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échappées belles ― ft. vanja
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Eluard I. Pizzaro
Eluard I. Pizzaro
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Specie : haruspice vulgare ✕ lit l'avenir lointain.
Età : 35yo.
Lavoro : cardinal ✕ théologien ✕ vitrailliste à ses heures perdues.
Daemon : Tsophar ✕ papillon isabelle, fragilité et éternité mêlées.
Fazione : pandémonique ✕ dans le sang et les miracles.
Capacità : lire l'avenir dans les débris de verre ✕ le cri des vitraux annonce ta présence.
Mondo : alterre ✕ autant dire aucun.
Cuore : endeuillé ✕ grayromantique ✕ difficile d'approche.
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(#) échappées belles ― ft. vanja Ven 5 Avr - 16:30

« Tous les matins du monde sont sans retour. » Pascal Guignard


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trésors― -20 fragments

indices― 2 cartes indice

ingrédients de potions― fleur d'abricot
― eau de rosée


contexte
Le Cardinal s'enfuit de la Cattedrale pour aller trouver la quiétude des jardins botaniques, mais se fait rattraper par le chef de la garde. Dans le secret de cette rencontre, tous les deux sont confrontés au deuil de leur amour et à la violence des sentiments qui persistent malgré tout.



Quand Dieu veut
Il excelle
Dans l'exécrable (Victor Hugo)
Eluard I. Pizzaro
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Ven 5 Avr - 16:31

En les jetant pour Toi sur l'aile de la brise, je voudrais enflammer les cœurs ! Jeter des fleurs ! Jésus, voilà mon arme lorsque je veux lutter pour sauver les pécheurs. La victoire est à moi : toujours je Te désarme avec mes fleurs ! Les pétales des fleurs caressant ton Visage Te disent que mon cœur est à Toi sans retour.

La prière de Sainte-Thérèse est abandonnée sur ton bureau. Tu la connais par cœur, mais la relire a quelque chose de rassurant pour toi. Elle t’enveloppe comme une promesse, celle que les choses finissent toujours par fleurir auprès de l’Éternelle. Tu te la répètes en silence dans le secret de ton deuil, pour ne pas penser à lui. Mais ton cœur est à lui sans retour, et en récitant les mots, tu ne sais plus lequel de l’Autorité ou de Vanja te fait trembler un peu. Laquelle absence est la plus cruelle. Aux paroles saintes se superposent ses mots à lui, ceux qui t’ont détruit jusque dans tes plus intimes croyances. Ceux qui ont tout emporté. Alors tu te répètes la prière plus fort, les doigts entremêlés se serrent davantage, et tu retiens les larmes qui se découvrent au bord de tes yeux. Depuis qu’il est parti, tu détestes ta vie.

Il est tôt le matin lorsque tu abandonnes l’aube et les sermons, enfiles une capuche et te glisses hors de l’atelier en silence. Tu profites de la relève des gardes pour ne pas être vue et t’enfuir, refermant à clé la porte de l’atelier derrière toi, ce que tu ne fais d’ordinaire jamais, pour que personne n’avise ton absence. Il n’y a que Vanja qui a la clé, et Vanja n’est plus là. Tu passes par la porte dérobée derrière la nef, la capuche rabattue pour que personne ne puisse te reconnaître, avant de t’évader dans les rues encore endormies de la cité des cimes. Tu parcoures la Ville Haute sans t’attarder, et rejoins bientôt la Ville Basse, là où les gardes ne te laissent jamais aller, excepté lors d’offices exceptionnels, dans les temps les plus troublés.

Tu veux être seul, et c’est dans les Jardins botaniques que tes pas te conduisent. Tu retires la capuche une fois perdue entre les arbres fruitiers et les parterres d’herbes médicinales, que le soleil du matin vient à peine éveiller. Tu es venue oublier tout ce qui massacre ton cœur. Le deuil, l’absence, les sentiments bafoués, les regrets, la culpabilité. Tu es venue oublier que tu portes la croix d’un amour interdit et désespéré. Tu es venue oublier que tu es toi, et que tu te détestes. Les jardins se déplient comme un origami de soleil et de couleurs, de parfums et de secrets. Aucun chagrin n’hante ces lieux, seulement la conscience tranquille d’être en sécurité. Tu erres sans but, la tête basse alors que tu luttes contre la tristesse.


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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Ven 5 Avr - 16:31

Le membre 'Eluard I. Pizzaro' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Vanja Anckarswärd
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Specie : Rien d'autre que la rage des HOMMES.
Età : 40 ANS et le temps qui s'écoule, le corps qui vieillit. La peur de mourir en étendard.
Lavoro : La main sur le pommeau de l'épée, la discipline guerrière, militaire inscrite dans le système, tu te dessines en CHEF DE LA GARDE CANONIQUE.
Daemon : FREYJA se dessine dans son plumage noir, dans son regard oblique de CORBEAU.
Fazione : L'Autorité dans le sang, tu veilles sur les toges qui se parent de rouge écarlate. Tu voues ton être aux PANDEMONIQUE.
Capacità : Le COMBAT A L'EPEE te rend dangereux. Mais on oublie aussi la MANIPULATION DES ARMES A FEU.
Mondo : Issu d'un monde abandonné, tu es ALTERRIEN. Et tu voudrais tant revenir chez toi.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Dim 7 Avr - 13:25

" Et donc vous êtes en train de m'annoncer que vous ne savez pas où est son Éminence ? " Un silence de plomb tombe sur la pièce. Un silence qui aggrave une colère violente, brûlante. Tes poings se serrent sur tes mains gantées d'un tissu épais, montant jusqu'à tes avant bras. Et personne ne sait te répondre alors que l'atelier demeure désespérément vide de sa présence. Alors que son odeur, le parfum de son savon, est encore là. Que tu le respires à plein nez et que ça s'agite dans ton ventre. Putain, qu'est-ce qu'elle te manque. Tous les jours, il te manque.

T'as mal, t'as si mal sans elle. Et t'as déjà l'impression de crever alors que tes yeux s'agitent en bête furieuse, en animal privé de son maître. " Félicitations, l'ironie glisse comme une claque dans l'air. Vous avez perdus votre Cardinale. " Et il y a une tension dans les gardes alors qu'iels baissent les yeux. Il y a un aveu, une faiblesse qui te debectent. Pourtant, en filigrane, il y a la vérité : toi aussi, tu l'as perdu. " Dégagez et attendez votre punition. Je m'occuperai de vous après l'avoir trouvé. " Du coin de l'œil, iels déguerpissent sans demander leur reste. Iels savent que ce n'est qu'un répit alors que la main passe sur ton visage. Tu es si las, si fatigué et tu soupires les yeux noirs : " Ou est-ce que tu es, Eluard ? " Quand est-ce que tout a dérapé ? Et tu connais déjà la réponse : lors de cette soirée, de ces baisers échangés, volés. Lorsque tu as tout assassiné. Et depuis tu t'es entêté ; tu ne lui verses que de la distance, du froid, de la méfiance, des " vous " entremêlés de " Votre Éminence " qui te foutent à l'agonie. Qui te prennent à la gorge quand tes yeux se posent sur elle. Alors que t'as qu'un rêve, qu'un désir : crever l'espace entre vous, l'embrasser encore et encore et n'en avoir plus rien à foutre. Mais tu ne peux pas. Pas alors que l'Autorité vous regarde, alors que t'es si sûr d'être moins que rien. Tu le mérites pas. Tu ne l'as jamais mérité.

