Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
11
alo
12
sol
13
zut
11
pan
16
noé
Rejoignez les analogues ou les pandémoniques et remportez 200 fragments à votre validation !
☽ Nouveautés ☾
3 ans à vos cotés ♥ EXIL : la 2ème relance du topic global est lancée ! La prophétie va s'accomplir, le Consiglio est en danger.
☽ Scénarios ☾
indigo night (nobu) Atdekeep you safe
indigo night (nobu) Bcnsyou only care to win
indigo night (nobu) Gip8spider queen
indigo night (nobu) Bfrvle roi et l'oiseau
☽ Pré-liens ☾
indigo night (nobu) 4a4fmunstrum théatre
indigo night (nobu) W7hxles quatre cavalier‧ère‧xs de l'apocalypse
indigo night (nobu) Ucdil'imaginarium
indigo night (nobu) 0uelfamille lewis-ménard
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal


indigo night (nobu)
Azur R. Parisi
Azur R. Parisi
Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Ramy Moharam Fouad
Dialogue : /
Crédits : a devious route
indigo night (nobu) 392e94c69553ec9d58934283f6b8b9482b5b6e07
Messagi : 104
Fragments : 278
Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Zuko & Pelléas
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Il hésitant et déprécié
Specchio : indigo night (nobu) Baae02d2367866f7bdf6ba2187d6d279ffac73b0
Specie : Alchimiste
Età : 26 ans
Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre
Daemon : Maia, une panthère nébuleuse
Fazione : Zutique
Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son
Mondo : Mi-altérien, mi-analogue
Cuore : Pansexuel, polyamoureux
Personnage : Classique
Staff

Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Ramy Moharam Fouad
Dialogue : /
Crédits : a devious route
indigo night (nobu) 392e94c69553ec9d58934283f6b8b9482b5b6e07
Messagi : 104
Fragments : 278
Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Zuko & Pelléas
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Il hésitant et déprécié
Specchio : indigo night (nobu) Baae02d2367866f7bdf6ba2187d6d279ffac73b0
Specie : Alchimiste
Età : 26 ans
Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre
Daemon : Maia, une panthère nébuleuse
Fazione : Zutique
Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son
Mondo : Mi-altérien, mi-analogue
Cuore : Pansexuel, polyamoureux
Personnage : Classique

https://nelvespero.forumactif.com/t2836-i-believe-in-violence-azur
https://nelvespero.forumactif.com/t2829-i-believe-in-violence-azur
https://nelvespero.forumactif.com/
https://nelvespero.forumactif.com/t2835-collection-d-azur
indigo night (nobu) Empty
(#) indigo night (nobu) Ven 26 Jan - 11:31

tw sang, violence, combat, blessure grave

Tu te sens acculé. Le combat de cette nuit est hors de contrôle. Maia a beau sauter, esquiver, feinter, son adversaire la retrouve toujours. Vous êtes fatigués toi et la panthère. La nuit a été longue, il y a déjà la douleur des combats précédents et les blessures qu’elle a glané. Tu sais pas quoi faire, plusieurs fois, t’as fait signe qu’il fallait arrêter le combat, que c’était trop dangereux, les organisateur·rices n’en ont que faire. C’est du beau spectacle, la foule est en liesse. Toi, tu sens chaque plaie qui marbre le corps de Maia. Tu vois chaque fois où une touffe de poils ensanglantés lui est arrachée. T’as la certitude que tu vas perdre et que c’est la fin. Elle s’épuise et l’autre daemon ne semble même pas être essoufflé.  L’agilité à tout épreuve de Maia ne suffit pas face à la force brute du léopard des neiges. Il est plus gros, plus lent aussi, et Maia tente par tous les moyens de trouver une ouverture. Toi, t’as les yeux fixés sur ce qu’il se passe devant toi. Sa fourrure est tachée de sang, toi aussi t’as quelques blessures parce que tu t’es battu avant. T’aurais pas dû dire oui à ce dernier combat. Tu demandes de nouveau qu’on arrête, alors que Maia reçoit une estafilade qui lui ouvre presque totalement le ventre. Tu serres les dents. On t’écoute pas. Tant pis, tu le feras arrêter tout seul ce combat. Tu t’élances devant Maia, entre elle et le léopard. Elle est épuisée, toi aussi. Le léopard te donne un coup de griffe qui laisse de profondes marques sur tes bras et ta poitrine. Pourtant, il recule enfin. Tu te sens respirer un peu mieux. T’as perdu, mais t’es vivant.

