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NEWS #12 : maj des 3 ans, 3 ans déjà à vos côtés ♥ EXIL : la nouvelle intrigue globale est lancée ! Venez découvrir la prophétie.
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Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh
Skye Eirhart
Skye Eirhart
Pseudo : Musca/Lisa
Pronoms : Elle
Faceclaim : Sarah Paulson
Dialogue : indianred // peru
Crédits : Avatar : Sha | signature : Hel
Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh D0hJxvI
Messagi : 2536
Fragments : 576
Multicomptes : Faust Lindbergh, Pelagia Greco & Hyacinth Brennan
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Elle
Specchio : Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh WvHq3MP
Specie : Humaine ; Haruspice
Età : 45 ans ; 8 octobre -13
Lavoro : Primat ; Relieuse en cheffe à la Bibliothèque des Quatre Mondes ; Membre du Consiglio
Daemon : Cornelius "Cees" ; Saimiri boliviensis (singe écureuil)
Fazione : Pandémoniques
Capacità : Haruspice ; Graphomancie
Mondo : Monde de Lyra
Cuore : Pansexuelle
Âme qui croit

Pseudo : Musca/Lisa
Pronoms : Elle
Faceclaim : Sarah Paulson
Dialogue : indianred // peru
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Specie : Humaine ; Haruspice
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Lavoro : Primat ; Relieuse en cheffe à la Bibliothèque des Quatre Mondes ; Membre du Consiglio
Daemon : Cornelius "Cees" ; Saimiri boliviensis (singe écureuil)
Fazione : Pandémoniques
Capacità : Haruspice ; Graphomancie
Mondo : Monde de Lyra
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(#) Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh Mar 24 Oct - 11:18


Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh Rcxe
Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh Bn38
RÊVE ÉVEILLÉ
Sous l'emprise de ce charme, la personne vit, le temps d'une journée, dans son monde d'origine. Agit pour tous les membres d'un rp.



C'est toujours par un sommeil que les grandes choses commencent* ; il s'agit de l'une de ces prophéties aux sons veloutés qui résonnent dans l'esprit de Skye, un de ces aphorismes qui lui a toujours permis de définir et d'accepter ce don de divination qui la plonge dans cet inconscient somnolent, cet ailleurs. Sans y mettre de mots, elle l'a toujours pensé et toujours su : le monde des rêves est plus fort que celui de la réalité déformée dans laquelle on grandit, on pleure et on souffre. Le monde des rêves est celui de la poésie et du calme après la lourde tempête, mais il peut aussi être celui des monstres et du trépas si on ne lui accorde pas une place suffisante.

Jamais pourtant elle aurait pensé que ce monde puisse sembler si vrai.

Elle marchait le long des ruelles de la Ville-Basse ce soir-là. Il n'y avait bien que Simurgh qui avait la capacité de mener les pas de la Rectrice jusque dans les bas-fonds de Cittàgazze, qu'ellui qui la guidait dans les entrelacs de pavés sales et les regards noirs que l'on posait sur sa cape bordeaux. Pour le rejoindre, dans les salles sombres mais trop vivantes du Munstrum, Skye devait passer par mille recoins ; et c'est en frôlant de trop près les sorcier·e·s ambulant·e·s des escaliers aériens, charlatan·e·s de fortune, qu'elle sentit un frisson le long de son dos. Une main perçue à travers le tissu, des mots dans des murmures dont elle ne capte que des bribes, un spasme électrique qui éveille sa chair. C'était un petit rien, une anecdote au milieu des fils tissés d'une histoire qui s'écrit dans une routine devenue habituelle. L'envoûtement était insoupçonné, impossible. Même Cornelius ne s'est pas réveillé de sa sieste sous les fulminations intérieures de la Pandémonique qui, malgré tout, angoisse que ce rien ne soit quelque chose.

En arrivant auprès de Simurgh, les peurs s'envolent dans une étreinte de retrouvailles douces et tendres. La soirée s'apaise et les anicroches s'estompent en se laissant dévorer et oublier. Tout disparaît sous les draps et entre les bras, jusqu'à ce que les paupières se ferment et se rouvrent sur un paysage flou, trop éloigné du lit moelleux où iels s'étaient endormi·e·s.

