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Les mains liées (ft. Nicholas)
Kafka S. Lindbergh
Kafka S. Lindbergh
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : Luke Powell
Dialogue : #616c94
Crédits : ethereal (av) sign (hel)
Les mains liées (ft. Nicholas) R8n3
Messagi : 6314
Fragments : 3595
Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
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Pronomi : ᴉᴌ
Specchio : Les mains liées (ft. Nicholas) P8un
Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
Staff

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(#) Les mains liées (ft. Nicholas) Jeu 22 Déc - 15:36

TW sang, syndrome post-traumatique, pensées suicidaires

Tes yeux peinent à s’entrouvrir sous la lumière écrasante du jour, comme au sortir d’une nuit éternelle. Les casette de la Ville Haute ont la froideur des geôles et le ciel la pâleur des récits inachevés. Tu redescends cette ville immonde, le corps fantoche manquant de trébucher sur le moindre pavé, incapable d’impulser à ton corps la plus élémentaire des forces de vivre. Il n’en existe plus. Cosimo t’a tout pris. Les masures colorées semblent contempler ta lente disparition dans les ténèbres du jour, effacé comme un courant d’air qui ne laissera rien. Tu marches sans savoir, sans but, sans atteinte, le cœur lavé de tous les drames qu’un être puisse porter avant de mourir. Alors, tu vas mourir ? Pourquoi ne t’a-t-æl pas tué ? Pourquoi les solmènes ne t’ont-ils pas tué ? Pourquoi Zéphyr ne t’a-t-il pas tué ? Il aurait été si simple de mourir au bord de cette plage reculée, éprouvée par des ressac blêmes parmi lesquels la carapace rouge d’Inespérée se distinguait à peine. Vous alliez mourir. Pourquoi a-t-il fallu que vous viviez. Paria dans une cité de pierres roulant dans les cœurs. Fantôme.

Un seul homme avait su redonner à ton corps l’épaisseur des vivants et la dignité des êtres. Nicholas. Son prénom est une voix ténue à l’arrière de ton esprit, que tu tentes de chasser en secouant la tête, égarant au passage les larmes qui avait noyé tes yeux. Non, tu ne peux pas. Pas si proche de la mort. Pas alors qu’un·e·x solmène pourrait surgir de la moindre rue pour mettre fin à ton existence, depuis qu’il devient impossible de te cacher plus longtemps chez l’homme qui t’a trop de fois tué. Nicholas. La dernière personne dont le cœur n’ait pas été percé de tes propres démons. Tu lui as déjà infligé tant de choses, tant de combats dans lesquels tu l’as jeté alors qu’ils n’étaient pas les siens. Des sanglots te suivent dans les escaliers aériens, abandonnant derrière eux de petits ronds de sel sur les pavés, la trace de la dernière tristesse avant la mort. Nicholas. Tes larmes redoublent, alors que tu rejoins le couvert d’une ruelle pour laisser éclater ton chagrin. Les poings contre ton visage ne parviennent pas à t’aveugler de la détresse qui écrase atrocement ton cœur. Ne parviennent pas à taire ce prénom qui te serre le ventre et la cage thoracique. Nicholas.

Ton visage se relève dans la lenteur des idées qu’on n’aurait voulu empêcher, mais dans lesquelles on se jette avec l’ardeur des désespoirs. Tu ne peux pas mourir, pas s’il demeure en ce monde ce dernier amour ayant tout emporté de ton âme. Tes pas s’accélèrent avant de se précipiter, cherchant à travers les locali le petit endroit que Nicholas et toi habitiez avant ta soudaine disparition, plus d’un mois durant. Tu es maigre comme un chien des rues, blafard comme un sanglot, et tes mains aux bandages encore tachés de sang te confondent avec un revenant. Un échappé de là d’où on ne revient pas, et d’une certaine manière, un miracle. Le locali est là, et tu gravis les quelques marches imprécises pour rejoindre votre minuscule chez-vous, en haut des toits de la Ville Basse. Les volets bleus où courent des bougainvilliers ont un aspect triste, et tu te demandes si Nicholas vit encore ici. La porte devant toi pourrait donner sur le vide, et ton dernier espoir s’essouffler silencieusement avant de mourir comme les ombres qui tapissent les chambres vides. Ta main pourtant se soulève, tremblante, jusqu’au battant, où tu ne parviens qu’à frapper deux coups, rattrapé par la douleur dans ta main. Quelques instants te privent d’air, mais de l’agitation à l’intérieur te confirme que quelqu’un·e·x vit ici. Et lorsque la porte s’entrouvre, lorsque tes yeux croisent ceux, d’un bleu vivant, de l’être que tu aimes, les larmes redoublent silencieusement le long de tes joues. « Nicholas… » parviens-tu à articuler. Tu ne sais pas comment tu tiens encore debout, dépourvu de force et laminé de douleur, mais le visage de Nicholas t’a capturé dans le réel. « Je… je suis désolé… » Les mots s’arrachent à ta gorge dans un souffle douloureux, et pourtant vivant.


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Nicholas C. Covenant
Nicholas C. Covenant
Pseudo : tussanus postea
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Dialogue : <noe>
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Specie : HUMAIN.
Età : 30 ANS
Lavoro : Garde de la Cupolo del Duomo (et de ton coeur tmtc)
Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice.
Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir.
Staff

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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Mer 22 Fév - 11:19

Les premiers jours d'absence sont difficiles mais pas inhabituels et Nicholas ronge son frein à rentrer dans leur foyer vide de Kafka. Leurs emplois du temps se télescopent, les moments passés ensemble ont toujours eu le gout des instants volés, et la vie sait occuper l'un et l'autre séparément. Il faut gérer Arthur et Eco, la boutique, les adelphes ne sont jamais loin, les amourettes non plus.