Tu perds pas de temps, tu te saisis de Maia et tu la traîne avec toi hors de l’arène. Tu t’éloignes de la foule. L’effort agrandit tes plaies, ça tire et tu laisses des traces de sang derrière toi. L’adrénaline te permet de continuer à avancer, faut que tu sortes de là, que tu t’occupe de Maia. La plaie à son ventre saigne abondamment, t’as beau y presser tes mains, rien n’y fait. L’ichor se déverse partout. Ça fait des flaques, t’as l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. T’es intervenu trop tard. Tu vois pas trop les gens autour de toi, non t’es trop concentré sur le sang qui s’écoule partout et t’as l’impression que c’est ta vie qui s’échappe goutte par goutte. Bientôt, tu te sens plus l’énergie de maintenir la pression sur la plaie de Maia. Il y a des râles de douleur qui s’échappent de tes lèvres à chacun de tes mouvements. On t’a réduit en charpie. T’aurais pu mourir au combat et t’es toujours pas tiré d’affaire. Tu sais que les duels ont repris, ils ne s’arrêtent jamais, même pas pour un·e mort·e. Il y a les équipes de premiers soins qui sont là. T’as trop donné à la Nef pour qu’on ne te le rende pas. Ça fait des années que t’y verses ton sang presque chaque nuit. T’es imprimé partout ici. T’y as laissé ta marque. Tu sens à peine qu’on t’allonge sur un brancard de fortune, on veut s’occuper de toi, tu repousses les mains pour qu’iels prennent soin de ton daemon en priorité. Tu vis les dernières secondes comme dans un songe, tu sens ta conscience filer, t’arrives pas à t’y accrocher. Les voix te sont presque inaudibles, les mots se mélangent et ne veulent plus rien dire. Les visages penchés sur toi ne font plus aucun sens. Tu ne reconnais plus rien. Tout ce qui te reste, c’est la douleur et la sensation du sang qui empoisse tout.

Tu sais pas si tu as plongé dans l’inconscience ou pas, t’arrives pas à te rendre compte de ce qui se passe autour de toi. Seulement, tu sais que tu veux que ça s’arrête. Tu voudrais de l’ambrume pour endormir la douleur et qu’on te laisse tranquille. Mais non, ça s’agite autour de toi, tu sais pas ce qu’iels font. Seulement qu’au bout d’un moment, t’es un peu moins épuisé. Un peu moins au bord de la mort. Elle te tendait des bras grands ouverts, elle était prête à t’accueillir et alors t’aurais laissé Simurgh seul·e. Il ne resterait de toi que le sang que t’as déversé chaque nuit dans l’arène de la Nef des fous, et rien d’autre. T’aurais disparu, tombé dans l’oubli à peine ton dernier souffle échappé. Tu serais juste un cadavre de plus qu’il aurait fallu jeter à la mer. Cette perspective ne te rend même pas triste. T’as frôlé la mort tant de fois, tu te dis qu’en finir ce serait peut-être le mieux. Il n’en est rien.
Nobu Yūgure
Nobu Yūgure
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : kosei kudo
Dialogue : #6B709E
Crédits : HOODWINK
indigo night (nobu) T21w
Messagi : 284
Fragments : 391
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar
Pronomi : iel
Specchio : indigo night (nobu) Jnei
Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist
Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟
Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs.
Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu.
Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes.
Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris.
Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste.
Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois.
Personnage : Classique
Staff

Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : kosei kudo
Dialogue : #6B709E
Crédits : HOODWINK
indigo night (nobu) T21w
Messagi : 284
Fragments : 391
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar
Pronomi : iel
Specchio : indigo night (nobu) Jnei
Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist
Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟
Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs.
Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu.
Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes.
Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris.
Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste.
Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois.
Personnage : Classique

https://nelvespero.forumactif.com/t2943-even-dragons-have-their-ending#82858
https://nelvespero.forumactif.com/t2915-the-old-gods-are-dead
https://www.pinterest.fr/solomonsuaire/nel-vespero-migrar/nobu/
https://nelvespero.forumactif.com/t2942-collection-de-nobu
indigo night (nobu) Empty
(#) Re: indigo night (nobu) Ven 26 Jan - 18:06

