T'étais en train de travailler dans les champs à côté de ton frère. Tout se passait bien malgré la fatigue. Les derniers jours ont été chargés d'aventure en tout genre et ça t'as aidé à oublier tes problèmes. Tu dors mieux la nuit, dès que ta tête touche l'oreiller, tu plonges dans les bras de Morphée et c'est un soulagement. Tu repenses un peu moins à Daphné, à Arthur qui est revenu et à tout ce qui te perturbe. Ça va mieux, et tu apprécies ça. Mais tu sais qu'une fois l'expansion de la ville terminée, tous tes problèmes reviendront en force. Tu le sais, c'est toujours comme ça. Tu travailles la terre, et tu aimes la sentir entre tes doigts. C'est apaisant. Mercurio est à côté de toi, il est en train de faire sa vie, tu te concentres pas trop sur lui, il sait se gérer.

Et puis, cri. Tu ne comprends pas tout de suite. Qui arrive ? I fantasmi ? Non. Pas ça. Et tu les vois, vous êtes attaqué‧e‧x‧s par des inconnu‧e‧x‧s. Tu comprends rien, Kass. T'as pas le temps de réagir que déjà Mercurio te dit de te mettre à couvert. Les flèches fusent et tu sais pas quoi faire. Tu te planques comme tu peux, mais t'es pas du genre à fuir. Tu te relèves bien vite et tu charges. Tu réfléchis pas, suivant simplement les indications de Mercurio. T'es pas très grande, Kass, pas très impressionnante. Et pourtant. L'inconnu‧e‧x s'éloigne. Tu as du lui faire peur. Et endocarde qui tambourine au fond de ta poitrine. Tu regardes de tout côté. T'essaies de comprendre ce qu'il se passe. T'es pas blessée, toi. Mais tu vois plus Nicholas. Tu sais pas où iels sont passé‧e‧s lui et Carine. Ça t'inquiète. Et si iels étaient blessé‧e‧s ? Faut pas que tu penses au pire, t'es aussi en danger. Faut que vous vous éloignez. Tu veux protéger les champs, parce que faudrait pas que vos efforts soient vains. Alors tu saisis plus fermement tes deux dagues et t'attends les ennemi‧e‧x‧s. Mercurio continue de te dire quand esquiver et où aller pour attaquer celleux qui sont isolé‧e‧x‧s.

Résumé et Objectif:

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Spoiler:

« Oui, je crois… Il s'en est fallu de p… » répond-il brièvement à la jeune femme un brin paniquée, avant que celle-ci ne se fasse happer la jambe et la chaussure par un inkumboli coyote qui la traine plus loin.  Avant même qu'Esdra ne puisse se relever complètement, la jeune femme assomme la bête avec la bêche qu'elle tenait dans les mains avec une précision et une hargne tout à fait surprenante. Il lui donne un coup de main pour attacher le corps inconscient à côté du vautour, avant de reprendre connaissance de son environnement. Le chaos, le trouble, le sang. Les plantes à l'agonie. Les citoyen⋅ne⋅xs se sont rapidement armés pour répliquer à l'effet de surprise de l'ennemi et tentent tant bien que mal de repousser l'avancée de l'envahisseur. La peur, la colère, toutes ces émotions grandissent en lui lorsqu'il décèle les lueurs de panique et de chaos dans les visages familiers qui l'entourent. Et il tressaillit lorsqu'il reconnaît un visage plus familier que les autres, au loin, fonçant aveuglément sur les lignes ennemies.

« Zen ! » s'époumone-t-il. Qu'est-ce qu'il lui prend ?  Sans la moindre hésitation cette fois-ci, il fonce, dans sa lancée se transforme en roussette pour fendre l'air à toute vitesse et esquiver les projectiles en rejoignant son ami. De son œil aiguisé, il perçoit la scène. Zen se tord salement la cheville et grimace de douleur, mais évite dans sa chute le coup d'une massue d'un hargneux sauvage qui s'était décidé à lui donner le coup de grâce. Et ça rend Esdra dingue, qu'on s'en prenne à celleux qu'il aime. Petit vampire-projectile fonce sur l'ennemi, tel un obus, et cible cet aliboron d'inkumboli. Préparez-vous à l'impact. Pour une collision plus lourde, Esdra retrouve forme humaine juste avant d'atteindre sa cible et le frappe de tout son poids. « Touche pas à mon frère, bec à foin ! », siffle-t-il quelques roulés-boulés plus tard, avant de s'empresser de retrouver son ami. « Zen, est-ce que tu arrives à te relev… » Mais à peine a-t-il à nouveau poser un pied à terre qu'il sent cette ombre lui tomber dessus. Oh non… encore un vautour. Il parvient de justesse à éviter les serres du volatile, qui ne manquent toutefois pas de lui arracher une nouvelle touffe de cheveux au passage. À cette allure, il finira chauve avant la fin des hostilités ! Peut-être y était-il destiné… Devrait-il se raser le crâne en prévention ?

