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BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée L'Être caché “ Pseudo : L'être caché Pronoms : n/a Faceclaim : n/a Dialogue : / Crédits : (av) hel (icon) hel Messagi : 24286 Fragments : 74301 Multicomptes : / Specchio : Palabres : « Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant » Pierre Reverdy Pseudo : L'être caché Pronoms : n/a Faceclaim : n/a Dialogue : / Crédits : (av) hel (icon) hel Messagi : 24286 Fragments : 74301 Multicomptes : / Specchio : Palabres : « Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant » Pierre Reverdy
| (#) BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Ven 19 Juil - 10:30
| Bal des Perdant‧e‧xs⠨⠃⠁⠇ ⠙⠑⠎ ⠨⠏⠑⠗⠙⠁⠝⠞⠲⠑⠲⠭⠎IRP (TW drogue) Contre-soirée décadente et lugubre, un bal étrange – qui n'en a que le nom – s'est déployé dans un théâtre à l'italienne à demi-effondré, à la frontière entre la Ville Haute et la Ville Basse. Dans la fosse, les gradins ont été retirés pour improviser une piste de danse, et sur la scène, un show drag se prépare. Les quelques projecteurs ambariques du théâtre ont été réquisitionnés et jettent sur la grande salle des lumières rouges. La musique électronique s'est emparée des enceintes. Junkies, anarchistes, apatrides, parias ; toute une faune de marginale‧aux s'est déversée dans le Munstrum Théâtre et danse au rythme des fureurs.
Ici, pas de bal masqué ni de nuit de tiédeur, pas d'amourettes éphémères ni de Melancolia ; la musique est brute et les corps sont fous. L'ambrume et diverses drogues circulent comme une épidémie et l'alcool coule à flot. Tout le théâtre est investi, des hauteurs du paradis jusqu'à la fosse, des loges jusqu'aux coulisses. Tout le monde est invité à performer ou à danser, des cris éclatent, des applaudissements fusent. Une joyeuse et sordide zizanie s'est emparée du Munstrum Théâtre et durera jusqu'aux premières lueurs de l'aube.
copyright: blasthaj
HRP Le Bal des Perdant‧e‧xs se déroule le 4 août au milieu de la nuit, en parallèle du Bal des Ardent‧e‧xs, le deuxième jour du Festival de l'Ararat. On danse sur du Kompromat et de la musique électro et des performances drag ont lieu sur la scène. Venez perdre quelques grammes de raison dans cet antre des vices et de l'underground. Rien n'est à remporter si ce ne sont des souvenirs macabres et grandioses.
Nel Vespero Migrar |
| | | Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Palabres : [saïmour]
simurgh ― #5F709D
» moodboard
» playlist Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Ven 19 Juil - 15:15
| TW drogue, aiguille
L’aiguille pénètre la peau fine de ton avant-bras. Tes doigts tremblent un peu. Tu appuies, et l’ambrume se déverse dans tes veines, laissant glisser une goutte de sang. Aussitôt la seringue t’échappe, tu t’affaisses dans le canapé. Hors de l’atelier de masques, la musique se mélange à des cris dont on ne saurait déterminer précisément la nature. Tu n’entends presque plus les affolements de la contre-soirée macabre qui a pris place au Munstrum Théâtre. Seul ton sang pulse dans ton crâne dans une sorte de tambourinement funèbre, flux et reflux chavirés par la drogue. Tes muscles se décrispent, eux que le manque ne cesse de mettre à l’épreuve, tous les jours, toutes les nuits. Alceste a rompu son serment ; depuis, tu as l’impression à la fois de revivre et de crever. T’es tombé·e si bas que les combats à la Nef des fous ne suffisent plus à te procurer suffisamment d’ambrume pour tenir toute une journée, les crises se multiplient et chaque aube à survivre est un putain de miracle. Tu ne le dis pas, tu fais mine, mais tu n’es pas certain·e d’avoir plus de trois mois à vivre.
Tu finis par te relever, vacillant·e, les muscles un peu trop engourdis pour trouver un parfait équilibre. Tu quittes l’atelier en chancelant. La musique cogne les parois de ton esprit, les sens embrumés par la drogue, mais tu arrives à descendre les escaliers du paradis jusqu’à la fosse. La contre-soirée est comme un grand et macabre bordel où alcool, drogue et une certaine quantité de vices se disputent les quelques centimètres de conscience et de raison disponibles en chacun·e. Les basses font frémir les murs à demi-effondrés du théâtre, et les quelques projecteurs sauvés de tes dilapidations clignotent par moments, menaçant de s’éteindre à chaque instant. Les lumières criardes éclairent à demi la scène, rompant la pénombre glaçante des coulisses. Une première performance en tous points suggestive se donne sur une musique électro, mais tu n’y prêtes qu’une attention limitée ; seules deux choses t’importent vraiment cette nuit, oublier les fantômes qui te bouffent le crâne et voir le drag show d’Azur.
Tu te frayes un chemin au milieu des parias rassemblé·es, des danses furieuses et lascives, des cris de joie et de démence, pour gagner les coulisses, où tu découvres Roxane en train de se maquiller. Tu t’approches dans son dos, viens saisir fugitivement sa main de tes doigts un peu tremblants, résistant à l’envie de la prendre tout simplement dans tes bras, needy. « Comment veux-tu que je te genre ce soir ? » tu demandes d’une voix que tu veux la plus maîtrisée possible, mais qui dérape un peu à cause de la drogue. Tu la regardes dans la glace élimée des coulisses, et tu te vois derrière elle, le visage creusé, cerné et livide. T’as furieusement l’air d’un·e spectre. « Tu te sens prête à monter sur scène ? » Quand Azur t’a dit qu’elle préparait une performance, tu as d’abord cru halluciner. Une immense vague de fierté t’a ensuite saisi‧e, suivi d’une hâte débordante. Mais tu sens bien que la pianiste hésite encore, gagnée par une légitime appréhension. « Tu vas être éblouissante. » Elle sera touchée par la grâce, comme lorsqu’elle s’abandonne à son piano, tu en es persuadé·e. Encore faut-il désormais qu’elle quitte les coulisses. Tu la sens hésiter, presque se raviser, et tu saisis son bras un peu fermement pour l’accompagner jusqu’au bord de la scène, quand sa musique se lance. « Imagine que tu es poursuivie par les chiens. » tu souffles à son oreille, avant de la pousser vivement dans le dos pour la forcer à surgir sous les projecteurs, en parfaite enflure que tu es.
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Ven 19 Juil - 16:04
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tw alcool, drogue
T'as enfilé une jupe, c'est pas la première fois, mais ça te donne toujours un sentiment étrange. Tu te sens presque à nu et dans le miroir c'est une autre qui te regarde. T'as troqué ton débardeur pour une brassière plus révélatrice et tu as pris une petite dose d'ambrume. Après l'alcool au bal des Ardent‧e‧xs, il te fallait quelque chose en plus pour te détendre. T'as annoncé aux Monstres que tu voulais faire du drag, tenter une performance et voir comment tu te sentais. Ta mort te fait remettre en question beaucoup de chose dans ta vie. Tu te dis qu'il est temps d'agir, qu'il faut arrêter de rester dans l'ombre et enfin essayer. Alors tu explores ton genre, le il est remplacé ce soir pour elle. T'hésites encore, c'est pas parfait, mais c'est un peu mieux.
Tu t'installes face à un miroir. Tes mains ne tremblent pas et tu te sens pompette des quelques verres que tu t'es envoyée aux jardins suspendus. Là-bas tu étais encore Azur, mais maintenant, tu es Roxane. Tu appliques du rouge sur tes lèvres, t'observes dans le miroir, ça te convient. Sur tes yeux, tu viens ajouter du fard paupière sombre, tu n'es pas une professionnelle, mais tu fais en sorte que ça te plaise à toi en priorité. Tu te regardes de nouveau, tournant la tête de-ci de-là. Tes yeux sont bien mis en valeur, peut-être que tu devrais mettre un peu de blush sur tes joues pour rehausser tes pommettes. Tu hésites, mais Simurgh se fraie un chemin jusqu'à toi. Iel attrape ta main et tu lèves les yeux pour lae regarder dans le miroir. Tu vois qu'iel est totalement défoncé‧e. Iel semble filer entre tes doigts et tu ne sais plus quoi faire pour lae rattraper, lae remettre en forme. Il n'y a que l'ambrume pour lae maintenir en vie et toi tu t'inquiètes. Comment vivras-tu sans ellui ?
« Elle pour ce soir. » Ta voix est un peu hésitante, mais tu tentes de le camoufler au mieux. Tu te sens pas assez intelligente, assez légitime pour le dire, mais il faut que tu le fasses. C'est ta vie, tu dois en reprendre possession. Tu attrapes un pinceau épais pour étaler une poudre rosée sur tes joues. Le maquillage est léger, mais tu as l'air d'une femme. Tu ne te ressembles pas vraiment et pourtant tu sais que c'est toi dans le miroir. Maldoror te demande si tu es prête. T'as envie de lui répondre que non, que tu seras jamais prête à faire face à cette foule d'inconnu‧es, mais iel ne t'entendrait pas. Iel ne ferait que te pousser alors tu hoches de la tête. T'as pas confiance en ta voix, elle pourrait trembler, tu pourrais te dérober. Tu vas lip syncer sur un morceau que tu as choisi. T'es pas certaine que ça plaira, mais tu dois le faire.
Tu te redresses, tes pas sont maladroits. T'es pas habituée à porter des talons et là ils font une bonne quinzaine de centimètres. Tu te sens belle. L'alcool et l'ambrume dans ton sang t'aident à ne pas tout abandonner d'un coup. T'as l'impression de te montrer aux yeux du monde pour la première fois. Simurgh t'attrapes, iel te traîne derrière ellui et vous êtes là, à la lisière de la scène. Les premières notes commencent, faut que tu rejoignes la lumière. Iel te murmure une dernière phrase à l'oreille puis te pousse sèchement. T'as un regard noir en sa direction, manque de trébucher, mais finis par te rattraper. Et tu les regardes, iels sont tous‧tes là, à boire, danser, s'oublier. Iels ne te remarqueront même pas.