TW sang, blessure grave

Tu sais pas pourquoi c’est lui. Tu sais pas pourquoi t’espères si furieusement ne pas le voir mourir. Sa tristesse, sa solitude, elles font écho à tes propres pertes, et c’est malgré toi que tu le regardes comme un alter ego, un miroir indolent de ce que tu es. T’éprouves pour lui de ces tendresses par effraction qui ne s’expliquent pas, si ce n’est dans les douleurs. Le sang qu’il verse presque tous les soirs dans les arènes de la Nef des fous est rouge de la même terreur que toi. Celle, désespérée, de devoir survivre un jour de plus. La fin du monde, elle passe par la fin des êtres, et les voir s’entremassacrer tous les soirs dans la poussière te procure la plupart du temps une réelle satisfaction. Tu songes aux aubes loin encore et aux soleils qui peut-être ne se lèveront pas, pas sur chacun·e du moins. Les perspectives chaotiques ont toujours été douces à tes yeux. Mais quand c’est lui qui combat, quelque chose se transforme. T’es fasciné·e. Tu lui trouves un certain sublime, dans le sang et la crasse de la Nef des fous, mais au fond de toi une fièvre s’anime ; tu peux pas te résoudre à le voir crever. Il est le seul dont le sort t’importe. Qu’il s’autodétruise, qu’il se malmène, qu’il se punisse ; mais mourir, tu peux tout simplement pas l’imaginer.

Vous vous connaissez à peine, tu connais tout juste son nom. Azur. Vous vous êtes croisé·es quelques fois au Marché des Ambrumes, tu lui as même troqué de la drogue une fois. Tu sais qu’il appartient à une étrange troupe de théâtre de la Ville Basse, le Munstrum. Mais au fond, tu sais rien de lui, si ce n’est qu’il te ressemble, avec drame et fureur, il te ressemble. Tu sais pas pourquoi c’est lui, mais ce soir, alors qu’il se fait massacrer dans l’arène, ton cœur manque plus d’un battement. Et quand les derniers coups lui sont assénés, quand tu vois son corps tomber aux côtés de sa daemon, le ventre lacéré par le léopard des neiges, t’as envie de te jeter dans la poussière pour leur venir en aide. Mais tu ne fais rien. Tu demeures immobile, les poings serrés, les dents crispées, suivant des yeux Azur emporter avec lui sa daemon avant de s’effondrer, et que l’équipe de premier secours le récupère. Tu attends de longues minutes avant de rejoindre à ton tour les vestiaires, et de découvrir son corps sur un brancard de fortune. Qu’est-ce que tu fous là putain. Tu devrais pas te laisser submerger par la peur de le perdre, parce qu’après tout, il sait même pas qui tu es. Pourquoi faut-il que tu t’attaches trop vite, trop fort, aux plus désespéré·es que toi ?

L’autre est à peine conscient. L’équipe s’en va, n’a fait que le strict nécessaire pour le maintenir en vie. Tu serres les dents. Bande d’enfoiré·es. Tu les détestes tous·tes. Iels ont grossièrement recousu et bandé ses plaies et celles de sa daemon, puis sont parti·es. Y’a du sang partout dans le vestiaire, l’odeur tapisse ta gorge. Tu guettes sa respiration, comme si d’un moment à l’autre, elle allait s’estomper et disparaître. Parce que la mort plane encore, qu’il n’est pas encore sauvé. Pendant plusieurs minutes, simplement, tu le regardes. Et t’espères qu’il va s’en sortir. Personne ne l’attend dehors. Y’a que toi. Tu sais pas ce que tu fais ici, auprès de ce cadavre en sursis. Tu sais pas ce que tu dois faire. Le laisser à son triste sort, peut-être mourir, peut-être survivre une nuit de plus et regretter d’être encore en vie ? Aucune issue n’est heureuse, car aucune issue n’a d’avenir. Tu le regardes respirer péniblement et t’as l’impression de te voir toi, lacéré·e par la solitude, celle qui creuse des sillons rouges dans la chair. T’as jamais combattu dans les arènes, mais tu sais ce que ça fait, d’avoir si ardemment envie de crever qu’on se jette corps et âme dans des combats perdus d’avance.