Les jours suivants sont plus compliqués, un malaise qui s'installe et les proches qu'il faut rassurer, qui s'inquiètent à leur tour. C'est dans ces moments là, éveillé dans un lit froid, que le Covenant prend toute la mesure de l'amour qu'il éprouve pour Kafka, toute la place qu'il a su prendre dans son coeur et sa vie, dans celle de sa famille. Au respect pour sa vie privée et son indépendance se mèle des envies plus égoistes de partir à sa recherche, de tout savoir de ses vagabondages, ce démon de contrôle que Nicholas tient à bout de bras tous les jours. Il connait ses propres travers et s'en méfie.

Mais là... Les jours se transforment en semaines et cette absence le transforme à son tour : acerbe, piquant, il se fait reprendre par ses proches qui lui rappellent qu'elleux ne sont pas la raison du départ de Kafka. Les pensées se font plus insidieuses, plus vulnérables. Et si Kafka en avait simplement eu marre de lui, d'eux ? De ce foyer creux aux murs vides et aux richesses absentes. S'il s'était trouvé un‧e‧x bénéfacteur‧rice‧x, s'il était retourné à sa famille solmène et à leur faste ? Que pourrait-il y faire, si en le recroisant un jour, Kafka lui expliquait simplement qu'il ne l'aimait plus ?

Et tout ceci ne fait que cacher un tumulte plus profond encore, celui qui ronge chaque jour les habitant‧e‧xs de la Ville Basse, les survivant‧e‧xs de ces Effondrements - ceux de l'Histoire et ceux plus intimes de la disparition. Et si Kafka était mort ? Si Nicholas n'apprenait jamais cette vérité ? Il connait intimement le deuil et ses facettes, il connait le poids des fantômes et des faux espoirs. Qu'Arthur leur soit revenu n'efface pas le chagrin des trois années écoulées, et pourrait-il supporter cela une fois de plus ?

Toutes ces introspections ne ramènent pas Kafka, mais le noénaute ne s'avoue pas vaincu pour autant. Au diable le respect pour la vie privée et l'attentisme, sa nature profonde reprend le dessus et c'est au sein des nuits qu'il crapahute à la recherche de l'être aimé. De la nef aux sommets de la cité, de témoignages en aiguillages, inlassablement il cherche à retracer les mouvements de Kafka. Seule la présence d'Inespérée auprès de leur péniche leur fait conserver l'espoir qu'il est en vie, mais vient un moment où il ne peut plus affronter ses questions et ses peurs.

Plus d'un mois d'absence. Son odeur a disparu des draps et la solitude est trop dure à supporter. Arthur passe ses jours avec Nino, loin de l'ambiance pesante qui règne au locali, et peu à peu Nicholas s'en échappe à son tour, tente d'aller de l'avant. Il n'attendait plus rien, ce jour précis, en y revenant, si ce n'est prendre une douche rapide après une journée de travail dans les champs.

Il ne s'attendait pas à ouvrir la porte sur Kafka - sur ses restes, sur cette carcasse aux yeux morts. Carine feule de surprise et s'élance vers leur amant, mais Nicholas l'arrête d'un geste, muet. Devant les sanglots du Lindbergh, des sentiments houleux s'opposent, une guerre intérieure entre le soulagement, le ressentiment et le reste, une colère qui monte peu à peu - pas contre lui, jamais contre lui qui lui est revenu, mais contre ce qui a pu les séparer. Lentement ses bras viennent entourer le corps de son amant, retrouver leur place légitime, avec la douceur que l'on garde pour les objets fragiles. Dans son étreinte légère, il sent rouler ses premières larmes et c'est d'une voix hachée qu'il répond à Kafka. "Merci d'être revenu."

Il y aura un temps pour les explications, pour la rage et pour réfléchir les suites. Pour le moment c'est dans le silence des retrouvailles qu'il fait rentrer son amoureux chez eux, l'aidant à s’asseoir et à calmer ses tremblements, ses sanglots. Les plaies qu'il rencontre sur le chemin de ses doigts, mal guéries et témoins de l'indicible, sont embrassées, nettoyées et pansées. Et à chaque reprise des pleurs, à chaque tentative de Kafka de s'excuser, il oppose la même réponse, les mêmes gestes d'amour. "Je suis là, je ne te lâche pas." Une promesse qu'il entend ne plus jamais briser.
Kafka S. Lindbergh
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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Mar 11 Avr - 16:37

Le temps s’est suspendu entre deux mondes, celui de l’absence et celui du renouveau. Les larmes elles-mêmes s’écoulent sans s’écouler vraiment, prises dans une hésitation du cours des choses, comme s’il ne pouvait plus rien advenir de plus. Vous demeurez là un instant, les yeux ouverts sur un ailleurs, plongeant dans le tourment et le miracle de vos regards croisés. Et soudain, l’impulsion renaît. Le Covenant s’approche lentement, et ses bras viennent entourer ce qu’il reste de toi ; mais que reste-t-il ? Tu n’es pas certain d’exister encore. Tes dents se serrent de tristesse, un sanglot du fond du corps s’arrache à tes lèvres et ta tête tombe piteusement sur l’épaule de ton amant. Tu as à peine la force de poser tes mains dans son dos, comme du papier de soie, habité par la peur de le voir s’évanouir dans l’air à la manière des rêves à l’aube. Votre étreinte a quelque chose de la fragilité même, loin des exaltations furieuses de vos premières caresses. Vous êtes des survivants.

« Je suis désolé… » répètes-tu, encore et encore. Nicholas te fait entrer, mais tes yeux peinent à retrouver ce lieu qui fut un jour le vôtre, comme si tout s’était métamorphosé et que tu avais déjà disparu de l’atmosphère. Tu ne reconnais rien mais rien n’a réellement changé, si ce n’est votre présence. Le Covenant te fait t’asseoir sur votre petit canapé, accompagnant tes gestes dans une tendresse mêlée d’inquiétude. Sans son appui, tu te serais peut-être effondré, inerte, vidé de forces et de détermination. Le silence prend la place des mots, eux qui ne servent à rien dans les instants les plus purs. Vos retrouvailles semblent irréelles, arrachées de tout, échappant à vos gestes comme à vos paroles, glissant sur la courbe douloureuse de la réalité. Tu relèves tes yeux par éclipses vers ton amant, t’assurant à chaque fois qu’il est bien ici, que vous êtes bien ici, mais ne parvenant jamais à soutenir son regard, de peur d’y trouver de la colère. Tu la mérites, n’est-ce pas ? Quelle nouvelle sentence ne mérites-tu pas. Es-tu une si mauvaise personne pour mériter tous ces châtiments ? Es-tu le méchant de l’histoire ?