Tu prends une inspiration, t'as préparé une petite chorégraphie, mais peut-être que tu te laisseras juste porter par la musique. Tes lèvres bougent en rythme avec les paroles. Tu t'avances sur scène, la tête haute. Tu les regardes tous‧tes comme si tu étais une diva. Tu te sens tellement plus forte alors que tu oublies qu'iels pourraient te juger. T'es juste Roxane, forte, magnifique, qui reprend ce qui lui appartient. Tu tombes au sol dans une position aguicheuse, dévoiles tes jambes fines et le tissu de ta jupe remonte jusque sur ton dos. Tu te redresses, bouges les mains dans des gestes que tu ne maîtrises plus vraiment. Tu te laisses emporter. Tu es libertine, tu es une catin, et tu le leur montres sans détour. Tu repères Salvador dans la foule et tes yeux s'accrochent à lui. C'est à lui que tu veux montrer qui tu es. Tu veux lui prouver que tu es capable. Mais surtout, tu veux te le prouver à toi. Tu finis par t'accroupir, écartant les jambes en un geste langoureux. Tu restes un moment proche du sol à onduler des hanches et des fesses. Tu n'es pas vraiment danseuse, mais le rythme de la musique s'insinue dans chaque pore de ta peau et tu ne peux t'empêcher de bouger. Tu soulèves ta jupe, la fait voleter autour de toi, tout pour donner de la légèreté à tes mouvements. Et bientôt la musique se tait. Tu prends la pose et tu sens ton cœur qui bat à tout rompre dans ta poitrine. Tu te sens tellement belle sur cette scène, sous la lumière des projecteurs. T'as su vaincre une peur en toi qui te gardais paralysée. Et t'es maintenant plus forte qu'hier. Les chiens n'auront pas gagner.
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| | | Invité | (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Ven 19 Juil - 18:54
| Tw : Alcool
Salvador posa délicatement un morceau de sucre sur la cuillère à absinthe tenue en équilibre sur les bords de son verre. Les gouttes d'eau de la fontaine s'écoulaient avec une lenteur frustrante mais il tenait à faire les choses dans les règles de l'art. On ne manquait pas de respect à la fée verte, surtout quand elle nous aidait à passer outre à peu près tout le reste. Il avait cessé de compter les verres, mais il savait à l'engourdissement de tout son corps qu'il avait déjà dépassé une limite. Tant pis.
Il dansa avec quelques inconnu.e.s sans se soucier de qui il avait en face. Il se retrouvait dans le brouillard familier qui l'avait enveloppé les années qui avaient suivi son départ de chez les Pandémoniques. Plus rien n'a d'importance, se répétait-il comme une litanie. Plus rien n'a d'importance à part ce foutu assassinat. Après ça, tout ira mieux. J'aurai la force de m'occuper du reste. La phrase traversa son crâne tandis qu'il entamait son verre. Le goût anisé de l'absinthe lui glissa dans la gorge et brûla délicatement tout son œsophage. Il n'avait rien avalé de la journée, alors les effets de l'alcool en étaient décuplés.
La performance d'Azur le ramena un instant à la réalité, il fut happé par celle-ci et ne dissimula pas une seule seconde l'attention qu'il lui portait. Quand il croisa son regard, un sourire plein de fierté étira ses lèvres. Son regard se perdit sur sa silouhette mise en valeur par l'atmosphère brûlante de la lumière rouge. Il termina son verre cul-sec pour le poser sur une enceinte et fut le premier à applaudir à la fin de la performance, montrant tout l'engouement que le spectacle avait eu sur lui. Il cria son prénom, les filtres de son habituelle retenue s'étiolant à mesure que son alcolémie augmentait.
Il connaissait cette sensation, celle de la douce perte de contrôle où plus rien n'avait d'importance et où il laissait la petite voix dans sa tête guider tous ses gestes. Il grimpa sur scène après quelques instants pour rejoindre Azur, il lui prit les mains et plongea ses yeux dans les siens. Il avait l'air extatique. « Tu vois ! Tu étais fantastique, t'as l'interdiction de douter de toi maintenant. » Il eût un rire qui trahissait légèrement son état avant d'attraper Azur par les épaules pour déposer un baiser bien appuyé sur sa tempe. Il se détourna pour chercher quelque chose du regard -sûrement le prochain alcool qu'il allait s'envoyer. Il croisa le regard de Maldoror, et il espéra vainement ressentir autre chose que de la distance. Il tourna de nouveau les yeux vers Azur. « Bravo. »
Il quitta la scène pour retrouver les bras de son absinthe chérie. Il reprit encore un verre et se vautra sur la première surface qui lui semblait à peu près confortable -à savoir, ce qu'il restait d'un fauteuil. Il s'y affala de côté, faisant reposer sa nuque sur l'accoudoir et ses jambes pendant dans le vide. La terre tournait trop autour de lui et le vertige commençait à avoir ce goût de désagréable. Le plafond se déformait, son cœur lui semblait battre trop fort et mille idées d'autodestruction lui traversaient la tête. Il ferma les yeux, laissant la musique le faire rentrer dans une transe caractéristique des soirées de débauche.
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| | | Juste Delamare “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : Adèle Haenel Dialogue : <pan> Crédits : etheral Messagi : 377 Fragments : 1253 Multicomptes : Nicholas, Thalès, Mirra, Makeda, Asmar Triggers : - Spoiler:
triggers
Pronomi : il, lui Specchio : Specie : NIMRODIEN (cette Mort qui l'évite trop) Età : 32 ans Lavoro : Copiste ((faussaire)) à la Bibliothèque des Trois Mondes. Journaliste d'opinion (nul part). Fazione : Pandémonique Mondo : nimrodien Personnage : Classique Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : Adèle Haenel Dialogue : <pan> Crédits : etheral Messagi : 377 Fragments : 1253 Multicomptes : Nicholas, Thalès, Mirra, Makeda, Asmar Triggers : - Spoiler:
triggers Pronomi : il, lui Specchio : Specie : NIMRODIEN (cette Mort qui l'évite trop) Età : 32 ans Lavoro : Copiste ((faussaire)) à la Bibliothèque des Trois Mondes. Journaliste d'opinion (nul part). Fazione : Pandémonique Mondo : nimrodien Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Sam 20 Juil - 16:59
| Juste a soupé de l'Ararat et des bons sentiments - le feu de joie et ses contes mielleux, le bal servant de meetic pour les transfuges de classe... Il n'a pas le cœur à cette fête, à la fois si proche de celles de Nimrod et si éloignée. D'habitude, il se termine une bouteille dans un bar miteux, cherche pour la nuit une personne avec qui oublier les commémorations et reprend le travail dés le lendemain, la tête lourde et la mine longue.
Cette année, ses indicateur‧ice‧xs lui ont parlé d'une contre-soirée, et ses jeunes années de rébéllion bobo lui reviennent en tête, le tirant de son apathie et de ses dernières tentatives ratées d'articles sensationnels - après Fureur et Renard, il est difficile de faire mieux. Une soirée en pied de nez à l'Ararat, ca, c'est clivant, et c'est en tenue de circonstance (c'est à dire, en raison de la chaleur, en short et t-shirt hawaïen) qu'il débarque dans ce vieux théatre, les mains dans les poches.
Il n'est pas question qu'il se fasse virer en s'affichant ouvertement comme un scribe ou un journaliste, alors sa mémoire devrait suffire pour ce soir. Si les détails étaient flous demain matin, il en inventerait.
Son arrivée se fait au milieu d'une performance drag, et Juste attrape un verre d'un liquide douteux qu'il savoure tout en admirant la belle femme sur scène, un peu envieux de cette aisance qu'il lui parait parfois inaccessible. La chanson lui est inconnue, mais les paroles sont explicites et c'est en la fredonnant que le pandémonique profite de la soirée, dansant un moment avant de s'affaler aux cotés d'un inconnu, reposant de manière précaire sur un bout de mobilier. "Belle soirée, n'est-ce pas ?" crie-t-il, au dessus de la musique et surtout pour réveiller l'homme à moitié endormi, bien soûl. Il l'a remarqué, discutant avec la dragqueen, et en déduit qu'il fait partie, ou connait, les occupant‧e‧xs du lieu. "T'es du Munstrum ? Tu me fais visiter les coulisses ?" Un regard charmant - c'est bien son troisième verre et qu'importe ce qu'il boit, ça cogne - et Juste se fiche en réalité de savoir s'il peut conclure avec ce mec, tant qu'il accède et peut fureter un peu plus loin dans le théâtre.
résumé Juste s'incruste et après avoir maté la perf de @Azur R. Parisi, il dragouille @Salvador A. Araújo pour accéder aux coulisses en bonne fouine qu'il est. |
| | | Invité | (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Dim 21 Juil - 20:49
| Tw : Alcool
Alors que Salvador sentait que l'alcool avait raison de son état d'éveil, une voix le tira de ses rêveries alcoolisées. Il fronça les sourcils et rouvrit les yeux, l'air légèrement confus. Il vit le jeune homme au dessus de lui et il haussa une épaule après s'être redressé. « Ouais, je suis le musicien aux doigts pétés. » Lâcha t-il sans filtres. Il était désormais guéri, mais les traces de la blessure étaient encore bien visibles. Une vilaine cicatrice barrait encore son annulaire. Il allait renchérir avec toute l'amertume que l'alcool laissait circuler avant d'être interrompu par le sourire de son interlocuteur. Ah, c'était ce genre d'interaction. Il n'était sûrement pas là pour l'entendre geindre sur ô combien la quotidien dans le Munstrum était pesant ces dernières semaines.