Il est agacé, Esdra, par ces rapaces qui se comportent aujourd'hui de manière aussi collante que des mouches, et même de ces scatophages verts obstinés et bruyants. Agacé car il est obligé de gesticuler en vain pour chasser ce parasite volatile au lieu d'aider celui qu'il considère comme un frère. Après avoir perdu quelques touffes supplémentaires et gagné quelques légères lacérations sanguinolentes sur le cuir chevelu, Esdra parvient à saisir le cou de cette saleté de rapace et de l'envoyer valser un peu plus loin, dans le désordre chaotique de la mêlée, qu'il se fasse écrabouiller comme toutes ces pauvres plantes… Puis il se précipite vers son ami blessé, encore au sol. « Viens Zen, on peut pas rester ici. Vite. » Il force son ami à se relever, les porte, lui et son dæmon, d'une manière aucunement délicate pour l'éloigner du tumulte guerrier, et les dépose là où les chances qu'ils se fassent stupidement poignarder ou assommer à coup de massue sont plus faibles. « Ta cheville… » L'articulation est déjà bien enflée. Esdra s'empresse et s'éloigne un instant afin de couper deux branches relativement droites et solide. Revenant vers son ami, il retire son chemisier et s'en serre pour bander l'articulation tuméfiée de son ami, maintenue de chaque côté par les deux branches sous le tissu. L'horticulteur regarde l'attelle de fortune, les yeux dubitatifs. Il est doué pour soigner les plantes, moins les êtres humains… « Tu penses réussir à marcher ? » Alerte, Esdra ne relâche pas son attention sur les environnements, sensible au moindre mouvement, au moindre son, prêt à sauter aveuglément sur la première personne qui voudrait s'en prendre à Zen. « Il faudrait qu'on leur tende un piège… Ils peuvent pas continuer à saccager nos plantations sans scrupules… » Mais il n'a que de la corde et une lame avec lui… ils n'iront pas bien loin avec ça.

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Spoiler:

Suffit. Il suffit. La douleur grandit bien trop vite, et voir Cornelius, désormais presque immobile entre ses bras, est plus grande torture que les plaies ouvertes dans son dos, piquées par les bourrasques de vent de la plaine. Elle se croit mourir Skye, sur un champ de bataille qui n'est pas sienne, elle se voit mourir, même ; alors quand c'est Jana qui arrive accompagnée d'un jeune garçon, ouvre ses mains presque collées entre elles de force d'avoir trop prié, elle y croit un peu à son miracle.

La Rectrice hoche la tête, se laisse bien volontiers tirer de son cauchemar par la bienveillance de ses sauveur·se·s, toujours trop inconsciente de l'horreur qui se joue autour. « Mais, et la cité ? », elle murmure en s'agrippant à Ohanzee du mieux qu'elle le peut. Cees demeure muet, Skye ne lâche pas sa sœur des yeux, épatée par sa capacité à faire visiblement face à toute épreuve. Cette force devant une attaque, ce reflexe qu'elle n'a jamais eu, qu'elle envie un peu, dont elle est surtout si fière, lui tire presque les larmes aux yeux. Et c'est sûrement dans ce moment de faiblesse que les deux ennemi·e·s qui les attaquent réussissent à blesser son porteur. Iels s'écroulent alors, tou·te·s les deux, et la Pandémonique se tourne vers sa sœur en hurlant son nom, la sommant ainsi d'attaquer les deux adversaires. Elle, en revanche, se contente d'apposer une pression sur la cuisse du garçon en secouant sa tête dans tous les sens sous la panique.