Nicholas déplie lentement tes bandages, et tu fermes les yeux pour ne pas voir l’opprobre, par honte, par incompréhension, par douleur. Mais le Covenant poursuit implacablement ses gestes, et doucement, commence à nettoyer tes plaies, apportant de nouveaux bandages pour apaiser ta douleur. Tu te laisses faire sans comprendre quel acharnement secret guide ses gestes, celui de te faire survivre. Tu ne sais pas combien de temps s’écoule, plein d’excuses piteuses et de tendresse retrouvée, jusqu’à ce que tes yeux enfin rencontrent ceux de Nicholas. « Je voudrais ne jamais t’avoir quitté. » parviens-tu à articuler d’une voix presque inaudible, plutôt un souffle. Tu voudrais avoir habité ses gestes toute ta vie, toute ta putain de vie, ne jamais être retourné à la Nef des fous ni nulle part ailleurs, car ta place as toujours été près de lui. Tu aurais voulu vous faire confiance, à lui, à vous, donner une chance à un amour plein de candeur et d’éclats au lieu de courir à ton éternelle perte. Et ta main, lentement, douloureusement, se relève pour effleurer sa joue dans un geste d’un amour que rien au monde ne saurait égaler. « Comme je regrette… » répètes-tu alors que les larmes redoublent.

Ta main retombe faiblement, et détournant les yeux de honte, tu viens fixer tes mains blessées. Le temps des aveux est venu, quoique ceux-ci sont tranchants comme des lames. Les images se ravivent dans ton esprit, violentes, inarrêtables. Tu fermes douloureusement les yeux en redoublant de sanglots, et ce n’est qu’après avoir repris le contrôle de ta respiration que tu avoues : « J’ai été… j’ai été retrouvé par les solmènes, Cosimo m’a vendu… » Ce simple prénom sur tes lèvres réveille en toi toutes les douleurs du monde. Ӕl en qui tu avais confiance, une confiance dysfonctionnelle mais sincère, celle qui te venait de ta candeur et de ton besoin criant de tendresse. « Iels cherchaient quelqu’un…, poursuis-tu, quelqu’un que j’ai rencontré, et que tu connais toi aussi… » Tes mains se tordent malgré les blessures, car l’aveu qui couve sur tes lèvres s’apprête à révéler que lui aussi, Nicholas, a été mis en danger par ta faute. Par ta faiblesse, toi qui n’as pas su protéger celleux que tu aimes. Te taire aurait préservé les Covenant, et tu ne sais pas par quel miracle les solmènes ne s’en sont pas pris·e·xs à elleux. Les miracles ne durent jamais vraiment. « Sandro Scorta. »


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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Lun 18 Déc - 21:50

Leur étreinte est l’évidence même, deux pièces de puzzle faites pour se compléter dans une routine et une vérité qui n’a pas bougé, qu’importe le temps parti, perdu. Nicholas sent tout de suite que Kafka a perdu du poids, lui découvre une fragilité nouvelle et des blessures qui vont bien plus loin que le corps. Ses bras se transforment, non pas en prison mais en soutien, alors qu’ils titubent jusqu’au canapé, pour le soigner, pour le réconforter, pour le rassurer de la place qu’il n’a jamais perdu, chez eux, pour le noénaute. Au soulagement de le savoir rentré se mêle les tremblements de semaines d’indicible angoisse trouvant enfin une issue, l’amour rempli à lui en faire éclater le cœur et les larmes aux yeux, brouillant sa vue. Il ne veut ni ne peut les cacher, ses mains sont trop pleines de Kafka, de ses bandages à son visage, revenant toujours caresser ses joues pour croire à sa vie, à sa présence.

Carine a ouvert les placards pour y récupérer les bandages qu’elle peut, sautant dans leur pièce d’eau pour ramener un peignoir, de l’alcool pour désinfecter, petite infirmière à moustache dont la queue fouette l’air, dressée en plumeau contre des menaces sur lesquelles elle n’a pas de prise. A chaque sanglot de Kafka, ses griffes jouent entre ses coussinets, cherchant un responsable à brutaliser, mais il n’y a rien, rien à faire que d’accueillir ces paroles et ces drames, garder toute la mémoire de ce retour et de celleux qui l’ont empêché jusqu’alors. Ne rien oublier, pour ne rien pardonner.

« Shh, ce n’est pas ta faute. » Leur vie ne tient qu’à un fil, tous‧te‧xs le savent à Cittàgazze, et iels doivent vivre tout de même, se lever chaque matin sans savoir si iels reviendront le soir. Iels doivent tout donner, et se donner en conséquence, dans la crainte et dans l’abandon, dans l’amour, surtout, dans cet amour infini que Nicholas veut lui transmettre par ses paumes chaudes, ses gestes doux, sa voix enrouée d’émotions. Il n’a jamais aimé de cette manière, avec cette urgence et cette absolution, il le sait, et le retrouver le sauve à son tour. Qu’importe la prostitution, qu’importe l’absence, qu’importe les raisons qui les ont séparé. « L’important est que tu ais survécu. Que tu sois là. Qu’on ait une nouvelle chance. »

Ses doigts cherchent les siens et le Covenant camoufle un haut le cœur devant les moignons de sa main droite, devinant avec clarté ce qu’il a subi et qui le lui a fait subir. Cela va demander plus que ses maigres soins, et bien qu’il lui reste un peu de bloodmoss, il voit aussi que les blessures du Lindbergh ont été soignées, au moins en partie.