Il réalisa aussi qu'il était beaucoup trop attaqué pour répondre dignement à ses avances...Avant de conclure qu'il pouvait quand même essayer. Il se leva, lui rendit son sourire tout en sentant la terre entière tourner sous ses pieds. « Va pour la visite. Mais avant je veux une petite danse. » Comme pour illustrer ce qu'il venait de rire, il se mit à bouger au rythme de la musique. Le plus étonnant, c'est qu'il s'en sortait plutôt bien. Il s'arrêta après quelques instants, l'air de chercher quelque chose du regard. Il n'avait plus de verre dans la main et ça lui semblait absurde.
« Attends, mon verre est-... » Il le chercha des yeux et il réalisa qu'il voyait un peu trop flou pour que ça soit efficace. Il eût donc la bonne idée de prendre le verre des mains de son interlocuteur sans lui demander pour y boire une grosse gorgée comme si l'alcool ne brûlait pas sa gorge. Il plissa le nez avant de lui rendre, l'alcool dedans n'étant visiblement pas à son goût. « Ici on m'appelle Alceste. Mais ce soir je suis pas un misanthrope. » Il eût un petit mouvement de tête pour l'inciter à le suivre dans les coulisses. Il dormirait plus tard.
Résumé : Salvador EST VRAIMENT DECHIRAX répond aux avances de Juste avec un taux d'alcoolémie très élevé. Il danse avec, lui pique son verre et en vide la moitié avant de l'inviter à le rejoindre dans les coulisses
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| | | Hwangero Jill “ Pseudo : Eligos Pronoms : elle Faceclaim : lee jieun (iu) Dialogue : #009e9e ; #5cffff Crédits : horyia Messagi : 949 Fragments : 203 Multicomptes : Astrid Lindbegh ;; Pronomi : elle/she Specchio : Specie : haruspice || le voile tendre de la réalité déchiré les visions apoccalyptiques du futur, les multipkes événements qui cumulent à faire perdre les <i>sens</i< Età : 31 ans || les années qui s'accumulent sans que les leçons des erreurs ne rentrent, toujours enfermée dans les mêmes cercles vicieux Lavoro : botaniste à l'oliveraie || rayons ombombrés par les rameaux d'oliviers qui apaisent les cœurs et les âmes Daemon : dalsoon || ange aux reflets d'amour qu'elle porte dans ses bras, douceur qui apaise les soubresauts douloureux de sa myocarde Fazione : pandémonique || la loyauté des personnes avant la loyauté des idées qui dirigent sa fidélité Capacità : Prédictions des probabilités des événements || Un nœud de fils, des possibilités infinitésimales qui s’entrecroisent, se mélangent pour donner le futur Mondo : altérienne || les origines oubliées, seule reste la preuve de l'existence salvatrice de Dalsoon Cuore : vide || la solitude de la mort qui empoisonne les terres de son palpitant, la mort de son frère a tout enflammé ne laissant que de la terre brûlée Pseudo : Eligos Pronoms : elle Faceclaim : lee jieun (iu) Dialogue : #009e9e ; #5cffff Crédits : horyia Messagi : 949 Fragments : 203 Multicomptes : Astrid Lindbegh ;; Triggers : - Spoiler:
Pronomi : elle/she Specchio : Specie : haruspice || le voile tendre de la réalité déchiré les visions apoccalyptiques du futur, les multipkes événements qui cumulent à faire perdre les <i>sens</i< Età : 31 ans || les années qui s'accumulent sans que les leçons des erreurs ne rentrent, toujours enfermée dans les mêmes cercles vicieux Lavoro : botaniste à l'oliveraie || rayons ombombrés par les rameaux d'oliviers qui apaisent les cœurs et les âmes Daemon : dalsoon || ange aux reflets d'amour qu'elle porte dans ses bras, douceur qui apaise les soubresauts douloureux de sa myocarde Fazione : pandémonique || la loyauté des personnes avant la loyauté des idées qui dirigent sa fidélité Capacità : Prédictions des probabilités des événements || Un nœud de fils, des possibilités infinitésimales qui s’entrecroisent, se mélangent pour donner le futur Mondo : altérienne || les origines oubliées, seule reste la preuve de l'existence salvatrice de Dalsoon Cuore : vide || la solitude de la mort qui empoisonne les terres de son palpitant, la mort de son frère a tout enflammé ne laissant que de la terre brûlée
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Sam 27 Juil - 16:43
| Bal des Perdant‧e‧xsTW drogue, alcool Le reflet distordu dans le miroir représentait la peau délicieusement pâle d’où ressortait des lippes rougis par des artifices. Son corps est dévoilé en clair obscur par la finesse de la tulle de sa robe transparente qui dévoile des jambes musclées dissimulées si et là par des constellations, fidèle reproduction de ses constellations préférées qui ornent les cieux. La lumière de la lune rend sa peau presque brillante sous le tissu noir tout en nacrant le décolleté profond qu’elle avait choisi. Loin des oripeaux, Jill s’était laissée emporter dans son envie de coquetterie et des beaux vêtements refusant d’être une vulgaire âme perdue au sein d’une cité décadente qui oublie esthétique et ressenti. Elle sait qu’elle est là pour une mission, que les ordres reçues à la plume jaune d’or sont claires, plus limpides que l’eau bénite dans les vasques de la Cathédrale.
Aller au bal des Bal des Perdant‧e‧xs, remontées par les araignées d’une soirée regroupant éléments dangereux et parias. Observer et informer. Pas d’initiatives.
Le papier de la mission brûlait à la lumière d’une bougie vacillante alors qu’elle ajuste la mise de son reflet avant qu’un air satisfait n’éclaire son visage de marbre. Michel n’avait jamais été dans la plus grande appréciation des mondanités et elle n’avait aucun regret de ne pas aller au bal masqué. Surtout qu’un masque devant son visage était une insulte à son visage. Dalsoon vole avec virtuosité autour d’elle, heureuse d’une mission reposante et sans le moindre risque mortel en apparence.
Lorsqu’elle rentre dans l’ancien théâtre à moitié en ruine aux pierres sinistrées, elle découvre une foule diverse, variée et explosée qui se noie dans les liquides et les poudres et les cachets avec les marques et la musique tonitruante qui couvre les bruits et les blessures sans les railler. Son regard s’attarde sur la scène et la performance qui joue avant de s’en détourner. Si elle en voyait les qualités, l’art ne l'atteint pas il glisse sur elle comme une toile cirée et la laisse inchangée, imbougée toujours autant elle-même sans qu’une seule cellule ou un seulion n’évolue. Son regard détourné sans que sa myocarde de s’épanche.
Attrapant un verre de mirabelle, la pandémonique descend les escaliers pour rejoindre la foule une masse lui rentre dedans, titubante elle renverse son verre sur la personne alors qu’elle la rattrape par réflexe. Le teint de la personne est livide, les membres tremblants et les lèvres écorchées. La personne qu’elle croit reconnaître lui semble être dans un état inquiétant. Son premier réflexe est de la laisser tomber sur le sol, une voix sèche s’échappant de ses lèvres rouges. « Ne vomis pas sur ma robe ». Elle vaut bien plus que la moindre personne pour l’empoisonneuse, déjà elle a manqué de soupirer de soulagement lorsque son verre à recouvert la personne. Avec l’opportunisme d’un chaland, Jill attrape au hasard une personne qui passait à côté pour lui ordonner sans un seul regard : « Aide-moi, il n’a pas l’air très bien et j’aimerais éviter d’avoir un mort sur les bras ». Le respect d’autrui était une qualité que Jules avait essayé de lui apprendre, mais c’était toujours aussi… précaire.