La lumière ici est différente. Skye est debout, dehors, avec Simurgh à ses côtés et Cees assis sur le sol. Iels se tiennent bien droit·e·s devant un édifice trop familier pour être bel et bien présent. Les murs extérieurs sont lisses et d'un blanc presque terrifiant, encadrés d'arbres aux feuillages infinis et de croix hissées sur le haut des toits. Les vagues d'odeurs qui épousent les narines des deux amant·e·s sont celles d'un temps oublié et disparu ; il y a dans l'air des relents de nostalgie qui viennent, lentement, tirer une larme le long de la joue de Skye. Le Magisterium n'a pas changé, à la différence de tout le reste.
La bouche bée, sa main s'éloigne de son propre corps, dans la recherche de celui à côté d'elle. Saisissant la paume de Simurgh, se perdant entre ses doigts en tremblant, elle se penche vers ellui : « Qu'est-ce qui se passe... Dis-moi que tu le vois, toi aussi. Dis-moi que tu es là, toi aussi. Est-ce que c'est un rêve ? Un- - C'est le Magisterium. Même moi je m'en souviens. Qu'est-ce qu'on fait ici ? ». Le bras du singe est venu serrer la cheville de Skye, la tapoter, la pincer. La réveiller. « On est revenu·e·s chez nous... Ai-je disparu dans tes bras, pour que tu sois part de ce miracle toi aussi, Simurgh ? ». Une seconde fois, Skye retrouve le sentiment amer d'avoir traverser les mondes, mais pour ce voyage-ci, elle n'a pas la lourde ancre qui pend au milieu de son cœur, qui rattache au foyer disparu, et qui pèse, et pèse. Pour ce voyage-ci, elle n'a que l'impression que tout en son corps se resserre et s'évade enfin, qu'elle peut reprendre sa vie là où elle l'a laissée : entre les mains d'une petite fille de 13 ans qui rêve dans les yeux de l'autre à l'amour vrai.


Spoiler:


je vais prendre ma colère souveraine, la tenir entre mes mains
lui dire que les jours étaient forts et durs avec elle mais vivre ainsi
c’est croire que tout est voué à s’effondrer et aujourd’hui
j’ai besoin de construire une éternité à ma mesure. (cécile coulon)
Simurgh M. Pavese
Simurgh M. Pavese
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : rami malek
Dialogue : #5f709d
Crédits : SKATE VIBE
Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh 80g7
Messagi : 957
Fragments : 2189
Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre.
Specchio : Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh Lk3d
Palabres : [saïmour]
simurgh ― #5F709D
» moodboard
» playlist
Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo).
Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais.
Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS.
Daemon : aucun.
Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence.
Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle.
Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
Staff

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Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais.
Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS.
Daemon : aucun.
Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence.
Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle.
Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.

https://nelvespero.forumactif.com/t676-simurgh#17259
https://nelvespero.forumactif.com/t451-traum-und-existenz-simurgh
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(#) Re: Un peu d'amour vrai et des collines suffisent | ft. Simurgh Dim 19 Nov - 21:12

Les nuits avaient quelque chose du bout du monde. Elles s’étiraient en une infinité d’instants précieux que l’ambrume elle-même ne dissipait pas dans les souvenirs. Elles étaient bleues, elles étaient le sublime caché dans le profond de ton existence. Petit à petit, tes espoirs se rassemblaient dans ces nuits, elles étaient une raison pour continuer à vivre, un jour de plus. Les soirs avec Skye étaient suspendus sur le cours des choses, des parenthèses de douceur dans le chaos furieux de ta vie. Parfois, ils te semblaient mirages, illusions, folies, incapable de discerner la frontière ténue entre le rêve et le monde d’après. Alors tu secouais la tête, frappais dans un mur, arrachais une écaille, tout pour te rappeler au réel et comprendre que l’ambrume n’avait rien à faire avec cette réalité-ci. Qu’elle t’appartenait, qu’elle vous appartenait. Que rien ne pouvait l’altérer. La drogue parfois s’immisçait, jamais si loin, bien que tu tentasses toujours, avec les restes de volonté propre qui pouvait te rester, de la chasser à tout prix ; mais tout n’était pas que victoire. Il fallait aussi composer avec les douleurs et les solitudes, retourner à l’enfer quand Skye s’en allait, avec pour seule consolation le souvenir d’avoir vécu.