L’explication de Kafka lui glace alors le sang, alors qu’il le transporte par ce nom dans les méandres de ses souvenirs. Cosimo. Cellui par qui Nicholas a failli trahir les sien‧ne‧xs. Cellui en qui Kafka s’accrochait, trop, par nostalgie d’une vie plus douce. Cellui que le Covenant n’avait jamais pu sentir, et dont il comprenait trop tard la perfidie. La tête penchée sur les mains de Kafka, tremblant, il l’écoute parler, mettant toutes ses forces dans le contrôle de sa rage, de ses larmes et de ses cris en devenir, gardant les épaules basses et les mains douces, comme n’ont pas su l’être les solmènes.

Un frisson le prend, juste assez pour le prévenir que la suite sera pire, trop tard pour qu’il couvre les lèvres de Kafka par les siennes, trop tard pour l’empêcher de révéler le catalyseur de tout ce déchirement, de toute cette souffrance, et c’est un gémissement qui lui échappe à entendre le nom de Sandro, mettant enfin chaque élément dans sa case, résolvant le mystère et l’horreur en même temps.

Le Covenant retire ses mains, s’écarte, frappant du poing le mur le plus proche, alors que Carine se pelotonne en boule à ses pieds avant de venir s’excuser à ceux de Kafka, une litanie de « pardon, pardon, pardonne nous ». Nicholas ne voit plus, ne sait plus rien, si ce n’est que tout est de sa faute, et que rien ne changera le passé, rien ne réparera ce qu’il a participé à faire subir à l’homme qu’il aime.

Et celui qui l’aime – qui l’aimait, peut-être, et cela lui déchire le cœur davantage – mérite des explications, alors Nicholas, les phalanges ensanglantées, revient se trainer à ses genoux, sans oser le toucher, le souiller de son toucher de traitre.

« C’est ma faute. » démarre-t-il d’une voix hachée, écartelé entre l’envie de le prendre dans ses bras et de laisser tout ceci derrière eux, et celle de s’absoudre, de donner à Kafka tous les éléments pour le haïr, pour décider en âme et conscience, s’il l’aimerait encore. « J’ai raconté à Scorta – je lui ai avoué ce que De Luca nous avait demandé de taire. Les solmènes ont du en avoir vent. » Pourquoi torturer Kafka ainsi, sinon ? Il est fort possible que Scorta ait trahi sa confiance mal placée pour se venger d’affronts passés, imaginaires, entrainant le Lindbergh dans sa chute. Il craque, les mains tendues vers lui sans finir son geste. « Jamais je n’aurais pensé qu’iels s’en prendraient à toi, je te le promets, tu es tout pour moi. »

Des mots qui ne rattraperont pas la souffrance, ni la trahison, mais que Nicholas ne peut qu’offrir, anéanti, à l’amour de sa vie.
Kafka S. Lindbergh
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Mar 19 Déc - 21:44

TW pensées suicidaires, sang

Avoir survécu. Une vie entière à le crier au monde. Une vie entière à le subir. Abîmé par la conscience sourde de te battre contre le dernier des sacrements, tu parcoures la vie comme un paria décidé à en finir. Tu voudrais mourir, tu le voudrais si cruellement. Mais lorsque les yeux de Nicholas traversent les tiens, les fondements de ta tristesse vacillent et quelque chose d’un éclat se ravive. Il te maintient en vie sans le savoir. Mais son regard, tu n’es pas capable de le soutenir, honteux d’être ce que tu es. Alors tes yeux détaillent encore et encore tes mains blessées, revivant à rebours les horreurs du Mausolée sudérien. Les noms dont tu te souviens. Baba. Cosimo. Åsa. Un mantra funeste qui se répète encore et encore entre les parois de ta mémoire, et se répètera à tout jamais. À cause de tes aveux tomberont de nombreuses vies, entre ces mains qui ont été déliées et détruites. Tu retombes dans les funestes de l’enfance, quand ton don servait les desseins des solmènes : retrouver des inconnu·es – le plus souvent des dissident·es politiques – pour qu’iels soient mis·es à mort. Tu es dévoré par la honte, d’être aussi faible, d’être aussi vulnérable. Chaque doigt mettait un peu plus à l’épreuve cette fragilité qui t’a toujours collé au corps, jusqu’à ce que la douleur devienne insupportable et que tout s’effondre.

Nicholas se relève, la rage éclatant en même temps que ta tristesse. Son poing vient frapper dans le premier mur venu, et tu sursautes. « Nicholas… » Tu n’es plus capable d’endurer la moindre souffrance, encore moins celle de tes proches. Pourtant, tu ne trouves pas la force de te relever et de le retenir. Tu n’as plus aucune force, coquille vide condamnée à contempler l’étendue de ton propre carnage. Ses mots sont comme des balles tirées dans le vide. Elles t’atteignent sans te tuer, car tu sais si cruellement combien il a tort de se blâmer. Jamais tu ne pourras lui adresser le moindre reproche, car seuls deux coupables sont à haïr ; Cosimo, et toi. Carine vient auprès de toi égarer des pardons auxquels des sourires tristes viennent répondre. Comment les détester ? Rien n’est à souffrir que le martyr de leur honnêteté. Nicholas revient vers toi, s’agenouille, n’ose plus te toucher, et les larmes viennent gonfler tes yeux. Comment ton amour peut-il soudain douter du tien, inconditionnel et inaltérable ? Même dans le plus haut des remords, rien ne saura le déposséder de sa tendresse. Tu portes une main à tes yeux alors qu’un sanglot soulève ta poitrine. Tu ne pleures pas leur traîtrise, que tu ne sais reconnaître comme telle ; tu pleures ce gouffre que Cosimo et les sien·nes ont creusé entre vous. Tu finis par rouvrir les yeux.

