L'attaque se déroule à une cadence si folle et imprévisible que Nino remarque la douleur de sa blessure seulement lorsqu'une femme aux allures pandémoniques la pointe du doigt. Encore une fois au niveau des côtes, il l'espère cette fois-ci moins profonde et importante que la dernière, qui lui a valu bien des tracas. Elle ne semble heureusement pas très profonde et l'alliée a à peine le temps de s'en occuper qu'elle se fait cueillir au poignet par un marteau maladroit destiné au camp adverse. Nino peste entre ses dents, maudissant l'imprudence de certain‧e‧xs. Il comprend le besoin de défendre les champs et de ne pas laisser leurs efforts être piétinés, mais si c'est pour marquer des points contre son camp...

Le gardien n'a pas le temps de s'y attarder, agissant comme de toute situation avec un calme et un sang-froid médusants. Il sort de son sac un vêtement qu'il s'empresse de déchirer pour en faire un bandage de fortune dont il entoure le poignet blessé avec une rapidité que confère l'habitude. Les doigts sont légers pour ne pas blesser plus qu'il ne l'est déjà, et en quelques secondes efficaces, l'articulation est immobilisée. Pas le temps de proférer des recommandations peut-être inutiles qu'un taureau les charge dans un mugissement vindicatif.

"Cours !"

Le tutoiement s'impose dans l'urgence de la situation et le cri attire l'attention de l'inkumboli, qui dévie sa course pour suivre Nino. Il s'en faut de peu pour qu'il finisse empaler sur ses cornes, s'en tirant au dernier moment d'un saut agile. Ses doigts agrippent une branche sur laquelle il vient se hisser, hors de portée de l'attaquant, venant accentuer la douleur lancinante de ses côtes.

Résumé:

Objectif : soigner les blessé‧e‧xs.

Le cri d'alerte se répand comme une traînée de poudre dans la Cité des Cimes, arrachant les habitant‧e‧xs à la chaleur estivale qui assomme toute la ville d'une langueur étouffante. Il n'en faut pas plus pour que Zéphyr s'élance, comme bien d'autres cittadini, vers les champs qui commencent tout juste à dessiner de nouveaux horizons propices à leur survie. S'il a aidé à l'expansion de la Cité dehors les murs, ce n'est pas pour que ses efforts soient piétinés par... par quoi d'abord ? La rumeur enfle dans la course effrénée : des animaux et des humain‧e‧xs, certainement des inkumbolis, des gens‧te‧xs que l'on a jamais vu par ici. Il ne manquait vraiment plus que ça. Entre l'ouverture de la faille vers Nimrod, le blizzard et ça, quelque soit la déité qui existe, elle doit en avoir après elleux. Si certain‧e‧xs s'en remettent à l'Autorité, au dieu serpent-ailé ou aux esprits de la nature, Zéphyr fonce dans le tas, sortant une lame fine mais aux bords aussi tranchants que du fer de ciel. Vestige de ses prouesses d'alchimiste.

Au loin, il aperçoit @Silvio Bovenzi qui s'évertue à défendre les champs comme il peut et l'alchimiste se doute qu'il doit y avoir près de lui des armes bien plus efficaces qu'un simple poignard. Celui-ci fait pourtant bien l'affaire lorsqu'il s'agit de mettre hors d'état de nuire quelques ennemi‧e‧xs sur le chemin, teintant de rouge la terre brûlée. Pas le choix, c'est elleux ou les nouvelleaux arrivant‧e‧xs. Pas question que leur survie soit entravée par ces inkumbolis qui ne savent même pas contourner des champs. Il arrive bien vite aux côtés de Silvio et ne se le fait pas dire à deux fois pour fourrager dans son sac afin d'en sortir un pistolet. Il n'a cependant pas le temps de s'en servir qu'un coup dans le dos le projette à terre, lui coupant le souffle. Complètement sonné, la tête lui tourne et il lui faut un moment avant de pouvoir se remettre sur pieds. Heureusement, autour de lui la bataille fait rage et les attaquant‧e‧xs sont bien trop occupé‧e‧xs avec les cittadini enragé‧e‧xs pour faire attention à lui.