@Simurgh M. Pavese @Andréas Naumenko |
| | | Andréas Naumenko “ Pseudo : Mahad Pronoms : She/Her Faceclaim : Bill Skarsgard Dialogue : Bold & #B0E0EC & BD7AB6 Crédits : pinterest, anak1nskywalker Messagi : 51 Fragments : 162 Multicomptes : Yiwài Sian & Taron L. Harding & Lior S. Greco Triggers : - Spoiler:
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Pronomi : He/Him Specchio : Specie : Veneficus Harpuai Lavoro : Astronome / Astrologue à l'observatoire de Citta Daemon : Ptitsa, l'effrayante ibis rouge. Fazione : Noénaute, mais son allégeance va à mort. Capacità : Celle de n'importe qu'elle sorcier.ère + l'invisibilité dont il se drappe Mondo : Alterre Cuore : Douloureusement et muettement prisonnier. Personnage : Classique Pseudo : Mahad Pronoms : She/Her Faceclaim : Bill Skarsgard Dialogue : Bold & #B0E0EC & BD7AB6 Crédits : pinterest, anak1nskywalker Messagi : 51 Fragments : 162 Multicomptes : Yiwài Sian & Taron L. Harding & Lior S. Greco Triggers : - Spoiler:
triggers Pronomi : He/Him Specchio : Specie : Veneficus Harpuai Lavoro : Astronome / Astrologue à l'observatoire de Citta Daemon : Ptitsa, l'effrayante ibis rouge. Fazione : Noénaute, mais son allégeance va à mort. Capacità : Celle de n'importe qu'elle sorcier.ère + l'invisibilité dont il se drappe Mondo : Alterre Cuore : Douloureusement et muettement prisonnier. Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Dim 28 Juil - 18:42
| Le bal des perdant.e.xsTW : ALCOOL & DROGUEL'édifice est tout à fait spectaculaire, même en étant partiellement effondré, éventré. Il est le lieu de curieuses festivités, excessives ; quasiment bacchanale. Il imagine presque les cris d'un culte ancien et primaire ; evoe s'inviter sur toutes les lèvres, invoquant un dieu par leurs actes d'ivresses. Il roule sur la pierre froide, lâche des yeux les silhouettes qui s'agitent en contre-bas, qui dansent, qui ondulent, qui festoient tout en faisant offrande de son rire à la brise. Il était monté tout en haut du bâtiment, avait gravit la totalité de l'escalier, puis avait flotté jusqu'ici, lorsqu'il n'y avait plus eu de marches. À travers cette ouverture qui embellit le théâtre autant qu'elle le blesse, il y a l'empyrée, qui se reflètent dans ses pupilles indécemment dilatés. La voûte s'est parementé de ses plus beaux bijoux et les astres brillent prodigieusement ce soir. Plus fort dans le ciel ou plus fort dans sa tête. Il lève une main, orné de quelques anneaux d'argent et retrace les constellations du bout d'une braise à demi éteinte. Il fait parler le ciel, s'exprimer ses étoiles. Il attire son cône entre ses lèvres, s'acharne de plusieurs inspirations saccadé pour en réanimer le feu, mais il n'y a plus rien a fumer sur son joint ; en témoigne la brûlure et la fumée épaisse du carton qui se consume et agresse sa trachée. Il tousse et se redresse, d'une main il attrape la bouteille de mirabelle qu'il avait transporté jusqu'ici et lie le goulot à ses lèvres. Une gorgée, rien qu'une gorgée et la voilà vide. Il s'étonne de cet état de fait, ferme un oeil et observe grâce à l'autre, comme dans un télescope l'intérieur du contenant, rien. Il va falloir redescendre. Il appuie ses paumes dans la poussière pour se relever et les frotte ensuite contre sa veste noir à sequin mal cintrée, trop grande et usée. Il titube, Ptitsa fait claquer ses ailes et lui s'envole, flotte jusqu'aux premières marches pour descendre. Dans l'agitation, il se déplace sans faire attention à autre chose que lui-même et finit par se faire agripper par une inconnue. "Aide-moi, il n’a pas l’air très bien et j’aimerais éviter d’avoir un mort sur les bras." Les noisettes trouvent les contours d'un visage marmoréen, doux, mais terriblement autoritaire et il trouve ensuite le sujet de l'inquiétude qui ne teintait pas franchement sa voix. Il était tenté de refuser, de la laisser se débrouiller seule et ça aurait sans doute été le cas avec un autre choix de robe. Il parcourt avec obstination ses contours, reconnaît les pléiades lumineuses. Il en pointe une du doigt. "C'est la constellation du sagittaire !" Il attend qu'elle réponde pour s'investir dans la mission de sauvetage et user de sa force de sorcier pour manipuler le corps pas tout à fait inerte. Il le balance sur son épaule et le transporte quelques pas plus loin, là ou plusieurs coussins et strapontins élimés feront usage de couchette. @Hwangero Jill @Simurgh M. Pavese |
| | | Simurgh M. Pavese “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo). Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais. Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS. ✖ organiste à la CATTEDRALE. Daemon : aucun. Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence. Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle. Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se. Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : rami malek Dialogue : #5f709d Crédits : AFTERMATH Messagi : 1193 Fragments : 1562 Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre. Specchio : Palabres : [saïmour]
simurgh ― #5F709D
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| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Lun 5 Aoû - 10:46
| Tu regardes la performance d’Azur d’un œil un peu absent. De rares éclats de lucidité te permettent d’apprécier sa danse et son lipsync, mais un voile trouble tombe sur ton regard à plusieurs reprises, confondant ton champ de vision avec une sorte de tableau de Miró. Tu te retiens au mur des coulisses pour ne pas t’écrouler. À la fin de la performance, tu applaudis du haut des forces qu’il te reste, adressant un sourire à Azur, qui ne le voit sans doute pas. Tu es très fier·e de l’avoir vue monter sur scène ce soir. Tu l’imagines déjà endosser un rôle dans votre future pièce. Tu veux le rejoindre et le lui dire, mais alors que tu t’apprêtes à sortir de l’ombre des coulisses, tu aperçois Alceste, et ton cœur se serre atrocement. Vos regards se croisent fugitivement, mais tu détournes bien vite les yeux. À cet instant, tu es encore intimement persuadé·e que votre histoire survivra à tous tes massacres et tous tes échecs, aux coups de pistolet à blanc et aux mains brisées.
Tu reprends le chemin de ton atelier, résolu·e à finir cette nuit dans le chagrin et la drogue, le souvenir des yeux de Salvador collé au corps comme une vapeur d’essence. Chaque pas est un supplice, tant tes muscles endoloris ne te répondent qu’à demi. L’ambrume a tout emporté, le froid dans tes veines te glace le ventre. Tu traverses la foule dansante en heurtant mollement plusieurs personnes, sans t’excuser ni te retourner, trop concentré·e à essayer de tenir encore debout. T’en as beaucoup trop pris, tu te sens au bord du monde, comme si tu marchais sur la corniche d’un précipice. Tu n’entends plus la musique qui tambourine et se répercute entre les pierres à demi-effondrées du théâtre. Tu n’entends plus les cris furieux et enthousiastes, la zizanie et le chaos. Les seules choses que tu perçois encore sont des réminiscences de fantôme, des mots qui furent prononcés autrefois et qui continuent d’injecter en toi leur venin. Et parmi tous, les derniers mots de Godot : je te déteste.
Alors que tu remontais péniblement les escaliers menant au paradis, tu percutes une inconnue qui renverse son verre sur toi, avant de te rattraper in extremis dans une chute qui s’annonçait lourde et douloureuse. Le liquide froid se déverse sur tes vêtements mais tu le sens qu’à demi. Tout ce que tu perçois, c’est la chaleur d’un corps contre le tien, de bras qui te retiennent. Tu entends à peine les paroles qui te sont jetées, ne vomis pas sur ma robe, abasourdi·e par l’altercation. Tu t’effondres finalement au sol dans un geignement pitoyable lorsque l’inconnue te relâche, tes muscles abîmés par la drogue ne parvenant pas à te maintenir debout. « … c’est pas mon genre… » tu articules, face contre terre, d’une voix si faible qu’elle surmonte à peine le brouhaha ambiant. Tu sens soudainement deux bras te soulever et te hisser sur une épaule, et comme tu es incapable d’effectuer le moindre geste, tu te laisses faire, échappant un grognement de douleur lorsqu’on te laisser à nouveau tomber au sol – mais cette fois-ci sur des strapontins. Un « Putain… » t’échappe alors que tu te sens partir, l’ambrume ayant lentement raison de ta conscience, et tu finis par t’évanouir entre les sièges défaits, retrouvant le calme d’un sommeil dépourvu de rêves.
“ Nous ne sommes pas de ce monde nous sommes des justes. (a. camus) |
| | | Hyacinth Brennan “ Pseudo : Musca/Lisa Pronoms : Elle Faceclaim : Jack O'Connell Dialogue : Hyacinth : Mediumpurple / Clíona : DimGray Crédits : Avatar : étangs noirs | signature : Hel Messagi : 676 Fragments : 1550 Multicomptes : Skye Eirhart, Faust Lindbergh & Pelagia Greco Triggers : - Spoiler:
CW : Hyacinth est susceptible d'aborder les thèmes de la violence, du sang, de la vulgarité et des insultes, de la colère, des drogues, de la solitude, du deuil et de la mort. Si cela peut te heurter, n'hésite pas à venir me voir en privé.
TW : Je n'ai pas de TW me concernant.
NB : je ne maîtrise pas encore totalement l'écriture inclusive, là aussi si tu y es sensible n'hésite pas à venir en discuter en PV, je suis toujours prête à continuer mes efforts !
Pronomi : Il Specchio : Specie : Sorcier · Niveau V Età : Plus de 200 ans Lavoro : Tisserand · Ancien absent des combats illégaux, Directeur de la Nef des Fous depuis mai 34 Daemon : Clíona · Une paonne bleue daltonienne Fazione : Zutique Capacità : Magie du corps · Particulièrement affiliée au vent Mondo : Terre · Bercé par le folklore gaélique irlandais Cuore : Pansexuel et polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Musca/Lisa Pronoms : Elle Faceclaim : Jack O'Connell Dialogue : Hyacinth : Mediumpurple / Clíona : DimGray Crédits : Avatar : étangs noirs | signature : Hel Messagi : 676 Fragments : 1550 Multicomptes : Skye Eirhart, Faust Lindbergh & Pelagia Greco Triggers : - Spoiler:
CW : Hyacinth est susceptible d'aborder les thèmes de la violence, du sang, de la vulgarité et des insultes, de la colère, des drogues, de la solitude, du deuil et de la mort. Si cela peut te heurter, n'hésite pas à venir me voir en privé.
TW : Je n'ai pas de TW me concernant.
NB : je ne maîtrise pas encore totalement l'écriture inclusive, là aussi si tu y es sensible n'hésite pas à venir en discuter en PV, je suis toujours prête à continuer mes efforts ! Pronomi : Il Specchio : Specie : Sorcier · Niveau V Età : Plus de 200 ans Lavoro : Tisserand · Ancien absent des combats illégaux, Directeur de la Nef des Fous depuis mai 34 Daemon : Clíona · Une paonne bleue daltonienne Fazione : Zutique Capacità : Magie du corps · Particulièrement affiliée au vent Mondo : Terre · Bercé par le folklore gaélique irlandais Cuore : Pansexuel et polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Mar 6 Aoû - 11:42
| tw : drogue, alcool
C’est après le début du massacre que Hyacinth arrive au pied du Munstrum, porté par la nuit déjà bien avancée et ses ombres qui cachent les déboires. D’instinct il lève les yeux pour chercher Andréas qu’il devine être quelque part à regarder les étoiles, mais il n’y a personne ; il titube alors doucement de vertige en reposant ses yeux sur la lourde porte qu’il pousse pour s’immiscer au creux des vices et des poisons. Il a enfin pu laisser tomber le masque et les plumes, ici il n’a pas à se soucier de son image, et il sent déjà son corps se désinhiber en entrant dans la salle où les effluves se mélangent. La scène est la première chose qui attire son regard, c’est vers elle qu’il se dirige, découvrant au passage ce qui a volé Andréas à sa nuit étoilée. Il s’avance vers lui et la jeune fille qui l’accompagne, découvre le corps de Simurgh inerte sur les strapontins. « Je lae connais bien, iel a survécu à bien pire, ne vous en faites pas pour ellui. Venez plutôt boire un verre. ».