« Non, ce n’est pas de ta faute. Tu ne pouvais pas savoir que Sandro te trahirait. Nous trahirait. » Tes doigts viennent se perdre dans les poils de Carine, pour les rassurer, elle et Nicholas. Ils caressent sa tête, égarent une trace de sang mal soignée, rappellent au monde des fièvres passées. Dans ce geste, tu peux presque sentir en creux les écailles d’Inespérée battre sous tes mains. « Les solmènes le cherchaient pour lui faire payer la destruction de la Torre. » Ta voix est érayée d’avoir trop crié, d’avoir trop supplié, d’avoir trop pleuré. Elle est méconnaissable, presque éteinte, irréelle. Des douleurs s’y renversent comme des pierriers sur le point de s’effondrer. « Il est probablement entre leurs mains à l’heure qu’il est… » Et c’est par ta faute. Le méritait-il ? Personne ne peut mériter la fureur méthodique des solmènes, pas même lae plus terrible des enfoiré·es. Tu as trahi, tu payes désormais le prix de la honte et de la culpabilité. Tes paupières se serrent, tes mains sont secouées de tremblements. Elles viennent chercher celles que Nicholas n’arrive plus à apposer contre ton corps. Celles qui ont tant de fois abandonné en toi des tendresses éternelles. Tu peux te souvenir des soirs de chaleur dépossédés de nuits, des ivresses lascives qui ont marqué vos premiers instants, puis des caresses et des mots au goût d’immortelle. Cette chaleur si singulière, que tu n’avais jamais connue auparavant. En retrouvant le chemin de ses mains, c’est celui de toutes vos tendresses que tu viens tirer des noirceurs. Tu donnerais tout pour revivre une de ces nuits auprès de lui. Ont-elles encore la force d’exister ?

Tu ramènes Nicholas vers toi, dans une dernier geste d’amour avant les terribles aveux. L’instant d’après, tout pourra basculer. Tout sera emporté. « J’ai… – et tes mains se serrent malgré la douleur – j’ai révélé aux solmènes où il se trouvait. J’ai parlé des Covenant… » Les larmes éclatent de tes yeux. Tu as trahi. Tu as tout dit, tout révélé. Tu n’as pas su résister à la douleur, pas su protéger celui que tu aimes, et en venant toquer à sa porte, tu doutais au fond de toi qu’il soit encore ici. Qu’il soit encore en vie. À l’instant même où les mots ont franchi tes lèvres, quelque part dans les profondeurs du Mausolée sudérien, tu as su que tu ne pourrais jamais plus t’aimer. Non pas que tu te sois déjà aimé auparavant, mais cet aveu sous la contrainte porte au fer rouge la marque des trahisons dont on ne se relève que dans la mort. « Vous êtes en danger… » tu murmures d’une voix blanche, terrorisée à l’idée de le perdre à nouveau. Terrorisé à l’idée qu’il te repousse. Tu sais combien la famille compte plus que tout au monde pour le cœur d’un·e Covenant ; et toi, tu n’as pas su préserver cet amour. « Je suis désolé, tellement désolé, de ne pas avoir été assez fort… » Tu as rompu toutes les promesses, des plus tacites au plus profondes. Tout a été emporté par ta faute. Désormais, la vie de tous·tes les Covenant ne tient peut-être qu’à un fil. « Tu es tout pour moi. » tu répètes, en miroir de ses mots. « J’avais si peur de revenir et de te trouver mort… » Peut-être est-ce l’une des raisons pour lesquelles tu n’es pas revenu plus tôt, une énième démonstration de ta lâcheté. « C’est moi qui vous ai trahi·es. »


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Nicholas C. Covenant
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Età : 30 ANS
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Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice.
Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir.
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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Mer 10 Jan - 14:52

Agenouillé, il attend sa sentence dans un brouillard d'horreur, la tête vide, le coeur horrifié par ce qu'il a malgré lui provoqué. Il est si proche de Kafka, rédécouvrant son odeur sous celle de la peur et du sang, qu'il reconnait ses sanglots pour ce qu'ils sont, se détestant davantage pour le faire souffrir à son tour, et il doit serrer les dents pour contrer son élan naturel qui lui hurle de se lever, de le prendre dans ses bras et de ne plus jamais le lâcher.

Ses mots sont une salve sur la balafre laissée par les révélations autour de Sandro et Cosimo, une absolution erraillée dont il ne se sent pas du tout digne, la tête baissée, prêt à repentir des années de plus. Ce n'est qu'à la sensation fantôme des doigts de Kafka contre Carine qu'il relève les yeux, en larmes comme son amant, frissonnant de le sentir contre son âme, dans cette connexion qui lui rappelle leurs nuits, ses cris, leurs langueurs. "Kafka..." Il y a des douleurs dans sa voix, un rouleau de manques et une flamme inextinguible, prisonnier de son regard qui l'émeut toujours. A ses cotés, Carine se tortille pour se presser contre les jambes de Kafka, lèche sa main de sa langue rapeuse en pardon silencieux, tout en commençant à ronronner malgré elle.

Il se laisse pantin entre les doigts du Lindbergh, remontant contre lui sans y croire, retrouvant sa juste place ; un genou replié, collé à sa cuisse, son bras autour des frêles épaules de Kafka, niché contre son cou. Leurs corps se touchent autant que possible et Nicholas trouve son amant glacé, le frictionne doucement tout en bouillonnant de rage et de soulagement, d'avoir le droit encore de le tenir contre lui. Bon débarras, pour Sandro, pense-t-il vicieusement, tenant tout de même sa langue. S'ils ont un temps pu être alliés, rien ne rattrapera ce qui a été infligé à Kafka.