Résumé : Zéphyr entend le cri d'alerte et vient prêter main forte pour défendre les champs. Il rejoint Silvio pour mieux s'armer, mais un‧e ennemi‧e‧x lui met lâchement un coup dans le dos.

Objectif : défendre les champs

monte analogo

(tw) blessures physiques, violence

La situation avait explosé, myriades d’éclats qui se plantaient dans les efforts des survivants de l’Apocalypse jusqu’à les faire chuter. La flamme de l’espoir qui avait gelé lors de l’hiver infini était maintenant souffler par la violence de la bataille qui se déroulait devant ses yeux. La survie avait toujours une virulence particulière. Astrid se savait prête à mourir, céder sa vie pour le bien de sa faction et de sa ville était inscrite dans son fonctionnement, soldate un jour qui savait devoir s’oublier. Les imkuboli, elle avait tant lu sur eux des nuits trop blanches qu’elle tentait de rendre noire d’encre en accumulant les informations dans son esprit. Obéissante, la rubis n’avait pas questionné la politique d’exclusion menée même si elle ne la comprenait pas nécessairement les raisons.

Orion s’était enroulé autour de son bras gauche, laissant son âme sœur l’emporter dans sa course. Le monde entier semblait chanter un prélude d’un nouvel Effondrement avec la terre tremblante et les cris de douleur et de rage. D’un coup sec, Astrid fini de détruire sa tenue ravagée par le travail et la bataille qui s’engageait autour d’elle. Même si elle avait l’habitude d’abandonner des éléments, elle savait la rareté des vêtements et sous le coup de l’énervement, une boule de flammes partie sur un inkumboli. « Reste calme, être tout feu tout flamme ne t’aidera pas ». Le serpent aimait toujours rappeler qu’une alchimiste des flammes se retrouvaient avec un démon au sang froid. L’humour d’Orion était discutable mais dans cette situation il réussit à lui tirer un sourire crispé.

Elle se précipite vers Sandro qu’elle aperçoit faire exploser les rangs des inkumboli. Même s’il était un traître qui méritait d’être traîné en justice, elle ne se voyait pas l’abandonner à une horrible mort mais entre les murs de pierre et son mur de flamme pour séparer les ennemis afin d'ouvrir un passage, elle n’était pas des plus rassurée sur son sort. « SANDROOOO » s’époumena-t-elle  « Je vais enflammer le sol pour les empêcher de passer, je te laisserai une brèche ». Son alchimie avait progressé, la rubis sans le moindre cercle transforma l’air et le sol aride en flammes brûlantes pour empêcher les ennemis de progresser. Brûler pour tout reconstruire derrière, telle une stratégie presque suicidaire de la pratique de la terre brûlée. « Aaaah ». Un râle de douleur s’échappa de ses lèvres, son regard tombant sur son bras ensanglanté par une flèche qu’elle transforma en flammes avant de la jeter au sol. « la plaie est superficielle, fais toi un bandage rapidement et continuons ». La douleur manquait d’embuer ses paupières, les dents profondément scellés pour ne surtout plus laisser le moindre bruit de douleur quitter ses lippes. Elle s’y refusait dans une fierté mal placée.

Objectif :

monte analogo

(tw) blessures physiques, violence

Jill hocha la tête sans baisser le reste de son torse devant le message de la Reine des Araignées. Les hurlements couvraient par moment le bruit de la bataille qui s’était engagé aux limites du monde connu des derniers survivants. D’un pas calme, une longue robe stylisée qui voletait au rythme de son pas calme, une folie détendue quand le monde commençait à exploser à nouveau, délicieuse destruction. Née dans la poussière de l’Effondrement, Ji-a avait toujours été l’infante des arcanes de la destruction et de l’apocalypse qui l’avait vu naître dans ses cendres.

Sous les ordres de sa reine, autorité matérielle qui réussissait à tirer de sa myocarde glacée quelques pulsations d’amour et de soumission. va soigner les personnes blessées au nom des pandémoniques.. Les sous-entendus étaient clairs, sa tenue rouge et noire faisaient ressortir son visage de statut, aussi blanc et calme que le marbre figé pour l’éternité. Dans son sac, plantes et onguents pour soigner s’entrechoquer. Les plantes prêtaient leurs vertus aux êtres vivants qui tentaient les probabilités pour survivre, possibilités qu’elle voyait venir sans savoir encore quel chemin le monde allait emprunter.