Alors tu t’approches. Délicatement, essayant de lui soutirer le moins de grimaces de douleur possible, tu soulèves son corps. Il te semble si léger entre tes bras, si fragile. Tu regardes sa daemon, qui reprend lentement conscience, avant de lui intimer : « Viens. » Vous vous arrachez à la Nef des fous, abandonnant derrière vous de petits ronds de sang comme un chemin de croix. Tu ne peux pas le laisser là, croupir dans son sang et sa sueur, dans l’antre de tous les vices. Tu ne peux juste pas t’y résoudre. Alors tu emportes son corps, suivi·e par sa daemon, qui se traîne péniblement. Tu habites tout près de la Nef des fous, dans la Ville Basse, et c’est le premier endroit auquel tu penses. Tu pourrais aussi le ramener dans son théâtre, mais tu ne sais pas quelles perspectives l’attendent là-bas. Tu t’imagines mal le déposer devant l’entrée comme un cadavre, et étrangement, tu ne fais pas confiance aux autres monstres qui hantent ce lieu. Alors tu prends la route de chez toi, lentement, pour laisser à sa daemon la possibilité de te suivre. Si elle s’effondre, tu la porteras elle aussi.

Vous parvenez jusque chez toi. Tu le déposes sur le canapé. Son sang imbibe le tissu, mais t’en as rien à foutre. Sur le sol, sur tes mains, sur tes vêtements. Il est partout, et son odeur ferreuse s’incruste dans les moindres parcelles de ton être. T’es pas très doué·e pour les remèdes ; ton truc à toi, ce sont les rituels. Mais tu connais les fondements, ceux que ton clan t’a inculqués. Les plaies sont trop profondes pour les potions rudimentaires que tu es capable de fabriquer. Tu cherches dans les tiroirs de la cuisine des feuilles, des herbes, n’importe quoi pour fabriquer des onguents. Tu trouves quelques plantes, mais principalement de la poudre de peyotl. Le droguer pour anesthésier la douleur ? Tu ne peux pas t’y résoudre. Alors tu t’actives pour composer une pommade qui pourra le soulager, ne serait-ce qu’un peu. Tu reviens auprès de lui, retires doucement les bandages, un par un, pour découvrir les plaies. T’as déjà souvent vu des saloperies pareilles, mais là, c’est différent. Là, c’est Azur. T’appliques les onguents, tu sens bien que tes gestes lui font du mal mais t’es obligé·e. « Tu seras bientôt soulagé. » tu lui assures dans un murmure concentré. Tu réappliques les bandages, le soulèves doucement pour les passer dans son dos, sur son torse, contre son flanc. T’entoures aussi son bras blessé.

Sa daemon s’est effondrée. Pour elle, ce sera plus compliqué, les onguents ne suffiront pas, la plaie est trop profonde. Tu la déposes sur la table. T’essayes de contrôler tes émotions pour rassembler tes pouvoirs, mais tu te sens fébrile. Tu prends une grande respiration, tentes de contrôler les tremblements de tes mains. Le calme qui t’envahit n’est que de fortune. Tu apposes tes mains sur ses plaies, doucement, et tu commences les incantations. Les paroles anciennes s’arrachent peu à peu de tes lèvres. Tu les maîtrises, mais tu n’as pas les pouvoirs nécessaires pour soigner les plaies les plus graves, simplement de soulager la douleur. Le rituel dure de longues minutes. Lorsqu’il prend fin, tu rouvres les yeux, espérant que les incantations auront suffi pour apaiser, ne serait-ce qu’un peu, la souffrance de la daemon.  

