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i've got you, brother ― ft. azur Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Palabres : [saïmour]
simurgh ― #5F709D
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» playlist Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
| (#) i've got you, brother ― ft. azur Jeu 27 Juin - 20:09
| TW mort, sang, violence, manque, mention de meurtre
Il est mort. Nobu t’a tout raconté. Son corps inerte, le sang, partout, le trou béant dans son abdomen, son torse que ne soulève plus aucune respiration, Maïa sur le point de disparaître. Le quartz à âme. Sa silhouette si faible, si anéantie, entre tes bras. Tu te souviens avoir cherché désespérément son pouls, deux doigts sur sa gorge, l’avoir secoué en espérant qu’il se réveillera du dernier des sommeils, avoir appelé son prénom encore et encore, d’une voix dérayée, avant que l’artefact ne fasse son effet et qu’un souffle difficile ne s’échappe à nouveau de ses lèvres. Tu lui as administré aussi vite que tu as pu la potion Subsistance, et ce geste, couplé à celui du sorcier, a ramené Azur à la vie. Mais tu n’as pas immédiatement été soulagé·e. Tu n’as trouvé le repos qu’après avoir égorgé son assassin, les griffes profondément plantées dans son torse, les dents empoisonnées du varan dégoulinantes de sang. Lorsque tu as repris forme humaine, les écailles sur tes avant-bras étaient redressées, comme des aiguilles. Sur ton visage éclaboussé de sang, deux yeux noirs brûlaient de rage. Il t’en fallait plus. C’est à ce moment-là que Renard a fait son apparition ; le Cri en bouteille vous a tous·tes assommé·es. Tu l’as vu se trancher les doigts, ouvrir cette faille, puis disparaître. Le reste des évènements est nébuleux, trop aveuglé·e par la rage, par la soif de sang, pour comprendre tout ce qui était en train de se jouer.
Ce jour-là, une répétition est prévue avec les monstres, la première depuis le massacre de la Torre degli Angeli. Mais avant, tu tiens à revoir Azur, à t’assurer qu’il va bien. Nobu s’est occupé·e de lui après sa presque mort ; toi, trop drogué·e, tu n’as pas su prendre soin de lui. Aujourd’hui, tu n’as pas pris d’ambrume – moins par conviction que par contrainte. Alceste a pris ta drogue, celle que tu arraches avec les griffes dans les arènes de la Nef des fous, risquant ta vie presque tous les soirs, ravagé·e, pour chasser le manque. Tes mains tremblent un peu, ton visage est blême. Tu tiens debout par fierté, du moins ce qu’il t’en reste. Le bruit du bois frappé par les gouges résonne dans tout le théâtre, rythme funèbre qui rappelle celui d’un cercueil que l’on cloue. Tu sculptes des masques presque sans visage pour Le chien, la nuit et le couteau. Des lèvres absentes, des yeux fins comme des traits, des nez à peine délimités par une ligne en relief qui coupe la face en deux, bicolore sur la hauteur en rouge et noir. On peut sentir les inspirations des masques lega que tes parents ont rapporté de la Terre et qui habillaient les murs de leur bureau. Presque tous leurs legs se sont perdus lorsque tu as fui Cittàgazze à la recherche d’Ara, avant d’errer dix années durant dans la forêt. Tu n’as retrouvé qu’un seul masque lega, accroché de biais dans ton atelier, à côté d’un crucifix, jetant des regards vides et pourtant profonds sur toi et tes œuvres, comme le jugement d’une déité invisible.
Tu n'entends pas la porte s’entrouvrir, étouffée par le bruit des ciseaux à bois, mais tu la devines dans l’ombre qu’elle jette sur l’atelier. Tu poses délicatement tes outils sur l’établi, au milieu du sang laissé par la main d’Alceste que tu as brisée, et qui s’est incrusté dans le bois. Le masque que tu sculptes n’est encore qu’une esquisse, mais on peut déjà lire quelque chose comme un regard dans la fente qui compose les yeux, un regard nu et terrible à la fois. Tu te retournes, t’adosses à l’établi et contemples Azur dans l’entrebâillement de la porte. « Entre. » tu l’invites, tout en t’approchant de lui. Tu fermes la porte dans son dos, avant de te retourner vers lui et, instinctivement, sans réfléchir, venir le serrer dans tes bras, sans un mot, dans une tendresse bâtarde qui rompt avec toute la douleur que tu infliges à l’ordinaire. Tu sens son cœur battre contre ton torse, sa cage thoracique se soulever doucement au rythme de sa respiration, son souffle glisser sur ton cou. Il est vivant. Tu te retiens de lui dire toute l’inquiétude que tu as éprouvée, cette peur si viscérale, si violente en imaginant qu’il soit mort, le désespoir qui t’a saisi le cœur à l’instant où tu as découvert son corps étendu, baignant dans son propre sang. Cette impression de crever qui t’a étreint, qui a bloqué ta respiration dans ta gorge et ralenti les battements de ton cœur presque jusqu’au point mort.
