(mission) final prophecy

final prophecy

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PREMIER TOUR (pour comprendre cette mission, référez-vous à la mission Le dernier monde) Le décryptage du Livre à l’Endroit apporta avec lui de tristes certitudes. Que le calendrier carthaginois soit un mythe ou une réalité, le vide désolé aperçu par la Skye Eirhart et Esther Kang dans la Cinquième chambre, lui, était bien réel. Et l’existence du Livre ne permet pas d’en douter. Dans celui-ci, une dizaine de mondes sont cités, dont les cinq que comptait la Chambre inversée ; cinq portes qu’il n’est pas possible d’ouvrir. Tous les autres viendront aussi à s’effondrer, et l’ordre indiqué par le livre semble tristement respecté. Le dernier n’est autre que Cittàgazze, dont l’effondrement, prévu en l’an 42, paraît douloureusement proche pour celleux qui vivent peut-être leur dernière et courte décennie.

De maigres espoirs subsistent pourtant. Le calendrier carthaginois peut peut-être être enrayé. L’humanité a peut-être encore prise sur son destin. C’est armés de cette si fine espérance que le Conclave vous a chargé de faire appel à la Guilde des haruspices pour tenter de faire le jour sur cette prophétie : peut-on encore y échapper ? Que vous réserve l’avenir lointain ? Seul·e·xs des haruspices pourraient répondre à ces questions. Vous prenez ainsi la route de la Ville Basse et de l’auberge du Dernier Mot, quartier général de la Guilde, avec l’espoir de sauver ce qu’il reste de l’humanité.

hrp Lors de ce premier tour, vous avez été chargés d’aller à la rencontre de la Guilde des haruspices pour confirmer ou infirmer les prédictions du calendrier carthaginois. Mais pour rencontrer les voyant·e·xs, encore faut-il être autorisés à entrer dans l’auberge. Faites intervenir un autre personnage haruspice (qui doit prouver son ascendance) ou obtenez trois succès pour convaincre la guilde de vous laisser entrer. (merci de taguer le staff lorsque vous désirez une relance)

@Yiwài Sian & @Vanja Anckarswärd

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Final Prophecy

Les mains moites, les lèvres closes, le pas traînant et le coeur lourd. C'est ainsi qu'il se rendait à la rencontre de la guilde des haruspices, se dirigeait vers l'auberge du dernier mot ; quel nom affreux, qui ne laissait sous-entendre que de funeste présage. Était-ce forcé ? Toutes cette noirceur, ce mystère angoissant, autour des siens et de leurs dons.. C'est Iméros qui faisait la conversation, avec Freyja, avec Vanja. Lui, ne lui avait accordé qu'un bref regard au départ, pour brouiller les pistes, teinté d'un faux courage et d'une fausse détermination. Il ne pensait pas être le pandémonique, l'haruspice ou l'être humain de la situation. Il ne pouvait s'empêcher de blâmer Esther, si elle n'était pas venue à sa rencontre dans la bibliothèque ce jour-là ? S'il n'était pas entrer dans la chambre inversée ? S'il n'avait pas offert sa lueur noire pour révéler les informations contenue dans le livre à l'endroit ? Peut-être que le conclave ne se serait pas adresser à lui.

L'an 42 serait le temps de l'effondrement de Cittagazze. La date butoir de son monde et de son existence. Il aurait préféré en être inconscient, à contrario, ce qu'il était dure de garder cette information pour lui, de ne pas prévenir ses proches. La porte de l'auberge apparaissait bientôt et avec elle, les tambourinements de son coeur s'intensifiaient. Il laissait le garde canonique frapper contre la cloison, conscient que celui-ci discernerait rapidement ses mains tremblantes. Ils devaient décliner leurs identités, le noiraud répondait d'une voix blanche. S'en suivit ce qu'il redoutait plus que tout, le moment de prouver qu'il était haruspice. Quel était le seul moyen de défense du Sian ? "Vous préférez que je vous prédise une mort certaine dans les feuilles de thé ou les feuilles de chou ?" Le sarcasme. Iméros grognait en direction de son porteur, c'était donc ça, le problème. "Yiwài !" Cette façon qu'il avait d'expirer son prénom, la remontrance intelligible de son timbre et la menace sous-jacente qui s'y cachait ; reprend tes esprits ou nous le paieront tous. Le daemon se détournait et s'excusait à sa place, comme il l'avait déjà fait tant de fois.