Dans des gestes incessants, Skye se secoue, devenant proie difficile à viser, et c'est en cela que l'un·e des deux attaquant·e·s manque la chair de sa flèche qui vient plonger sur la jupe de la relieuse en cheffe et transpercer le sol. « Ta jupe, Skye ! Découpe-là ! ». Sous les paroles du singe, elle arrache la flèche manquée et déchire alors le bas de sa jupe pour récupérer le tissu et venir entourer la cuisse de Ohanzee. « Ca va aller... Ca va aller. Laissez-moi vous aider à mon tour. ». La voix douce, teintée de la douleur qui fuse toujours, elle finit par faire un nœud en essayant du mieux qu'elle peut de ne pas trop le serrer. « Voià... Ca va aller maintenant. Ca va aller. », mais les mots rassurants, plus que pour lui, étaient pour elle.

Résumé & Objectif:

X

En quelques tours de cordes, le coyote se retrouve attaché à côté du vautour. Luz regarde Esdra et lui lance un grand sourire satisfait, mais la cohue n'est pas terminée autour d'eux. Le monde continue de brûler, les cris de se frayer des chemins dans les airs. Le garçon retourne aider d'autre citta, et Luz se retrouve seule, bêche récupérée après son lancer réussi, à se demander ce qu'elle peut bien faire pour aider, à présent.

C'est en voyant une jeune fille au loin (Kassandra) suivre les indications de son daemon et travailler de pair avec lui qu'elle se demande subitement où se trouve son ombre, Lolita. Elle la cherche, fouille les alentours, derrière les buissons et les arbre, la connaissant trop bien. C'est entre deux arbres qu'elle la trouve, amassant à ses pieds quelques gros cailloux comme des armes-trésors. « Mais tu fais quoi Lola ?! On a besoin de toi ! - Tch, no me necitáis Luci, no puedo hacer na'. - ¡ Idiota ! Va aider ceux qui vont sonner l'alerte ! Tu n'es même pas obligée d'aller parler à qui que ce soit, va juste sonner la cloche du Phare ! ». Elle se sent stupide Lolita, garde deux de ses gros cailloux et commence à vouloir s'enfuir, mais s'exclame devant la présence d'un·e attaquant·e juste derrière Luz.

A peine le temps de se retourner, lever la bèche en hauteur, que finalement l'attaquant·e semble d'ores et déjà défait. Tout est allé bien vite, Luz n'a rien vu, rien senti, et c'est rapidement devant la silhouette de l'un de ses sauveurs qu'elle se retrouve, lui qui manie la terre bien mieux qu'elle. Obnubilée, elle en oublie Lolita qui a pris la fuite pour aller prévenir la citta, et demeure bouche bée devant l'alchimiste. Crève d'envie de le remercier, la petite Luz, elle fait un pas, mais la douleur lui tape soudain un frisson désagréable, bien que l'adrénaline continue de l'anesthésier. En regardant son ventre, ses côtes, sa chemise est tâchée de son propre sang. « Noooon, mais non... Je vais devoir la laver au moins treize fois pour que ça parte maintenant... ».

Résumé & Objectif:

Content Warning : Reptile (Baba sous sa forme d’Inkumboli) + Violence physique

Spoiler:

Objectif : Capturer les ennemis

Résumé : Baba fait ses courses (et attrape un·e ennemi·e·x au passage.)

Content Warning : Blessure vénère (fracture)

« Je veux pas le savoir, foutez le camp ! Roberto, amène ton frère avec toi, bougez-vous ! »

Les deux fils de Romy laissèrent immédiatement tomber les matériaux qu’ils avaient apportés avec eux pour aider à la récupération des récoltes. Roberto qui réagit plus vite que son cadet, plus sensible et surtout plus jeune, attrapa ce dernier et l’entraîna à sa suite dans une course pour sa vie, sans se soucier de la casquette que Vittorio échappa dans sa fuite – si c’était la seule chose qu’il perdait aujourd’hui, ce serait déjà bien. La rage au ventre mais pas combattante, Romy s’embarrassa d’une fourche pour repousser celles et ceux qui tenteraient de les toucher, elle et ses fils. Ces derniers partirent aussi vite qu’ils le purent, et bientôt la pandémonique ne put qu’espérer qu’ils s’en sortiraient en se faufilant dans le sillage des plus vigoureux·euses.