Tu le relâches enfin, te recules, fais quelques pas dans l’atelier pour reprendre contenance. Tu vacilles un peu, harassé·e par le manque et par un millier d’émotions contraires ; la colère, la peur, la douceur, la tristesse, et enfin, surplombant toutes les autres, la rage. Une rage qui ne passe pas, qui noircit tes yeux et alourdit ton cœur, qui bat dans tes veines un tempo lent et pourtant furieux. Tu reportes ton attention sur Azur. « Comment tu te sens ? » tu finis par demander après un silence, te maudissant presque immédiatement d’avoir posé une question si plate et si maladroite. Il ne peut pas se sentir bien, pas après ce qu’il a vécu. Ça se lit sur son visage, sur son corps fatigué. Tu ne sais pas ce que Nobu lui a dit, alors tu indiques d’une voix un peu lointaine : « Je voulais que tu saches que tu as été vengé. » Sans préciser qu’il s’agit de toi, ni la méthode employée, même si dans les deux cas, il n’est pas très difficile de déceler la vérité. « Est-ce que tu te sens de venir à la répétition tout à l’heure ? » tu finis par demander, moins pour changer de sujet que pour ramener Azur à la réalité, lui qui l’a si douloureusement quittée. « Pour te sortir un peu de cette insupportable spirale. »
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus)
Dernière édition par Simurgh M. Pavese le Sam 20 Juil - 16:20, édité 1 fois |
| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: i've got you, brother ― ft. azur Jeu 18 Juil - 16:27
| tw mort, sang
Tu ne fais que te réveiller en sursaut. Le sommeil ne te vient plus vraiment et quand il est là, il est teinté de cauchemars qui n’en finissent plus. Tu es épuisé. Tu ressembles à un cadavre. Et peut-être qu’avant ça t’aurais fait rire, mais pas maintenant. Pas alors que tu es mort il y a deux mois à peine. Et tout te le rappelle. Tout te crie que tu aurais dû mourir, que tu ne devrais plus être là. Tu n’arrives plus à faire face au monde, tu ne sais plus vraiment qui tu es. La mort t’a pris une part de toi. Et il y a cette cicatrice que tu ne cesses de gratter, cette tâche sombre que tu n’arrives pas à regarder et la douleur dans ta poitrine qui se réveille toujours au pire des moments. Cette mort te hante, elle ne te lâche jamais vraiment et il faut que les vivant‧es te ramènent sans cesse. T’es resté longtemps chez Nobu, puis ensuite, de peur que ta présence lui soit insoutenable, tu t’es éclipsé pour hanter les murs du théâtre. T’es incapable de rester seul bien longtemps parce que t’as l’impression que la mort est toujours derrière toi. Tu vois du sang teinter ton torse, la cicatrice se rouvrir et tu te revois mourir, tu te sens partir. Alors tu restes là où il y a du bruit, là où il y a des gens. Tout pour ne pas penser à ce jour sur la place de la Torre degli Angeli.
Le pire dans tout ça, c’est que tu as bien guéri. La potion subsistance que t’as administré Simurgh a permis à tes blessures de cicatriser rapidement et tu n’as que très peu de séquelles. Il n’y a que cette cicatrice boursouflée là où la lame t’as transpercé. Il ne reste presque plus aucune preuve de ce qu’il s’est passé. Ça aurait pu être une blessure comme une autre, mais tu es certain qu’il y a quelque chose de différent. Maia tient le coup, elle reste positive, de vous deux c’est elle qui se remet le mieux. T’es pourtant convaincu qu’elle a failli disparaître, t’aurais pu te réveiller sans elle. Nobu t’a sauvé et iel t’a pas tout dit, peut-être qu’iel a peur de ta réaction. Puis t’as toujours un peu fui la discussion aussi. Tu ne sais plus bien comment vivre. T’as beaucoup joué de piano, c’est peut-être l’une des seules choses qui t’apaise. Tu mets tout ce que tu ressens dans la musique et tu te sens un peu mieux, un peu plus vivant. Et puis tu as repris le théâtre, à la marge comme avant, mais tu n’as de cesse de regarder les autres monstres. Iels sont magnifiques, iels sont vivant‧es et tu voudrais être avec elleux. Tu sens que t’as besoin de te sentir vivant, t’as besoin d’oublier ta mort et de ne plus être hanté par celle-ci. T’es mort et tu dois apprendre à vivre avec. Tu dois oublier la cicatrice, tu dois oublier les douleurs fantômes.