Lentement, tu évolues dans l'atelier, essayant de ne pas penser à tous ses souvenirs, à tous les instants partagés, aux regrets. Mais tu ne veux pas et tu ne peux pas. Ce serait la condamner. Ce serait le damner pour une éternité. Pas elle, tu ne peux pas avec elle. Tu n'en as jamais eu le droit.

Les éclats de verre sont partout, aucun objet ne manque, aucun n'est renversé. Tu as donc écarté l'hypothèse d'un kidnapping. Tu gagnes une table et le sourcil se hausse en voyant la prière. Avec une délicatesse rare, tu attrapes le papier et lit lentement, fébrilement. Un tremblement t'échappe : " Il fallait que tu me fasses ça." Et tu ne saurais dire si les mots sont adressés aux Cieux ou à lui. Parce que tu as compris qu'elle te fuit. Parce qu'il s'en est allé loin de tes yeux, de tes bras. Là où tu ne sais pas, ne peux pas la protéger. Acerbe, les mots glissent : " Ma présence t'est-elle tellement insupportable qu'il te faut en arriver là ? " Oh t'as si mal alors que tes doigts s'attrapent au bord de la table. T'as si mal que tu voudrais que l'Autorité te crucifie sur place. Et t'as personne qui l'entend.

" Vanja, la voix de Freyja est un croassement douloureux. On ne peut pas le laisser là-bas. Je sais. Le temps nous presse. Je sais mais s'il te plaît, juste une minute. " Et une larme silencieuse tombe sur la papier ; tu pourrais mourir de ce mal qui te ronge. Tu pourrais périr de cette douleur si vive, si aiguë qu'aucun remède ne pourrait l'apaiser. Et tu la chasses, reprenant contenance comme si rien n'était. " On peut y aller. ", oui, de toute façon il n'y a pas d'autres choix. Tu n'as pas le choix ; il va te falloir être ce chef inflexible, indestructible. Il va te falloir l'embrasser encore et encore, quitte à ne pas t'entendre te briser de la gueule au coeur.

Tes instructions sont données au garde présent derrière la porte : ne rien dire, demander aux Primats de garder le secret et surtout assumer les offices du Cardinal si jamais il n'est pas revenu d'ici là. D'un pas pressé, tu quittes la Cattedrale puis la Ville Haute, sans te retourner. La Ville Basse est un terrain hostile, tu le sais. Et il l'est encore plus lorsque ta cape rouge claque dans l'air de ce mois funeste. Mais tu n'en as que faire alors que tes pas arrivent vers les jardins. La matinée est encore jeune dans ses atours alors que tu dépasses les gardien•ne•s des lieux. Un salut poli s'invite pourtant. Freyja, elle, te dépasse dans ses battements d'ailes, étirant le lien. " Je m'en fous d'avoir mal, trouve la et guide-moi ", as-tu glissé à la daemon. Et elle s'exécute, tirant aussi fort qu'elle le peut et revenant vers toi en piquet. Toi, tu t'étais arrêté pour discuter avec un botaniste de cet herbier qu'il tient dans ses mains. " Vanja, je l'ai trouvé. Il est à moins de cinq poussées d'aile. Excusez-moi, je dois y aller, glisses-tu au Botaniste. Guide-moi. Je t'en prie, ramène-moi à elle. " C'est une supplique à la daemon qui ne t'a jamais vu ainsi. Elle te lance un regard indescriptible, et puis elle s'exécute.

Dans de larges enjambées tu combles bien vite la distance entre toi et cette chevelure rousse que tu reconnaîtrais entre mille. Tu arrives dans son dos en un éclair. Vivement, ta main se saisit de son poignet, ramenant son bras dans son dos et bientôt c'est ton souffle qui s'écrase contre son oreille : " Donnez-moi une putain de bonne raison de ne pas vous traîner par la peau du cou à la Cattedrale, Votre Éminence. " La colère, la violence te fout tordre un peu plus son corps fin, la pression est cruelle et douloureuse tu le sais. Mais à cet instant, le sang bat si fort dans tes tempes, la fureur est si souveraine que tu n'entends plus la raison. Que tu n'entends plus que la peur de la perdre.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Dim 7 Avr - 13:25

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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Dim 7 Avr - 15:52

Tu erres sans savoir vraiment où tu vas, passant la main contre les troncs des arbres fruitiers, perdant ton regard dans l’immensité des couleurs florales du printemps naissant. Le matin éclaire chaleureusement les parterres et ta tristesse s’estompe un peu, alors que tu te répètes la prière de Sainte-Thérèse. Voletant près de toi, Tsophar finit par remarquer : « Tu n’aurais pas dû partir. » Tu ne lui jettes pas même un regard, faisant mine durant de longues secondes de ne pas l’avoir entendu. « C’est la seule chose que je puisse encore faire, partir. » tu rétorques d’une voix amère. Il ne te reste que cela. T’enfuir de cette vie qui est devenue insupportable, partir loin de lui pour ne plus souffrir le martyr de sa distance, de ses reproches silencieux. Partir en espérant que le deuil pourra se suspendre, ne serait-ce qu’une journée, ne serait-ce qu’une heure. Personne ne t’aurait laissé venir ici. Tu serais demeuré enfermé un jour de plus dans ton atelier, à la cathédrale, te punissant dans des insomnies et des prières douloureuses.

Tu n’entends pas les pas précipités derrière toi, perdue dans une prière. C’est la sensation du cuir contre ton poignet qui te fait comprendre que c’est lui, et qu’il est en colère. Tu ne peux même pas le voir, alors qu’il agrippe ton bras, le tord dans ton dos, t’immobilisant immédiatement. Tu geins sous la violence de l’étau, la douleur, la servitude. Le constat acide de n’être finalement qu’un corps à contrôler. Tu t’arques un peu en arrière pour essayer de soulager ton bras prisonnier, sans parvenir à alléger la souffrance. Vanja n’avait jamais été violent avec toi, si ce n’est par des mots, ce soir-là dans le secret d’un amour défait. Ce soir où il t’a réduit à néant. Tu peux te souvenir de chaque parole prononcée, comme des coups dont tu gardes les ecchymoses, partout sur ton corps. Elles se répètent inlassablement en toi, elles enveniment tout ce qu’il reste de ta vie. Ta vie sans lui. Vanja ne t’avait jamais fait du mal, jamais physiquement, et cette pensée est plus douloureuse que ton bras dans ton dos, qu’il maintient fermement. Des larmes te montent aux yeux aux paroles acerbes qu’il lâche contre ton oreille. Sa colère, sa violence te déboussolent, elles que tu ne connaissais pas, jamais contre toi, jamais comme ça. As-tu tant fauté que cela ? Tu as envie de pleurer, mais tu serres les dents pour retenir en toi les sanglots. Tu te sens tellement, tellement seul en cet instant. Tellement perdue. Une larme finit par couler, une seule. « Lâche-moi… » tu gémis faiblement.