Les flèches sifflèrent bientôt à ses oreilles et forcèrent Romy à battre en retraite. La fourche bientôt abandonnée pour courir plus vite, elle enroula ses doigts autour de la croix dorée dont la chaîne imprimait ses maillons autour de son poignet. Un cri d’alerte fendit l’air, la faisant se décaler avec un saut qu’il ne lui semblait pas possible d’exécuter en temps normal. Un javelot siffla dans l’air pour se planter à son côté dans une vibration tonitruante.
Le soulagement d’être en vie saisit Romy qui buta contre un corps gigotant contrôlé par un archer (@Nino Costa) bien décidé à ramener l’un de ces perturbateurs à la maison.

« Bon sang vous vous êtes pas raté, vous. Venez j’vais vous aid- »

Elle ne termina pas sa phrase, interrompue par un violent choc au niveau du poignet causé par une frappe parasite. Le coup de marteau résonna dans tout son bras et elle entendit distinctement quelque chose craquer. La douleur, amoindrie par l’adrénaline mais bien présente, remonta jusqu’à ses cellules nerveuses et lui brouilla la vue. Ses doigts se relâchèrent sur la croix, la laissant lamentablement pendre à son poignet malmené.

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Objectif : Soigner les blessé·e·xs

Résumé : Romy bat en retraite pour ramener des blessé·e·xs avec elle, s'arrête à côté de @Nino Costa en mauvaise posture, mais se prend un coup de marteau parasite d'un·e allié·e qui lui fracture le poignet. Aïe.

La douleur lui arrache une grimace et l'acrobate tente de se lever, en vain, alors qu'autour d'elleux les combats font rage. Le chaos règne et l'angoisse de la situation se fait sentir quand la pandémonique qui se reposait sur lui doit se faire soignante. Une flèche la manque de peu et en cet instant, Ohanzee peut comprendre le besoin de prier pour se rassurer sur l'issue de l'attaque surprise. Rien ne se déroule de manière enviable pour elleux et il faudrait bien un coup du destin pour que cela change. Pourtant, Skye semble avoir repris ses esprits, faisant preuve d'une réactivité teintée d'urgence et de douleur. Quelques secondes suffisent pour qu'elle déchire sa jupe, aidée par son daemon, alors que le funambule tient le sien au creux de ses mains. Sifflement de douleur quand le noeud se resserre pour stopper le saignement.

Jana les abandonne sans que l'Oiseau ne comprenne bien pourquoi, les laissant sur un terrain miné où les cachettes se font rares. Hors de question qu'il se terre dans un coin sans rien faire, mais il ne sait si la pandémonique pourrait aller à l'encontre des recommandations de son amie. La barrière de la langue se fait meurtrière, rompant l'ombre du lien qui se tisse entre les deux cittadini. Ohanzee se lève comme il peut, prenant appui sur sa jambe valide pour tenir sur ses pieds. Chancelant, il fait signe à Skye de le suivre, ne pouvant expliquer de vive voix sa volonté de poursuivre leur chemin pour se mettre à l'abri dans un lieu vraiment sûr, et non simplement derrière un arbre. Mais les attaquant‧e‧xs ne semblent pas en vouloir de même. Il ne faut que quelques pas pour qu'un nouveau coup le projette au sol, coupant à la racine son envie d'aller plus loin. Le souffle court, c'est une grimace qui étire son visage alors qu'il porte la main à ses côtes. Vertige tourne la tête, il a dû en faire des mauvaises choses dans une vie antérieure. Heureusement, apparaît comme un sauveur le directeur de la Nef des Fous, connu de tous‧te‧xs dans la Cité des Cimes.

Un sourire sarcastique étire ses lèvres lorsqu'il entend la recommandation de l'homme à ses côtés, se sachant bien incapable de se relever. Ohanzee le regarde d'un air circonspect lorsqu'il sort un parapluie, qui pourtant se révèle être d'une grande aide. Sous l'objet déployé, les ennemi‧e‧xs semblent aveugles à leur présence, laissant un temps de répit bien nécessaire à l'haruspice. D'un signe, il remercie Clyde, avant de s'occuper de resserrer son bandage de fortune.

Résumé:

Objectif : □ ouvrir une brèche dans les rangs ennemis pour battre en retraite