Tu ouvres doucement la porte de l’atelier de Simurgh. Tu l’entendais travailler à ces masques dans tout le théâtre et tu n’y tenais plus, il fallait que tu retrouves la présence de l’un‧e de celleux qui te maintiennent encore en vie. Iel est penché‧e sur un masque et tu lae regardes jusqu’à ce qu’iel remarque ta présence. Iel se retourne et te fait signe d’entrer. Tu te rapproches d’ellui. Iel te serre dans ses bras et tu lui rends son étreinte. T’as constamment l’impression d’avoir froid, tu te sens mieux là que tu peux entendre son cœur battre dans sa cage thoracique. Là que t’as une preuve que tu fais encore partie des vivant‧es. Iel finit par te relâcher et tu lae regardes encore. Tu voudrais lui dire à quel point la mort est terrible, lui expliquer ce que tu ressens, mais jamais tu n’arrives à y mettre de mots. Le quartz s’est fondu dans ta peau, tu vois encore la trace, il y a cette tâche noire sur ton torse. Parfois t’as l’impression qu’il pulse, qu’il fait battre ton cœur. Les souvenirs de l’après sont fugitifs, ne reste que le froid et les ténèbres, que la peur que la mort finira par venir te chercher. « Sto meglio, ma... » Et t’arrives pas à en dire plus. T’arrives pas à mettre des mots sur ce que tu ressens, pas encore. Il y a cette peur, mais il y a aussi la douleur et la sensation d’avoir perdu quelque chose. Ça ne fait aucun sens. T’es pas un mort-vivant, t’es pas un monstre. T’es mort, mais t’as su en revenir. Elle n’a pas encore gagné alors pourquoi ces quelques instants te hantent encore et toujours ?
« Non ho mai visto il suo viso. Mi ha conficcato la lama nella schiena. Stavo correndo, credo che volessi scappare da quel posto, c'erano troppi pericoli e alla fine sono caduto. I miei ultimi pensieri sono stati per i Mostri e per Nobu. Avevo paura che Maia sparisse prima che potessi chiudere gli occhi. Avevo paura di ritrovarmi solo. Io... » Tu ne sais pas pourquoi tu lui dis ça. Peut-être que ça t’aide d’expliquer ce qu’il s’est passé lors de cette journée. « La morte non è come dormire. Fa freddo, fa buio e credo di aver visto altre persone. Avevano tutti il viso perso. Li rivedo ancora di notte, non so più cosa fare per dimenticarli. Sto male, tutto il tempo, a volte sento ancora la lama, come se fosse ancora piantata lì. » Tu lui montres l’endroit avec tes doigts, juste sur la cicatrice. Iel t’a vengé, mais t’es quand même mort ce jour-là. Tu sais que c’est iel qui l’a tué. Il n’y a pas de doutes. Tu laisses le silence filer, la main toujours posée sur ta poitrine, l’autre poing serré. Tu te perds encore une fois dans les souvenirs flous de ta mort. Le son de la voix de Simurgh te ramène. « Sì, almeno per vedervi. Credo che presto sarò pronto per recitare un piccolo ruolo. Credo di averne bisogno. » Tu commences à peine à te l’avouer, mais c’est presque naturel de le dire à Maldoror. Iel t’a tellement poussé dans cette direction, Salvador t’a aidé aussi, le théâtre ça te fait au moins un peu oublier ce jour-là. Ça te maintient dans le présent. T’es mort il y a plus de deux mois, mais t’es encore vivant aujourd’hui.
Dernière édition par Azur R. Parisi le Mer 7 Aoû - 10:53, édité 1 fois |
| | | Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
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simurgh ― #5F709D
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» playlist Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
| (#) Re: i've got you, brother ― ft. azur Sam 20 Juil - 17:50
| TW sang, mort, drogue
À l’instant où tu libères Azur de tes bras, tu ressens un manque indépassable, comme celui que tu as éprouvé en découvrant son corps mort lors de l’émeute. Tu as parfois l’impression qu’il est sur le point de disparaître, que tout se rejoue, encore et encore, alors tu ne le quittes pas des yeux. Roxane est un survivant, mais une part de lui ne s’est pas relevée de son assassinat. Il faut reconstruire ce qui a été perdu. Tu le fixes de tes yeux d’un gris terni par la drogue, dont tu essayes tant bien que mal de cacher les stigmates à Azur, alors même que tu sens lentement la vie te quitter, de jour en jour. Tu voudrais ne pas être un putain de déchet, pouvoir le soutenir, trouver les mots, mais tu sens bien que tu n’es pas à la hauteur. Tu es perpétuellement en phase d’effacement, comme un mauvais souvenir qui s’estompe, et bientôt il ne restera plus rien de toi. Tu es rassuré·e qu’Azur ait rencontré quelqu’un·e auprès de qui trouver du réconfort, ce·tte Nobu qui l’a hébergé après l’émeute. Mais au fond de toi, tu sais que si le pianiste a fui le Munstrum, c’était aussi en partie par ta faute. Tu fais de ce lieu un bagne par tes mauvais choix et tes violences, exacerbant ce qu’il y a de pire en chacun·e des monstres. Tu finiras par tous·tes les perdre. Tu songes fugitivement à Alceste, et tu comprends que tout est déjà trop tard.