Lorsqu’il comprend que tu n’as pas l’intention de t’enfuir, Vanja te délivre enfin. Tu vacilles un peu, des larmes cachées faisant miroiter tes rétines. Tu te retournes, croisant ses yeux, malgré toute la douleur que ce regard t’inflige. Il te regarde vraiment pour la première fois depuis des semaines. Tes yeux à toi ne sont que tristesse. On peut sentir les larmes qui menacent de couler. Il n’y a pas le reproche, la colère, l’autorité qu’on s’attendrait à lire de la part du Cardinal. Seul un incommensurable chagrin les ternit. Ton bras te fait encore mal. « Tu ne sais pas ce que ça fait. » tu finis par murmurer. Tu ne sais pas ce que ça fait, de vivre sans toi. Tu ne sais pas ce que ça fait, chaque jour qui passe dans ton absence, chaque fois que tu me cloues sur la croix. Tu ne sais pas ce que ça fait, non, tu ne sais pas ce que ça fait de faire le deuil de ta bouche, de tes mains, de tes bras. D’attendre un seul regard de toi. De revivre tout ce que tu m’as fait. Je te déteste. Un silence, tu serres les poings, tu baisses les yeux. « Tu ne sais pas ce que ça fait, de vivre enfermée. » Tu es la Cardinale, mais finalement, tu n’es qu’une marionnette parmi d’autres. Cantonné à la Cattedrale en attendant qu’on te dise quoi faire, quand le faire, comment le faire. « Si tu ne veux pas me laisser seul alors colle-moi un de tes gardes – tu ne penses même pas à lui demander à lui de rester, tu sais qu’il ne le fera pas – mais laisse-moi rester encore un peu. Par pitié. » tu le supplies d’une voix un peu lointaine, laminée par le chagrin. Tu te souviens de la dernière fois où tu l’as supplié, et ton ventre se serre atrocement. Pitié, continue de me toucher. Cette prière qui a tout assassiné. Cette prière qui se rejoue dans tes rêves, où ses mains se perdent dans tes cheveux, les agrippent, dévalent ton corps nu pour trouver tes hanches. Tu fermes les yeux pour chasser ces pensées.

Tu n'attends pas vraiment sa réponse pour reprendre ton cheminement entre les parterres de fleurs et de plantes médicinales. S’il veut te ramener de force à la Cattedrale, qu’il le fasse, mais tu ne le suivras pas docilement. Tu t’aperçois bientôt qu’une partie du jardin vous est refusée, cachée derrière un épais rideau de lianes rouges. Tu hausses les épaules, prends un autre chemin, sans te soucier de Vanja. Mais au fond de ton cœur, tu espères si fort qu’il te suive et qu’il ne te laissera pas.


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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Dim 7 Avr - 15:52

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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mer 10 Avr - 15:54

Il geint et ça remonte dans ta gorge ; est-ce qu'il a aussi mal que toi ? Tu sais pas, tu sais plus. Tout ce qui t'importe, c'est tout ce rouge qui inonde ta vue. C'est toute ta colère qui grimpe si fort, si brutalement en toi. T'as l'impression qu'une mer amère t'a pris, t'as l'impression que tu t'es noyé dans un océan de haine. Et qu'elle sera pas là cette fois pour t'en sauver. Personne peut t'entendre. Personne peut l'entendre ; cette putain de haine, cette envie de guerre infernale. T'as l'impression de retomber en adolescence, de parler d'avantage avec tes poings qu'avec des mots. T'as l'impression que l'équilibre, si durement gagnée, s'est tirée. Parce qu'Eluard n'est plus là pour te garder de tes enfers personnels. Parce qu'elle ne sera plus jamais là.

Et qu'il n'y aura jamais rien pour te sauver, toi, l'éternel damné. Toi, t'attends juste ton passager vers un autre enfer. Car il est déjà là quand tu le respires, même un peu, même discrètement. Parce que tu sais pas, tu sais plus ce que c'est de vivre sans elle. T'en as même plus envie de vivre sans lui. Tu continues juste par devoir, parce qu'on a besoin de toi. Parce qu'il te faut la protéger de toi. Surtout de toi. De ces désirs qui le font tien encore et encore, nuit après nuit. Fantasmes après cauchemars, coups de fouets après coups de fouet, sang après sang, tu sais vraiment plus comment t'étais avant. Avant elle.

Et c'est sa douleur, sa supplique qui te fait le relâcher, retirer tes doigts impies. C'est son chagrin qui crevasse ta colère.  C'est son gémissement qui étire une pensée funeste, une pensée qui te met à l'agonie : est-ce qu'il gémirait plus fort si t'étais sur lui, si tu égarais tes mains en caresses lentes sur sa peau ? Est-ce qu'elle ne gémirait que pour toi ? Et tu rejettes brutalement la tentation en t'éloignant d'un pas, sous le reniflement dédaigneux de Freyja. Tu rejettes la panique à toutes ces idées, toutes ces pensées, toute cette envie. T'as l'impression que ça aura jamais, jamais, jamais  de fin. Qu'il faudrait t'arracher ton âme pour que ça s'arrête, pour que tout s'arrête.

Pourtant lorsque Eluard vacille, tu tends déjà les mains pour l'attraper, le rattraper. Mais la Cardinale se reprend seule, se tourne vers toi et les yeux s'affrontent, se confrontent. Bleu contre brun, malheur contre froideur, douleur après douleur. Parce que les larmes t'arrachent le coeur. Parce que t'as l'impression que tu pourrais crever pour qu'il continue à te regarder, pour qu'il ne voit personne d'autres. Parce que tu veux des encore  et des  toujours  alors que ta raison ordonne des plus jamais . Plus jamais tu ne pourrais la toucher. Plus jamais tu ne pourras le regarder. Plus jamais tu ne pourrais espérer. Jamais, jamais, jamais. Et pourtant tu voudrais lui hurler, lui gueuler :  à tout jamais à toi .

Et son murmure est comme une gifle. T'as envie d'en rire, t'as envie d'en pleurer. Le silence dure pourtant entre vous et il laisse s'évader : « Tu ne sais pas ce que ça fait, de vivre enfermée. » Si, tu sais. Tu ne sais que trop bien alors que la main de l'ancien Cardinal était forte sur tes chaînes, qu'il avait appris à te contrôler. Qu'on t'a dressé pour tuer, pour garder la maison de tes maître‧sse‧s. A la remarque que tu n'as qu'à lui coller un‧e de tes gardes, tu renifles : " Quel‧le garde, hein ? Vous croyez quoi que je vais vous laisser entre les mains d'incompétent‧e‧s qui viennent de me prouver qu'iels sont incapables de garder la personne - que j'aime le plus au monde - la plus précieuse que ce monde ait porté. Un claquement de langue alors que tu lui emboites le pas, que tu ne la lâches plus d'une semelle. Il est hors de question que je vous laisse. Hors de question que vous débarrassiez de moi. Et t'ignores le ventre qui vrombit à ces suppliques alors qu'un souvenir s'attarde : le souvenir de cette nuit-là. Le souvenir de ses doigts, de ses lèvres, de ce désir que tu voudrais tuer. Mais il est là, il reste là. Il est indélébile, indestructible. Je vous suis, Imago. " La conclusion tombe alors que tu refuses de le laisser partir. Que t'as besoin de l'avoir sous les yeux. Ouai, tu sais pas vivre sans elle. Tu sais plus ce que c'est la vie sans lui.

Bientôt les lianes sont évitées, et la route se poursuit dans le silence. Que dire d'autre ? Tu en as perdu le droit cette nuit. Tu ne seras rien d'autre qu'un serviteur. Rien d'autre que le chien qui garde sa porte. Absolument rien d'autre.