Hyacinth s’est à peine arrêté de marcher, il s’est simplement immiscé dans la conversation avant de repartir aussitôt en direction d’un des bars, situé sur un côté. Les lumières l’aveuglent, il lève sa main au-dessus de ses yeux en se faufilant dans la foule, jouant des épaules, effleurant les hanches et les cuisses qui barrent son chemin et le pousse à onduler comme une sirène qui cherche son marin à séduire. Ce qu’il trouve au bout du chemin n’est qu’un étal présentant les différents alcools de la soirée ; il demande un verre, se retourne pour voir s’il a finalement été suivi, mais fait fi du constat qu’il a peut-être bien perdu en chemin les âmes à qui il a suggérées de prendre un verre, ou qu’iels sont simplement resté·e·s où iels étaient, dans l’intimité de leurs échanges que le tisserand n’a pas eu même l’impression de briser. Sans attendre, il avale le verre d’alcool fort qu’il a commandé, et sort de sa poche de quoi se rouler une cigarette dans laquelle il parsème diverses herbes aux effets libérateurs, d’aucuns diraient hallucinogènes. Le briquet s’allume contre le cône de papier dont il aspire les premières fumées, et alors qu’il les recrache, Hyacinth se laisse glisser jusque l’un des sièges de velours pour se retenir à l’assise. Ses yeux fermés, savourant le délice de se sentir quelque peu disparaître dans un ailleurs où ses trop nombreuses préoccupations disparaissent, il les rouvre sur le plafond illuminé qui réverbère les sonorités électro aux basses endiablées. Son cœur ne pas plus aussi fort, l’effet calmant des herbes est presque automatique et bientôt, les hallucinations commencent puisqu’il jurerait qu’en baissant les yeux, c’est Nobu qu’il voit.
Pris dans l’aplomb offert par les substances ingérées, le sorcier accepte cette fois-ci de perdre le contrôle sur ses propres ressentis et envies ; il se pare d’un large sourire, tend une main vers Nobu, et lâche sans pudeur ni hésitation, « Oh, maon Nobu… Tu me manques tellement. ». Après tout, ce n’est qu’une hallucination, qu’a-t-il à craindre à se dévoiler ainsi à un simple mirage au beau milieu d’un bal où toustes ont perdu quelque chose, même s’il en est le Roi ?
résumé · Hyacinth débarque au Bal des Perdant·e·s après avoir fait acte de présence et bien bu à celui des Ardent·e·s. Il va voir @Andréas Naumenko et @Hwangero Jill, sans réaliser qu'il brise un peu la vibe (a toute confiance en la survie du @Simurgh M. Pavese mourant sur les strapontins) et va boire et consommer une cigarette remplie d'autres herbes diverses, dont un peu hallucinogènes. Il est persuadé de voir @Nobu Yūgure et lui avoue qu'iel lui manque puisque ce n'est qu'une illusion, voyons. “ « Et je vis, et voici un cheval pâle ; et celui assis au-dessus de lui, son nom était la Mort, et l’Enfer le suivait. » Révélation 6:8
Dernière édition par Hyacinth Brennan le Mer 7 Aoû - 12:38, édité 1 fois |
| | | Nobu Yūgure “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : kosei kudo Dialogue : #6B709E Crédits : HOODWINK Messagi : 443 Fragments : 594 Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar Pronomi : iel Specchio : Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟ Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs. Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu. Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes. Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris. Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste. Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois. Personnage : Classique Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : kosei kudo Dialogue : #6B709E Crédits : HOODWINK Messagi : 443 Fragments : 594 Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar Pronomi : iel Specchio : Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟ Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs. Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu. Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes. Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris. Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste. Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois. Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Mar 6 Aoû - 13:04
| Tu n’es là que pour Azur. Tu ne sais pas ce que tu fous vraiment ici, mais Azur t’a parlé de sa performance de drag et tu t’es dit qu’il fallait que tu sois là pour le soutenir. Tu t’es retrouvé·e au beau milieu d’une foule endiablée, dans tout ce que cela a de démoniaque : furieuse et désinhibée. Tu essayes d’esquiver les corps dansants et enivrés, bousculant quelques silhouettes jusqu’à atteindre une distance raisonnable pour distinguer la scène. La performance commence finalement et tu sens une vague fierté, suivie d’une vague de chaleur remonter dans ton corps. Tu n’arrives pas à quitter Azur des yeux, hypnotisé·e par ses mots et par son corps, et tu prends conscience d’à quel point tu es amoureux·se de lui, à quel point tu veux être à ses côtés. À la fin du drag show, tu veux t’approcher pour le retrouver et lui dire ces mots, combien tu l’aimes, combien tu es fier·e de lui, mais tu aperçois l’un des monstres le rejoindre, vraisemblablement très enthousiaste face à sa performance. Ton cœur se serre un peu, et tu te recules. Tu le retrouveras un autre jour.
Alors que tu t’apprêtes à t’en aller, retrouvant la solitude des rues tortueuses des escaliers aériens pour errer une nuit de plus dans la Ville Basse, il est soudain devant toi. Hyacinth. Oh, tu aurais dû soupçonner qu’il serait ici, au bal des Perdant·e·xs, étant donné sa propension à être là où se condensent les vices et les drames. Mais tu pensais, sans doute naïvement, que le hasard ne te ferait pas croiser sa route. Il est pourtant là, devant toi, bien réel, quoique ses yeux vitreux et sa démarche un peu malhabile t’indique qu’il n’est en vérité pas tout à fait là. Tu reconnais à l’odeur de la fumée de sa clope les herbes utilisées, et tu comprends sans trop de difficulté que Hyacinth est dans un état second, comme la plupart des figurant·es de ce grand bal sinistre. Il tend une main vers toi pour te toucher, mais tu recules instinctivement d’un pas pour l’en empêcher. « Hyacinth, t’es complètement défoncé. » tu lâches, sans la moindre pitié dans tes yeux. Tu passes deux doigts sur tes lèvres lorsque Hyacinth prétend que tu lui manques, comme si le goût de ses baisers y était encore inscrit, poison indélébile.
Un sourire mauvais vient dissiper ton air impassible. « Ah oui ? Tiens donc. » La tristesse te rend terriblement amer·e. Tu sais que le tisserand est drogué et qu’il ne pense pas un mot de ceux qu’il prononce. Pourtant, ce tu me manques te serre le cœur, remue quelque chose en toi que tu voudrais assassiner, mais qui hurle avec violence. Je t’ai tout donné, et tu m’as tout pris. T’as soudainement envie de crier. Tu le détestes. « Parfait, je vais te rappeler que j’existe. » tu lâches d’une voix qui ne cache rien de son acidité. Et sans lui laisser le temps de déblatérer d’autres conneries, tu envoies ton poing directement dans sa gueule. Tes phalanges s’écrasent contre sa joue. Tu ne frappes pas avec toute ta force, car tu ne veux pas nécessairement lui déboîter la mâchoire, mais suffisamment pour le déstabiliser et qu’il tombe au sol. Tu viens le surplomber, les poings serrés. « T’es vraiment un enfoiré, Hyacinth. Un putain d’enfoiré. » Tu lui donnes mollement un coup de pied, juste pour l’humiliation, miroir des coups qu’il t’a assenés cette nuit-là. « T’as bousillé toute une partie de ma vie. » T’as des larmes dans la voix en crachant ces mots, malgré toi. Tu ne sais pas si tu parles des carnets massacrés par le tisserand qui retraçaient toute ton histoire à Nimrod, ou des trente années post-effondrement que tu as passées à ses côtés et qu’il a anéanties en un soir.
“ Le bien est voulu, Il est le résultat d'un acte, Le mal est p e r m a n e n t. (artaud) |
| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Mar 6 Aoû - 14:43
| Tes talons claquent sur le parquet de la scène. Tu souffles, légèrement essoufflée par ta performance. Salvador finit par te rejoindre et ses mots d'encouragement te font un bien fou. Tu sais que les Monstres sont fier‧ères de toi, mais iels ont parfois d'autres choses à gérer. Tu n'arrives pas à retrouver Simurgh dans la foule alors que c'est ellui qui t'as poussée sur scène. Iel est peut-être rester dans les ombres. Tu avais remarqué qu'iels était presque absent‧e, l'ambrume lui avait pris sa conscience. L'haleine d'Alceste est chargée d'alcool et tu comprends que cette nuit sera celle des excès. C'est le moment de s'oublier comme s'il n'y avait pas de lendemain. « Merci, ça m'a fait tellement du bien, j'avais l'impression d'être libre ! » Tu lui lances un grand sourire alors que tu le vois repartir certainement en quête d'un nouveau verre d'alcool. Vous êtes tous‧tes en train de sombrer mais vous le faites ensemble.
Tu descends de la scène et tu cherches un visage familier parmi la foule. Il y a du monde et tu finis par te laisser emporter par la fièvre. Tu danses avec des inconnu‧es et bois plus d'alcool que tu ne le devrais. Ce soir tu te sens vivante et ça faisait si longtemps que tu en avais presque oubliée comment faire. La mort n'est plus dans ton ombre, tu te sens bien. Tu ne vois pas Nobu. Tu ne savais pas qu'iel allait venir. Tu lui avais parlé de ta prestation, mais tu n'avais pas oser l'y inviter. Tu ne comprends pas encore bien ce que tu ressens pour ellui, mais tu sais que tu lui dois la vie et que tu ne veux pas lae voir disparaître.
Tu remontes les escaliers qui mène au Paradis. T'as besoin d'un peu de calme, au moins pour un instant et c'est là que tu vois le corps étendu de Simurgh. Iel te parait presque mort‧e et iel est si maigre affalé‧e dans les strapontins. Tu te presses à ses côtés, prends son pouls pour t'assurer qu'iel est toujours vivant‧e. « Simurgh ! » Iel ne réagit pas, mais sa vie ne te semble pas en danger. Tu regardes les deux autres tout proche, peut-être que c'est elleux qui l'ont installé‧e là. Tu leur lances un regard en coin avant de redescendre. Iel n'est pas seul‧e et tu te dis que ta présence n'est pas nécessaire.
