Pronom : elle

On ne négocie pas avec les cittadini. C'est une certitude gravée en toi depuis bien longtemps, ton cœur et ton corps en portent encore les cicatrices et les marques. Et les mots de Fureur à Asmar te donnent raison. Tu le sais depuis longtemps après tout : iels ne sont pas dignes de confiance, les paroles sont inutiles avec elleux. Fureur n'est pas différent‧e du reste de la cité alors qu'elle refuse de relâcher les otages analogues.

Alors qu'un chaos de corbeaux s'installe, tu décides de prendre un risque, d'accepter le sacrifice. Car, sur ce point, tu ne peux qu'agréer avec Fureur : vos conseiller‧ère‧xs savaient ce qu'iels risquaient à se lier aux cittadini.

Toi, ta mission, ton objectif, c'est avant tout d'empêcher la reforge du Poignard. Et au vu des réactions autour de toi, priver Fureur de cette opportunité ferait plus que retarder ses plans pour obtenir les fragments restants. Alors tu sors de ta poche une fiole de cri du serpent-ailé que tu récupères, non pas de tes doigts, mais de tes serres. Dans le chaos de corbeaux qui volent et attaquent, le faucon s'élève jusqu'à une altitude où tu es certaine que le flacon entre tes serres éclatera au sol, et enfin, tu le lâches sur l'estrade.

RESUME. Sôma décide de prendre un risque et d'agir : sous sa forme de faucon, elle largue, depuis une haute attitude, un cri du serpent ailé (dé succès/échec) pour dégager l'estrade.

CRI DU SERPENT-AILÉUne bouteille contenant supposément un cri de Quetzalcóatl. La déboucher provoque une importante onde de choc.

REUSSITEAnnule un échec aux dés.

exil

tw sang & blessures

Le chaos est partout autour de vous et tu n'arrives pas à tout suivre. Tu es focalisée sur Nicholas et Kassandra qui se mettent en danger, tu as peur pour elleux. Tu as peur pour tous tes adelphes. Même celleux dont tu n'as pas réussi à discerner la silhouette au milieu de la foule compacte et pressée.

Plus loin, il y a Dada en train de serrer la main de la Cardinale Pandémonique. Et Spriggan qui s'élance aux côtés de Nicholas. Ses paroles semblent faire mouche auprès de Fureur car un Sans Faction vient libérer les liens d'Isle et tu exhales un souffle soulagé, tremblant.

L'espace d'un moment, d'un trop court instant, tu crois que tout va s'apaiser, se calmer. Mais une nuée d'oiseaux jaillissent de l'estrade pour attaquer les Sans Factions, puis se retourner contre ton frère et Spriggan. Et tu regrettes ta faiblesse qui t'empêche d'aller aider ton frère. Tu voudrais t'élancer, mais tu vacilles sur tes jambes et tu vois sans comprendre les corps être expulsés de l'estrade. C'est presque un reflexe quand tu te précites, tu t'agenouilles devant cellui que tu reconnais comme un‧e de vos représentant‧e‧xs. « Ca-ça va aller » Tu dis vaguement à la personne inconsciente et te rappelant des discussions que tu as eues avec le docteur Leoni, tu cherches son pouls avant de déchirer des pans de ta robe pour arrêter le saignement à sa tête.

tw sang, blessures

Il se passe trop de choses à la fois, tu n'arrives plus à suivre. Il y a les cris partout et cette foule bien trop dense. Tu voudrais être ailleurs, mais tu ne peux plus repartir alors qu'Asmar se met en danger. Alors que des conseiller‧ères analogues sont parmi les otages. Tu ne peux pas abandonner qui que ce soit. Tu restes discrète, en retrait. Tu penses aux oursons, il faut que vous rentriez sain et sauf toi et Asmar. Il n'y a pas d'autres options.