Ta cape claque au vent et tu réalises que tu vas la mettre en danger à cause de ta tenue. " Attendez, demandes-tu à Eluard. Tu crains qu'il ne ralentisse pas alors, tu glisses un simple : Attendez sinon la balade sera de courte durée. " Tes yeux attrapent une cabane du regard et tu lui demandes cinq minutes avant qu'elle n'ait l'idée de t'échapper. T'en laisses même la porte ouverte, craignant trop qu'il s'enfuit alors que la cape se détache, que la veste noir suit sa chute, dévoilant la chemise blanche entrouverte sur ton torse. Face à Eluard, tu retires la chemise, frémissant aux plaies séchées alors que tu récupères un haut plus jauni que le tien. Tu sais qu'elle verra les cicatrices, le champs de guerre, de batailles que fut ta vie. Le dernier coup de couteau a aussi laissé sa trace dans l'épiderme. Avec les amitiés des Zutiques. Le tissu passe sur toi, un peu trop petit pour ton gabarit. Mais il faudra s'en contenter alors que tu glisses le reste de tes vêtements dans ce qui ressemble à un sac. " Maintenant, c'est bon. " Et pour ne pas voir ses yeux, tu avances, le devances de quelques mètres. T'as pas envie de voir le dégoût dans ses prunelles, t'as pas envie de comprendre à quel point elle te déteste. Il y a quelque chose qui te fait si mal à cette pensée.

Quelques mètres plus loin, un‧e jardinier‧e vous arrête pour l'aider et tu lui décroches un regard de tueur, un de ceux qui pourraient tuer sans décrocher la lame à ton flanc. " Non. " Simplement, brutalement, uniquement alors que lae pauvre dégage en quatrième vitesse. Tu te stoppes un instant, un moment, l'air léchant ton visage : " Je n'ai jamais désiré vous enfermer, vous garder en captivité, t'expliques alors qu'une veine de colère palpite encore dans ta gorge. Je ne désire que vous protéger. " Et pas se retourner, l'attraper, l'embrasser comme si ta vie en dépendait. " Il suffit de demander et que ce soit moi ou les miens nous vous accompagneront où vous le désirerez. Un autre silence. Quand vous disparaissez ainsi, je crois que le pire vous arrive. " Tu crois qu'il est mort. Tu crois qu'il n'y a plus rien à sauver. T'as l'impression aussi que tu pourrais en mourir. Mais t'es déjà un peu mort. Ouai, t'as crevé lors de cette nuit, lorsque tu t'es arraché le coeur.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mer 10 Avr - 15:54

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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mer 10 Avr - 21:57

La personne la plus précieuse que ce monde ait portée. En d’autres circonstances, tu aurais sans doute été désespérément touchée par ces mots. Tu aurais pris sa main, tu l’aurais regardé dans les yeux avec toute la gratitude du monde, tu aurais cherché l’autorisation secrète pour l’embrasser. Mais tu ne peux que détourner le regard, parce qu’au fond de toi, d’autres mots se superposent à ceux-ci : et surtout pas toi. Vanja te fait comprendre qu’il ne te laissera pas. Tu échappes un bref rire cynique. « Tu m’esquives pendant des semaines, et maintenant tu ne veux plus me quitter ? » tu railles d’une voix amère. Oui, tu es amer, terriblement. Si tu avais su qu’il suffisait que tu t’enfuis de la Cattedrale pour qu’il te regarde, tu l’aurais fait plus tôt. Mais malgré tes mots acerbes, tu es rassurée qu’il soit là, avec toi, qu’il ait décidé de rester. Sa présence, malgré sa froideur, est toujours moins douloureuse que son absence. Tu n’es plus habitué à le savoir auprès de toi. Tu te remets en marche, suivi de Vanja, te retenant douloureusement de venir chercher sa main. Il se stoppe soudain.  

Il te menace, encore. Tu baisses les yeux, et tes paupières s’alourdissent à nouveau de larmes. Tu n’en peux plus des vous, des menaces, des Cardinal Imago, des contraintes, des froideurs. Tu n’en peux plus de ce jeu étrange et tellement, tellement douloureux qui s’est instauré entre vous. Tu n’en peux plus. Tu relèves la tête, résignée, soumise. Tu voudrais être dans ses bras et nulle part ailleurs, le reste du monde est devenu insupportable. Tu voudrais tellement courir jusqu’à lui et tout foutre en l’air une seconde fois, juste pour un instant de délivrance, juste une dernière fois. Mais tu ne bouges pas, tu le laisses faire, rejoindre cette petite cabane de jardinier, retirer sa cape, retirer sa chemise.

Et c’est son torse nu qu’il dévoile. Le rouge te monte brutalement aux joues, mais tu ne peux pas t’empêcher de le regarder, de le bouffer du regard, la bouche légèrement entrouverte dans la plus expressive des stupéfactions. Tes yeux parcourent son corps comme des imposteurs, attirés par sa peau, par ses muscles, par ses cicatrices. Cette peau à la douceur insoupçonnée pour laquelle tu te serais damnée encore et encore, pour laquelle tu as vraiment cru mourir. Ces cicatrices que tu avais entraperçues ce soir-là lorsqu’il t’a abandonné, que tu avais devinées, et qui ne le rendent pas moins magnifique. Ces muscles que tu as effleurés de tes doigts, avides de découvrir son corps, de t’en emparer. Tu as l’impression de revivre tout ce qu’il s’est passé, les baisers désespérés, inavoués, les caresses tendres et ambiguës, les regards qui voulaient tout dire, qui hurlaient des aime-moi informulés. Jusqu’à son cri, jusqu’à ses jamais qui t’ont massacré le cœur. Tu ne peux pas détacher tes yeux de lui, et tu as honte d’être ainsi captif de son corps, d’être pris au piège de la brutalité qui en émane et qui te fait frissonner de désir. Tu le désires. Si ardemment, si puissamment. Et tu te détestes de vouer à sa peau pareille adoration, alors qu’elle te sera à jamais refusée.

Son corps, il habite tes rêves. Quand tu n’es pas prisonnière de douloureuses insomnies – celles que Vanja habite aussi, mais plus sinistrement, quand tu n’es pas réveillée en sursaut parmi les cauchemars de votre amour jeté au feu, lorsqu’il t’est autorisé de rêver, c’est lui que tu vois. C’est pour lui que tu te perds en gémissements, que ton souffle dérape, que ton ventre s’embrase et que tes reins s’offrent. Comme s’il connaissait déjà la partition secrète de ton corps, comme si tout n’était écrit que pour lui.

Il se passe de longues secondes avant que tu ne parviennes enfin à détourner les yeux, te retournant à demi. Vanja finit de se changer, dissimulant les habits de la Garde canonique dans un sac, avant de prendre la tête de votre petit convoi. Tu le suis docilement. Tu n’as pas la velléité de t’enfuir, pas quand tu es auprès de lui. Même s’il t’a fait du mal. Même s’il continue de t’en faire. Tu te rappelles la brutalité avec laquelle il t’a rattrapé, et cette douleur qui s’est enfoncée dans ton ventre, pas parce que ton bras te lançait, mais parce que tu as pris conscience que tu ne serais jamais plus autre chose que celui qu’il faut contrôler, maîtriser, protéger, condamner. Tu t’en veux. Tu te détestes, et tu voudrais le détester aussi, de t’infliger ça, mais tu n’y arrives pas. Il n’y a que la culpabilité, et elle te laboure le cœur. Vous dépassez un jardinier qui vous demande de l’aide, auquel Vanja répond sèchement par la négative. Tu lui adresses un sourire un peu désolé, mais le botaniste s’enfuit. Tu te retiens de faire remarquer quoi que ce soit.