En bas, tu entends du grabuge. Il y a une petite foule autour de deux personnes qui s'échangent des coups. Tu reconnais Nobu et Hyacinth. Tu joues des coudes pour arriver à leur hauteur et tu rirais presque de l'état du directeur de la Nef. Vous êtes tous‧tes des déchets. Tu t'approches de lae sorcier‧ère, mais t'oses pas lae toucher. Le moment te semble charger d'émotion et tu te sens de trop. Juste derrière ellui, tu lui demandes d'une petite voix. « Tu as besoin d'aide, Nobu ? » Tu veux être là pour ellui, même si tu sais pas vraiment quoi faire.
résumé Azur est contente de sa prestation et remercie Salvador de ses compliments. Elle va danser quelques instants et boit un peu plus avant d'aller chercher du calme au Paradis. Là, elle trouve Simurgh inconscient‧e et s'assure que sa vie n'est pas en danger avant de redescendre. Elle trouve enfin Nobu en pleine altercation avec Hyacinth et lui propose de l'aide sans trop savoir quoi faire.
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| | | Hyacinth Brennan “ Pseudo : Musca/Lisa Pronoms : Elle Faceclaim : Jack O'Connell Dialogue : Hyacinth : Mediumpurple / Clíona : DimGray Crédits : Avatar : étangs noirs | signature : Hel Messagi : 676 Fragments : 1550 Multicomptes : Skye Eirhart, Faust Lindbergh & Pelagia Greco Triggers : - Spoiler:
CW : Hyacinth est susceptible d'aborder les thèmes de la violence, du sang, de la vulgarité et des insultes, de la colère, des drogues, de la solitude, du deuil et de la mort. Si cela peut te heurter, n'hésite pas à venir me voir en privé.
TW : Je n'ai pas de TW me concernant.
NB : je ne maîtrise pas encore totalement l'écriture inclusive, là aussi si tu y es sensible n'hésite pas à venir en discuter en PV, je suis toujours prête à continuer mes efforts !
Pronomi : Il Specchio : Specie : Sorcier · Niveau V Età : Plus de 200 ans Lavoro : Tisserand · Ancien absent des combats illégaux, Directeur de la Nef des Fous depuis mai 34 Daemon : Clíona · Une paonne bleue daltonienne Fazione : Zutique Capacità : Magie du corps · Particulièrement affiliée au vent Mondo : Terre · Bercé par le folklore gaélique irlandais Cuore : Pansexuel et polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Musca/Lisa Pronoms : Elle Faceclaim : Jack O'Connell Dialogue : Hyacinth : Mediumpurple / Clíona : DimGray Crédits : Avatar : étangs noirs | signature : Hel Messagi : 676 Fragments : 1550 Multicomptes : Skye Eirhart, Faust Lindbergh & Pelagia Greco Triggers : - Spoiler:
CW : Hyacinth est susceptible d'aborder les thèmes de la violence, du sang, de la vulgarité et des insultes, de la colère, des drogues, de la solitude, du deuil et de la mort. Si cela peut te heurter, n'hésite pas à venir me voir en privé.
TW : Je n'ai pas de TW me concernant.
NB : je ne maîtrise pas encore totalement l'écriture inclusive, là aussi si tu y es sensible n'hésite pas à venir en discuter en PV, je suis toujours prête à continuer mes efforts ! Pronomi : Il Specchio : Specie : Sorcier · Niveau V Età : Plus de 200 ans Lavoro : Tisserand · Ancien absent des combats illégaux, Directeur de la Nef des Fous depuis mai 34 Daemon : Clíona · Une paonne bleue daltonienne Fazione : Zutique Capacità : Magie du corps · Particulièrement affiliée au vent Mondo : Terre · Bercé par le folklore gaélique irlandais Cuore : Pansexuel et polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Mer 7 Aoû - 12:34
| tw : drogue, violence physique
Le coup que le sorcier se reçoit en plein visage a l'effet d'un éclair qui s'abat qui une arbre, le laissant nu et tordu, altéré comme vidé de ses feuilles et incapable vraiment de revenir à la vie, même quelques années plus tard. Au moment où le poing s'écrase sur sa joue, Hyacinth sent la peau de Nobu comme il ne l'a jamais vraiment sentie auparavant, dans toute sa violence, vibrante, sans aucune once de la douceur qu'iel a pu lui offrir tant de fois ; iel a la main rêche et les griffes dehors, glorieux reliquat de toute cette haine qu'iel n'a cessé d'accumuler pendant plusieurs semaines. Hyacinth est sonné, tombe contre le sol avec cet impression de mauvais rêve et de sentence onirique qu'il n'avait pas anticipé subir, trop persuadé que cellui qu'il voudrait être un·e amant·e perpétuel·le n'était qu'une chimère.
Il n'émet aucun cri, aucun son tandis qu'il s'échoue, perdu dans les souvenirs de ces fois où Nobu le plaquait ainsi plus bas que terre pour mieux le faire ronronner de plaisir ; mais cette fois, dans les yeux de lae Solmène, ce n'est plus vraiment de la colère, juste ce moment pire que tout le reste où tout le passé se désintègre, devient effervescent, et ne laisse place qu'à un liquide fade au goût rance de l'oubli. Bientôt, Hyacinth sent qu'il ne sera plus rien pour Nobu, que toutes ces vies passées dans le creux de leurs mains, à le serrer et se lancer des piques douces-amères pour mieux se séduire, ne seront que de sales souvenirs de cellui qui m'a détruit·e. Il lae regarde doucement s'éloigner, sans réagir si ce n'est gémir à la peine qui prend doucement le pas, parant son visage de quelques mimiques endolories. Azur lui aussi s'approche, et Hyacinth dépose ses yeux sur lui avec une honte qu'il revêt rarement. Peut-être au moins qu'avec lui à ses côtés, la colère impulsive de ses poings qui défendraient tout, Nobu sera plus en sécurité. Sa gorge se serre rien que d'y penser.
Hyacinth est au crépuscule de cet amour qu'il n'a pas su, pas voulu voir. Il s'éteint avant même d'avoir réellement brûler. Sa main vient s'appuyer contre sa mâchoire pour faire bouger ses muscles alors qu'il se rassoit doucement et s'appuie contre l'une des strapontins. Il pense à Simurgh plus haut, dans le déni des évènements, bercé par les chants de l'ambrume, et il l'envie. A ses pieds, il récupère sa clope imbibée d'essences trop nombreuses, notamment de coquelicot faute de pavot, et il regarde autour de lui les âmes errantes en tirant le feu de fumées qui restent. Prostitué·e·s, catins, gourgandin·e·s et autres corps faciles dont il pourrait se saisir pour une nuit, mais aucun ne lui fait envie. Dans une ombre, avec les lumières derrière sa silhouette, il voit Haakan arriver et il tend son bras vers le garçon. « Tu fermes ta gueule. Tu dis rien, j'ai pas envie d'en parler, c'est le joint, rien d'autre. Viens, on va danser. ». Et il se relève lentement, s'appuyant sur tout ce qu'il peut, se sentant toujours chancelant sous les effets des drogues qui lui font percevoir la piste de danse comme un véritable autel au repentir. Les lumières et stroboscopes l'aveuglent, la nausée monte, tout ce qu'il sait, c'est qu'il veut secouer tout ce qu'il peut pour sortir de lui cet infâme sentiment de n'être qu'un monstre. Il saisit alors Haakan bras-dessus bras-dessous et l'attire au milieu de la foule, sans le lâcher.
résumé · @Nobu Yūgure n'était pas un rêve, alors iel fait très bobo. Hyacinth triste. Hyacinth honteux, surtout devant @Azur R. Parisi. Alors Hyacinth va danser avec @Haakan Z. Miszczuk sans oser rien dire de plus #déni “ « Et je vis, et voici un cheval pâle ; et celui assis au-dessus de lui, son nom était la Mort, et l’Enfer le suivait. » Révélation 6:8 |
| | | Andréas Naumenko “ Pseudo : Mahad Pronoms : She/Her Faceclaim : Bill Skarsgard Dialogue : Bold & #B0E0EC & BD7AB6 Crédits : pinterest, anak1nskywalker Messagi : 51 Fragments : 162 Multicomptes : Yiwài Sian & Taron L. Harding & Lior S. Greco Triggers : - Spoiler:
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Pronomi : He/Him Specchio : Specie : Veneficus Harpuai Lavoro : Astronome / Astrologue à l'observatoire de Citta Daemon : Ptitsa, l'effrayante ibis rouge. Fazione : Noénaute, mais son allégeance va à mort. Capacità : Celle de n'importe qu'elle sorcier.ère + l'invisibilité dont il se drappe Mondo : Alterre Cuore : Douloureusement et muettement prisonnier. Personnage : Classique Pseudo : Mahad Pronoms : She/Her Faceclaim : Bill Skarsgard Dialogue : Bold & #B0E0EC & BD7AB6 Crédits : pinterest, anak1nskywalker Messagi : 51 Fragments : 162 Multicomptes : Yiwài Sian & Taron L. Harding & Lior S. Greco Triggers : - Spoiler:
triggers Pronomi : He/Him Specchio : Specie : Veneficus Harpuai Lavoro : Astronome / Astrologue à l'observatoire de Citta Daemon : Ptitsa, l'effrayante ibis rouge. Fazione : Noénaute, mais son allégeance va à mort. Capacità : Celle de n'importe qu'elle sorcier.ère + l'invisibilité dont il se drappe Mondo : Alterre Cuore : Douloureusement et muettement prisonnier. Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Mer 7 Aoû - 22:27
| Le bal des perdant.e.xsTW : ALCOOL, DROGUE, PENSEES OBSESSIVESLe corps de l'inconnu.e.xs évincé de ses épaules, il ne lui prête plus aucune attention, celui-ci peut bien s'éteindre sur les strapontins ; tant qu'il reste hors du passage. Les pupilles d'ambre retrouvent avec engouement et hâte l'étoffe onirique. Il ne remarque même pas son dos se courber et sa tête se rapprocher inéxorablement de la silhouette gracile. Qui pour être l'auteur d'une telle merveille ? Il se plaît à imaginer les doigts habilent du Brennan tenir l'aiguille et y piquer ses canevas d'éther, peut-être même s'était-il blessé, mêlant au fil un peu de son sang. C'est le mélange de l'alcool et de la fumette, qui le font rêver sur le tissu, comme s'il s'agissait du réel empyrée et qu'il y était projeté parmi ses étoiles. Il voudrait déposer ses paumes sur la fabrique, sentir contre sa pulpe le contraste des astres, deviner les noms de ses constellations les paupières closes, s'acharner jusqu'aux boutons qui retenaient la robe et l'arracher de force. Quelle soit à lui. La robe. Le tissu. Son sang. Il expulse son désir dans un soupir profond, crâchant une exhalaison bouillante, quasiment inflammable. C'est là que résonne la voix de Hyacinth. "Je lae connais bien, iel a survécu à bien pire, ne vous en faites pas pour ellui. Venez plutôt boire un verre." C'était réel. Il se redresse avec empressement, remarquant la position compromettante dans laquelle il se tenait, suivant d'un regard trop insistant la mort, qui disparaît dans la cohue. Il reposait ses yeux sur le visage d'albâtre, elle ne s'inquiétait pas plus que lui, mais il a soif. Terriblement soif. Davantage maintenant qu'il sait qui se tient au bar. Il relève lentement son poing dans un geste amorti et indique de son pouce la direction prise par le châtain. "Je vais boire.." Elle peut le suivre, ou non. Il pivote et s'avance, tantôt aveuglé par les lumières vives, tantôt bousculé par les corps enivrés. Il met un temps exagérément long à rejoindre le bar et s'immobilise en constatant du duo qui y subsiste. Qui y existe. Le poing de Nobu qui vient s'abattre sur le visage du cavalier. Cette violence qui veut dire qu'ils s'aiment. Cette violence, ces preuves auxquelles il n'a pas droit. Son ventre se tord de jalousie et bientôt deux spectateurs deviennent protagonistes ; l'un d'eux s'éloignent avec Hyacinth. Le brun ne s'en rend pas compte, mais il disparaît, comme un mirage et réapparait, derrière Nobu. Il n'y a pas le bruit d'un bruissement d'aîle pour le dénoncer, mais le mouvement d'un courant d'air. Il se penche en avant ou plutôt titube, renifle les cheveux de cellui qui tient en otage les aspirations de son fantasme, cherchant dans l'effluve la réponse ; ce qui lui manque pour être à sa place. Il murmure prêt de son oreille, ignorant celle qui l'a précédé, venue s'acquitter des peines de lae solmène. "Encore une querelle ?" Il retrouve appuie sur l'entièreté de sa voute plantaire, un maigre sourire sur les lèvres, feintant l'empathie et continue. "Qu'a t'il fait cette fois-ci ?" Comme s'il prenait le parti de Nobu, comme s'il ressentait la moindre compassion à l'égard de cellui qui disposait de ce dont il désespérait d'avoir. Il n'était guidé que par son effroyable amour. Aveugle et sourd. Puant et caustique. Sentiment qui continuera a vibrer dans ses os lorsqu'il ne restera même plus la peau sur son cadavre. @Hwangero Jill @Nobu Yūgure @Hyacinth Brennan @Azur R. Parisi |
| | | Haakan Z. Miszczuk “ Pseudo : Echo Pronoms : Elle Faceclaim : Dylan O'Brien Dialogue : Haakan #336699 - Noarah #cc9933 Crédits : moi-même Messagi : 254 Fragments : 638 Multicomptes : Johanna. Triggers : - Spoiler:
triggers joués : violence, mort, addiction, anxiété, psychose
Pronomi : He/him Specchio : Specie : Haruspices vulgar. Età : 23 ans. Lavoro : Combattant de la Nef des Fous + Ange Déchu. Daemon : Noarah, une femelle mamba noir. Fazione : Zutique. Capacità : Présage funèbre, |r e s s e n t| la mort. Mondo : Possède du sang alterrien de part sa mère. Cuore : s o l i t a i r e Personnage : Classique Pseudo : Echo Pronoms : Elle Faceclaim : Dylan O'Brien Dialogue : Haakan #336699 - Noarah #cc9933 Crédits : moi-même Messagi : 254 Fragments : 638 Multicomptes : Johanna. Triggers : - Spoiler:
triggers joués : violence, mort, addiction, anxiété, psychose Pronomi : He/him Specchio : Specie : Haruspices vulgar. Età : 23 ans. Lavoro : Combattant de la Nef des Fous + Ange Déchu. Daemon : Noarah, une femelle mamba noir. Fazione : Zutique. Capacità : Présage funèbre, |r e s s e n t| la mort. Mondo : Possède du sang alterrien de part sa mère. Cuore : s o l i t a i r e Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Ven 9 Aoû - 19:12
| TW : ALCOOL, DROGUEHaakan avait soif. Soif de cette douce liqueur qui brûlait le corps, soif de cette musique assourdissante qui assommait les sens, soif de cette poudre scintillante qui noyait l’esprit. Soif de chaos, de destruction, de néant. Au diable les origamis et les mille âmes qui leur étaient rattachées. Au diable l’Ararat et cette « douce-amère » mélancolie qui pendait sur toutes les lèvres des Jardins Suspendus. Les émotions aussi tranchantes que des bris de verres, Haakan avait fui la Ville Haute à grands pas. Abandonnant son masque, abandonnant manteau et chemise pour ce vieux débardeur noir qui laissait Noarah s’enrouler sur ses bras à la vue de tous·tes, tel un tatouage glissant sur sa peau. Ici, où coups de poings se confondaient à la danse, iels avaient toute leur place. Ici, il pouvait être véritablement lui…et personne à la fois. Son identité se fondait dans les vibrations des basses, dans ces rythmes saccadés qui déchiraient la réalité. Le Munstrum Théâtre, tribune des damné·e·s, dont la scène leur appartenait à tous.tes. À lui, combattant de la Nef des Fous comme à une Azur éblouissante qui transcendait les ténèbres, comète parmi les trous noirs. Malgré la crasse, les seringues et les morceaux de verres cassés, elle continuait à danser si bien qu’à elle seule, elle rendait leur décadence plus tragique encore. Protagoniste de ce tableau vivant qui se transformait au rythme furieux des lumières, tous voguaient à la dérive autour d’elle. Le regard sombre, Haakan passa Simurgh, qui - rien de bien étonnant - se trouvait quelque part au bord de la mort, puis s’enfonça, encore et encore. Il était prêt à se confondre lui aussi dans la masse de zombies, prêt à envoyer une fois pour toute cette soirée maudite nager dans l’alcool, quand les bribes d’une rixe lui parvinrent aux oreilles. Rien qui sortait de l’ordinaire, en somme, mais c’était sans compter un certain sorcier étalé au sol. Silencieux, il écouta le solmène cracher sa haine sur sa victime, s’attendit à entendre un rire empli de sarcasme ou quelque remarque chaotique s’élever, mais le zutique ne put qu’observer un Hyacinth vacillant se redresser, muet et grimaçant. Un peu vide, un peu perdu, tellement inattendu que Haakan surprit une pointe de pitié traverser son esprit. Mais quelle utilité avait un Hyacinth humain et faillible pour lui ? C’était bien trop étrange pour qu’il le laisse ainsi, échoué au sol. Alors il s’approcha, les sourcils froncés, jusqu’à sentir le regard du cavalier s’accrocher à lui. « Tu veux danser ? Tu veux que je ferme ma gueule ? Non, tu sais faire mieux que ça. », grinça-t-il entre les dents, rattrapant le sorcier titubant au vol. Il n’allait pas le laisser s’écraser une seconde fois par terre, et à voir ses jambes s’emmêler l’une sur l’autre, il n’était pas bien loin d’une deuxième chute. Et il voulait danser ? C’était à peine si Haakan n’avait pas l’impression de porter une poupée d’os et de muscles sur le bras, tant ils tanguaient sur place, se heurtant constamment aux corps dansants autour d’eux. « Ressaisis-toi Hyacinth. », gronda le jeune combattant dans un soupir agacé. Si Hyacinth lui-même ne parvenait plus à regarder la crasse de ce monde en face, qui le ferait ? Oui, t’es une putain d’enflure, oui tu détruis et tu blesses, et alors ? Pas de place pour autre chose que le cavalier impitoyable qu’il connaissait. Celui qui avait vu en son don une opportunité et rien d’autre. « Je te pose pas de question quand tu m’demandes d’enquêter sur des solmènes pour son compte. Peu importe. Tu veux que je mette du venin de mamba dans son verre ? Tu veux que je fasse de sa vie un enfer ? Tu veux qu’iel n’ait plus d’autre choix que de revenir vers toi ? Soit. Demande-le moi. J’en ai rien à foutre. Fais descendre un ouragan jusqu’ici, fais ce que tu as à faire, mais ressaisis-toi bordel. »résumé · Haakan arrive au bal des perdant·e·s avec la ferme intention de se bourrer la gueule, mais c'est sans compter the boss @Hyacinth Brennan. Il est en train d'envier @Azur R. Parisi quand il le voit vautré par terre. Ça lui plaît pas trop que son patron perde la tête pour un·e amant·e comme ça alors il essaie de secouer Hyacinth le grand méchant loup. |
| | | Hyacinth Brennan “ Pseudo : Musca/Lisa Pronoms : Elle Faceclaim : Jack O'Connell Dialogue : Hyacinth : Mediumpurple / Clíona : DimGray Crédits : Avatar : étangs noirs | signature : Hel Messagi : 676 Fragments : 1550 Multicomptes : Skye Eirhart, Faust Lindbergh & Pelagia Greco Triggers : - Spoiler:
CW : Hyacinth est susceptible d'aborder les thèmes de la violence, du sang, de la vulgarité et des insultes, de la colère, des drogues, de la solitude, du deuil et de la mort. Si cela peut te heurter, n'hésite pas à venir me voir en privé.