Carine et lui ne réagissent pas tout de suite aux révélations supplémentaires de Kafka. Evoquer leur famille fait toujours intervenir la panique en premier lieu, à les imaginer, tous‧te‧xs, entre les mains des solmènes, et il faut les sanglots longs de son amour pour qu'il s'en extirpe tant bien que mal, relevant son visage avec une main tremblante. "Tesoro, non, tu as survécu, tu es revenu pour nous prévenir, tu ne nous a pas trahi‧e‧xs." Il ne sait pas ce que seront les ramifications de cette bombe, il faudra en parler avec toute la famille, prendre des précautions, mais il ne souffrira pas que l'on mette la faute sur son amant. "Iels t'ont torturé, tu as fait ce qu'il fallait pour survivre, pour te sauver, comment est-ce que je pourrais t'en vouloir pour ça ?" Mourir par honneur était un bel idéal mais Nicholas préférait vivre le reste de sa vie en cavale, que le reste de sa vie sans Kafka.

Carine grimpe sur leurs genoux, donnant de légers coups de museau sur les joues du Lindbergh pour essuyer maladroitement ses larmes. Ca fait longtemps que les Covenant sont dans le viseur des solmènes, quand Tomas était capitaine, avec Isle comme doyenne... Mais notre famille sait se protéger, nous sommes toujours là. On s'en sortira, tous‧te‧xs ensemble. Et Nicholas l'appuie, la voix ferme et les yeux rouges. "Je serais toujours là, pour toi. Je ne te lâche pas." Ses lèvres glissent le long de son crâne, déposant des baisers dans ses boucles, contournant son oreille pour venir s'écraser contre sa nuque, lourd, possessif, présent. "Ti voglio bene. J'ai besoin de toi." De le sentir, de le tenir, de l'aimer, de le retrouver.
Kafka S. Lindbergh
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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Ven 12 Jan - 20:09

Tes sanglots redoublent et les larmes sur tes joues égarent derrière elles de longues traces pâles sur ton visage creusé. Tu te sens misérable, contingent, lâche. Tu voudrais mourir. Avoir trahi les Covenant est l’une des plus grandes douleurs que tu as été amené à ressentir, bien plus violente que la torture infligée par les solmènes. Elle te lamine le cœur et le ventre, et tu n’es plus capable de soutenir le regard de Nicholas, de peur d’y lire déception et colère. De peur d’être rejeté par la seule personne qui éprouve encore pour toi ce que l’on pourrait appeler de l’amour. Que te resterait-il, s’il venait à disparaître de ta vie ? Tu n’aurais plus nulle part où aller, nulle part où te réfugier, nulle part où trouver encore le courage de vivre une journée de plus. Les scénarios les plus tragiques se jouent dans ton esprit à mesure que des secondes glaçantes s’écoulent, dans un silence de mort. Un silence de fin de tout. Tu te sens éprouvé, tu n’as plus la force de te battre, de supplier ou de demander pardon. Alors tu attends la sentence comme un condamné à mort son supplice.

Mais la sentence ne vient pas. À la place, des mots rassurants et une douceur que tu ne pensais plus jamais pouvoir mériter. Une main sous ton menton pour relever ton visage. Tu fuis ses yeux, le cœur lourd de honte et de peine mêlées. Mais le Covenant persévère et ses paroles lentement viennent diffuser leur tendresse en toi, desserrant le nœud dans ton ventre, effaçant à demi ta culpabilité. Tu croises enfin son regard, les pupilles toujours voilées par les larmes. « Mais… et s’iels vous retrouvent ?... » tu demandes timidement, comme un enfant surpris parmi une cohorte de mauvais rêves. La probabilité que les solmènes s’en prennent aux Covenant est élevée, trop sans doute pour balayer ta faute. Tu ne pourrais pas supporter qu’iels s’en prennent à ta famille d’adoption, par ta faute. Mais il est trop tard désormais, tu as tout avoué, et lorsque la secte a enfin cessé de te détruire et t’a abandonné à toi-même dans les geôles du Mausolée sudérien, tu as continué de te meurtrir en silence dans ta propre culpabilité. Tu te souviens des longues heures à attendre dans la douleur de connaître la fin de ton châtiment. Allaient-iels te mettre à mort ? C’est finalement Cosimo qui t’a secouru, mais son aide n’en a été que terriblement amère.

Carine grimpe bientôt sur tes genoux et sa douce tête de félin vient donner tes petits coups plein de douceur contre tes joues pour en essuyer les larmes. Tu échappes un sourire, tes mains viennent se perdre en caresses dans son pelage. Elle te rassure, et Nicholas vient renchérir sur ses dires. Les Covenant ne sont pas sans ressources pour se protéger, mais contre la secte des alchimistes toute entière, la perspective d’une victoire semble si illusoire. « Nicholas, je veux rester auprès de toi… » tu souffles en relevant enfin les yeux vers ton amant, tout en continuant de caresser le pelage de Carine. Ta main blessée vient trouver la sienne, que tu serres comme un naufragé à un récif. Tu sais que le monde trouvera toujours un moyen pour vous séparer de nouveau, mais que vos cœurs trouveront toujours le moyen de se retrouver, tant que vous serez tous les deux en vie.  

Nicholas appuie ses mots en venant embrasser tes cheveux. Ses baisers réveillent en toi des chaleurs mal éteintes. Ils dégringolent de ton crâne jusqu’à ta nuque, égarent derrière eux des frissons et de discrets soupirs. Ta main droite remonte dans ses boucles, s’y agrippe malgré la douleur, ravalant un sanglot en te heurtant à la douceur de ses attentions, pour lesquelles tu te serais damné. Ces tendresses fugitives qui te ramènent éperdument à la vie. Tu accompagnes ses gestes en égrenant avec langueur des caresses sur son crâne, avant de le relever pour venir abandonner tes lèvres sur les siennes. « Je t’aime, je t’aime… » tu répètes à voix basse entre deux baisers. Les larmes continuent leur cheminement silencieux sur tes joues, mais on ne saurait plus dire s’il s’agit de tristesse ou de tendresse. La fragilité qui t’étreint le cœur emporte avec elle tes sentiments et les décuple. Tu n'as plus éprouvé de désir depuis des mois, mais la proximité du corps de Nicholas rallume des flammes secrètes. Tu ne sens plus la douleur dans tes mains, à mesure que la chaleur monte en toi. L’une d’entre elles remonte le long de sa cuisse pour rapprocher toujours plus vos deux corps, se suspend au seuil de tous les vertiges, tentant d’interpréter les signes que te renvoie ton amant. Tu ne sais pas s’il est encore possible d’éprouver du désir pour un corps fracassé comme le tien.