Tu reportes ton attention sur Azur. Tu le regardes émerger lentement, à travers des douleurs que t’aimerais apaiser. Mais tu peux pas faire plus que ton rituel. « Comment tu te sens ? » Tes mots sont étranges, à la fois doux et sévères. Tu le blâmeras jamais de se battre dans les arènes. Mais s’il crève, tu lui en voudras jusqu’au monde des morts, et tu feras bien en sorte de lui faire savoir. Tu ne veux pas que les horizons funestes l’emportent comme ils ont emporté toutes les autres figures de ta foutue vie ; ta mère, Artaud, Nomane, Lou. « N’aies pas peur, je t’ai amené chez moi pour te soigner. » T’essayes de le rassurer mais t’es pas certain·e que ça fonctionne. Tu ne sais pas s’il comprend ce qui lui arrive. T’as peur qu’il t’en veuille de l’avoir secouru, de l’avoir emmené ici. Toi-même, tu ne comprends pas bien ce que tu viens de faire. Pourquoi tu l’as sauvé. Tu sais pas pourquoi c’est lui. Mais t’espères si furieusement qu’il ne t’abandonnera pas.
Azur R. Parisi
Azur R. Parisi
Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Ramy Moharam Fouad
Dialogue : /
Crédits : a devious route
indigo night (nobu) 392e94c69553ec9d58934283f6b8b9482b5b6e07
Messagi : 104
Fragments : 278
Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Zuko & Pelléas
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Il hésitant et déprécié
Specchio : indigo night (nobu) Baae02d2367866f7bdf6ba2187d6d279ffac73b0
Specie : Alchimiste
Età : 26 ans
Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre
Daemon : Maia, une panthère nébuleuse
Fazione : Zutique
Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son
Mondo : Mi-altérien, mi-analogue
Cuore : Pansexuel, polyamoureux
Personnage : Classique
Staff

Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Ramy Moharam Fouad
Dialogue : /
Crédits : a devious route
indigo night (nobu) 392e94c69553ec9d58934283f6b8b9482b5b6e07
Messagi : 104
Fragments : 278
Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Zuko & Pelléas
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Il hésitant et déprécié
Specchio : indigo night (nobu) Baae02d2367866f7bdf6ba2187d6d279ffac73b0
Specie : Alchimiste
Età : 26 ans
Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre
Daemon : Maia, une panthère nébuleuse
Fazione : Zutique
Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son
Mondo : Mi-altérien, mi-analogue
Cuore : Pansexuel, polyamoureux
Personnage : Classique

https://nelvespero.forumactif.com/t2836-i-believe-in-violence-azur
https://nelvespero.forumactif.com/t2829-i-believe-in-violence-azur
https://nelvespero.forumactif.com/
https://nelvespero.forumactif.com/t2835-collection-d-azur
indigo night (nobu) Empty
(#) Re: indigo night (nobu) Lun 12 Fév - 15:07

T’as envie de dormir. Tu voudrais abandonner, ne plus jamais te réveiller. Tu te rends pas vraiment compte que t’es seul. Tout ce que t’entends c’est ta respiration sifflante et les gémissements de Maia. Tu voudrais te tourner vers elle, plonger tes doigts dans sa fourrure pour t’assurer qu’elle est là, mais t’as pas la force. Tout te parait lourd. Tes paupières sont comme le plomb et tu parviens même pas à ouvrir les yeux. T’as l’impression d’être à demi mort. Tout ne tient qu’à un fil. Tout pourrait basculer en un instant. La douleur est insupportable, tu voudrais crier, mais t’y arrives pas. T’es juste ce cadavre en sursis. Même la mort ne veut pas de toi. Ou peut-être que c’est toi qui lui a craché au visage. Tu sais plus bien. Tu délires à moitié. Tu voudrais être auprès des Monstres, peut-être que Simurgh prendrait soin de toi ou peut-être qu’iel serait tellement en colère qu’iel te tuerais. Peut-être que c’est comme ça que Godot est mort ? Peut-être que c’est la fin et t’as même pas la force de te sentir triste. Ta vie a été misérable, ta fin le sera peut-être aussi. Il y a l’odeur de sang qui te prend à la gorge, mais c’est un détail. Il y a le brouillard qui se glissent partout emportant avec lui tes dernières pensées lucides. Il y a des fils qui se roulent et se déroulent. Rien n’est vraiment très clair pour toi. C’est peut-être ça que ressent Simurgh quand iel fait une overdose ? Peut-être que s’iel était là, iel serait couché sur ta poitrine à t’ordonner de vivre. Ou peut-être pas. Tu sais plus. Il y a le brouillard qui prend toute la place. L’odeur de sang. Les gémissements de Maia. La douleur. Il ne te reste que ça. Et tu t’y accroches si fort. T’as peur de disparaître. Tu crains que si tu ne t’accroches pas à ta conscience, tu ne t’endormes pour ne plus jamais te réveiller.