TW : Je n'ai pas de TW me concernant.
NB : je ne maîtrise pas encore totalement l'écriture inclusive, là aussi si tu y es sensible n'hésite pas à venir en discuter en PV, je suis toujours prête à continuer mes efforts !
Pronomi : Il Specchio : Specie : Sorcier · Niveau V Età : Plus de 200 ans Lavoro : Tisserand · Ancien absent des combats illégaux, Directeur de la Nef des Fous depuis mai 34 Daemon : Clíona · Une paonne bleue daltonienne Fazione : Zutique Capacità : Magie du corps · Particulièrement affiliée au vent Mondo : Terre · Bercé par le folklore gaélique irlandais Cuore : Pansexuel et polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Musca/Lisa Pronoms : Elle Faceclaim : Jack O'Connell Dialogue : Hyacinth : Mediumpurple / Clíona : DimGray Crédits : Avatar : étangs noirs | signature : Hel Messagi : 676 Fragments : 1550 Multicomptes : Skye Eirhart, Faust Lindbergh & Pelagia Greco Triggers : - Spoiler:
CW : Hyacinth est susceptible d'aborder les thèmes de la violence, du sang, de la vulgarité et des insultes, de la colère, des drogues, de la solitude, du deuil et de la mort. Si cela peut te heurter, n'hésite pas à venir me voir en privé.
TW : Je n'ai pas de TW me concernant.
NB : je ne maîtrise pas encore totalement l'écriture inclusive, là aussi si tu y es sensible n'hésite pas à venir en discuter en PV, je suis toujours prête à continuer mes efforts ! Pronomi : Il Specchio : Specie : Sorcier · Niveau V Età : Plus de 200 ans Lavoro : Tisserand · Ancien absent des combats illégaux, Directeur de la Nef des Fous depuis mai 34 Daemon : Clíona · Une paonne bleue daltonienne Fazione : Zutique Capacità : Magie du corps · Particulièrement affiliée au vent Mondo : Terre · Bercé par le folklore gaélique irlandais Cuore : Pansexuel et polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Ven 16 Aoû - 19:52
| tw : violence verbale, insulte, menace
Les pas de Hyacinth tanguent, le portent tout juste contre Haakan, et dans ses mots vides et tranchants, le voilà en lice pour la course du plus grand déni. La réponse acerbe du combattant lui tire un de ses sourires crades sur le visage, de ceux qui n’a rien de fabuleux car il baigne dans la réalité dégoûtante d’un monde où la fin est déjà partout. « Tu dois avoir raison. », qu’il lui balance sans même y croire ; il hait l’importance qu’il offre inconsciemment à Nobu et à tout ce qui lui est analogue. Il voudrait lae voir supplier, s’en vouloir, l’aimer plus fort que toutes ces autres fois, qu’iels ne communiquent qu’avec ces gestes ineffables qui leur appartiennent si bien. Mais ce soir il n’arrive pas à garder son visage du grand nouveau directeur, de celui qui se moque de tout. Et Haakan pourrait bien continuer de lui hurler dessus ou lui foutre des coups en plein visage pour le réveiller, petit chien affidé qui fait bien son travail, cela ne résorberait rien au gouffre qui se creuse entre Hyacinth et saon amant·e, qui l’avale tout entier et le laisse dépérir.
Ses phrases poignards l’atteignent toutefois, allument une braise qu’il avait piétiné. Des sentiments éclectiques se mélangent, il voudrait supplier Haakan pour son soutien tout lui en collant une dans le menton pour avoir songé seulement qu’il n’était pas capable de contrôler ses propres sentiments, perdu dans la négation la plus totale que comme chaque être humains, il demeure dépendant des autres. Hyacinth bombe alors la poitrine et s’avance vers Haakan, se tient aussi droit qu’il le peut quand de pas en pas il vient coller son front contre celui de son sous-fifre, l’air menaçant et l’odeur d’alcool embuant l’air entre eux. « Il manquerait plus que t’en poses, des questions. Ferme ta gueule de j’ai dit, ou tu vas l’avoir ton ouragan. Je suis pas là à demander l’aumône, j’ai pas besoin de toi pour gérer ma vie. ». D’un coup de coude, il le repousse en arrière, pestant et claquant sa langue en voyant le serpent dégoûtant qui semble toujours aussi assoiffé de venir l’étrangler. Il met ses mains dans ses poches pour se donner un semblant de force et continue le chemin jusqu’à faire une halte à l’un des bars, ordonnant deux tequila qui lui sont rapidement servies accompagnée de tranches de citron et d’une salière. Hyacinth revient en tendant son verre à Haakan, et tandis qu’il fait vibrer le cristal en les frappant l’un contre l’autre, il s’avance à l’oreille du jeune homme, dans un mouvement cette fois presque langoureux. Il susurre alors, comme un chuchotement interdit : « Si tu lae touches sans que je te l’ai demandé, tes crises de manque te sembleront être de paisibles vacances et même la mort te sauvera pas de ce que je te ferais. ».
Hyacinth fait voler et tapote la salière au-dessus de l’omoplate de Haakan avant de venir lécher les grains logés dans le petit creux entre ses os, puis il embrasse son cou, plus chaudement et tendrement que prévu par sa seule envie de provoquer les regards de Nobu et Andréas qu’il discernent au loin et ne lâchent pas de ses yeux. C’est une bien étrange façon de le remercier pour ce coup de collier qu’il lui a mis. Enfin, il avale d’une traite son verre et mord dans le citron dont la pulpe explose aux commissures de ses lèvres. « Je me sens être un peu revenu maintenant, hm. C’est pas une soirée comme toutes les autres, à mon tour de t’aider un peu, qu’est-ce que tu veux ? T’as le droit à un souhait ce soir, un seul, choisis bien. ». Puis il lèche ses doigts, un à un, en laissant tomber le zeste sur le sol et se foutant bien de ce qu’il en adviendra.
résumé · Hyacinth est secoué par ce que lui dit @Haakan Z. Miszczuk. Il reprend ses esprits, va chercher deux verres, joue au provocateur en regardant @Nobu Yūgure et @Andréas Naumenko, puis il devient un gentil génie qui exauce les souhaits. “ « Et je vis, et voici un cheval pâle ; et celui assis au-dessus de lui, son nom était la Mort, et l’Enfer le suivait. » Révélation 6:8 |
| | | Juste Delamare “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : Adèle Haenel Dialogue : <pan> Crédits : etheral Messagi : 377 Fragments : 1253 Multicomptes : Nicholas, Thalès, Mirra, Makeda, Asmar Triggers : - Spoiler:
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Pronomi : il, lui Specchio : Specie : NIMRODIEN (cette Mort qui l'évite trop) Età : 32 ans Lavoro : Copiste ((faussaire)) à la Bibliothèque des Trois Mondes. Journaliste d'opinion (nul part). Fazione : Pandémonique Mondo : nimrodien Personnage : Classique Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : Adèle Haenel Dialogue : <pan> Crédits : etheral Messagi : 377 Fragments : 1253 Multicomptes : Nicholas, Thalès, Mirra, Makeda, Asmar Triggers : - Spoiler:
triggers Pronomi : il, lui Specchio : Specie : NIMRODIEN (cette Mort qui l'évite trop) Età : 32 ans Lavoro : Copiste ((faussaire)) à la Bibliothèque des Trois Mondes. Journaliste d'opinion (nul part). Fazione : Pandémonique Mondo : nimrodien Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée Dim 18 Aoû - 16:27
| La saille du jeune homme le fait rire aux éclats, à en retourner des têtes sur leur discussion, sans qu’il s’en plaigne. Qu’on le voit, qu’on le remarque donc. Tout ce qui serait chuchoté sur lui après cette soirée ne serait que de la publicité gratuite. « Ta musique doit être incroyable dans ce cas. » Il continue comme s’il était tout à fait normal d’entendre ce type d’introductions, rentrant dans le vif de son sujet, acceptant la danse avec un plaisir peu feint. Ce n’était pas souvent qu’il pouvait s’afficher comme ça, sans arrières pensées, sans regards pandémoniques de dégoût puritain, venant donc coller son corps à celui du musicien maudit le temps de quelques notes.
Celui-ci était décidément trop arraché pour lui offrir une nuit aussi torride qu’il aimerait, Juste relègue donc l’idée dans un coin, pour une autre fois, les yeux languides de le voir boire à grands traits dans son verre. Oui, ce Alceste a du potentiel, allongé, dans un lit, un poil plus sobre (et plus déshabillé), alors il le suit sans peurs dans « l’arrière boutique », émerveillé que le lieu tienne encore debout. « Misanthrope. C’est de la littérature terrienne, c’est ça ? » Il ne lui donne pas son nom, persuadé qu’Alceste ne le retiendra pas et voulant éviter des ennuis éventuels.
Leur déambulation enivrée finit bien vite, à peine à l’étage du dessus, dans des coulisses pleines de bric et de broc que Juste va explorer bien vite. Un grand sourire sur le visage, il s’approche d’Alceste, coulant ses doigts le long de son torse, plaqué contre son dos, avant de le pousser des reins contre le mur le plus proche. Comme ça, il ne voit que sa nuque, ses cheveux brillants de sueur, dans lesquels il emmêle ses doigts pour le faire se cambrer un peu, se mettant sur la pointe des pieds pour susurrer à son oreille « J’aime mes mecs consentants, on remettra ça une autre fois, d’accord ? » Avant de lui fracasser la tête contre le mur, le laissant évanoui pour quelques minutes et partant fouiner les alentours en sifflotant.
résumé Juste est une enflure qui assomme Salvador dans les coulisses. Et puis après il fouine. |
| | | Contenu sponsorisé | (#) Re: BAL DES PERDANT·E·XS ❝contre-soirée
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