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Nicholas C. Covenant
Nicholas C. Covenant
Pseudo : tussanus postea
Pronoms : elle / she / her
Faceclaim : tom holland
Dialogue : <noe>
Crédits : darkdreams
Les mains liées (ft. Nicholas) 9bf251ab4a2758d32587665701aee048
Messagi : 2550
Fragments : 1639
Multicomptes : Mirra & Juste & Makeda & Asmar & Dragon & Zaher
Pronomi : il
Specchio : Les mains liées (ft. Nicholas) D99b564bda6bb537859e00cdf8f77d43
Specie : HUMAIN.
Età : 30 ANS
Lavoro : Garde de la Cupolo del Duomo (et de ton coeur tmtc)
Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice.
Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir.
Staff

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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Lun 29 Jan - 20:00

Le cœur malmené par la voix si faible et défaite de Kafka, il ne peut que lui offrir un sourire bravache, une confiance qu’il ne possède pas totalement, pour le rassurer sur le moment, pour oublier un temps les conséquences et les risques qui leur tombent dessus. « La dernière fois que la milice a tapé sur les péniches, ça s’est mal fini pour elleux, et on recommencera s’il le faut. Les noénautes seront là pour nous.  » Là pour Kafka, aussi, sa présence devenue inextricable de celle de Nicholas, l’indulgence pour son métier et ses sympathies, teintée, pour beaucoup, d’une forme de pitié. Les noénautes ont l’habitude des causes dites perdues, de se battre contre les oppressions, et il passera simplement le mot à ses collègues, à ses proches : un peu plus de vigilance, quelques pots de vin, cet orage passera. S’il éclate… alors les solmènes auront à répondre de chacun de leurs gestes, de chaque cri qu’iels ont arraché à son amant, chaque nuit enfermé, chaque goutte de sang versée.

Il tait ses vengeances contre la peau de Kafka, ses mains impuissantes à soigner toutes ses plaies, toutes ses peurs, diffusant chaleur et force comme elles le peuvent, précautionneusement, comme s’il tenait encore un nouveau-né dans ses bras.

La gorge de Carine s’active, alors que sous les caresses hésitantes de Kafka, elle se met à ronronner, une solide chaleur venant ancrer leur amant dans la réalité, dans le retour au foyer. Elle tait ses manques, âme qui s’efface quand les humains se livrent, mais la caracal pourrait l’engloutir sous les remerciements, les promesses, se damner pour qu’il lui gratte le museau, en pleine communion à trois. Il ne manque qu’Inespérée, Inespérée qu’elle a si hâte de rejoindre, à qui elle veut tout dire, tout crier, pour rassurer la tortue qui seule, tous ces mois, tenait leur espoir commun que Kafka reviendrait. Le solmène n’a rien de fluide, d’écailleux, mais elle l’aime tout autant que son âme sœur maritime, et ce n’est que lorsque leurs corps se rapprochent qu’elle cède son terrain, sautant à leurs pieds, présente, témoin d’un amour qui doit renouveler ses vœux. Avant que Nicholas ne se doute de l’ardeur qui va le prendre, elle le devine, et ferme les yeux de contentement, roulée bientôt en boule à les regarder subrepticement.

Lui n’y est pas encore, attentif, concentré sur chaque parole de Kafka, sur son odeur retrouvée, sa présence inestimable qui l’attaque comme un sac de briques. Il est là. Il est vraiment là ; la joie danse sur son visage, dans ses artères, son coeur a fui quelque part au fond de son estomac pour lui nouer les boyaux. « Tout ce que tu veux, mon amour, tout. » Que répondre d’autre ? Ses pensées se sont tues, le Covenant a des yeux d’enfance, d’émerveillement à concrétiser ce rêve, à terminer ce cauchemar.

Les mains de Kafka s’évadent et Nicholas n’a qu’un réflexe, qu’un instinct, s’arquer, fléchir pour accompagner les caresses, qu’importe le sang et la douleur. Il ne refuserait rien à Kafka, jamais, encore moins ce soir, et la sensation de ses doigts contre ses cheveux est une violente et douce décharge qui lui débloque un soupir de bien être. Qu’importe les larmes, les pleurs, quand son amant l’embrasse enfin, et et sa main libre agrippe sa hanche, s’y assure avant de tomber contre ses lèvres, répétant ses « Je t’aime » à chaque inspiration. Ils sont deux adolescents, deux condamnés, et si Nicholas n’avait pas l’intention d’aller plus loin ce soir, la main timide de Kafka contre sa cuisse est un oui. Il ne refuserait rien. Il le veut de toutes ses forces.

Leurs regards s’accrochent et il sait. La bouche aride d’un désir tempête, Nicholas gronde « Tout ce que tu veux. Je suis pour toi, » alors que de caresses en pressions, il enjoint Kafka à le chevaucher, ses mains venant retenir ses reins, plier ce dos dans une cambrure qu’il révère. Au dessus de lui, les cheveux striés de rouge, le visage blanc, Kafka est une peinture, une vengeance, venu lui crever le coeur, et Nicholas lui donne tout. C’est d’abord un balancier, bassins collés, une lente danse pour réapprendre le rythme de leurs amours, fronts collés et respirations synchrones. Ce sont les halètements du solmène, ses larmes qui continuent de s’écraser sur le visage du Covenant, dévalant ses joues pour se méler aux siennes.

Ses mains s’égarent, défont la chemise, ignorant pour ce soir les cicatrices nouvelles qui marquent l’amant, tout en prenant soin de les éviter, elles au toucher si chaudes, si méchantes. Elles se glissent sous ses fesses, les pressent, et lui arrachent un aveu. « Je t’aurai attendu toute ma vie. »

La tête renversée, moulé contre le canapé qui craque sous le début de leurs ébats, il s’abandonne à Kafka, lui révèle toutes ses fêlures, la profondeur de ce qu’il a traversé. En cet instant, il n’existe qu’à travers lui.