Vous progressez parmi les arbres fruitiers et les parterres de mandragores, et tu tends la main pour effleurer les branches au-dessus de vos têtes, tout juste décorées de feuilles neuves et de quelques fleurs. Un sourire triste s’égare sur tes lèvres. Tu te sens si seul, mais l’atmosphère sereine des Jardins botaniques apaise doucement ton cœur meurtri. Tu fermes les yeux, alors que Vanja t’avoue qu’il n’a jamais voulu t’enfermer, qu’il cherche seulement à te protéger. Tu ne le regardes pas. Tu sais que dans son ombre, jamais rien ne pouvait t’arriver. Mais depuis qu’il est parti, c’est comme si le monde entier te bouffait. Tu as l’impression que tu pourrais mourir à chaque instant. « J’ai parfois besoin d’être seul. » tu avoues d’une voix un peu lointaine. Je préfèrerais être avec toi, sont les mots que tu aurais voulu dire. Ses dernières paroles te tirent une larme que tu caches en l’essuyant rapidement. « Le pire m’est déjà arrivé. » tu murmures, sans savoir si Vanja t’entend. Surtout pas toi. Oui, le pire, tu l’as déjà vécu.

Le nez en l’air, tu ne t’aperçois pas que tu marches sur une plante qui s’avançait sur le chemin. Tu baisses les yeux, reconnaissant une tige de cage-émeraude, comme celles que reproduisent les botanistes de l’Università, avant qu’un jardinier ne s’emporte contre toi. Tu fais un pas en arrière, avant de bredouiller un : « Pardon, je suis désolé, je– je n’ai pas fait exprès… » Mais tes mots s’embrouillent, et tu baisses les yeux, un peu honteux.


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Daemon : FREYJA se dessine dans son plumage noir, dans son regard oblique de CORBEAU.
Fazione : L'Autorité dans le sang, tu veilles sur les toges qui se parent de rouge écarlate. Tu voues ton être aux PANDEMONIQUE.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mar 30 Avr - 16:03

Le cynisme de son rire, la remarque acerbe, oui, tu sais que tu l'as mérité. Oui, tu sais sa haine de toi. Oui, tu la comprends, en apprends tous les contours, jour après jour. N'as-tu fait tout ça pour ça ? Pour qu'il te regarde ainsi. Pour qu'elle te déteste. Quitte à en avoir mal. Quitte à en souffrir pour toutes le reste de ta vie. Alors pourquoi tu ne peux t'empêcher de lui souffler, d'entrouvrir les lèvres et que la vérité te crève : " Je ne vous ai jamais esquivé. Un silence et tu clarifies. Ce n'est pas parce que vous ne me voyez pas que je ne suis pas là. " Tu t'en mordras sûrement les doigts, tu le regretteras sans doute de lui avouer. De ne pas savoir le cacher jusqu'au bout. Cacher les pas dans les ombres, le dos contre une colonne du hall quand il prêche. Cacher que, parfois, tu l'entends pleurer. Cacher que, souvent, tu respires avec elle, tu ne trouves le sommeil que quand elle le trouve. Cacher que t'es désespéré. Désespéré d'une vie sans lui. Damné de ne plus jamais connaître le son de sa voix, de ne plus être dans sa lumière. Condamné parce qu'il le faut. Parce qu'Eluard ne sait pas qui elle désire.

Même quand ses yeux clairs se troublent face à ton torse nu, tu es persuadé qu'il ne sait pas ce qu'il fait. Qu'Eluard ne connait pas ce qui se cache dans les muscles noueux, dans les cicatrices déclamant autant meurtres de sang froid qu'une existence de pêchés. Une vie ratée en somme. Une vie qui ne mérite pas son amour. Toi, tu te dégoutes. Toi, tu ne vois que la crasse à chaque interstice de l'épiderme. Toi, t'es pas beau. Et tu le seras jamais. Pour personne. Pour quiconque. Le rouge de ses joues ne te fait pas changer d'avis. Ta laideur est intérieure et elle ne fait que mastiquer, broyer ton âme. Ta laideur tue tout ce qu'il peut exister de bon en toi.

Les vêtements sont jetés dans le sac et bientôt la route se poursuit. Tu dépasses légèrement Eluard. Parce qu'il y a quelque chose qui te remue le ventre à trop la regarder. Il y a un désir sourd auquel t'arrives pas à tordre le cou. Il y a une envie de lui, de gagner sa bouche, de le renverser contre la table et de fermer cette porte. Pour qu'elle ne soit qu'à toi. Que tes mains le découvrent, trouvent le grain si doux, si chaud de sa peau. Que tes fantasmes percent la réalité et deviennent palpables à chaque coups de reins, à chaque baiser, à chaque souffles mêlés. Parce que t'as si peur de céder, de tout lui céder. C'est aussi pour ça que tu malmènes le pauvre botaniste.

C'est sans doute pour ça que tu ne te retournes pas pour la regarder alors que tu lui avoues que ton seul souhait est de la protéger, pas de l'enfermer. Et en retour, Eluard exprime son besoin de parfois être seul. Tu déglutis difficilement alors que l'ombre des branches cache ton visage, jette une ombre protectrice. Tu grimaces à ces derniers mots, t'apprêtes à dire quelque chose avant qu'un jardinier furibond s'avance vers vous. Il commence à élever la voix contre elle et ton sang ne fait qu'un tour alors que tu te retournes vivement. Ton visage est déformé par une expression sourde de colère, un excès de rage qu'on s'en prenne à lui. Alors qu'elle bredouille des excuses, tente de se dépêtrer de tout ça. Son expression te dévaste et tu grondes : " Tu avais qu'à mettre des pancartes si tu voulais pas qu'on marche dessus. L'insulte est à peine retenue mais on entend clairement un espèce d'abruti sur le bord de la langue. Il s'est excusé. C'est pas suffisant peut-être ? Et bientôt la main gantée au travers du torse de l'autre le dégage d'Eluard pour t'infiltrer entre elleux. Tu veux quoi de plus ? " Et le jardinier sent que t'es capable d'en venir aux mains. Il sent bien que t'es prêt à tout pour le protéger et que tu le laisseras pas plus ensevelir ton Cardinal sous les reproches. Et il part en râlant. A quelques pas de lui, tu lâches un simple, un brutal : " connard " entre tes dents.

Et une part de toi aimerait venir lui en coller une, lui refaire le portrait pour qu'il ferme sa grande bouche. Pour qu'il se traine à ses pieds et s'excuse encore et encore. La veine de rage palpite encore dans ton cou.

Doucement, tu te retournes vers elle, observant les yeux baissés, l'air honteux. Tu te mords la lèvre tant ça te retourne l'estomac et tu approches en douceur. Ta main gantée relève son menton, tes yeux plongent dans les siens : " Vous n'avez rien fait de mal. Un silence fait place. Vous n'avez pas à avoir honte. Vous ne l'aviez pas vu et vous n'avez pas fait exprès. " Tu sais, tu sens bien que tu vas le regretter alors que tes doigts se referment sur sa main et que tu la tires vers toi, avec toi pour sortir du sentier. " Est-ce que vous avez eu mal ? " Que la plante - qu'elle soit rarissime ou la plus ordinaire que la Terre ait portée, soit abimée, soit en vie, t'en as rien à faire. Dans tes yeux, seule elle compte. " On peut s'arrêter et je peux regarder votre pied. " Tu lui proposes. Mais déjà une autre botaniste attire ton attention. Dans sa main, il y a des graines inconnues et tu jettes un regard au visage d'Eluard. Il faut lui changer les idées et vous vous approchez d'elle. Quelques mots échangés et elle vous explique qu'elles sont arrivées par la mer par une bouteille. Une salutation et vous la laissez.