T’entends pas vraiment Nobu. Iel est là mais tu te rends pas compte. Peut-être que lorsqu’iel t’attrape pour te redresser tu lae confonds avec Simurgh. Tes pensées vont vers ellui quand les combats t’ont trop défoncé. Tu te dis que tu peux pas l’abandonner comme Godot, comme Werther, comme Ara. Pourtant, la voix est différente. Tu t’agrippes à cette main, t’as la force d’ouvrir à demi les yeux. C’est pas Simurgh. Tu le sais qu’iel peut pas être là pourtant. T’avais quand même ce stupide espoir qu’iel te sauverai. À la place, tu distingues le visage de Nobu. Tout est flou. Tu comprends pas vraiment ce qui se passe. Un instant t’es encore à la Nef des fous, le suivant vous êtes dans la rue et tout de suite après tu te retrouves étaler sur un canapé. Les minutes passent sans que tu ne t’en rendes compte. Il y a ce foutu brouillard qui tapissent chaque recoin de ton esprit. Il te vole ta lucidité. Il ne te reste que ces instants fugitifs qui te font comprendre que t’es encore vivant. Maia a réussi à claudiquer jusqu’à chez lae sorcier·ère, mais elle est épuisée et s’effondre aussitôt arrivée. Toi, tu sais rien de tout ça. Tu te prends à penser que tu reverras peut-être Godot de l’autre côté. Peut-être qu’il y a cette famille que tu n’as jamais connu qui t’y attends aussi. Ou peut-être que ce sera juste le vide et la noirceur, que ce sera pire que d’être vivant.

Peut-être que tu t’es endormi. Il n'y a plus l’odeur de sang. Il n'y a plus les gémissements de Maia. Il ne reste que la douleur. Peut-être que t’es mort et même là, tu ne feras que ressentir cette douleur qui te donne envie de hurler. Tu tentes d’ouvrir les yeux. T’as pas la force. Il y a ces doigts qui appliquent quelque chose sur tes plaies. Ça te fait mal et ça t’arrache des râles et des gémissements de douleur. Tu comprends que c’est pour ton bien, mais ça fait mal et tu voudrais que tout s’arrête. Qu’est-ce que ce serait de ne plus ressentir la moindre douleur ? D’aussi loin que tu te souviennes, tu as toujours eu mal quelque part. Il y a les blessures que tu récupères en te détruisant le corps dans les arènes. Il y a les migraines ophtalmiques qui t’empêchent parfois même de te lever. Il y a toujours quelque chose. Tu tentes de nouveau d’ouvrir les yeux. Tes paupières sont lourdes. Et lorsqu’enfin t’arrives à percevoir un peu de lumière, tout est flou. T’arrives pas à accommoder ta vision, tu ne reconnais pas vraiment où tu es. S’il n’y avait pas ce brouillard sur ta conscience, tu te serais mis à paniquer. T’as pas les forces. Tu restes étaler là, t’aides même pas Nobu lorsqu’iel te redresse pour bander correctement tes blessures. Tu te laisses juste tomber contre ellui comme une poupée de chiffon. Tu voudrais dormir, mais il y a toujours cette force qui s’accroche. Faut pas que tu dormes. T’as peur de pas te réveiller. Alors faut pas que tu dormes. Tu te concentres sur la douleur et sur le peu de sensations qu’il y a à côté. Où est Maia ? Tu voudrais la chercher du regard, mais bouger la tête te parait être un effort insurmontable.