Camouflé dans son décolleté, dalsoon tremblotait comme une feuille morte malmenée par le vent d’automne. Le daemon avait beau porter l’instinct de survie et la raison pour les deux, il n’avait jamais le poids de faire reculer l’archange. Elle s’arrête sur le premier blessé, sans un mot elle déchira le haut du blessé pour appliquer un onguent désinfectant sur la plaie sans prêter attention aux cris de douleur qui s’échappait des lèvres du cittadini. « Essayez de respirer, elle veut simplement vous sauver la vie. Mais vous allez vivre ».

Sans un mot, Jill poussa violemment le blessé avant d’esquiver un coup d’épée émoussé. De son dos elle sortit un poignard empoisonné qu’elle portait sur elle en bonne assassine. Les possibilités des coups à venir s’accumulaient dans son cerveau, choisissant les coups les plus probables pour les esquiver. Un deuxième d’une roulade tout en repoussant l’assaillant d’un coup de pied pour se laisser le temps de se relever. Si le troisième fut esquivé d’un bond en arrière, le quatrième fit craquer son épaule dans un bruit sourd. Sans sourciller, la pandémonique enfonça son poignard dans le bras de son opposant. « Tu es mort ». La douleur faisait vibrer son épaule qu’elle ne pouvait plus du tout bouger son bras droit. « Et merde, quel connard ». La douleur faisait haletait son opposant alors qu’elle se détournait de lui pour retourner s’occuper des blessés.

soigner les blessé‧e‧xs:

On est décidément bien pépère, aujourd’hui. Émilie se ballade pensivement entre les champs de blé, un épais carnet de dessin à la main. Il a prétexté la poursuite des travaux de cartographie pour esquiver les travaux agricoles, quelle flemme avec cette chaleur. Et puis, ce n’est pas tant un prétexte que ça après tout, il reste réellement encore du travail à faire sur les cartes des alentours de la cité pour peaufiner les croquis rapportés de leurs expéditions. Il espère parvenir à terminer ça rapidement, pour se concentrer sur les anciens plans des égouts que les cartographes ont extraits de la Bibliothèque des Trois Mondes et dont il compte tirer des informations sur des accès dérobés vers la Ville Haute (et idéalement vers la Basilique…).

Le zutique interrompt sa promenade à l’ombre d’un arbre, où il s’appuie sur une haie pour corriger le tracé de la zone agricole au milieu de laquelle il se trouve. Trop concentré sur son travail et assommé par la chaleur de l’été, il ne perçoit pas immédiatement les mouvements à l’orée de la forêt. Ce n’est que les premiers hurlements qui le font lever les yeux, pour contempler effaré l’armée sauvage qui s’abat en rugissant sur les citoyens de sortie. Oh bordel.

Les agriculteurs les plus proches abandonnent bêches et fourches et s’enfuient en direction des murs, et Émilie leur emboîte immédiatement le pas. Qu’est-ce que c’est que ça, c’est qui ?! Un barrissement se fait entendre, un cri qui n’a rien d’humain. Oh pétard, y a de ces bestioles… Tout en courant, l’artificier plonge sa main dans sa veste et hésite, entre la crosse et le manche. Il s’arrête net puis opte finalement pour la première arme venue, une grosse pelle abandonnée couverte de terre. Il la brandit d’une main (ça va être pratique ça tiens) et dégaine son poignard gazzi de l’autre. Son regard survole l’horizon, il observe les citoyens battre en retraite et s’apprête à reprendre sa fuite à la suite d’un groupe d’enfants apeurés qui le frôlent. Puis il constate les efforts de l’avant-garde des assaillants à arracher le blé, à piétiner les champs. Ces con‧nes viennent flinguer nos récoltes. Saletés. Il s’élance et revient sur ses pas vers l’extrémité du champ voisin, où deux de leurs agresseurs plus en avance que les autres se sont arrêté‧es pour attendre leurs camarades en piétinant les artichauts (c’est dégueulasse mais quand même, c’est pas une raison). Les deux ne l’ont pas aperçu arriver et iels payent aussitôt cette inattention. Émilie cogne la tête de la première du plat de la pelle. Elle s’écroule, la tempe en sang. Son revers dévie en heurtant le bras du second ennemi, qui grogne sous l’impact et lâche son couteau mais s’avance aussitôt et lui colle un pain au menton. Les deux adversaires s’empoignent et roulent dans la terre grasse sous les radiations du soleil, ils soufflent comme des boeufs en cherchant à prendre le dessus. L’homme de la forêt se hisse finalement sur la poitrine du danseur zutique et lui assène une série de crochets aux cotes mal ajustés. Coincé sous son poids et encore sonné, le gazzi parvient dans un éclair de lucidité à glisser la lame qu’il a conservé dans son poing entre les couches de tissus et de cuir du lourdaud qui l’écrase. Il rugit et plante son couteau profondément dans l'aisselle de l'ennemi. L’adrénaline pulse dans son corps et adoucit la douleur des coups, un sang poisseux le couvre avec abondance.