Ta main reste dans la sienne alors que tu soupires : " Le pire ne vous est pas arrivé. Le pire, c'est votre mort. " Celle qui te glace le sang, celle qu'il a sans cesse prophétisé. Celle qui te fait si peur. Celle dont tu ne veux pas, celle que tu ne crois pas. Tes doigts se referment plus forts : celle dont tu ne reviendras jamais. Après tout, sa fin c'est aussi la tienne.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mar 30 Avr - 16:03

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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mer 1 Mai - 21:10

À ses mots, tu te stoppes net ; une demi-seconde, juste un instant. Une colère sourde s’empare de toi, que tu n’arrives pas à entraver. Tu fixes Vanja avec intensité et amertume. Alors tout ce temps, il était là ? Tout ce temps où tu pensais mourir dans son absence, il était là ? Caché, t’espionnant en se dérobant toujours ? Lâche. « Comment ça, tu ne m’esquives pas ? » La voix est plus dure que tu ne l’aurais voulu. « Tu te caches de moi ? Tu m’observes sans que je ne le sache ? » Et cette fois-ci, elle est franchement agressive. Tu te sens totalement déboussolée. « Je passe mes nuits à– » pleurer. À t’attendre. À espérer que tu sois là. À essayer de vivre sans toi, sans y parvenir. À te chercher dans le noir, mais tu n’es plus là. Tu serres les poings, tu baisses les yeux. Tes épaules tremblent. Tu te sens écrasée par le poids de l’abandon, un goût de trahison dans la gorge. Savoir que Vanja était là sans se dévoiler, te refusant sa présence, comme un mensonge, comme un nouveau supplice à endurer, te fait l’effet d’un coup dans le sternum. « Tu n’as pas le droit de me faire ça. » tu murmures, les dents serrées. C’est trop pour toi, tu n’arrives plus à endurer toute la douleur que cet amour massacré soulève en toi. Tu n’en peux plus de recevoir des coups. « J’ai tellement espéré te retrouver… Et toi, tu te joues de moi… » tu souffles. Un simple murmure, où l’amertume a laissé place à la tristesse. Tu te détournes pour cacher le miroitement dans tes yeux pâles. Des larmes menacent de poindre. Tu renifles pour les retenir, avant de prendre la suite de Vanja.

Perturbé par ses mots, tu ne t’aperçois pas que tu marches sur la tige d’une plante rare du Cinquième monde égarée sur le sol. Un jardinier t’invective, se jette presque sur toi pour te couvrir de reproches, et tu bredouilles des excuses sans plus savoir où tu mettre. Vanja fini par intervenir, et en quelques mots, le botaniste comprend qu’il ne s’en est pas pris à la bonne personne. Le chef de la garde le foudroie d’un regard plus noir que l’obsidienne, et l’autre finit par se détourner et retourner à ses plantations. Tu gardes les yeux baissés, un peu honteuse d’avoir provoqué une telle esclandre. Tu es secrètement rassuré que le jardinier n’ait pas reconnu la Cardinale en toi, sans quoi la promenade aurait été de courte durée. C’est Vanja qui vient relever ton menton, plonge ses yeux dans les tiens, mais tu fuis son regard. « Je suis désolé… » tu souffles, sans savoir si tu t’excuses pour la plante, pour la fugue, ou pour t’être emportée tout à l’heure. Sans doute un peu des trois. Le chef de la garde vient saisir ta main de ses doigts gantés et t’écarter du sentier. Tu tentes de contrôler les battements de ton cœur à son contact imprévu, ce toucher attentionné auquel Vanja t’avait habitué, avant de t’interdire de l’approcher. Tu es perdu. Qu’attend-il de toi, à jouer ainsi avec tes sentiments ?

Vanja te demande si tu t’es blessé, et tu sursautes, tiré de tes pensées contradictoires. « Non, non, je n’ai rien, c’est cette pauvre plante… » Vous finissez par reprendre votre promenade dans les jardins botaniques, alors que tu emboîtes le pas au chef de la garde. Les parterres défilent, les plantes tantôt incroyables tantôt communes, les arbres fruitiers pourvus de douces fleurs. Vous rencontrez une botaniste contemplant dans sa paume de petites graines qui te sont inconnues. Elle vous explique qu’elles sont arrivées par une bouteille à la mer. Tu croises le regard de Vanja. Vous reprenez votre marche sans avoir fait le jour sur ce mystère. Soudain, le chef de la garde revient sur tes mots, corrigeant tes paroles. Tu continues de marcher en regardant cette fois-ci tes pieds. Auparavant, tu aurais tout donné pour ne pas mourir. C’est ton éternelle quête. Mais aujourd’hui, accablé par la douleur, tu songes parfois que tu préfèrerais ne plus exister, disparaître purement et simplement. « La vision finira par se produire. » tu te contentes de murmurer, résigné, rappelant à vous l’image de ce couteau qui finira un jour dans ton ventre et qui mettra fin à tes jours. « Parfois, je voudrais juste disparaître… » Ta voix est minuscule. Vous dépassez en silence une jardinière jurant contre ses plants de courgette à demi-morts. Tu ne lui jettes pas même un regard, absorbé par tes pensées funestes.


Quand Dieu veut
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Mer 1 Mai - 21:10

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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Jeu 2 Mai - 19:21

Lorsqu'Eluard se stoppe, lorsque son beau visage se déforme de cette rage funeste, tu ne bronches pas. Ca se joue dans ses yeux ; il y a cet ouragan terrible, dodelinant entre l'envie de t'assassiner sur place et les regrets, les tonnes de regrets. Sa voix, ses cris sont des coups de canif sur ta peau que tu accuses sans sourciller, sans trembler. Peut-être que ça a toujours été ce que tu attendais de ta maîtresse : de la colère, une main plus forte sur le collier quitte à t'en étouffer. N'être rien parce que tu n'es rien. Et il est tout. Le soleil qui se lève, la raison de vivre, l'espoir de s'en sortir et de survivre.  Les mots se bousculent sur sa langue, chavirent comme un navire sur une mer furieuse. Les poings se serrent, les yeux se baissent, tout son corps tremble. Tu observes, sans le moindre geste vers elle, sans un mot pour l'apaiser. Parce que tu l'as condamné cette nuit-là. Parce que t'as jamais mérité de l'effleurer. Tout ça, ce sont des foutaises. Tout ce que tu ressens, c'est à jeter au feu. « J’ai tellement espéré te retrouver… Et toi, tu te joues de moi… » , le murmure te fait te stopper, t'arrêter. Tu serres tes poings gantés, les doigts blanchissant dans le tissu épais. Tu te retiens de te jeter sur lui, de l'embrasser, de lui dire que toi aussi, t'as besoin de lui. Toi aussi, tu meurs sans elle. Tu joues pas, tu t'arraches ton putain de coeur pour le bien de tous‧te‧s, pour son bien à lui. Tu te sacrifies, tu vous sacrifies sans un regard en arrière (tu aimerais que ce soit vrai) pour ne pas la souiller, laissant sur sa peau des pêchés indélébiles.