Il y a la nuée de corbeaux que ton cerveau n'enregistre pas tout de suite. Ils viennent attaquer les sans-faction massés devant l'estrade et ce chaos permet à d'autres d'agir. Toi, tu fends la foule. Peut-être que tu pourrais t'approcher, repousser les milicien‧nes qui s'en prennent au grizzly et repartir avec lui. Tu n'as pas le temps d'arriver à sa hauteur qu'il y a une onde de choc sur l'estrade. Des conseiller‧ères sont blessé‧es, ça tu le comprends vite et c'est au pas de course que tu t'approches de votre représentant‧e. Iel est blessé‧e à la tête et une grosse quantité de sang s'écoule de ses plaies. Tu vérifies qu'iel respire encore et tente de lae stabiliser comme tu peux.

résumé Ori voulait aider @Asmar Tahrir pendant que les corbeaux attaquaient les sans-faction mais elle n'en a pas le temps. Elle va plutôt secourir lae conseiller‧ère analogue blessé‧e par l'onde de choc.

réussiteAnnule un échec aux dés.

TW sang, blessure

C’est Pantagruel qui vient te trouver dans ton atelier. « C’est Skye. » a-t-il simplement dit. Et à ce moment-là, t’as vraiment cru mourir. Tu t’es précipité·e dans les rues sans même lui poser de questions, sans même demander s’il était déjà trop tard. Non, il ne pouvait pas être trop tard, c’est impossible. Pas Skye. Tu n’as jamais couru si vite ; ta cage thoracique te brûle, ton sang ressemble à du feu liquide. Lorsque tu parviens sur la grande place devant la Torre degli Angeli, la discorde s’est déjà emparée de la cité des cimes. Tu n’entends pas les discours, les provocations, les paroles acides de Fureur. Tout ce que tu éprouves, c’est une peur viscérale et une colère sourde, assoiffée, en découvrant sur l’estrade les conseiller·e·xs du Consiglio fait·e·xs prisonnier·e·xs, et parmi elleux, Skye. Tu ne sens plus ton cœur battre dans ta poitrine, peut-être parce que celui-ci s’est arrêté, comme ta respiration, étranglée dans ton œsophage. Tu n’avais jamais éprouvé ce genre de peur, pas même au bord de la mort dans le sang des arènes. Parce que ta propre vie n’a que peu de valeur à tes yeux, et que celle de Skye est tout pour toi.

Tout s’enchaîne vite, trop vite, alors que les yeux rivés sur celle que tu aimes, tu la vois parvenir à se libérer de ses liens et déboucher une potion faisant apparaître une nuée de corbeaux au-dessus de l’estrade. Ton cœur se soulève, lorsque les oiseaux se retournent contre les conseiller·e·xs. « Skye ! » tu hurles, cri qui s’arrache à ton ventre malgré toi, plein de terreur et de douleur, alors qu’une onde de choc colossale vient presque exploser l’estrade, et que soudainement tu ne vois plus que des corps étendus au sol. Tu te transformes sans même t’en apercevoir, gagné·e par une peur qui ravage tout, qui piétine tout ce qu’il reste de conscience et de raison en toi. Le dragon de Komodo se rue, bouscule la foule, trace son chemin sans merci jusqu’à l’estrade. Tu n’hésites pas à percuter les jambes, les silhouettes, tout ce qui se met en travers de ton chemin, mais tu progresses malgré tout plus vite que sous forme humaine, dans cette foule dense qui s’écarte avec des sursauts de frayeur en voyant l’immense varan charger tête baissée.

Arrivé·e au bord de l’estrade, tu ne fais même pas attention à Fureur et aux sans-factions. Tu te retransformes et te précipites auprès de Skye, étendue au sol, blessée par les corbeaux et par l’onde de choc. Tu t’agenouilles, passes une main sous sa nuque pour la soulever délicatement. « Ça va aller… ça va aller… » tu répètes sans savoir si tu cherches à la rassurer elle ou toi. Tes mains tremblent un peu, mais tu parviens à tirer de ta poche de la bloodmoss, que tu gardes d’ordinaire sur toi pour les combats dans les arènes de la Nef des fous. Tu t’empresses de l’appliquer là où les corbeaux ont griffé, ainsi que sur le front de Skye, à peine consciente. En quelques secondes, la magie opère et les plaies superficielles se referment. Voyant que la Primat est sauvée, tu ne peux t’empêcher de la soulever un peu plus pour venir la serrer dans tes bras, bien trop fort étant donné les blessures et les contusions qu’elle doit probablement encore avoir. En jetant un regard autour de vous, tu avises un visage familier ; l’une des conseillères pandémoniques, visiblement gravement blessée. Tu t’approches, et tu viens appliquer la bloodmoss sur les blessures les plus terribles, espérant soulager, ne serait-ce qu’un peu, la douleur. Mais tu ne peux pas faire plus. Tu reviens vers Skye. « Je vais te sortir de là. » tu souffles, avant de passer un bras dans son dos et l’autre sous ses jambes pour la soulever et t’empresser de descendre de l’estrade et de l’emmener le plus loin possible des sans-factions.

résumé Simurgh se transforme en varan de Komodo pour fendre la foule et rejoindre @Skye Eirhart, qu'iel soigne avec une bloodmoss. Iel vient aussi en aide à la conseillère pandémonique, mais ne peut pas faire beaucoup. Iel emmène Skye loin de l'estrade.

bloodmoss Une pommade à appliquer sur des plaies superficielles pour les guérir instantanément.

bloodmoss Une pommade à appliquer sur des plaies superficielles pour les guérir instantanément.

✗ Exil

tw sang (mentions) & blessures (mentions)

Depuis l'estrade que tu as investi sous de faux traits, tu ne remarques pas la chute inexorable de la fiole, la vue obstruée par les corbeaux qui volent partout autour de vous. Tu sens la chose plus que tu ne la vois arriver, propulsée en avant, en contrebas de l'estrade. Par réflexe, ton regard se tourne vers Ariel et son prénom t'échappe quand tu vois ta sœur basculer et chuter comme toi. « Ariel ! »

Etourdie, sonnée, de longs instants s'écoulent avant que tes sens remettent de l'ordre dans ta perception du monde qui t'entoure. Et tu sens un goût ferreux envahir ta bouche, un liquide poisseux couler de ton oreille entendante et une douleur pulser dans ta jambe. Depuis la poche de ta blouse, Yil te presse d'un « elle est là-bas, plus loin ! » que tu n'entends pas plus que les cris alentours et la daemon insiste avant de comprendre ce qui se passe et d'agiter sa queue dans une direction. Tes yeux la suivent et c'est à ce moment que tu la vois. Tu te forces à te lever, à te redresser pour rejoindre ta sœur. Une grimace te tord le visage, brouille ces traits qui ne sont pas les tiens alors que la douleur irradie à chaque pas que tu fais, tremblante, vers Ariel.

Le temps d'arriver à ses côtés et tu réalises qu'elle est en train d'essayer de sauver un‧e conseiller‧ère zutique et tu lui grondes : « Ce n'est pas le moment d'aider des inconnu‧e‧xs » parce que c'est ce qu'est lae représentant‧e zutique à tes yeux. Mais ta soeur repousse tes mains quand tu cherches à l'éloigner. Alors tu te laisses tomber à ses côtés dans un couinement de douleur pour l'aider à contenir une hémorragie.

RESUME. Mercymorn avait utilisé un sortilège Mascarade pour suivre sa sœur sur l'estrade, auprès des Sans Factions (cf. post d'Ariel). Au moment de l'onde de choc, elle est propulsée hors de l'estrade. L'onde l'a rendue (temporairement) complètement sourde et la chute l'a blessée. Mais elle rejoint avant tout @Ariel Lazzaro et la trouve en train d'aider lae conseiller‧ière zutique. Et puisque sa soeur insiste pour l'aider, Mercy décide d'aider sa soeur.

MASCARADEUn sortilège vous permettant de prendre l'apparence de qui vous le souhaitez. Il se dissipe en quelques heures.

TW : assassinat, sang, couteau, explosion

Les rumeurs et le jeu, à se faufiler entre les silhouettes pour y glisser la rancœur et la peur, commençaient à s'essouffler. Hyacinth finit par s'envoler dans les airs pour s'installer, isolé, sur un toit, sans pour autant perdre une miette de la suite des évènements. Il a vu au loin les conseiller·ère·s menacé·e·s, les tentatives futiles de négociation. Mais si Hyacinth sait une chose, c'est qu'on ne négocie pas avec la colère et la Fureur. Il n'y a qu'à la regarder, à l'entendre, dans ces rires sales et ses gestes happés par la hâte de détruire. Cette haruspice n'appelle pas uniquement à la survie, mais bien à la survie des plus vaillant·e·s, et que les autres disparaissent.

Amusé malgré tout par les décisions de ses camarades, et notamment la confiance qu'a eu Haakan à sortir ce faux fragment de ses poches, le sorcier rit du haut de son perchoir où il ne déchante pas. Le chaos, les ondes de chocs et les attaques sont délectables vue d'ici, mais il n'arrive toujours pas à y voir son dû ; ainsi il continue de faire le hibou, serrant ses mains contre les tuiles, prêt à bondir si toutefois quelque chose d'intéressant venait à avoir lieu.

Et le voilà, cet élément perturbateur qu'il attendait. L'ordre est jeté, sorti de la bouche et coulant jusqu'au bout des doigts de Fureur. Il montre plusieurs visages dont Hyacinth se moque bien, puis finit sur le visage de lae Chef·fe de la Nef des Fous. Ses yeux s'agrandissent, ses pupilles se dilatent, et Hyacinth bondit au milieu de la foule et se hisser, si rapidement entre les sans-factions et jusqu'à lae Chef·fe de la Nef qu'il en devient presque invisible. De là, il sort son Couteau Rouge pour venir le planter d'un seul coup dans son ventre. Il tord la lame dans quelques à-coups, déposant sa main libre sur le bras de ce·tte chef·fe qui lui est tout juste supérieur·e. Dans un regard appuyé, il murmure, tout en retirant sa lame pour la remettre dans sa poche et farfouillant de l'autre côté pour chercher une Grenade : « Ce n'est pas contre toi. Tu le sais. Seul un tel chaos permet un véritable renouveau. Avec ma lame, la Mort t'emportera plus rapidement que sous leurs coups. ». Il coince la goupille de la grenade entre ses dents et tire d'un geste de la tête qui ne perd pas du regard lae zutique. Puis, de sa main sur laquelle le sang s'est répandu, Hyacinth vient appuyer sur la mâchoire de lae Chef·fe, lui ouvrir grand la gueule et coincer l'explosif entre les dents.

Tic. Tac. Hyacinth s'éloigne, se rapprochant peut-être un peu trop dangereusement au passage des sbires de Fureur, mais il lui reste dans sa poche - qui semble sans fond - une Corde de fils d'or. La mythique Ariane guide ses doigts pour qu'il retrouve son chemin, et par le simple enchantement de cet objet étrange, déjà, Hyacinth disparaît et fuit. Ne reste que l'ombre du sourire carnassier sur son visage qui s'estompe à son tour peu à peu.

Résumé · Hyacinth regarde tout ce qui se passe depuis tantôt. Quand les chef·fe·s de faction sont menacé·e·s, il y voit l'opportunité parfaite pour anéantir lae chef·fe de la Nef des Fous du côté des Zutiques. Chambouler un peu les places et les convenances, doucement se faire une place à la tête du lieu où il passe déjà toutes ses journées.
Il enfile donc son manteau de Cavalier de l'Apocalypse de la Mort, attaque et assassine lae chef·fe d'un coup de couteau, puis coince une grenade dans sa bouche pour que tout explose alors qu'il s'enfuit grâce à un fil ensorcelé - non sans peut-être s'être fait un peu bobo sur la route, mais who cares.

Couteau RougeLarge lame dont les blessures ne peuvent se refermer qu'avec l'aide de la sorcellerie.

GrenadesUn lot de 6 grenades – à utiliser avec modération.

Corde de fils d'orUne corde de fils d'or qui vous permet de prendre une fois la fuite face à tout danger.