Il avalait sa salive avec difficulté, presque douloureusement. S'il devait être seul face à son don, pourquoi l'autorité l'avait crée avec cette âme hors de son corps ? Déclencher son pouvoir était tout autre chose que de parcourir des mots de la pulpe du doigt ou de pulvériser des éclats de verre. Les morts étaient capricieux et ils avaient parfois envie de rester. Sauf que s'il ne faisait rien, il décevait sa faction, Eluard, Skye et Vanja. Peut-être était-ce déjà le cas.. Il jetait un regard timide au visage du Anckarswärd. "Tu peux me donner ta main ?" Qu'il murmurait, honteux, comme un bruissement dans la tempête. Il ajoutait. "Sans ton gant." presque comme un ordre. Même s'il n'en dit rien, il est conscient des horreurs camouflé au creux de ses paumes et il a la certitude de pouvoir invoquer ses ombres vampirique.

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“C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.”

“ Invité

Les révélations de la chambre inversée t'ont laissées songeur, penseur. Pour une fois silencieux. Comme si les mots n'avaient plus de prises, ne méritaient plus d'être expirés hors de ta gorge. Comme si il te fallait digérer : plus qu'une courte décennie à vivre. Le fatalisme de la révélation te mine, te fait dire non. Que ce n'est pas possible. Que ce n'est pas croyable. Que tout ça ne peut pas être vrai.

Ce monde d'entre deux c'est tout ce qu'il vous reste, c'est tout ce qu'il te reste. Et il y a toujours eu l'espoir sourd d'en revenir, de rentrer à la maison. A cette Suède léchée par vents et mers, érodée par le sel et la dureté d'une vie terrible. Là-bas, il y a l'espoir secret qu'iels aient survécus, que tes sœurs aient vieillies, se soient mariées, aient eu des enfants. Qu'elles soient heureuses.
Peut-être même que Vilde a chamboulé l'ordre des choses. Peut-être qu'elle s'est imposée, plus forte, plus féroce que les autres. Peut-être qu'elle a le monde entre ses doigts. Peut-être, oui.

Mais il faut savoir si vraiment c'est la vérité. Si c'est le cas, si il y a moyen d'enrayer la terrible prophétie. Les pas sont lents. Freyja s'appuie sur ton épaule, causant avec Iméros. Toi, t'es encore silencieux. Les yeux sont pourtant rivés sur Yiwài et détaille les muscles, les épaules. Derrière le faux courage, il y a la tension dans sa peau, dans tout son être. Le poids que le Conclave vous a mis sur le corps pourrait vous faire vaciller, valdinguer. Vous pourriez chavirer. Vous pourriez sombrer à chaque instant.

Et il y a une pointe d'inquiétude qui danse dans ton être en voyant le jeune homme. Il y a comme une appréhension de le voir si silencieux alors que lui est si provocateur, si joueur. La Guilde des Haruspices vous tend les bras ainsi que la devanture de l'Auberge du Dernier mot. Un sourire au jeu de mots et tu viens y coller trois coups secs. Le bois tremble un peu sous ta force. Et bientôt, on vous demande qui vous êtes et pourquoi vous venez : " Vanja. Nous venons consulter la Guilde. " Un sourire s'étire sur les lippes de la personne face à vous. " Va falloir prouver que vous l'êtes. " Un soupire s'étire et bientôt tes yeux fauves se tournent vers le jeune homme. De vous deux, il est le seul à porter dans ses paumes les funestes présages ou la voix des mort‧e‧s. Et Freyja ricane de la réaction de Yiwài, se dit que finalement, vous pourriez peut-être tout défoncer et entrer par la force.

L'idée est tentante mais mauvaise.
Tu n'es pas là pour faire la guerre mais pour obtenir de précieuses réponses.

Et puis, finalement, le violoncelliste te lance un regard timide. Un léger sourire point à tes lèvres et tu descends les quelques marches qui le mènent à lui. " Je peux oui. Tu confirmes. Mais est-ce que tu en as vraiment envie ? Il y a d'autres solutions tu sais. " Et Freyja vole au niveau de l'oreille du copiste et chuchote : " On peut les menacer. Enfin, non, petit rire espiègle, les convaincre de nous ouvrir. " Un frisson se répand en pensant que la dernière personne qui t'a enlevé ce gant, c'est celle que tu ne penses plus jamais avoir le droit de toucher. Pourtant, tu le tires, dévoilant une main calleuse, abimée. Une main plus habituée à former un poing, à abattre, tuer plutôt qu'à caresser des livres. Et lentement les doigts sont tendues, ton épiderme offerte dans toute sa laideur, dans tous les pêchés commis, dans la damnation éternelle. Dans tout ce que ton espèce fait de mal.

Final Prophecy

Les charbons ne sont pas infaillibles et il peine à maintenir le contact visuel avec le Anckarswärd. Est-ce qu'il désire vraiment faire une démonstration de ses pouvoirs ? Non. Par contre, il veut absolument se montrer utile à sa faction et faire honneur à ses proches. Le châtain le rejoint, descendant les quelques marches qui les séparent et les mots de Freyja sont pour le rassurer ; elle n'est pas insensible à sa répartie, lui est réceptif à son piquant. Le message qu'elle véhicule est clair, le duo sera là pour lui, peut importe qu'il choisisse la manière forte ou celle qu'on a décidé pour lui ; il hoche positivement de la tête en direction de Vanja, donnant son ultime confirmation, celle qu'il allait le faire.

L'haruspice ne se rappel pas s'il a déjà pu appercevoir les mains du garde sans ses gants, il s'était habitué à les voir et les toucher ainsi ; alors lorsqu'elles se révèlent pareil à toutes autres, il est étrangement déçu, mais ne s'attarde pas sur ses pensées puériles autant qu'il s'attarde à observer ses creux. Parce qu'il sait autre chose sur le derme qui lui est offert, quelque chose que son aîné n'a jamais caché, mais n'a jamais eu besoin de prononcer.

Son poing ne se ferme pas pour dessiner, ni pour tenir un archet.

Lentement, il relève le bras et place sa main juste au dessus de la paume offerte, s'arrête à quelques centimètres et présente ses excuses. "Je suis désolé." Désolé qu'il ait à usé de lui comme une clef, désolé qu'il ait à invoquer ses fantômes. Il ferme les paupières, inspire intensément et plonge ses doigts, puis l'entièreté de sa paume dans celle homologue. Et c'est toujours pareil, c'est comme un courant électrique très froid, trop froid qui lui parcourt l'échine et fait se soulever son duvet. Presque instantanément ses yeux se révulsent et sa tête penche en arrière. Iméros rejoint son porteur, vient se frotter à ses tibias. Une cacophonie macabre sature ses tympans et le fait froncer les sourcils. Le Sian avale bruyamment, sa pomme d'adam glisse contre la paroi de sa gorge et remonte difficilement, comme si elle se faisait ensevelir sous une dune de sable. Une voix se distingue des autres, plus clair, plus intelligible ; elle murmure de plus en plus fort à son oreille, se fraie un chemin de ses tympans à ses lèvres.

Yiwài exprime, d'un timbre qui ne lui appartient pas, un chant ancestral.

#staff

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DEUXIEME TOUR Grâce au don d’haruspice de Yiwài, la porte du Dernier Mot vous est ouverte. Lorsque vous pénétrez dans l’auberge, des haruspices attablé·e·xs et d’autres de passage se retournent vers vous et vous toisent avec des regards à la fois curieux et sceptiques, avant de reprendre leurs conciliabules et leurs affaires. L’endroit est plutôt bondé, chaleureux, et les allers et venues sont nombreux. Bien différente de la Nef des fous, l’auberge du Dernier Mot est un lieu d’accueil, d’entraide et d’activisme, où l’atmosphère est plus bienveillante que dans bien des autres lieux de la Ville Basse. Il vous faut désormais aborder un·e·x ou plusieurs haruspices pour obtenir des réponses à vos questions. Encore faut-il qu’iels acceptent de vous parler. Plusieurs options s’offrent à vous : dans un angle de l’auberge, une table composée de jeunes haruspices en train de jouer aux cartes, près du bar, l’aubergiste en train de nettoyer des verres, dans un coin, une solitaire en train de fumer sa pipe, et derrière les escaliers menant aux chambres, une étrange porte que seul·e·xs quelques initié·e·xs semblent autorisé·e·xs à ouvrir.

hrp Lors de ce deuxième tour, vous êtes parvenus à entrer dans l’auberge du Dernier Mot. Vous devez désormais rencontrer un·e·x ou plusieurs haruspices qui accepteront de vous parler. Pour ce faire, quatre options s’offrent à vous ; vous ne pouvez choisir qu’une seule d’entre elle, puis obtenir trois succès pour que les haruspices se dévoilent ou que la porte sous l’escalier s’ouvre. Abordez les inconnu·e·xs en espérant obtenir de l’aide, mais iels seront plus méfiant·e·xs qu’accueillant·e·xs de prime abord. (merci de taguer le staff lorsque vous désirez une relance)

@Yiwài Sian & @Vanja Anckarswärd

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“ Invité

Les excuses d'Yiwài te laisse un goût d'inachevé, une sensation où il a des regrets. Et tu voudrais lui retirer ta main, l'évader pour qu'il n'ait pas à la toucher. Pour retirer ce qu'il a dit et trouver une autre solution. Une de celle où personne n'est lésée. Où il n'y a pas à jouer avec son don. Encore et encore, tu le dis, tu le répètes : il y a des choses qui devraient rester hors de portée des humain‧e‧s. Il y a des choses que vos yeux ne devraient jamais voir. Celles qui sont réservées à l'Eternelle. Celles qu'on ne touche pas sans conséquences. Mais tu n'en as pas le temps, la main d'Yiwài plonge dans ta paume ouverte. Et puis le pandémonique invoque des fantômes, tes fantômes. Au son du chant, un frémissement t'ébranle. Au son de la mélodie, tu te sens avalé, mâchonné par quelque chose de plus grand et plus gros que toi.

Et puis soudainement, lorsque la porte s'ouvre, tu lui retires ta main vivement. " Ca suffit, tu indiques en remettant ton gant. Pas besoin de faire durer la torture, surtout pour lui. Toi, tu t'en remettras. Tu vis avec tes fantômes collés à toi. Tu vois tous tes regrets danser. Est-ce que ça va ? " Tu demandes, déjà, prêt à combler la légère distance, à l'envelopper dans tes bras. Et tu l'accompagnes doucement à l'intérieur. Aussitôt, les yeux vous transpercent, les regards sont à la fois étonnés et aussi curieux. Mais déjà iels reviennent à leur affaire alors que tu assois Yiwài un instant sur un tabouret. " Tu veux un verre ? Pour ta gorge. " Tu te doutes que ses cordes vocales sont malmenées.

Pourtant, tu ne perds pas le nord pour observer les lieux. Très vite, tu perçois la différence avec la Nef. L'ambiance n'est pas à la haine, à la colère, aux paris et aux mains baladeuses. La chaleur et la douceur des lieux te semblent même étranges. Tu comprends pourquoi on s'y sent bien, toi qui ne t'es jamais senti bien que quand l'Autorité est auprès de toi. Tu comprends qu'il va vous falloir interroger des haruspices. Tu repères l'aubergiste et maître des lieux et tu glisses à Yiwài : " Je vais te chercher un verre. Rejoins moi quand tu es prêt. Tu te relèves, te dirigeant vers le bar. Bonsoir. Mon ami ne se sent pas très bien. Est-ce que vous auriez un verre d'eau pour lui ? Un silence succède tes paroles. Ou quelque chose de plus fort ? Il est très jeune, on vient l'aider pour son haruspicie. Je suis un peu perdu pour l'aider. Sa mère me l'a confié donc si vous avez des conseils ou des gens qu'on peut rencontrer, ça nous aiderait. " Tu mens comme un arracheur de dents, sans siller, sans te dérober. En espérant que ce sera suffisant pour que les haruspices se dévoilent ou que la porte s'ouvre.

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'succès/échec' :
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Les voix inhérentes aux sépulcres cessent lorsqu'il sort de sa transe, la main de son compagnon lui a été arraché. Il titube et son épaule cogne doucement contre la pierre de la bâtisse, sur laquelle il s'appuie une poignée de seconde, le temps de cristalliser sa pensée ; il reprend petit à petit pied à la réalité, le langage qu'il a prononcé lui est inconnu, mais le rend curieux. De quel genre de testament s'agissait-il au juste ? Y'a t'il des ouvrages à ce sujet dans la bibliothèque ? Une chose plus importante accroche son regard, une différence majeur avant le début de sa vision ; la porte est à présent ouverte. Il a réussi. Il trouve le visage inquiet de l'autre pandémonique et se laisse guider à l'intérieur muettement, jusqu'à s'asseoir sur un tabouret. Il hoche de la tête lorsqu'un verre d'eau lui est proposé, ça lui fera le plus grand bien c'est sûr. L'autre s'éloigne et lui scrute de ses orbes les alentours, qui lui paraissent étrangement chaleureux ; rien à voir avec les idées qui avaient pulluler dans sa tête. Il y a une chose qu'il remarque immédiatement, une sorte d'équation qui amène tous les habitués à franchir une porte mystérieuse ; que referme t'elle ? Alors qu'il observe sagement les lieux, le tavernier pose un verre sur le bar face à lui, d'un un cloc qui perturbe la mélodie de la lyre qui emplie les lieux. Il le remercie timidement et attrape immédiatement le godet pour boire son contenu, sa gorge pique de façon fulgurante, le goût est abject, ça n'est pas de l'eau. Il est prit d'une quinte de toux et se débarrasse du contenant en grimaçant. Qu'est-ce que c'est que ça ? De quoi guillotinner sa raison ! Un client qui a été témoin du spectacle s'agite en riant, les paupières closes derrière ses binocles. Il tourne la tête, cherchant une explication auprès de son collègue pandémonique, mais il n'est nul part. Où peut-il s'être évaporé en si peu de temps ? Derrière la porte, peut-être ?

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TROISIÈME TOUR D’un pas prudent, vous vous dirigez vers la porte sous l’escalier, et alors que personne ne vous prête attention, vous la poussez. Le battant ne résiste pas ; la porte n’était étrangement pas fermée. Mais derrière, il n’y a absolument personne, alors même que vous auriez juré avoir vu des gens y entrer et ne pas en ressortir. Vous vous retrouvez dans une sorte de garde-manger où sont entreposés d’immenses tonneaux de vin, posés de côté de telle sorte à ce que couvercles, surmontés de robinets, soient face à vous. L’un d’eux semble particulièrement élimé. D’un autre côté, un amoncellement de caisses remplies de fruits et de plantes pour des potages attire votre attention, tenant miraculeusement en équilibre. Il semble qu’elles aient été récemment déplacées. Enfin, des sacs de farine ont été déposés en plein milieu du garde-manger, et en vous approchant, vous notez que le plancher sous vos pieds émet un son creux, et que les sacs sont posés sur des planches un peu désaxées. Vous comprenez bien vite que l’endroit comporte une porte cachée ; à vous de trouver où.

hrp Lors de ce troisième tour, vous devez découvrir où se trouve la porte dérobée dans le garde-manger. Trois endroits suspects ont attiré votre attention : des tonneaux de vin, des sacs de farine et un amoncellement de caisses. Explorez et interagissez avec ces éléments pour peut-être découvrir la porte cachée. Vous n’avez pas besoin ni de succès ni de cartes Indice ; il vous suffit de taguer le staff à chaque fois que vous explorez l’un des endroits, en explicitant votre action. Vous n’avez droit d’explorer qu’un élément par post. Vous pouvez aussi jouer des cartes pour vous aider ou découvrir de plus amples secrets. (merci de taguer le staff lorsque vous désirez une relance)

@Yiwài Sian

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Final Prophecy

Doucement, il refermait la porte derrière lui, s'appliquant à la faire claquer le moins possible. Il était soulagé d'être arrivé jusque là et poussait un soupir qui en trahissait la démesure. Il ne s'expliquait pas encore comment il avait réussit un tel exploit ; car même s'il était plutôt discret, il n'était pas quelqu'un que l'on pouvait qualifier de flegme. Tout du long de la manoeuvre, il avait eu l'impression de sentir une ombre par dessus son épaule, prête à fondre sur lui, l'interpeller et le chasser. Le dos et les paumes contre le bois, il s'affairait finalement à observer les lieux et s'étonnait de n'y trouver : personne. Il haussait un sourcil et scrutait encore avec méfiance. Ça ne pouvait pas être qu'un simple débarras et surtout, ou était donc passé toutes les personnes qui y étaient entré depuis son arrivé ? Car, il était sûr de lui, il n'avait vu aucuns d'eux en sortir. Il pinçait ses lèvres et s'autorisait enfin à dépasser largement le seuil. Il devait y avoir un.. "Un passage secret." Il partageait un regard de connivence avec son daemon puis pointait du doigts les sacs de farine au beau milieu du passage. "C'est étrange et bien inconvenant !" Bien qu'il ne soit pas là pour juger le rangement, le duo s'en approche, truffe au sol pour le renard et oeil aiguisé pour l'haruspice. Le bruit de souffrance que provoque le poids de son pied contre l'une des planches l'encourage à pousser les sacs de farine. "Qu'est-ce qu'il y a là dessous ?" Il se met à quatre pattes au sol et tente de glisser un oeil à travers les planches, pour y voir le fameux : passage secret. En se penchant, il ne remarque pas qu'il débouchonne une potion oeil d'horus et le liquide imbibe le sol, ainsi que sa poche.

CARTE JOUEE:

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Œil d'Horus

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En regardant sous les planches du parquet, vous n'apercevez rien, mais des odeurs d'épices et de nourriture vous parviennent ; il s'agit d'un grenier. En vous penchant toutefois, vous vous apercevez que le plancher est rougi de gouttes de vin sous les robinets des tonneaux, excepté l'un d'entre eux. Le quatrième en partant de la gauche.

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Final Prophecy

À quatre pattes, imitant son daemon, il ne discerne rien sous les planches et pousse un soupir dépité. Il n'y a rien là-dessous, même pas le souffle d'un courant d'air suspect, seulement le noir total et les odeurs puissantes des épices. Iméros et son magistral flair en font les frais puisqu'il se met à éternuer. Le copiste relève la tête, prêt à se plaindre à son prolongement et lui glisser un doigt sous le museau, mais il remarque un autre détail étrange. Là, juste sous les tonneaux de vin, le parquet est copieusement tâché de rouge mis à part sous l'un d'entre eux ; le quatrième. Il se redresse alors, dans le fracas de sa fiole qui rencontre le parquet. "Mince !" Il ne remarque que maintenant l'humidité de sa poche et la petite flaque qu'il vient de répandre parterre. "Ça aurait pu être utile.." Déplore t'il. Enfin, le pandémonique doit plutôt s'acharner à découvrir le secret des fûts plutôt que de se morfondre. Seulement quelques pas son suffisant pour rejoindre les contenant de bois et il cherche dans sa poche un verre de rubis. Il y glisse son oeil et observe avec attention la vanne, à la recherche d'un sortilège. Peut-être qu'il suffit de l'ouvrir pour faire apparaître le passage ? Il attrape le robinet et le tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, attentif à la moindre perturbation.

CARTE JOUEE:

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Verre de rubis

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Vous ne décelez aucun sortilège.

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QUATRIÈME TOUR Vous vous approchez finalement du quatrième tonneau de vin, si imposant qu’il vous dépasse d’une tête. Et soudainement, en tournant le robinet, ledit tonneau s’avère être une porte dérobée et s’entrouvre, dévoilant un rai de lumière. Vous entrez prudemment et découvrez une vaste pièce rotonde au centre de laquelle trône une immense table ronde, pourvue de très nombreux sièges, dont certains sont occupés par des silhouettes échangeant à voix basse en décryptant des livres entassés. Sur les murs, des centaines de schémas griffonnés de pattes de mouche, des feuillets rédigés dans des écritures minuscules et parfois incompréhensibles, des pages de livres arrachées où sont entourés des mots-clés et soulignées des lignes, et toutes ces élucubrations semblent former une vaste énigme qui vous échappe totalement.

Alors que vous faites votre apparition dans ce qui semble être une base secrète de recherches, tous les regards se tournent vers vous, des sourcils se haussent, des nuques se tendent. Presque immédiatement, l’un des haruspices vous interpelle vivement : « Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ? » Une inquiétude certaine transparaît dans sa voix, qui se veut pourtant assurée, voire provocante. « Vous n’avez rien à faire ici. Vous n’auriez jamais dû trouver cet endroit. » Plusieurs individus se relèvent, visiblement menaçants. Vous comprenez que vous avez découvert quelque chose de grande ampleur, qui n’aurait jamais dû être mis au jour. Et que vous n’êtes pas le bienvenu.

hrp Lors de ce quatrième tour, vous avez découvert une base secrète de la Guilde des haruspices, où une vaste énigme semble en train d’être décryptée. Mais les individus qui se trouvent devant vous semblent tout sauf ravis que vous ayez découvert ce lieu, et deviennent menaçants. Vous devez trouver un moyen de temporiser les échanges avant d’être réellement en danger, en prouvant que vous êtes une personne de confiance, que vous êtes l’un des leurs et en exposant votre quête : découvrir la vérité sur le calendrier carthaginois. Seulement deux posts sont autorisés pour convaincre les haruspices, en taguant à chaque reprise le staff pour avoir leur réponse. Après quoi, vous serez soit chassé, soit toléré, et obtiendrez peut-être des réponses à toutes vos interrogations. (merci de taguer le staff lorsque vous désirez une relance)

@Yiwài Sian

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À travers le verre de rubis, il n'aperçoit rien de significatif, mais quand il termine de tourner le robinet, la devanture du tonneau bouge un peu, elle se descelle dans un grincement. Il partage un rapide regard avec son daemon, teinté de curiosité et de victoire, puis range son trésor dans sa poche. "On va enfin savoir ce qui se trame ici.." Souffle-t-il. Le pandémonique glisse avec précaution le bout de ses doigts sur la brèche dans le bois et tire avec force, jusqu'à suffisamment l'ouvrir pour s'y introduire. Là, sans prendre le temps d'analyser ce qui s'y trouve au bout, il entre à pieds joints, excessivement curieux. Il découvre alors une pièce secrète, où trône une immense table ronde, plusieurs fauteuils et de nombreux livres. Il y a tout un tas de documents, des papiers, certains traînent au sol, roulé en boule ou à plat. Il y voit des écritures illisibles, des caractères inconnus et il s'apprête à ramasser l'un d'eux, lorsqu'une voix l'interpelle. "Qui êtes-vous ? Que faites-vous ici ?" Il entend l'inquiétude, la méfiance et l'autorité. Le musicien se redresse presque en sursautant, ses muscles contracté, comme un milicien devant son chef. Il a ses grands yeux de biche quand il répond à la hâte. "Je m'appelle Yiwài Sian, je cherche de l'aide !" Le Sian n'a pas le temps d'improviser un mensonge et ne pense pas qu'il soit nécessaire de le faire, mais il glisse tout de même des yeux soucieux sur chacun des visages de la pièce, cherchant celui de moindre froideur. On l'assène. "Vous n'avez rien à faire ici. Vous n'auriez jamais dû trouver cet endroit." Il a bien envie de répondre qu'il fallait mieux le cacher, mais réprime ses ardeurs. "Je suis sincèrement désolé." Qu'il prononce, sur un ton solennel et c'est à moitié vrai. "C'est juste que.. La situation est très inquiétante et je ne savais pas vers qui me tourner." Il va jouer la carte de l'honnêteté et peut-être même en rajouter un peu. "J'ai cru bon de me tourner vers des gens comme moi.. Des haruspices. Ceux capable de voir le futur." Ce que lui est bien incapable de faire. Quand il poursuit, il a des yeux qui implorent et les mains jointes, comme pour prier. "S'il vous plait aidez-moi, laissez-moi parler et si vous n'avez aucune réponse à me donner, alors je disparaitrais." Le violoniste croit bon d'ajouter. "J'accepte de me contraindre aux visions de l'un.e d'entre vous, si cela vous rassure." Un argument qu'il espère solide.

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Alors que vous tentez de vous défendre et de vous montrer déférent, tous les regards des haruspices vous toisent, méfiants. Celui qui avait pris la parole, et qui semble plus assuré et déterminant que les autres, vous répond du tac au tac : « Alors vous êtes vous aussi un haruspice ? Intéressant. » Ses yeux perçants ne vous quittent pas un seul instant, mais il semble sincèrement vous croire. « Dans ce cas, quelle est votre requête ? Parlez vite et soyez concis, qu’on puisse rapidement se débarrasser de vous. »

@Yiwài Sian

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Final Prophecy

"Alors vous êtes vous aussi un haruspice ? Intéressant." Il hoche positivement de la tête, même s'il ne sait pas ce qu'il y a d'intéressant, il est soulagé d'être simplement cru. "Dans ce cas, quelle est votre requête ? Parlez vite et soyez concis, qu'on puisse rapidement se débarrasser de vous." Les consignes sont très clairs, eux n'ont pas de temps à perdre et lui veut désespérément des réponses. "J'ai quelque chose à vous montrer.." De son sac, il sort d'abord une bouteille de prosecco, qu'il tend à celui avec lequel il échange depuis précédemment. "Un petit cadeau, pour vous remercier de votre bonne foi.." Ensuite, il sort un carnet de son sac, qu'il ouvre à la bonne page, puis le tend en direction de la table un peu plus loin, sans s'en approcher. "Je peux ..?" Docilement, il demande la permission pour évoluer et s'accaparer un peu plus de cet espace qui ne veut pas de lui. Lorsqu'il obtient l'autorisation muette de sa requête, il parcourt les deux mètres qui le séparent de la table ronde en quelques pas. Là, il dépose son carnet et appuie sur ses pages, pour que celui-ci soit bien ouvert et visible aux yeux de tous ceux prêt à l'aider. "C'est une réplique du calendrier carthaginois, copié par mes soins..." Il fait une petite pause, laissant à tous l'occasion de s'approprier les informations, puis poursuit. "Comme vous le voyez, il y est représenté l'effondrement de Cittagazze, en l'an 42.. Si c'est vrai.." Sa voix tremble sous l'émotion, parce qu'il pense à toutes les personnes qu'il aime et qui devront vivre ou revivre ce cauchemar, sans forcément y trouver une issues cette fois. Yiwài inspire profondément, puis s'acharne à continuer. "Alors, il reste moins de dix ans à notre ville et nos habitants.. Est-ce que, vous avez un moyen de confirmer ou réfuter cette prophétie ?" Il avait tant envie qu'on lui dise que c'était une erreur, un mensonge ou une farce. "..Sachant que jusqu'à présent, le calendrier a vu juste." Cette dernière affirmation est douloureuse à prononcer, parce qu'elle les condamne. Quand il relève ses billes sur son auditoire, elles contiennent les lueurs fébriles d'un espoir infantile. "De quoi est fait ce calendrier ? De quoi est fait notre avenir ?"

Carte jouée:

#staff

something wrong with me

“C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.”

final prophecy

⠋⠊⠝⠁⠇ ⠏⠗⠕⠏⠓⠑⠉⠽

DERNIER TOUR Les voyant·es vous écoutent avec méfiance, mais lorsque vous déposez le livre sur la table, entre les feuilles griffonnés d’annotations illisibles et les croquis imprécis, une sorte de mouvement de recul s’empare des « Comment avez-vous… » Les mots s’étranglent dans la gorge de l’haruspice à la tête des individus réunis. Il vous jette un regard défait, ses yeux effectuant des aller-retours entre la réplique du calendrier carthaginois et votre visage. Il s’approche du livre ouvert sur la page, égarant ses doigts sur le papier, et il n’est pas difficile de remarquer qu’il connaît parfaitement les dessins sous ses yeux. « Je ne pensais pas que vous connaissiez l’existence de la Cinquième chambre et du calendrier carthaginois. » Il marque une pause, avant d’ajouter : « Si les hautes instances pandémoniques vous ont fait confiance pour vous révéler l’existence de cette énigme, c’est que vous devez être quelqu’un d’important. » Il s’empare de la bouteille de prosecco et se serre un verre, avant d’en siroter le contenu.

Lorsqu’il relève les yeux, ceux-ci sont embrumés légèrement par l’alcool. Ses épaules se détendent doucement. « Je m’appelle Rage. Je suis le bras droit de Fureur. » Ses yeux croisent les vôtres, décidés. « Nous connaissons la prophétie du calendrier carthaginois. En réalité, nous la connaissions bien avant que la Chambre inversée soit découverte. C’est ici que nous tentons de l’élucider. Tu es dans la Salle des prophéties. » Ses bras s’ouvrent, comme s’il tentait de serrer contre lui l’entièreté de la pièce. « Comme tu peux le voir, nos recherches sont encore en cours. Et pour l’instant, nous sommes dans une impasse. » Il s’approche de vous, jusqu’à ce que quelques centimètres à peine ne vous séparent, vous toisant de sa grande taille. « Cette pièce doit rester secrète à tout prix. En échange de votre silence et de toutes les connaissances que les pandémoniques accepteront de nous donner sur la Chambre inversée, nous promettons de partager nos avancées. Avec celleux qui le méritent. » Et il vous adresse un clin d’œil malin et inquiétant. « La prophétie ne doit pas être révélée au grand jour. La panique s’emparerait de la cité. Nous devons la garder secrète et la décrypter le plus vite possible. Sans quoi, en effet, notre monde est peut-être perdu. »

Soudain, deux haruspices s’emparent de vous par les épaules et vous reconduisent vers la sortie. Vous avez tout juste le temps de récupérer votre livre. En quelques secondes, la porte du tonneau se referme sur vous. Vous avez tout juste le temps d’apercevoir Rage vous adresser un signe de tête, et ajouter à votre égard : « Revenez avec les secrets de la Chambre inversée. Si vous rompez votre promesse, nous le saurons. »

hrp Félicitations, vous êtes parvenu au terme de votre mission. Vous pouvez poster une dernière réponse ou demander l'archivage de ce topic. Vous remportez 600 points d'influence à la faction + 1 potion LUEUR NOIRE + 400 fragments + la carte action SENTIENCE.

@Yiwài Sian

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