Brutalement, tes dents viennent chercher, pénétrer la chaire de l'intérieur de ta joue. Tu mords, laissant un goût ferreux de sang dans ta bouche, laissant la douleur prendre le pas. Quelques pas en avant, un peu de distance entre vous pour le cracher alors qu'il ne peut pas te voir. T'as jamais été un menteur, t'as jamais été de ces fossoyeurs de cœurs. Pourtant, à ces yeux, tu l'es devenu.

N'était-ce pas ce que tu as voulu ?
Tu ne veux aimer personne et surtout pas elle. Désir accompli. Même si la douleur est vive. Même si tu vas finir par en crever.

Le jardinier te distrait de tes pensées. Tu le fais fuir de quelques mots bien sentis, d'une cruauté brutale, infernale avant de te tourner vers lui. Elle fuit pourtant ton regard, tes égards, en murmurant des excuses. Dans un passé pas si lointain, tu lui aurais soufflé qu'il n'a pas à s'excuser, rien à ne se faire pardonner. Elle est maîtresse en ses lieux, ses terres. Il n'y a pas d'autres souverains pour éprouver son autorité. Peut-être même que tu aurais gagné son oreille, y diluant quelques mots d'une tendresse infinie, d'une passion interdite. " Il n'y a pas de soucis, tu la relâches sans lutter, sans chercher à prolonger le contact. " Il n'y a, donc, vraiment plus rien à sauver de vous deux.

En homme de contradiction, tu viens prendre sa main dans la tienne. Tu te retiens une caresse passagère du pouce. A la question, Eluard s'évade derrière la plante : " Que ce soit clair, vous pourriez détruire tout son plan que j'en aurai rien à foutre. " Ses plantes peuvent finir sous les pieds d'une armée que tu ne sourcillerais pas le moins du monde. Tant qu'elle va bien. Tant qu'elle est avec toi. La route se poursuit et de quelques pas, vous vous éloignez. Lui le nez sur ses chaussures. Toi tu te demandes si c'est une bonne idée de rester aussi proche de l'objet de tout tes désirs. Et puis ses mots t'arrachent à tes pensées, te font te stopper. Les prophéties se réalisent toujours. La course contre la montre est lancée. Et elle te confesse son envie de disparaître, de ne plus exister. Ca te retourne l'estomac. Ca te glace le sang. " Vous ne pouvez pas m'empêcher d'essayer ... Tenter de trouver la solution. Côtoyer les endroits les plus noirs de cette cité impie. Souiller ton âme encore plus si ça signifie sa survie. Tout pour qu'il vive un jour de plus, qu'il voit un autre soleil. Vous ne pouvez pas m'empêcher d'y croire. Et cette fois, tu te tournes, les yeux sont troubles. On y décèle le poids d'une souffrance infinie, d'une vie sans elle. D'une vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue. J'ai besoin d'y croire. Pour ne pas sombrer. Pour ne pas aller tuer Pavese sur le champ. Mais dans la voix, il y a un si fort, un si éternel j'ai besoin de toi. Et en vérité, si tu savais que tu n'as besoin que de lui. Et votre disparition amènera la mienne. " L'énigmatise de tes paroles laisse s'évader autant une menace sourde de la retrouver, de la ramener que d'une révélation sans fioritures, ni dorures, tu partiras avec elle.

Les yeux se perdent vers les plans de fraises et d'ail des ours. Les jardinier‧e‧s s'activent pour les planter et tu tends la main un instant pour y cueillir une pomme et une autre. Lentement, tu la tends à Eluard. Combien de temps, est-ce que vous n'avez pas partager un repas ? Combien de temps que tes pieds n'ont pas foulés ses quartiers ? " Je ne joue pas, Eluard. Il y a une vérité plus intime, plus sensible dans le prénom. Je ne sais pas ce que c'est de jouer avec les gens. Je fais ce qu'il est nécessaire de faire. Toujours. " Quitte à tout détruire. Quitte à te détruire.
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Pronoms : il/iel
Faceclaim : eddie redmayne
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échappées belles ― ft. vanja 3dwo
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Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, tsoar, nobu
Pronomi : il ✕ elle.
Specchio : échappées belles ― ft. vanja 4108
Palabres : eluard ✕ #6f7c8c
tsophar ✕ #467a7b
Specie : haruspice vulgare ✕ lit l'avenir lointain.
Età : 35yo.
Lavoro : cardinal ✕ théologien ✕ vitrailliste à ses heures perdues.
Daemon : Tsophar ✕ papillon isabelle, fragilité et éternité mêlées.
Fazione : pandémonique ✕ dans le sang et les miracles.
Capacità : lire l'avenir dans les débris de verre ✕ le cri des vitraux annonce ta présence.
Mondo : alterre ✕ autant dire aucun.
Cuore : endeuillé ✕ grayromantique ✕ difficile d'approche.
Personnage : Classique

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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Ven 3 Mai - 13:27

Vous reprenez votre progression en silence. Tu ne sais plus très bien si tu as envie de continuer à te promener ou non. Les aveux de Vanja ont tapissé ton ventre d’amertume et de regrets. Une part de toi voudrait rester auprès de lui, ne plus jamais le laisser se dérober, étirer le temps pour que cette errance avec lui dans les jardins dure toujours. Une autre voudrait te voir t’enfuir, rompre ces désirs qui te seront éternellement refusés, t’arracher à ce jeu dangereux qui menace à chaque seconde de te faire basculer. L’envie de le toucher, de te blottir contre lui, de glisser tes mains sous son haut pour égarer de lentes caresses, de découvrir la chaleur secrète de sa peau. L’envie qu’il te serre dans ses bras, l’envie d’être à lui. De l’entendre gémir à nouveau. Ton ventre brûle de désir, et ton cœur crève de tristesse. Tu avances la tête basse, fixant obstinément tes pieds, sans plus profiter de la tiédeur et de la beauté des jardins autour de vous. Tu ne vois plus les fleurs qui ont éclos sur les plants de légumes, ni les branches des arbres nouvellement feuillues. Tu ne vois plus les jardinier·ères ni les oiseaux, les parterres et les pousses, tu n’entends plus la mer au loin ; tu es comme absente à toi-même. Même les larmes ont déserté tes yeux, tu n’es plus qu’une sorte de coquille vide.

Tu avoues ton désir de disparaître. Ce désir si criant qui te massacre l’âme. Depuis des semaines, tu vis avec cette envie secrète de ne plus exister – depuis qu’il est parti. Tu ne désires pas mourir ; en fait, tu es terrorisée à cette idée, terrorisée à l’idée que la vision se réalise. Tu voudrais seulement t’effacer de la réalité, ne jamais avoir existé. Te perdre dans un en-deçà des choses où personne, jamais, ne pourrait te retrouver, ni se souvenir de toi. Tu te sens terriblement lâche, incapable de faire face à la réalité. Lorsque tu évoque la vision, tu sens Vanja se tendre un peu, comme si tu avais appuyé sur un point vraiment très sensible. Et presque immédiatement, il te répond qu’il garde espoir, que sans ça, il ne peut pas vivre. Que sans toi, il ne peut pas vivre. Tu te stoppes à nouveau, fais mine d’observer un parterre de fleurs sauvages. Toi non plus, sans lui, tu ne peux pas vivre. Tu es d’autant plus perdue. Pourquoi vous avoir ainsi condamnés ? Pourquoi te laisser mourir, si ta perte serait si indépassable qu’il le prétend ? Tu échappes un sourire triste. « Tu n’as pas à mourir avec moi. » tu réponds d’une voix plus douce. « Ne me laisse pas mourir avec la certitude de t’avoir tué toi aussi. » tu murmures. « Ne meurs pas. » Un ordre qui n’a rien de tacite. Tu réendosses le rôle de la Cardinale, et lui du chef de la garde, qui doit obéir à tes commandements.