Émilie repousse le corps sur le côté et tente de se relever avec difficulté, en cherchant sa première victime du regard, lame sanglante à la main. A peine a-t-il le temps de percevoir le mouvement du coin de l’oeil qu’un nouvel étau se referme sur sa cheville et le tire brutalement en arrière. Il chute dans un cri et lâche son arme se faisant, puis tente de se débattre contre la prise de son ennemie-maintenant-coyote. La mâchoire de l’animal se relâche enfin lorsqu’il parvient à lui coller un coup de botte dans le museau, mais la bête lui arrache dans le mouvement son autre grolle et se tire avec à travers champs malgré le sang qui marche sa fourrure.

Le zutique se relève avec difficulté et seulement une botte, ramasse ses armes et observe les champs de blé et désormais de bataille. Les ennemis sont si nombreux, comment les empêcher de s’avancer ? Faut-il foutre le feu aux récoltes les plus éloignés de la cité pour les arrêter ?
Il prend une grande inspiration puis s’élance pour prêter main forte à celleux qui combattent toujours plus loin.

Tu t'en sors pas trop mal, Kass. T'as réussi à mettre en fuite quelques ennemi‧e‧x‧s et t'es plutôt fière de toi. T'as l'impression de plutôt bien te défendre et tu te dis même que ça pourrait être pas mal de capturer l'un‧e‧x de vos envahisseur‧euse‧x. Faudra bien que vous compreniez tous‧te‧x‧s pourquoi iels en avait après vous, non ? Oui, c'est une bonne idée. Un regard pour l'oiseau au dessus de toi et il comprend ce que tu veux faire. Vous vous avancez tout deux un peu plus vers la ligne ennemie et tu fais toujours attention à pas te prendre une flèche ou un‧e‧x inkumboli. Faudrait pas que tu finisses blessée. Tu sais pas trop comment tu vas t'y prendre. T'es pas très grande, Kass, tu feras certainement pas le poids, mais tu veux quand même essayer.

Et là, juste devant toi, deux ennemi‧e‧x. C'était pas prévu ça. Dagues serrées en main, tu t'élances. Tu fais au mieux pour te défendre contre l'un‧e‧x d'elleux, mais il semblerait que Mercurio ne parvient pas à occuper suffisamment l'autre. Tu finis par réussir à assommer l'un‧e‧x des deux quand tu ressens une vive douleur à la cuisse. Mercurio piaille et revient à la charge pour griffer violement le visage de taon ennemi‧e‧x et la‧e mettre en fuite. Il reste que tu tombes au sol et que tu sens que le tissu de ton pantalon devient poisseux. T'as pas trop envie de regarder à quoi ça ressemble, mais tu comprends vite que si tu ne fais rien, ça sera pire. Tu sers les dents, tu te sens mal. Et Mercurio au dessus de toi appelle de l'aide. T'es en train de te vider de ton sang. Tu déchires le bas de ton pantalon et tu viens former un garrot en amont de ta blessure. Tu te sens pas de te relever, tu sais pas si tu arriveras à t'éloigner d'ici, mais faut que tu fasse quelque chose pour te mettre à peu près en sécurité. Mercurio reste en hauteur, tu sens que lui aussi a mal, mais c'est une question de survie. S'il ne fait rien, vous y resterez tous les deux.

Spoiler: