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if i kill someone for you ― munstrum Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
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TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Palabres : [saïmour]
simurgh ― #5F709D
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» playlist Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
| (#) if i kill someone for you ― munstrum Mer 26 Juin - 16:06
| TW mention de meurtre
Tu l’as fait venir sans savoir vraiment quoi lui dire. Tu ne trouves pas les mots ; ce sont les poèmes et les pièces de théâtre qui les trouvent d’ordinaire pour toi. Mais il fallait être présent·e pour lui, le rassurer, le ramener dans le réel, lui qui, l’espace de quelques instants, as tout perdu. Vous avez parlé, mais tu ne sais pas si tes paroles l’ont véritablement atteint. Tu t’es senti·e impuissant·e, désaxé·e. L’heure de la répétition finit par sonner. Tu abandonnes Azur, quittes l’atelier pour aller retrouver les autres monstres, qui doivent sans doute vous attendre avant de répéter. Les escaliers pour gagner l’orchestre te semblent interminables, tant le temps s’est distendu. Tu ressasses les mêmes pensées, les mêmes visions d’horreur, tu réentends les mêmes cris. Tu es habitué·e à tuer ; tu le fais chaque semaine dans les arènes de la Nef des fous. Mais le meurtre de l’assassin d’Azur a quelque chose de singulier, comme s’il avait révélé quelque chose de toi. Comme s’il était la confirmation que tu n’es rien qu’un monstre. C’est comme si t’avais encore, partout sur le corps, le sang du sans-faction que tu as égorgé. Tu peux encore sentir sa trachée rompre sous la puissance de la mâchoire du varan. Le goût de l’ichor sur ta langue, grisant. Tu as gardé dans tes muscles la sensations des côtes qui se brisent sous le poids du reptile. Ce massacre n’a pas quitté ton corps, il t’habite, il t’obsède. Il t’en faudrait plus. T’as perdu le contrôle. Tu n’avais jamais ressenti un tel besoin de détruire, alors même que tu vis au milieu des carnages, que tu as brisé plus qu’il ne faudrait d’une vie entière pour réparer.
Les monstres se sont rassemblé·es, mais aujourd’hui la répétition aura un autre goût, comme si le sang de M. était remonté dans vos gorges et tapissait vos bouches. Il y a de la haine dans vos regards, dans vos corps, dans vos vengeances. En d’autres circonstances, le Munstrum se serait fait terre d’accueil pour les sans-factions et pour Renard. Mais le meurtre d’Azur a bouleversé tes convictions. Tu n’es plus certain·e de vouloir accorder l’asile à ces parias-là. « Ravi·e de constater que personne n’est mort·e. » tu lances, cynique, en rejoignant le plateau où les monstres attendent que la répétition commence – la première depuis le massacre de la Torre degli Angeli. C’est un mensonge, et tout le monde le sait. Azur est mort. Pantagruel a revêtu une étrange cape, patchwork de différents morceaux de tissus colorés, mais il ne sourit pas. Salammbô est assise sur une flyhtcase et ne regarde personne ; elle joue avec un dé à coudre entre ses doigts, trahissant sa distraction. Tintagiles est absent. Et puis, il y a Achab et Alceste, sa main toujours dans le plâtre. Tu leur jettes un regard à tous, avant d’indiquer : « Roxane nous rejoint. » Tu viens à peine de quitter Azur. Tu as fait ce que tu as pu pour tenter de le relever, sidéré après le carnage, et ces quelques trop longs instants où il était bel et bien mort. Tes yeux se posent sur le piano, dans un angle du plateau, en te demandant si les choses pourront bel et bien redevenir comme avant.
T’as essayé d’être clean, mais on peut lire au tremblement de tes mains que le manque te ravage. Alceste s’est à nouveau emparé de ta drogue, il ne te reste rien d’autre que des livres à lire pour t’abrutir et essayer d’oublier la douleur. T’as l’air franchement misérable, mais tu gardes la face. C’est sans doute la hargne qui te fait encore tenir debout, cette colère que tu voues au monde entier et qui te fait déchiqueter des gorges. D’une voix qui ne tremble pas, brusque rupture avec la pâleur de mort de ton visage, tu lances : « M. est poursuivi par les chiens, mais les chiens, c’est nous. » Ton regard s’attarde sur les traits de chaque monstre, comme si tu les découvrais pour la première fois. Tu croises leurs yeux, exceptés ceux de Pantagruel, qui te les refuse. Tu les connais tous par cœur. Et tu as presque tenté de tuer au moins une fois chacun d’entre eux. Tu ne comprends pas cet amour adelphique étrange qui dépassera pour toujours vos pulsions funestes et continuera d’allumer des feux secrets dans vos ventres et dans vos cœurs. Ça vous échappe, et ça finit toujours par vous crever. Comme Godot. Personne ne sait comment Godot est mort, ni si c’est toi qui l’as tué. À part Tintagiles. Tu ne comprends pas et c’est pourtant ce qui te maintient en vie. Un silence tombe sur le théâtre, avant que tu n’ajoutes, insolent·e : « Il serait temps qu’on apprenne de nouveau à mordre. »
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
| | | Invité | (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Jeu 4 Juil - 21:41
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Que la nuit vienne, nous n'avons pas peur. -Poppy Z Brite Tw : mention d'abus sur mineur, mention de meurtre
Il y avait une lourdeur particulière dans la lumière poussiéreuse qui éclairait les lieux. Comme si soudainement, tous les ravages de la catastrophe passée depuis des décennies semblait sur le point de mettre à mort l'architecture du théâtre. Peut-être qu'un jour, il s'effondrerait sur elleux. Peut-être, mais pas tout de suite. Il y avait encore trop à faire.
Jamais l'urgence d'une vengeance n'avait autant occupé l'esprit du musicien. En dehors des convictions zutiques qui l'animaient depuis qu'il avait fermé la porte aux pandémoniques, il y avait une avidité nouvelle : celle de faire couler le sang. Peut-être qu'enfin, cela apaiserait un instant la douleur qu'il trainait derrière lui comme une chaîne trop lourde et trop bruyante. Ce qui était arrivé à Azur était intolérable, achevant de donner un coup de plus dans leurs rangs déjà abîmés par nature. Quand Salvador avait apprit le sort de l'assassin d'Azur, il avait sourit. Restait désormais à le réparer, et chacun.e semblait s'y appliquer à sa façon.
Une très vague satisfaction traversa le visage du musicien. Enfin, Roxane les rejoignait. Celle-ci fut de courte durée, rapidement surplombée par l'envie de mordre plus fort que jamais. En croisant le regard de Simurgh, Salvador ne cilla pas. Quitte à n'avoir qu'une main, autant que celle restante ait une poigne de fer sur sa drogue. Tant pis pour le manque, tant pis pour les crises. Cela avait visiblement attisé une hargne contagieuse et il s'en félicitait.
« Si on s'attaque à nous, il faut riposter au centuple. Si on nous ignore, il faut faire du bruit. » L'annonce avait été discutée en amont avec Maldoror et Alceste fut lui-même surprit de se sentir si à l'aise à l'idée de parler d'un secret qui le rongeait depuis ses premiers souvenirs. Si l'état acutel d'Azur semblait être sa priorité, une autre lui succédait de très près.
« Celui qui a tué l'enfant que j'étais est devenu Primat chez les Pandémoniques. » Sa voix était blanche mais elle ne trembla pas. Il n'y avait qu'une colère froide et calculatrice. Devenu adulte, il avait reproduit ce qu'on lui avait montré : il avait tut le secret et fait semblant de l'oublier. Il avait longtemps déduit qu'il fallait qu'il se sacrifier lui-même, mais il avait décidé d'inverser les rôles. Le sacrifié, ce serait cet homme. Si la plupart des monstres savaient plus ou moins ce qui lui était arrivé, jamais il n'avait évoqué cette histoire à tout le monde en même temps. Il s'était senti prêt, car à la différences de toutes les autres fois où il avait parlé, tous les monstres l'avaient inconditionnellement cru.
Restait à agir. La hargne était une chose, la stratégie en était une autre et Alceste s'était fait la promesse d'agir avec une froideur chirurgicale. Encore fallait-il soigneusement mettre en place l'assassinat, mais il savait d'avance qu'iels avaient dans leur main une carte à jouer. Skye les aiderait, et il lui serait éternellement reconnaissant pour ça. « Je pense qu'il a déjà vécu trop longtemps. » Il avait tout de même perdu son regard dans le vide, celui qu'il prenait toutes les fois où les souvenirs imprimés dans sa chair ressurgissaient pour lui laisser une sensation de flottement s'apparentant à une nausée désagréable. Les chiens se réveillaient et leurs aboiements seraient difficile à ignorer. Ce fut son tour de regarder chacun.e des membres du théâtre.
« Il faut qu'on attaque à l'aube pour que le jour se lève sur notre carnage. » Conclut-il. Fut un temps, il avait fait preuve d'une lecture terriblement littérale de toutes les pièces qu'on lui avait fait apprendre. Il avait eu du mal à les appréhender, à se les approprier. Ce temps était révolu, et il connaissait désormais la sensation si singulière d'être consumé par un texte.
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| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Mar 16 Juil - 10:08
| T’as discuté avec Simurgh, ses mots ont su te relever, te faire comprendre que tout n’était pas encore fini. T’as besoin d’être entouré, t’as besoin des Monstres. T’es resté loin des arènes, de peur d’y laisser ta peau, et pour de bon cette fois. Tu t’es isolé dans le théâtre, chez Nobu. T’es pas retourné à la Nef. T’es seul dans l’atelier. Simurgh est parti‧e rejoindre les autres. Certainement qu’iel motive les troupes, les pousse dans le bon sens. La nouvelle pièce est sombre, t’as mis longtemps à comprendre le sujet profond, ce qui se cachait sous les textes alambiqués. Maintenant, c’est peut-être l’une de celle qui tape le plus fort. L’une de celle que tu comprends le mieux. M. a tué, mais il est mort un peu à chaque fois aussi. Et t’arrêtes pas de penser à la lame dans ta poitrine, à ton corps étalé par terre. T’arrêtes pas de penser à la mort, à ta mort. Ça occupe toutes tes journées, presque toutes tes pensées et tu fuis les miroirs. Parce que tu ne saurais voir la cicatrice et la trace qu’a laissé le quartz à âme. T’es mort et ça te retournes encore les tripes. T’as dit à Simurgh que tu les rejoindrais. Tu veux être avec elleux, mais t’as peur de ce que tu pourrais voir sur leur visage. Tu te sens monstrueux, et t’as peur qu’iels pourraient finir par voir que la mort s’est emparée de toi. Elle t’a volé quelque chose que tu ne retrouveras jamais.
Tes yeux sont posés sur les masques que Maldoror était en train de sculpter. Il y a ces yeux vides, dans lesquels tu plonges, ces fines bouches. Ils se ressemblent tous. La pièce sera magnifique. Iels seront grandioses sur scène. Et toi tu les accompagneras d’une mélodie funeste, des notes d’outre-tombe. T’as composé une ambiance dans les graves, les sombres, mais dans les aigus assourdissants lorsque M. tue. T’es mort mais t’as de l’inspiration pour tout. T’as ce besoin de faire, de jouer, de vivre. Et la scène t’attire encore plus fort qu’avant. Bientôt tu seras avec elleux. Tu te saisis d’un des masques, tu effleures le bois. Tu les trouves presque funèbres. Tu ne le gardes pas longtemps entre les mains, faut pas que tu déranges l’espace de travail du varan. Tu le reposes sur l’établi et tu quittes la pièce. Faut que tu rejoignes les autres.
La main portée à ta poitrine, tu te grattes encore au niveau de la cicatrice. Tu entends les voix des Monstres. Iels ont commencé leur réunion. C’est Salvador qui parle. Tu ne sais pas encore de quoi, c’est indistinct, mais iels sont tous‧tes là. T’hésites un instant dans les ténèbres. Là, entre l’ombre et la lumière. Là où tu n’as pas à faire face à leur regard. Tu les observes à leur insu. Pantagruel les bras croisés sur le torse, Alceste qui attire les regards de chacun‧e, Achab non loin d’ellui, Salammbô, Tintagiles, Bardamu, iels sont tous‧tes là. Il ne manque vraiment que toi, et celleux qui sont déjà mort‧es. Peut-être que t’es de celleux-là. Tu fais un pas en avant, discret, pour ne pas les troubler. T’as compris qu’Alceste voulait tuer quelqu’un, un primat. Tu n’as pas tous les détails, tu es arrivé trop tard, mais tu comprends que l’heure est de nouveau au meurtre. Vous avez été des Justes en tuant lae Grand‧e Prêtre‧sse, vous serez les Chiens en tuant le primat. Parce que lorsqu’on s’attaque à l’un‧e de vous, les autres répliques.
« Je vous suis. Il doit payer pour ce qu’il t’a fait. » Et tu regardes Salvador, parce que même si tout va mal en ce moment, tu seras toujours là pour le Munstrum. Iels sont ton radeau de la Méduse. Iels sont tes exils, tes archipels fragiles*. Et tu mettras tes problèmes de côté pour elleux. Pour une nuit tu seras un Chien armé d’un couteau et tu vengeras Alceste. Tu n’apportes rien de plus, tes yeux scrutent les autres. Tu ne sais que les regarder, que baigner dans leur lumière. Tu te sens déjà mieux.
*inspiré des paroles de Kerozen de Gaël Faye
Dernière édition par Azur R. Parisi le Mer 7 Aoû - 15:12, édité 1 fois |
| | | Hannibal Gatlin “ Pseudo : phlo. Pronoms : il/lui. Faceclaim : gerald gillum (g-eazy). Dialogue : / Crédits : avatar (c) alhazen, icône (c) andréa boloch, gif (c) lesoulsart. Messagi : 9 Fragments : 180 Multicomptes : être singulier. Triggers : - Spoiler:
violences, langage grossier, terrorisme.
Pronomi : il/lui. Specchio : Specie : alchimiste. Età : trente-cinq ans. Lavoro : comédien masqué du munstrum ; espion ; terroriste recherché. Daemon : aucun. Fazione : judas de sa faction d'origine, traître solmène s'est fait zutique. Capacità : âme ignescente aux iris incandescentes d'impétuosité ; alchimie du feu. Mondo : cittàgazze. Cuore : célibataire, pansexuel, a priori monogame. Personnage : Classique Pseudo : phlo. Pronoms : il/lui. Faceclaim : gerald gillum (g-eazy). Dialogue : / Crédits : avatar (c) alhazen, icône (c) andréa boloch, gif (c) lesoulsart. Messagi : 9 Fragments : 180 Multicomptes : être singulier. Triggers : - Spoiler:
violences, langage grossier, terrorisme. Pronomi : il/lui. Specchio : Specie : alchimiste. Età : trente-cinq ans. Lavoro : comédien masqué du munstrum ; espion ; terroriste recherché. Daemon : aucun. Fazione : judas de sa faction d'origine, traître solmène s'est fait zutique. Capacità : âme ignescente aux iris incandescentes d'impétuosité ; alchimie du feu. Mondo : cittàgazze. Cuore : célibataire, pansexuel, a priori monogame. Personnage : Classique
| (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Jeu 18 Juil - 11:33
| tw mention de meurtre
Tapis dans l’ombre des coulisses, à l’abri des regards, il manipulait un couteau à la lame tranchante, le bout de l’index posé sur la pointe. Ce couteau représentait plusieurs choses : le meurtre, perpétré par M. dans cette nouvelle pièce ; l’attaque odieuse à l’encontre d’Azur ; la volonté de tuer d’Achab qui se muait en lui au fil des années tel un insidieux poison. Si cela faisait déjà deux ans qu’Hannibal avait trouvé refuge au Munstrum, dans cette nouvelle troupe qu’il appelait famille, sa soif de vengeance ne s’était pas tarie. Bien au contraire, le feu ardent de la colère était souvent attisé par les excès monstrueux de ses pairs, par leur volonté d’en découdre, par les qualités de meneur·euse de Maldoror. Le souvenir de sa mère n’avait jamais quitté ses pensées depuis son arrivée ici ; était-elle morte, comme son père, ou avait-elle été emmenée et retenue captive ? La nuit, ses rêves prenaient la forme d’une chasse aux hommes où, mué en Ifrit apocalyptique, il poursuivait ses proies responsables de la chute de sa famille, s’emparaient de leurs corps désarticulés pour les broyer de sa féroce poigne ou les déchiqueter de ses griffes acérées. En rejoignant la troupe, Achab n’avait pas abandonné ses idéaux, zutique dans l’âme, bombe à retardement n’attendant que d’être déclenchée.
Ses pas étaient déterminés lorsqu’Achab avait quitté les ombres dans lesquelles il se complaisait bien trop souvent. Le couteau dans la main, il avait rejoint la scène, foulant les planches pour se positionner près des siens, en attendant les autres. Il était rare qu’Hannibal se présente ainsi sous la lumière des projecteurs, dépourvu de ses masques habituels, tendrement confectionnés par Simurgh. Bien qu’il était généralement difficile de deviner ce qu’il pouvait penser, l’expression de son visage trahissait aujourd’hui son sentiment intérieur : les muscles de sa mâchoire étaient en tension et ses yeux brillaient d’amertume, flammes incandescentes dans les ténèbres de ses pupilles. Les poings serrés, il se tenait là, un peu en retrait du cercle comme à son habitude, comme si l’appel des ombres derrière lui était plus fort que tout, mais pourtant bien présent dans la lumière à ce moment précis de l’histoire de la troupe ; pour Azur, pour Maldoror, et surtout, par la suite, pour Alceste.
Le regard sans équivoque de Maldoror se posa sur chacun·e d’entre elleux. Achab ne cilla pas, planta ses iris sombres dans celles de Simurgh. [...] les chiens, c’est nous. Sa remarque résonna en lui ; Hannibal sentit le besoin de rouler des épaules, parcourut d’un frisson, comme si la bête en lui cherchait dorénavant à s’extirper de cette enveloppe corporelle. La poigne sur le couteau se resserra. Il serrait si fort sa mâchoire qu’il pourrait bientôt être terrassé d’une crampe, mais il n’en avait cure ; la colère était telle que rien d’autre n’avait d’importance. Roxane les avait rejoint ; si par pudeur Hannibal aurait évité de poser son regard sur lui, aujourd’hui, il l’accompagnait dans son ascension sur l’estrade.
Lorsqu’Alceste évoqua l’ordure de son enfance, Hannibal fut piqué au vif. S’il n’avait jamais vraiment été mis au courant de l’histoire exacte, Salvador et lui n’ayant encore jamais abordé le sujet, il avait plus ou moins deviné de quoi il s’agissait. Cette révélation attisait encore davantage cette tempête de flammes colérique qui prenait place en son for intérieur. L’homme avait vécu trop longtemps, les paroles d’Alceste scellaient son sort pour de bon aux yeux des monstres ; l’homme serait assassiné. Lorsque le silence était retombé sur l’assemblée durant quelques secondes, Achab s’avança pour revenir dans le cercle, puis vint se positionner face à Alceste. D’un geste assuré, il fit tournoyer le couteau dans sa main, lui offrant la garde de l’arme qu’il appuya contre son flan ; M. reprendrait son couteau, tout comme Alceste s’armerait face à son bourreau d’antan. La pointe de la lame était à quelques centimètres du corps d’Hannibal. Achab posa son autre main libre sur la nuque de son vis-à-vis et se pressa presque contre lui, la pointe chatouillant son t-shirt. You can count on me. Déclara-t-il en lui laissant le couteau dans la main. Son autre main s’échappa de sa nuque délicatement et Hannibal vint reprendre sa place originelle, un peu à l’écart du cercle. Telle une sentinelle, il se positionnait de telle manière qu’il pouvait surveiller chacun d’elleux, gardant un oeil protecteur à tout instant. “ (...) For thy sweet love remembered such wealth brings That then I scorn to change my state with kings. (Shakespeare, sonnet 29) |
| | | Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
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Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
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| (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Ven 19 Juil - 17:55
| TW pensées suicidaires
L’atmosphère s’est chargée de l’électricité si caractéristique des meurtres en devenir. Alceste prend la parole, et ses mots sont coupants, précis, à vif comme une plaie qui ne guérit pas. Tu lui jettes un regard de biais, sans vraiment comprendre ce que tu éprouves. Ton amour pour lui se heurte à la hargne, au désespoir d’être en vie ; une vie que Salvador s’est donné pour mission de raviver parmi les pires noirceurs, mais que tu passes ton temps à liquider. Tu veux mourir. Tu songes que ce meurtre auquel vous vous destinez sera peut-être ton dernier ; qu’ensuite, tu ne tiendras plus. Qu’il faudra partir. Tu l’écoutes attentivement, quoique tu saches déjà tout. Le violoncelliste t’a prévenu en amont, et son histoire, tu en connais les horreurs depuis quinze ans. Sa voix ne tremble pas, résolu dans sa vengeance, et sa détermination en est presque contagieuse. Tu sens Pantagruel frémir, comme s’il attendait ce moment depuis des années – depuis le meurtre de lae Grand·e Prêtre·sse. Ton visage est fermé, mais tu sens un frisson remonter le long de la colonne vertébrale à la mention de cet homme. Tu as ajouté ta détestation à celle de Salvador, ayant été témoin de ses brisures un nombre incalculable de fois. Alceste vous regarde un·e par un·e, avant de conclure par le mot carnage, qui t’arrache un sourire, précisément, carnassier.
Après quelques instants suspendus, Azur vous rejoint, et alors qu’il s’arrache aux ombres, tu lui adresses un signe de tête rassurant, lui rappelant silencieusement qu’il a sa place parmi vous, et qu’il l’aura toujours, comme chacun·e. Il prend la parole pour apporter son soutien à Alceste, avant qu’Achab ne s’avance, un couteau à la main. Tu comprends en voyant cette image qu’elle restera à jamais gravée dans ta mémoire, alors qu’il retourne l’arme contre lui pour en déposer le manche dans la main du violoncelliste, en gage de confiance et d’implication. Un nouveau frisson te parcourt, tu étires un peu ta nuque, tes doigts, comme si tu te retenais de frapper quelqu’un·e, gagné·e par une sorte de rage sourde. La rage des chiens sans sommeil, ceux qui s’évadent à la nuit et qui déchirent les chairs. Un silence s’étire, solennel et dangereux à la fois, et il semble presque que vos respirations s’accordent. Tu fermes un instant les yeux, possédé·e par la complicité terrible qui vous lient tous·tes, et les battements de ton cœur ralentissent.
Tu reprends finalement la parole. « Je connais les souterrains sous la Cattedrale. » Tu y as été enfermé‧e et torturé‧e plus d’un mois durant, lorsque les pandémoniques t’ont fait arrêter pour le meurtre de lae Grand·e Prêtre·sse, avant que sous les prières de Skye, le Cardinal Imago ne te fasse libérer. Tu as déjà réfléchi à une esquisse de plan, mais celle-ci nécessite l’approbation des autres monstres et d’importants ajustements. « Ce sont des geôles. Elles mènent d’un côté à la crypte, de l’autre à l’arrière de la chapelle du Saint-Sacrement – l’alcôve à droite de la nef. Si on en obtient les plans, on pourrait rejoindre l’une ou l’autre sans trop de difficulté. » Tu omets de préciser que quelques explosifs seront sans doute de mise, mais il te semble que la manœuvre tombe sous le sens. Tu exposes ton idée d’une voix qui flanche par endroits, non pas à cause de l’appréhension ou d’une quelconque incertitude, mais à cause du manque qui te ronge comme des chiens un os à moëlle. Tu souffres, tu le dissimules avec peine, mais pour Salvador, tu essayes de rester digne, au moins aujourd’hui. « Il suffirait d’attirer le Primat dans la crypte. On sait qu’il vénère particulièrement saint Barthélémy, dont on dit que le crâne se trouve quelque part dans le caveau. » C’est l’une des seules informations à son sujet que tu es parvenu à rassembler : ses prêches en font mention à de multiples reprises, mais surtout, il garde toujours sur lui un poignard en fer de ciel, l’un des attributs du saint, gravé des lettres BT, pour bar-Tolmay, ou Barthélémy en araméen. « La saint Barthélémy est fêtée le 24 août, ce qui nous laisse deux mois pour nous préparer. » Un nouveau regard circulaire, avant que tes yeux ne se posent sur Alceste, s’accrochent aux siens dans une sorte de dernier éclat de tendresse : « On s’en remet tous·tes à toi. »
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
| | | Invité | (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Dim 21 Juil - 20:18
| TW : Mention d'abus sur mineur, mention de meurtre.
Pendant un instant, les tensions qui agitaient la troupe s'évaporaient pour laisser place à une solidarité aveugle. Certaines choses surplombaient encore les vieille rancœurs, les non-dits, les mensonges et les promesses brisées. Salvador savait que sa vengeance était devenue la leur et qu'ils agiraient de concert jusqu'à ce qu'ils aient dépecé l'homme qui avait brisé sa vie. Ses doigts s'enroulèrent autour du couteau, il endossa un instant le rôle de M. C'est lui qui ferait jaillir le sang malgré l'estafilade sinistre qui déchirait son ventre et qui rendrait la souffrance engendrée. Il croisa son regard avec celui d'Achab, se promettant de s'ouvrir avantage à lui. Il observa Azur, se promettant de mieux prendre soin de lui. Il détailla chaque membre discrètement, avant de s'attarder une seconde sur Maldoror dont il vit l'éclat de tendresse. Peut-être qu'en supprimant son bourreau, il aurait d'avantage de force pour essayer de sauver ce qui restait d'elleux. Il se força à leur adresser un sourire reconnaissant, car il avait une fois de plus une preuve que la troupe et ses membres étaient toute sa vie. Il ajouta ce qu'il avait prévu à la suite des paroles de Simurgh.
« Le professeur Tomasi est plein de faiblesses. » Il l'avait enfin nommé, mais sa voix ne trembla pas. La colère prenait le dessus malgré les souvenirs écœurants qui affluaient dans sa tête. « Je pensais naïvement qu'il se lasserait de moi quand je suis devenu adulte, et j'ai eu raison pendant un temps... Avant qu'il recommence une fois. » Cette unique fois avait mit un terme à tous ses rêves, il était parti et ne s'était jamais retourné. Il avait jeté au feu ses rêves de musique, sa volonté d'un jour diriger un orchestre. Par dessus tout, il avait été forcé d'abandonner sa mère. C'était la plus grande injustice et pas un jour ne passait sans qu'elle ne lui manque. « Je suis l'une de ses faiblesses. Je pense pouvoir m'infiltrer chez les pandémoniques, Skye et ma mère m'aideront. » Il marqua une pause, le plan lui avait longtemps semblé insurmontable. Il appréhendait la reprise de contact avec sa mère, mais il savait qu'il aurait son soutien indéfectible même après des années de silence. Elle lui avait promit, elle le lui devait. « Je prétendrais que je souhaite revenir parmi elleux, que je souhaite me racheter. Il sera mis dans la confidence, il se sentira en position de force et je pourrais me servir de ça pour l'attirer dans la crypte. »
Son regard s'était perdu dans le vide, car l'évocation directe de toutes les choses qu'il avait caché pendant plus de vingt ans secouaient en lui une honte ancienne et déplacée. Il allait devoir se faire violence pour mener à bien son plan. Il ferait cet ultime sacrifice, car il le savait d'avance bénéfique. Il releva les yeux vers les monstres. « Je tiens absolument à le poignarder moi-même. » La colère s'était sentie dans sa voix, cette fois-ci plus enflammée. « Je veux le regarder dans les yeux au moment où il mourra. Je veux qu'il souffre. » Il fronça les sourcils, ferma les yeux quelques secondes pour contenir ses élans de rage. Ses doigts se crispèrent sur le manche du poignard sans qu'il ne s'en rende compte. Alors qu'il laissa penser qu'il en avait fini avec sa partie du plan, il secoua la tête. « Mais ça ne me suffira pas. » Il y avait quelque chose de difficile à saisir dans sa voix, comme s'il savait d'avance que l'assassinat ne comblerait pas toutes ses envies de violence. « On ne va pas seulement tuer un pédophile, je veux marquer toustes celleux qui l'ont mis au pouvoir en sachant ce qu'il se passait. »
Il conclut sa tirade et une immense sensation de fatigue lui tomba sur les épaules. Il perdit de nouveau ses yeux dans le vide, s'adossant au passage au mur derrière lui. Les choses étaient déjà jouées, il était prêt à agir à la seconde où il aurait l'approbation de chacun.e. Il mettrait de côté ses peurs, son inconfort et ses vieux démons. Le couteau qu'il tenait en main trouverait son chemin dans les entrailles du Primat, il se l'était déjà promis.
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| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Mer 7 Aoû - 15:11
| Tu poses ton regard sur chacun‧e des Monstres et surtout sur Achab lorsqu'il s'avance jusqu'à Alceste. Tous‧tes apportent leur soutien au plan de Salvador. Vous tuerez le primat. Le couteau qu'il tend à Alceste, leur position, ça se marque au fer rouge dans ta mémoire. Ce moment est chargé d'importance. Tu restes silencieux, encore presque en retrait. Toujours incertain de vraiment faire partie de leur groupe. Tu brilleras avec elleux, tu te l'aies promis. Ta mort a été comme un électrochoc, tu ne peux plus continuer comme ça, tu n'as pas le droit de te laisser disparaître. Alceste serre le couteau dans sa main alors qu'Achab se recule. Il reprend sa place de sentinelle, presque dans l'ombre.
Simurgh reprend la parole. Iel a un début d'idée, presque un plan. Le primat est un adorateur de Saint-Barthélemy‧ La crypte se trouve sous la Cattedrale. Tu n'as pas pu y entrer dans ces prisons où était détenu‧e Maldoror. Tu as essayé, mais les gardes t'ont massacré et tu as dû attendre. Faire confiance à Skye. Puis tu as fini par t'introduire dans la cathédrale pour retrouver Imago. Tu voulais te venger. Tu voulais trouver un moyen d'exprimer toute cette colère. T'as cru que Simurgh ne reviendrait pas. Imago te l'avait pris‧e. T'aurais presque pu la tuer si son putain de chien de garde n'avait pas débarquer. « Il faudra se méfier de la garde canonique. J'ai peur qu'iels soient nombreux‧ses là où on veut attirer le primat. »
Maldoror étoffe son idée, Alceste intervient. Tu les écoutes attentivement. Tu sais que t'es pas vraiment capable de proposer les meilleurs plans et que tu les suivras sur ce coup-là. Salvador veut envoyer un message à tous les pandémoniques. Il veut poignarder lui-même son agresseur. Et il servira d'appât. L'idée te plait pas vraiment, tu penses qu'il se met trop en danger, mais tu ne peux pas décider à sa place. De toute façon tu n'as pas de meilleures idées. « Il faut mettre en scène sa mort. Le meilleur moyen de leur envoyer un message c'est de leur faire peur et de leur foutre le nez dans leur merde. Iels n'ont plus le droit d'ignorer les agissements des leurs, iels doivent faire mieux parce qu'on les lâchera pas. » Tes mots tu les craches. Tu sais que tu n'apportes pas grand chose au plan, mais t'as ta hargne. Tu reculeras pas. T'es un chien et quand t'as trouvé une proie, tu la courses jusqu'à sa mort.
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| | | Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
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| (#) Re: if i kill someone for you ― munstrum Mar 13 Aoû - 9:35
| TW mention de meurtre
Salvador prend la parole à son tour, exposant la suite du plan au reste de la troupe. Lorsqu’il se propose de servir d’appât, tu serres les dents. Tu détestes l’idée qu’il soit confronté à nouveau à son ancien précepteur. Tu détestes l’idée qu’il replonge dans ses traumatismes, mais tu sais aussi qu’il n’aura pas d’autre choix que d’agir s’il veut se libérer un jour de son joug. Ce que tu crains, c’est que cet attentat ne le détruise plus qu’il ne le guérira, et qu’il ne reste au sortir qu’un fantôme à la place du violoncelliste. Salvador n’a jamais eu l’étoffe d’un tueur. « Alceste, est-ce que tu es certain de vouloir servir d’appât ? Nous pouvons trouver d’autres solutions. » Mais le musicien semble résolu, et tu te gardes d’insister. Tu ne veux pas aller contre sa volonté. La mention de Skye t’arrache elle aussi un frisson d’inquiétude. Tu voulais la préserver à tout prix des horreurs de ta vie, mais tu n’as su que l’y jeter à cœur perdu. Un terrible sentiment de culpabilité te serre le ventre, mais tu ne dis rien. Tu sais qu’elle a fait son choix, que Salvador et elle se sont mis·es d’accord, et que tu n’as plus ton mot à dire.
Les dernières paroles du violoncelliste, coupantes, déterminées, te figent imperceptiblement. Tu sens les muscles de tes épaules et de tes doigts se crisper. Tu comprends la rage qui est la sienne, mais il n’était pas convenu que vous vous en prendriez à qui que ce soit d’autre que le Primat. Tu lui jettes un regard ambigu, à la fois suspect et bienveillant. Tu veux être là pour lui, mais tu sais que ton rôle sera un peu différent cette fois-ci. Tu ne devras pas encourager à tuer mais au contraire empêcher à tout prix un massacre. « Skye nous fournira les plans des souterrains et s’assurera qu’il y ait le moins de gardes possible. Pendant que tu attireras le Primat dans la crypte, nous passerons par les geôles pour te rejoindre. » tu exposes la suite du plan, mais tu ne regardes plus les autres monstres, le regard dans le vague, à la fois pensif et soucieux. Tu n’avais pas peur lors de l’assassinat de la Grand·e Prêtre·sse, mais cette fois-ci, elle te bouffe de l’intérieur. Tu ne crains pas pour ta vie ; tu crains pour celle de tous·tes les autres. Malgré l’ingéniosité du plan, tant de zone d’ombres et d’incertitudes pourraient causer votre perte.
Lorsque tu relèves les yeux, tu sembles épuisé·e. La drogue te vide de tes forces, et la conscience sourde que tu ne seras peut-être pas capable de participer à l’attentat te glace le sang. Tu es peut-être le maillon qui pourrait tout faire échouer, selon ton état ce jour-là. « Je ferai fuir les gardes à l’entrée de la prison avec le masque spectral. Mais il faudra faire vite pour entrer, et nous devrons sans doute les affronter en sortant. » Le masque spectral donne l’illusion d’être un spectre. Il te semble fort à propos pour cet attentat, et tu as toujours rêvé de t’en servir. L’occasion est parfaite. Le plan est abouti, toutes les informations ont été données ; à chacun·e désormais de s’en emparer en son âme et conscience pour être prêt·e le 24 août à agir.
Alors que tout laissait à penser que tu avais fini de parler, tu plantes soudainement tes yeux dans ceux de Salvador, dans un regard ferme quoique dénué de violence. Tu ajoutes d’une voix cette fois-ci sans appel : « Les gardes canoniques ne valent pour certain·es pas mieux que les milicien·nes solmènes – je peux en témoigner. Mais l’objectif n’est pas de faire un massacre. On ne tuera que celleux qui protègent le Primat. » Tu jettes un regard circulaire aux autres monstres, t’assurant que tous·tes t’ont bien entendu et que l’ordre est parfaitement clair. « Notre message doit être impactant mais nous ne sommes pas des meurtrier·es. Nous sommes des Justes. » Tu veux encore y croire, quoique tu ne te sentes plus réellement légitime de t’appeler ainsi ; trop lâche. Votre crédo n’a jamais été la terreur, et ne le sera jamais. Là est tout le dilemme des Justes : où s’arrête la culpabilité ? Faut-il se faire tyrans pour vaincre la tyrannie ? Tu conclus finalement d’une voix plus mesurée, comme si Maldoror s’évanouissait pour ne laisser place qu’à Simurgh : « Sa mort sera pour toi, Alceste. Et nous te protègerons. »
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
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