Cette nuit pourtant, les rêves ne sont pas les mêmes. Ils se dissolvent, ils s’écaillent, et avec eux la réalité semble resurgir peu à peu, là où le sommeil pourtant est toujours bien vrai. Tu entrouvres les yeux et te retrouves tout à coup dans un monde que tu n’avais encore jamais vu. Tu penses tout d’abord t’être égaré·e dans un songe, mais la conscience sourde d’être dans le réel te déboussole. Une voix soudain te parvient et tu sursautes en découvrant près de toi Skye. Est-elle un mirage de ton rêve ? Sera-t-il doux ? Mais alors que tu penses à un rêve, sa voix résonne encore, et sa main vient s’emparer de la tienne, t’arrachant un frisson. Elle est bien là, elle est bien réelle, et elle s’adresse à toi. Tu mets de longues secondes avant de parvenir à aligner quelques mots à ton tour, trop sidéré·e par la situation pour parvenir au moindre acte. « Je suis là. » tu réponds sans savoir si tu tentes de te rassurer toi-même ou de rassurer Skye. Cees est là lui aussi, et le rêve peu à peu se nimbe d’une cohérence troublante. Tu n’avais jamais entretenu une conversation aussi sensée dans un songe, encore moins été aussi conscient·e du mirage. Mais alors, peut-il s’agir d’une dimension de la réalité à laquelle vous avez mystérieusement eu accès ? Un entre-deux entre le rêve et le réel ? Ou bien, avez-vous disparu·es, franchi la dernière frontière des mondes ?

C’est le spectacle devant toi qui te saisit bientôt. « Oui, je le vois aussi. » Ta voix est blanche, oscillant entre la crainte et l’émotion. Tu ne sais pas où tu te trouves mais le lieu te saisit le cœur, et tu espères ne pas être en train de rêver. Tu serres dans ta main celle de Skye, cherchant dans sa chaleur une preuve du réel. « Où… où sommes-nous ? » tu demandes d’une voix pâle en découvrant le monde ouvert devant tes yeux. Un immense bâtiment de pierres blanches, plus vertigineux encore que les tours de Cittàgazze, donnant sur un parc aux arbres splendides, se découvre comme un mirage. D’une architecture colossale et intrigante, il captive ton regard durant de longues secondes, peut-même même plusieurs minutes, fixement obnubilé·e par le monument et son spectacle. « Tu reconnais cet endroit ? » tu demandes à Skye, interloqué·e, lorsque Cees évoque le Magisterium. Ton cœur rate un battement. C’est impossible. Vous ne pouvez pas êtes revenu·es dans un des mondes disparus. C’est impossible. « C’est impossible… » Les mots qui se répercutaient dans ton esprit franchissent enfin tes lèvres dans un souffle. Le berceau de l’Autorité et de la foi, là d’où les ancêtres des pandémoniques proviennent. Le lieu qui a inspiré le renouveau de la religion biblique à Cittàgazze. Tu clignes des yeux sans réellement comprendre. « Skye, ce monde est disparu depuis trente-trois ans, c’est impossible que nous l’ayons rejoint. » tu tentes de rationnaliser en te retournant vers l’évêque. « Sommes-nous en train de rêver à deux ? » Cette supposition te semble la plus probable des conclusions. Mais quitte à vous perdre ensemble dans un songe, autant lâcher totalement prise quant à la vraisemblance. « Penses-tu que nous pouvons… entrer ? » tu oses d’une voix soudain prise par la curiosité et un enthousiasme grandissant. Ta foi a parfois faibli, parfois vacillé parfois manqué de s’éteindre, mais jamais elle n’a disparu, et c’est une joie remplie de la présence de l’Autorité qui naît en toi à l’idée de rejoindre ce lieu mythique qui vous apparaît comme une révélation ecclésiastique. Serrant la main de Skye dans la tienne, tu l'entraînes avec toi vers la porte de l'immense bâtisse, dans l'espoir que celle-ci fasse perdurer encore le rêve.


Nous ne sommes pas
de ce monde
nous sommes des justes. (a. camus)
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