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Kafka S. Lindbergh
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Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
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Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
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(#) Re: Les mains liées (ft. Nicholas) Ven 2 Fév - 14:26

TW sang, sexe

Les larmes sur tes joues parlent de trahisons. Elles sont clairs comme le cristal et pourtant lourdes de noirceurs. Elle s’abandonnent dans vos baisers, glissent sur les joues de Nicholas comme on partage le dénouement d’une tragédie. Ses baisers sont un tapis de brûlures, douloureux et pourtant nécessaires. Tu les accueilles avec des soupirs fiévreux, dans ta gorge, dans tes cheveux, sur tes lèvres. Chaque souffle t’irradie. Ses mots soulèvent un sanglot dans ton ventre qui n’est plus de douleur mais de résilience. « Je ne voulais pas t’abandonner, je suis tellement désolé… » Tu regrettes ta peur, ta lâcheté. Tu regrettes de ne pas avoir couru dans ses bras après que Cosimo t’a arraché au Mausolée sudérien. Tu regrettes d’être resté auprès d’æl, de ne pas être rentré plus tôt. Tu étais sous emprise, enchaîné par la manipulation et le désespoir, privé de tout avenir s’il n’était pas à travers æl. Cosimo a fait de toi ce qu’æl voulait, t’a massacré, t’a humilié, t’a soigné, t’a enfermé. Il aura fallu qu’æl disparaisse pour que sa mort te rende enfin la liberté. Alors dans les baisers de Nicholas, tu te perds, tu te damnes, tu pourrais en mourir.

Il t’invite à le chevaucher, et vos deux corps désespérés se rencontrent, se tourmentent, s’apprivoisent. Tu te cambres sous ses caresses, la tête renversée dans des soupirs impurs et dévoués, dévoilant une gorge blanche et offerte. Ton bassin suit les mouvements du sien pour vous perdre en frictions et en partage. Les mains du Covenant viennent à la découverte de ton torse, déboutonnant ta chemise tachée de sang, révélant un corps meurtri, amaigri et pourtant langoureux. Tes muscles discrets, tes côtes navrantes, la blancheur immolée de ta peau, tout participe d’une sculpture de martyr. Tu laisses la chemise s’échouer à vos pieds avant d’approcher ton ventre des lèvres de Nicholas pour sentir leur chaleur se diffuser en toi sous l’ardeur de ses baisers. Tu ne fais plus attention au sang que tes doigts égarent dans ses cheveux cendrés, ni aux tremblements que ses caresses t’arrachent par endroit, comme si le toucher était devenu une aventure funeste pour ton être brisé. Rien ne demeure qu’une désespérée tendresse, celle des corps qui ont trop perdu pour perdre encore du temps à hésiter. Tout est trop, tu te mords les lèvres pour retenir les premiers gémissements, te cambres un peu plus pour que Nicholas te dévore.

Tu as envie de lui, qu’il rappelle ton corps aux jouissances secrètes, qu’il imprime de nouveau de la vie en toi. Les plaisirs furent massacrés, arrachés à ta chair comme des lambeaux pour la vêtir d’un imperméable linceul. Tu as oublié la tendresse, tu as oublié l’amour ; les solmènes t’ont tout pris, jusqu’aux résonnances profondes qui font la caresse. Mais sous les mains de Nicholas, quelque chose crépite. Ton corps s’abandonne, oublie les coups, oublie les carnages. Tu soulèves délicatement les bords de son t-shirt pour l’aider à le retirer, et te recules un peu pour le contempler de tes yeux tristes et brûlants à la fois. Son corps est saisissant, son corps est magnifique. Tu te souviens des amours-massacres de Cosimo, des douleurs de fin de vie qu’il a infligées à ton corps, de ses tendresses bâtardes qui t’ont tout pris. Et puis il y avait Nicholas, et tout ce qu’il y a d’inconditionnel en ce monde. Nicholas qui t’a sauvé la vie quand tout n’était que pertes, qui ne t’a rien arraché mais tout donné. Un instant suspendu s’égare entre vous, à peine soulevé par vos respirations abîmées de désir, vos regards croisés comme des miracles. Un sourire fugitif naît sur tes lèvres et, cette fois-ci, n’y meurt pas. Le chagrin s’est immolé dans l’ardeur, et s’il persiste au fond de tes yeux, ces derniers ne sont plus voilés.

Ton bassin vient appuyer contre celui de Nicholas pour lui faire comprendre comme tu as envie de lui. Comme tu as envie qu’il soit avec toi, en toi, partout. La friction n’est plus assez, et tu te relèves pour faire lentement glisser ton pantalon jusqu’au sol. Droit devant lui, tu révèles ton corps maigre et pâle, le dos lézardé de cicatrices, tes mains rouges tachées de sang parachevant ce portrait de saint martyr. Tu t’agenouilles devant lui, les yeux levés vers les siens, dans ces postures de parfaite adoration que seules savent éprouver les personnes qui aiment, dans le creux des désirs les plus ardents. Tes mains glissent sur ses flancs pour se saisir de son pantalon et l’aider à le retirer. Tu n’avais plus vu son corps depuis des mois, qui te semblent des années. Tu avais tout oublié, comme s’il vous fallait tout réapprendre dans la mémoire douloureuse de vos amours. C’est pourtant naturellement que tu te redresses un peu et écartes doucement ses jambes pour venir t’installer entre elles, la gorge tendue vers Nicholas pour appeler de nouveaux baisers. Ta main s’aventure entre vous jusqu’à son sexe révélé, autour duquel tes doigts se nouent. Et c’est en retrouvant ses lèvres que tu commences doucement, puis avec une ardeur nouvelle, à lui arracher ses premiers gémissements.


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