Pourtant, Azur se confie à toi. Tu veux être là pour lui. S’il te reste quelque chose de bien à faire avant de mourir, tu veux que ce soit de le protéger. Son récit te glace le sang, parce que tu sais à quoi ressemble l’extrême limite, celle que l’on ne franchit pas, pour l’avoir déjà éprouvée mille fois lors de tes overdoses, mais tu ne sais pas ce qu’il y a au-delà, quand bien même cet après t’attire. Tu sens qu’Azur hésite, alors instinctivement, tu viens prendre sa main dans la tienne, pour lui donner du courage. Tes doigts son froids, mais le geste est tendre. Ses mots tracent un trait jusqu’à ton cœur, alors que tambourine en toi la conscience d’avoir manqué de le perdre à jamais. Tu regardes l’endroit où Azur dépose sa main, là où la lame s’est enfoncée, et ton ventre se serre atrocement. Tu revois la plaie béante, le sang, partout, son visage si pâle. « Non sarai mai più solo, te lo prometto. » tu déclares finalement, serrant plus fort sa main dans la tienne. Tu la relâches finalement et te retournes vers ton établi, où un masque mal équarri repose comme un linceul. Les paumes à plat sur la table, les bras tendus, ta nuque s’affaisse, alors que tu essayes de contrôler les pulsations terribles de ton cœur, hanté·e par cette rage sourde. Celle qui t’a saisi·e lorsque tu as égorgé l’assassin d’Azur, et qui ne passe pas. « Avrei voluto essere con te quando è successo, per proteggerti. » Tu baisses les yeux. « Perdonami, Azur. » tu murmures. Tu te sens coupable, si terriblement coupable, de ne pas avoir été là pour le sauver.
Tu te retournes finalement vers lui à nouveau, t’installant contre l’établi. Tu croises les mains sur ton torse pour essayer de te donner contenance, alors que tes mains tremblent un peu et que ta mâchoire se crispe, sans savoir s’il s’agit de la haine ou du manque. « Non dimenticherai mai quello che hai vissuto. Questo momento starà per sempre dentro di te. Nonostante questo, devi imparare a vivere di nuovo. » tu déclares finalement, sans détour. Tu ne veux pas lui mentir en lui faisant croire qu’il se relèvera sans douleurs et sans lésions. Ce qu’il a vécu sera à jamais gravé en lui, et ses cauchemars s’en nourriront, encore et encore. Tu sais ce que ça fait, d’être hanté·e par le deuil ; le deuil de soi-même. Tu fais quelques pas dans l’atelier, gagnant finalement la petite bibliothèque croulant sous des centaines de livres – théâtre, histoire de l’art, poésie. Tu saisis l’un des ouvrages et reviens te poster devant Azur. « Ho qualcosa per te. » Tu lui tends un vieux recueil de poèmes terriens : Le Roman inachevé de Louis Aragon, et tu récites ces vers : « Il faut bien accepter ce qui nous transfigure / Tout orage a son temps toute haine s’éteint / Le ciel toujours redevient pur / Toute nuit fait place au matin. » Ces quelques mots ravivent des choses en toi que tu pensais pour toujours éteintes, et c’est naturellement que tu glisses le livre entre les doigts du pianiste, espérant qu’il saura éveiller en lui ce qu’il éveille en toi. Qu’il saura ranimer ce qui a été perdu. « Aragon è uno dei miei autori preferiti. Le più belle poesie d’amore si trovano nei suoi testi. »
Lorsque Azur te fait part de sa volonté de jouer dans Le Chien, la nuit et le couteau, un sourire fugitif se dessine à demi sur tes lèvres. Tu espères depuis toujours qu’il finira par s’arracher aux ombres pour gagner le devant de la scène ; votre prochaine pièce sera peut-être sa consécration. « Tu potresti svolgere il ruolo del terzo uomo, con Achab. Quello del medico, quando M. si ritrova nel ospedale per la sua ferita. » Tu avais cette idée en tête depuis que Pantagruel et toi avez imaginé la distribution, sans la révéler jusqu’à maintenant. Tu marques une pause avant d’ajouter : « Mi piaccerebbe vederti sul palcoscenico. » En fait, tu en crèves d’envie. Toi, tu ne pourras pas jouer dans Le Chien, la nuit et le couteau ; ton état est trop instable, tu es trop atteint·e pour pouvoir soutenir un rôle dans une représentation. Pantagruel a pris la décision seul, mais tu ne t’y es pas soustrait·e. Le théâtre et la musique ont toujours été les deux piliers de ton existence, et l’un et l’autre sont en passe de s’effondrer. Tu ne peux plus jouer. Peut-être espères-tu vivre une dernière représentation par procuration en permettant à Azur d’endosser le rôle du troisième homme. « Declamavi il testo di Cincinnatus perfettamente, nell’Invito a una decapitazione. » tu l’encourages en espérant que tes mots suffiront à le convaincre. « Io credo in te. » Tu as toujours cru en lui. En prononçant cette phrase, tu as planté tes yeux dans les siens. « Qualsiasi cosa tu schelga, non dimentichi che meriti di stare qua, fra i mostri. » Tu essayes de te redresser un peu, malgré le manque qui harasse chacun de tes muscles, avant de déclarer : « Sei un sopravvissuto. »
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: i've got you, brother ― ft. azur Mer 7 Aoû - 12:06
| C'est compliqué de mettre des mots sur ce que tu ressens et sur ce qu'il s'est passé ce jour-là. T'es mort et t'as toujours l'impression de l'être un peu. T'es hésitant et les doigts froids de Simurgh contre les tiens te rassurent. Tu n'es pas seul. Tu ne disparaîtras pas dans ce néant avec tous ses visages hantés. Tu ne mourras pas encore. Tu serres la main de Maldoror et t'arrives enfin à lui dire. C'est la première fois que tu dis à voix haute ta tourmente intérieure. T'as besoin de le dire, de partager cette peur à quelqu'un‧e et peut-être que Simurgh et lae mieux placé‧e. Tu sais qu'iel a déjà frôlé la mort plus de fois que l'on ne pourrait le compter. Iel se détruit chaque jour un peu plus et tu as peur qu'un matin tu retrouveras son cadavre. Encore plus maintenant. Tout semble se déliter et bientôt la troupe disparaîtra peut-être elle aussi. Salvador et Simurgh ne se parlent plus. Iels ne sont plus que l'ombre d'elleux-même et toi tu ne sais plus vivre sans la peur. Chacun‧e voit qu'il y a quelque chose qui ne va pas, mais personne ne sait quoi faire. Vous êtes tous‧tes perdu‧es et tu te raccroche à ce bout de famille de toutes tes forces parce que tu ne pourrais pas vivre sans elleux.
Simurgh te promet que tu ne seras plus jamais seul et tu as du mal à lae croire. Tu vois bien qu'iel est de plus en plus mal et que bientôt iel disparaîtra ellui aussi. Tu as peur de lae perdre, mais tu ne peux que voir les stigmates de l'ambrume sur sa peau. Iel finira par plonger. Ara est mort et il lae tuera avec lui. Son agonie a été bien trop lente, mais peut-être qu'elle prendra bientôt fin. Tu baisses les yeux. Tu ne veux plus voir la réalité. Tu ne veux plus voir les tremblements de Maldoror et sa peau si froide qu'on croirait celle d'un cadavre. Pour l'instant iel est vivant‧e et tu vas croire à ses promesses. « Non è la tua culpa. Non puoi essere ovunque. » Parce que tu sais que s'iel avait pu, l'autre ne t'aurais jamais enfoncé la lame dans le dos. Iel t'aurait sauvé avant même que tu ne meurs, mais iel n'était pas là. Et tu sais qu'iel ne peut pas te sauver à chaque fois. Iel t'a déjà sorti des arènes et donné une autre raison de vivre. Iel ne peut pas tout faire.
Tu lae fixes alors qu'iel revient vers toi. Tes mots ne feront pas disparaître sa culpabilité. Iel t'a déjà sauvé la vie, tu sais ce que tu lui dois. Iel ne te ment pas, ne te berce pas d'illusions. Tu n'oublieras jamais ta mort et tu devras apprendre à vivre avec les cauchemars et les peurs. Tu survivras, parce que c'est ce que tu fais toujours, mais ça te hantera toujours. Les visages perdus, le froid, et ce quartz qui pulse contre ta peau font partie de toi et jamais tu ne pourras t'en défaire. Tu hoches de la tête. Iel a raison. À toi maintenant de trouver des moyens de survivre sans te perdre dans l'ambrume et les arènes. Tu ne veux plus être ce Azur-là. Ta vie, tu veux la donner au théâtre et à la musique. Maldoror s'éloigne à nouveau, iel s'avance vers une bibliothèque remplit de livres et iel en récupère un dont iel te déclame quelques vers. Les mots tournent dans ta tête, ils t'intriguent parce qu'ils résonnent tant avec ce que tu as vécu. Simurgh te donne l'ouvrage et tu en caresses la couverture. « Grazie, lo leggerò con attenzione. Ho bisogno di parole leggere per capire quello che sto passando. » Tu ne lui dis que la stricte vérité.
Tu as tendance à chercher des réponses dans la violence, mais peut-être qu'il faut que tu changes. De toute façon, tu as peur de retourner dans les arènes. Tu t'es rendu compte que ta vie pouvait prendre fin brusquement et tu ne veux pas en finir maintenant. Tu voudrais apprendre, devenir quelqu'un d'autre et peut-être réussir à te défaire de ta colère. Tu sens que tu as besoin d'un autre objectif, les Monstres t'y aideront. Fini les coups et le sang, il faut que tu trouves d'autres moyen de t'exprimer. Tu ne sais pas encore bien lire, mais tu apprendras. Parce que tu as le droit d'être sous le feu des projecteurs. Tu as besoin plus que jamais de te retrouver sur scène pour déclamer des textes qui te transcendent et tu en fais part à Maldoror. Iel te propose tout de suite un rôle qui pourrait t'aller dans la pièce actuelle. Elle est de ses pièces que tu comprends intimement parce que tu as l'impression de l'avoir vécu. La folie de M. et sa perte d'identité, c'est toi. Tu le comprends et ça te permet de te comprendre. « Credo sia una buona idea. Non è un ruolo importante e per me è meno inquietante. Posso incarnarlo non durante le prime rappresentazioni, ma dopo. Pensi che sia possibile? » Tu ne t'en sens pas encore prêt, mais l'idée fait son chemin et bientôt tu seras plus que ce piano sinistre qui les accompagne, tu deviendras aussi un comédien. Tu hésites toujours à prendre ta place sur scène mais les encouragements de Simurgh te pousse à t'en croire capable. Iel a vu quelque chose en toi, tu peux y arriver. Tu dois y arriver. Tu sais le faire. Iel te le montre encore une fois en te rappelant ton interprétation de la dernière phrase de l'Invitation au supplice. Tu as peut-être besoin d'être un peu pousser, mais tu en es capable. « Lo faro per ti. Mi hai mostrato un'altra possibilità ed è grazie a te che sono qui. » Tu sais ce que tu lui dois. Tu sais qu'iel ne jouera pas dans cette pièce. Tu voudrais être sous la lumière, pour toi, mais aussi pour ellui.
Tu es un survivant, mais tu as encore besoin d'ellui. « Non morire, Simurgh. Ho ancora bisogno di te. I mostri hanno ancora bisogno di te. Per favore, non arrenderti. » Tu attrapes son bras et tu voudrais encore lae serrer contre toi. Tu voudrais qu'iel comprenne que tu resteras auprès d'iel autant de temps qu'iel le voudra. Tu voudrais lui montrer que tu ne veux pas qu'iel se laisse disparaître et que tu lae sauveras s'iel le veut bien. « Ti salverò, quindi per favore non arrenderti. » Iel te semble tellement faible, éteint‧e. Iel t'aide, te remet debout et tu voudrais toi aussi faire quelque chose pour iel. Parce que sans ellui et Godot tu serais encore en train de te saigner aux arènes. Sans ellui tu serais déjà mort.
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| | | Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
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| (#) Re: i've got you, brother ― ft. azur Sam 10 Aoû - 23:40
| Azur accepte de jouer dans Le Chien, la nuit et le couteau, et ton sourire devient plus franc. Tu l’imagines déjà sur scène, dans les lumières cassantes de Tintagiles, loin de la pénombre des coulisses, en train de réciter son texte avec Salvador, Achab et Pantagruel. Ils seront les quatre comédiens à incarner les différents personnages. Tu aurais dû être parmi eux, si ton corps et ton esprit te l’avaient permis. À cette pensée, ton visage s’assombrit, ton sourire devient plus triste, moins évident à déchiffrer, comme un secret trop mal gardé : celui de ta lente déchéance. Tu aurais dû incarner le chien, mais ce sera sans doute Bardamu, le conteur, qui endossera ses paroles – car vous avez renoncé à faire figurer le personnage sur scène, le résumant à une simple voix dans les ténèbres du dénouement. Tu baisses les yeux, honteux·se, en songeant à tout ce que tu es en train de perdre, à tout ce que la drogue est en train de t’arracher ; la musique, le théâtre, celleux que tu aimes. Tu t’es adossé·e à l’établi, car tes jambes ne te soutiennent que maladroitement. Tu es devenu·e si faible, si vulnérable. Tu ne sais pas où tu puises encore la force de te battre dans les arènes – sans doute du désespoir d’être encore en vie, un putain de sursaut de survie, le besoin de remporter une dernière dose d’ambrume pour ne pas mourir de manque. « Si, sarebbe possibile. » tu réponds avec un nouveau sourire que tu voudrais sincère, mais qui crève pourtant de tristesse. Tu te sens minable, mais tu essayes de garder la face devant Azur : tu te dois de le soutenir, d’être présent·e pour lui, alors tu ajoutes d’une voix que tu veux maîtrisée : « Tu potresti seguire le prove e salire sul palcoscenico quando sarai pronto. » Et après un silence, tu murmures : « Avrei voluto svolgere un ruolo con te. » Sans regarder Azur, les yeux dans le vide, ton visage se referme. Tu aurais tout donné pour jouer un jour sur scène aux côtés du pianiste. Tu aurais tout donné pour être là de ses premiers éclats, pour le soutenir dans un rôle. Tu ne seras qu’une ombre parmi tant d’autres, inquiétante, dans les coulisses.