Vanja cueille une pomme, te la tend. Tu la saisis silencieusement, sans oser la porter à tes lèvres, comme si une force invisible te retenait. Tu as le ventre trop serré pour manger, alors tu la glisses dans le pli de ta cape, celle dans laquelle tu t’es enveloppée pour quitter discrètement la Cattedrale. Ton prénom dans la bouche du chef de la garde a un goût terriblement amer pour toi. Tu voudrais lui interdire à tout jamais de le prononcer, et à la fois l’entendre le répéter encore et encore. Il prétend qu’il ne joue pas avec toi, et tu serres les dents, tes mâchoires se creusent un peu. Qu’est-ce que tout ceci, sinon un vaste jeu auquel tu es l’éternel perdant ? Tu ne réponds rien, résolue dans ta tristesse, jusqu’à ce que Vanja ajoute qu’il fait ce qui est nécessaire. À nouveau, tu sens l’amertume te gagner, une colère qui te sied définitivement très mal. Tu n’es pas habitué à ressentir ce genre d’émotions, encore moins envers Vanja. « Ce qui est nécessaire ? » Ta voix est blanche et froide. T’infliger toute cette souffrance était-il vraiment nécessaire ? N’y avait-il pas d’autres moyens ? N’était-il pas supposé te protéger ? « Et qu’est-ce qui est nécessaire ? » Tu veux l’entendre de sa bouche. Tu veux l’entendre dire que te faire souffrir était la seule solution. Tu veux le confronter à toute l’ampleur de ses choix. « On a toujours le choix Vanja. Tu as fait le choix de la souffrance. » tu souffles, sans te douter que le chef de la garde lui aussi, s’est infligé la pire des souffrances. Vous dépassez un parterre de pommes de terre, où des enfants noénautes prêtent main forte aux jardinier·ères. Tu t’arrêtes pour les regarder quelques instants, et leur innocence t’arrache un léger sourire. Mais lorsque tu te détournes, il disparaît complètement, remplacé par ta moue terne.


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Je ne suis nulle part
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Ven 3 Mai - 13:27

Le membre 'Eluard I. Pizzaro' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


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Specie : Rien d'autre que la rage des HOMMES.
Età : 40 ANS et le temps qui s'écoule, le corps qui vieillit. La peur de mourir en étendard.
Lavoro : La main sur le pommeau de l'épée, la discipline guerrière, militaire inscrite dans le système, tu te dessines en CHEF DE LA GARDE CANONIQUE.
Daemon : FREYJA se dessine dans son plumage noir, dans son regard oblique de CORBEAU.
Fazione : L'Autorité dans le sang, tu veilles sur les toges qui se parent de rouge écarlate. Tu voues ton être aux PANDEMONIQUE.
Capacità : Le COMBAT A L'EPEE te rend dangereux. Mais on oublie aussi la MANIPULATION DES ARMES A FEU.
Mondo : Issu d'un monde abandonné, tu es ALTERRIEN. Et tu voudrais tant revenir chez toi.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja Dim 12 Mai - 16:20

La tristesse de son sourire émaille ton coeur, ton âme, tes résolutions. Tu les pensais si fortes, si nécessaires. Au fond, elles sont à ton image : inébranlables, inarrêtables, invivables. Depuis cette nuit-là, il y a l'impression de vivre à moitié mort. Il y a la certitude de se poignarder encore et encore le coeur. Pour rien sentir, rien ressentir. Pour t'abrutir à la douleur et pas sentir le désir, la passion ramper, te supplier de les laisser sortir, te supplier de l'aimer. Juste l'aimer un peu. Juste lui soupirer. Mais non, tout ça, toutes ces conneries amoureuses, c'est pour les autres. C'est pas pour toi. Et surtout pas avec elle.

La douceur de ses mots a beau être là, elle ne cache pourtant pas la gifle que tu te prends à son ordre. Un court instant, Eluard endosse ses fonctions, la toge rouge écarlate. Tu serres les dents sur l'ordre, lui lançant un regard glacé. L'orage rugit dans tes yeux, la mer est agitée et la colère est à peine contenue. A d'autres, tu aurais craché à la gueule. T'aurais rué comme un diable et c'est la première fois que t'as envie de te libérer de tes chaînes. C'est la première fois que tu voudrais lui dire non. Non, t'obéiras pas. Non, tu lui laisseras ça sur la conscience. Non, putain, tu choisiras. Et tu la choisis elle.

La route reprend pourtant alors que tu te stoppes pour attraper une pomme. L'image t'aurait tiré un sourire au fond : croquer la pomme comme on croque le pêché originel. Pourtant, le Cardinal la laisse s'évader dans le pli de sa cape. Toi, tu hausses les épaules, croquant rageusement, soudainement dans le fruit. Tu l'observes sans la lâcher des yeux, la bouffant d'un regard noir où l'abysse ne se teinte jamais d'aucune lueurs. Tu l'observes s'énerver, s'agacer et bientôt, les traits se déforment sous la colère. La rage monte aussi en toi. " Souffrir, c'est nécessaire, tu claques de la langue, t'approchant dangereusement d'elle. La tension monte à chaque pas et bientôt seul ta main sur le tronc, au côté de sa tête, contre lequel tu l'as bloqué vous retient de vous coller l'un à l'autre. Tuer ce pêché potentiel - nous deux - c'était nécessaire. Est-ce que c'est facile ? Non. " T'en trembles de haine, de colère, de brutalité. " Est-ce que je le referai ? Mille fois oui. " Est-ce que je le regretterai ? Toute ma vie. Tu peux pas t'empêcher d'y penser alors que tes yeux plongent dans les siens. Alors qu'il suffirait d'incliner légèrement la tête pour combler la distance, l'embrasser et sentir se feu enfler, te condamner dans le creux de tes reins. Alors qu'il suffirait de se laisser aller.

Un grondement (de frustration) (de haine envers toi-même) et tu t'arraches à elle. Une longue inspiration emplit tes poumons " En effet, on a toujours le choix. J'ai choisi, j'assume, malgré tous les je t'aime, je te veux avortés, damnés. Et les mots sont acerbes, cruels lorsque tu lui jettes à la figure : si t'en as marre, t'as qu'à me chasser. C'est largement dans tes pouvoirs de l'ordonner. " L'ironie glisse dans ta voix, lui rappelant comme il n'a pas hésité à t'ordonner de ne pas mourir pour lui. L'ironie explose dans une froide et cruelle réalité ; si ça ne lui plait pas, elle peut toujours te limoger, t'effacer. Tu lutteras pas. T'as jamais lutté puisque ton Cardinal a toujours eu plein pouvoir sur toi.

De la main, tu tends les doigts pour cueillir des fleurs d'abricotiers. T'essayes de pas y penser mais toi aussi, t'es lasse, t'es fatigué. Et elle te manque tellement. Il te manque bien évidemment. Tu te demanderas pas pardon pour ça.
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(#) Re: échappées belles ― ft. vanja

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