Tu ne sais pas comment recevoir les remerciements d’Azur. Tu ne sais pas si tu mérites réellement sa reconnaissance, toi qui as tant participé à la détruire. Tu l’as poussé dans ses retranchements, tu l’as battu dans les arènes, tu l’as blessé, tu l’as confronté tant de fois à ta propre mort. Tu l’as abandonné lors de tes overdoses. Tu secoues faiblement la tête. « No Azur, non ringraziarmi. Ho fatto tante cose orribili. » tu avoues d’une voix lointaine. Tu ne mérites pas sa gratitude. Tu as plongé le pianiste dans un théâtre d’horreurs aux beautés si fugaces et si vaines, lui promettant monts et merveilles alors même que le Munstrum ressemble de plus en plus à un charnier que tu alimentes toi-même de tes drames. Tu l’as détruit maintes fois sur la scène. Et plus que tout, tu es lentement en train de l’abandonner, toi qui avais juré de le protéger et d’être là pour lui, toujours. Tu l’abandonnes comme Godot. Tu es en train de mourir, ou plutôt de t’effacer, comme un souvenir sur une ardoise ébréchée. Tu t’évanouis de la réalité, la drogue te raye du monde, comme si tu n’avais jamais existé. Tu relèves les yeux pour croiser ceux d’Azur. Ta main remonte sur sa joue, la caresse du bout du pouce, alors que tu prononces cet aveu qui te broie le cœur : « Sto per abandonarti. » Tu n’as jamais été aussi honnête, mis·e à nu devant lui. Un silence, avant que tu n’ajoutes : « Perdonami, Azur. Perdonami… » Si tu dois mourir, tu voudrais que ce soit sans rancune de sa part. Qu’il te pardonne, si tant est que cela soit encore possible. Ta main retombe doucement, tu vacilles un peu. « Presto, morirò. »
Tu déposes tes deux mains sur ses épaules, plantant tes yeux dans le siens. On peut lire dans ton regard de ces tristesses indéchiffrables qui parlent de désespoir et d’abandon. Qui disent qu’on n’a plus le choix. Tu veux t’excuser encore, et encore, mais les mots s’étranglent dans ta gorge. Des larmes te montent aux yeux mais ne coulent pas, se contentant de les faire discrètement miroiter. « Tu devi vivere. » tu ordonnes, mais ta voix trahit ta faiblesse et ton chagrin. Tu voudrais le préserver du monde entier, mais tu n’as su que le détruire. « Non vai più combattere nelle arene. Non rischiare più la tua vita. Dedicati al teatro. » Les ordres n’en sont pas vraiment, plutôt des prières, voire des supplications. Tu veux qu’il vive. Tu veux savoir qu’il te survivra. Il se remettra de ta mort, tu n’en doutes pas ; tu n’étais pas suffisamment significatif·ve dans cette vie pour ne pas être oublié·e avec le temps. Tu sais que l’expérience de la mort a profondément transformé Azur, lui faisant apparaître toute la valeur de son existence. Tu espères qu’il saura saisir cette seconde chance qui lui a été donnée pour s’arracher enfin aux arènes et à la drogue, pour se consacrer à l’art, cet art qui l’a toujours appelé. « Io sono fiero di te. » Depuis votre rencontre, Godot et toi avez toujours endossé le rôle de grands adelphes pour Azur. Vous l’avez tiré du néant. Et ta plus grande fierté sera de le voir bientôt monter sur scène dans Le Chien, la nuit et le couteau. Tu espères vivre suffisamment longtemps pour le voir jouer.
Ton ventre se serre en pensant à ta propre mort, et à tout ce que tu emporteras avec toi. Tous les secrets, tous les vestiges, toutes les réminiscences. Tu voudrais te confesser avant de mourir. « Prima della mia morte, tu devi sapere, per Godot… Io… » Les mots meurent en toi. Tu as déjà prétendu, dans les prisons de la Cattedrale, que ce n’était pas toi qui avais tué Godot. Mais as-tu menti pour recevoir le dernier des pardons avant de mourir ? As-tu dit la vérité ? Est-il seulement possible de te croire ? Tu n’es soudain plus capable d’aller plus loin, les aveux crèvent dans ton ventre. Non, personne ne doit savoir. Il faut emporter ce secret dans ta tombe. Azur mérite de connaître la vérité, pourtant, tu es incapable de la lui offrir. « Niente. » tu finis par conclure d’une voix plus dure que tu ne l’aurais voulu. Personne ne te soutirera jamais ces aveux. Personne ne saura jamais comment Godot est mort. Personne.
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: i've got you, brother ― ft. azur Jeu 22 Aoû - 19:43
| Tu ne te sens pas prêt tout de suite pour rejoindre les autres sur scène, mais au moins, tu te fixes un objectif. Tu aurais aimé pouvoir partager ce premier rôle avec Simurgh, mais tu vois bien qu'iel n'est pas en état. Iel te semble si fatigué‧e, si éteint‧e, tu as peur qu'iel finisse par vous glisser entre les doigts. L'ambrume lae bouffe, lae détruit de l'intérieur et il ne restera plus qu'une coquille vide. Tu baisses un instant les yeux, incapable d'accepter la vérité en face. Simurgh ne doit pas mourir. Tu as déjà perdu Godot, tu ne sauras pas perdre un‧e autre grand adelphe. Tu es sûr que ça t'anéantira. Pourtant, tu ne peux rien faire. Tu ne peux que lae regarder s'étioler et disparaître. Tu voudrais qu'iel comprenne que la mort est terrible, qu'iel a encore des choses à faire et à voir, mais tu n'y arriveras pas. Iel est déjà résigné‧e. Tu ne croises pas ses yeux alors qu'iel te dit qu'iel aurait aimé jouer sur scène avec toi. Tu voudrais lui dire qu'iel n'a qu'à survivre suffisamment longtemps pour que ce soit possible, mais tu sais qu'iel n'arrêtera pas l'ambrume. Tu ne peux plus lae sauver. Iel ne veut plus de ton aide, ni de celle des autres Monstres. Iel se laisse mourir et une nuit - parce que tu es sûr qu'iel mourra la nuit - iel partira pour ne jamais revenir. Et peut-être qu'iel aussi fera partie de ces visages perdus qui te hantent encore. Tu ne pourras pas lae convaincre de vivre.
« Sì, ma mi hai tirato fuori dalle arene. Mi hai dato un altro motivo per vivere. So cosa ti devo. » Tu ne peux pas lae laisser refuser tes remerciements. Il faut qu'iel sache la place qu'iel a pris‧e dans ta vie. Iel t'a détruit, mais chaque fois, iel t'a relevé et poussé toujours plus loin. Sans ellui, tu n'envisagerais même pas de monter sur scène. Sans ellui, ton corps aurait peut-être fini jeter à l'eau par les gros bras de la Nef, ou alors Nobu aurait pu te ramener à la vie, mais pas te soigner. Simurgh est taon sauveur‧euse et ton bourreau à la fois. Tu ne peux plus le nier. Iel finit par te regarder dans les yeux. Et tu n'y vois qu'une tristesse infini. Peut-être qu'il est mieux qu'iel meurt bientôt et que sa longue déchéance prenne fin. Tu sais que tout remonte à la mort d'Ara. La disparition de son frère l'a détruit‧e et iel n'a jamais vraiment su s'en relever. Tu ne pourras pas ramener Ara. Tu ne pourras pas sauver Simurgh.
Presto morirò. Tu ne sais pas quoi lui répondre ni vraiment comment réagir. Tu le savais, tu l'avais compris, mais de l'entendre dire, ça rend la chose bien trop réelle. Tu secoues la tête. Tu voudrais lui interdire de mourir, mais tu n'as aucune emprise sur ça. Iel mourra et tu devras vivre avec. Parce qu'iel voudra que tu vives. « No, per favore Simurgh... » Tu ne sais pas quoi lui dire de plus que cette supplique tremblante. Tu ne lae feras pas changer d'avis. Et tu voudrais ne jamais l'avoir entendu dire qu'iel mourra bientôt. Tu ne voudrais ne jamais avoir vu la tristesse incommensurable dans ses yeux. Tu ne veux pas que ça soit vrai, c'est pire que même le plus horrible de tes cauchemars. Tu as peur qu'avec sa mort, toute la lumière du monde disparaisse. Toute la lumière de ton monde. Parce que tu n'imagines pas la troupe sans ellui, tu te doutes que tout va exploser en morceau. Tout fout déjà le camp. Tu n'auras plus rien.
Iel te regarde droit dans les yeux et tu n'arrives pas à détourner le regard. Tu veux voir chaque émotions passer sur ses rétines et tu es sûr que sur les tiennes, il y a à peu de chose près les même. Il y a là tant de douleur et de tristesse contenues. Ses yeux brillent de larmes qui ne coulent pas. Il y a déjà des sillons plus clairs sur tes joues. Tu ne veux pas entendre ses excuses, ses derniers mots parce que c'est l'impression que tu as. L'ambrume lae fera disparaître et tu retrouveras son cadavre un matin. Tu passes la paume de ta main sur l'une de tes paumettes pour en essuyer les larmes, mais d'autres coulent bien vite. « Non ci vado quasi più. Devo chiudere i miei conti e potrei lasciare tutto questo alle spalle. Farei teatro per te. Sei tu che mi hai dato il gusto per questo. » Tu renifles, tentes de reprendre contrôle en vain de tes émotions. Tu devras apprendre à vivre sans ellui, sans Godot. « Non voglio dirti addio. Voglia che sopravvivi ma capisco che non potrei trattenerti. Vorrei che non soffrissi più. Vorrei che tu potessi essere felice, ma ora so che ciò non è più possibile. » Toi aussi, tu es résigné. Tu ne pourras rien faire, seulement gagner quelques jours de plus à ses côtés. Tu ne peux plus lae retenir parmi les vivant‧es alors qu'iel ne veut plus vivre. Tu dois lae laisser partir.
Tu baisses les yeux, tes larmes se sont taries, mais tu as comme un poids sur la poitrine. Tu ne peux plus te mentir et espérer. Simurgh t'as relevé, mais tu ne peux plus lae sauver à ton tour. Tu auras eu beau lae remercier, tu as l'impression que ce n'est pas assez par rapport à tout ce qu'iel a fait pour toi. Il faut que tu te reprennes, après vous devrez voir les autres Monstres. Il ne faut pas qu'iels comprennent ce qu'il vient de se jouer entre Simurgh et toi. Tu inspires profondément pour te calmer et retrouver tes esprits. Simurgh est silencieux‧se, iel semble en pleine réflexion et tu n'oses pas l'interrompre.
Finalement, iel reprend la parole. Tu es d'abord surpris par ses mots, mais tu comprends que tu n'en sauras rien. Jamais iel ne dira à personne comment est mort Godot. Iel gardera ce secret jusqu'à sa mort prochaine. « Non ho bisogno di saperlo. » Tu préfères que ce mystère en reste un. Tu ne veux pas savoir si c'est Simurgh qui a tué Godot. Tu veux garder le souvenir d'elleux deux tel‧les qu'iels étaient à votre rencontre.
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