T’entends les incantations. Ou peut-être que tu les rêves. Le résultat c’est que t’as un peu moins l’impression que ton corps est une plaie géante. La douleur se calme et avec elle le brouillard se délaie. Tu vois toujours aussi flou, mais tu comprends un peu mieux ce qui se passe. T’arrives à tourner la tête. Tu distingues la silhouette de Nobu. Tu sais que c’est ellui sans trop savoir comment. Et puis il y a sa voix qui te ramène un peu plus. Peut-être qu’iel t’a déjà parlé avant, mais tout s’est perdu dans ta demi conscience. T’as la bouche pâteuse et il te faut du temps avant de réussir à former des mots. Faut que t’arrives à reprendre le contrôle des muscles de ta mâchoire. Tu testes quelques mouvements, des sons incohérents sortent d’entre tes lèvres. Puis finalement t’arrives à répondre à sa question. T’arrives à comprendre que t’es chez ellui et qu’iel t’a soigné. « Bien… Maia ? » Tes premières pensées vont à ta daemon. Elle t’avait l’air si faible quand tu es sorti de l’arène. Votre vie ne tenait qu’à un fil. Tout aurait pu basculer. Mais elle aussi s’est accrochée. Elle ne sait pas abandonner. Comme toi.

T’essaies même pas de te redresser, il y a la douleur, moins forte, mais toujours présente. Tu limites tes mouvements à ta tête, mais ça t’arrache parfois des grimaces. T’essaies de voir où tu es, mais tout se mélange. Alors tu finis par fixer tes yeux sur Nobu. Iel est là, iel t’a sauvé. Tu sais pas pourquoi iel a fait ça. Après tout, t’es qu’un junkie qui troque parfois sa drogue auprès d’ellui. Tu l’as déjà croisé·e à la Nef des fous, mais tu sais pas ce qu’iel voudrait de toi. T’es paumé, t’es seul, tu sais pas ce que tu veux. T’as touché la mort tant de fois que t’as l’impression que c’est une vieille amie. À chaque fois tu t’en extirpe, tu lui craches un Pas aujourd’hui. et tu survis une journée de plus. Tu t’accroches pour une raison qui t’es encore inconnue. T’es pas comme Simurgh. Tu joues avec la mort, mais tu veux pas mourir. Peut-être que Nobu voit tout ça dans les combats dans lesquels tu te lances à corps perdus. Il reste qu’iel t’a sauvé, pour l’instant. « Merci. » C’est qu’un murmure, mais tu te dois de lui dire ta gratitude. Tu mourras, mais pas aujourd’hui.
Nobu Yūgure
Nobu Yūgure
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : kosei kudo
Dialogue : #6B709E
Crédits : HOODWINK
indigo night (nobu) T21w
Messagi : 284
Fragments : 391
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar
Pronomi : iel
Specchio : indigo night (nobu) Jnei
Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist
Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟
Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs.
Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu.
Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes.
Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris.
Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste.
Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois.
Personnage : Classique
Staff

Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : kosei kudo
Dialogue : #6B709E
Crédits : HOODWINK
indigo night (nobu) T21w
Messagi : 284
Fragments : 391
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar
Pronomi : iel
Specchio : indigo night (nobu) Jnei
Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist
Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟
Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs.
Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu.
Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes.
Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris.
Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste.
Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois.
Personnage : Classique

https://nelvespero.forumactif.com/t2943-even-dragons-have-their-ending#82858
https://nelvespero.forumactif.com/t2915-the-old-gods-are-dead
https://www.pinterest.fr/solomonsuaire/nel-vespero-migrar/nobu/
https://nelvespero.forumactif.com/t2942-collection-de-nobu
indigo night (nobu) Empty
(#) Re: indigo night (nobu) Mar 13 Fév - 10:07

De longues secondes s’écoulent avant qu’Azur ne revienne à lui. Tu le veilles, installé·e sur une chaise près du canapé, ne détachant pas tes yeux de ses blessures en espérant que tes cataplasmes commencent à faire effet. Des sentiments contraires se disputent en toi, l’angoisse et la colère en premières intentions. Tu ne sais pas pourquoi tu as fait ça. T’arrives pas à comprendre ce qui t’anime ; tu t’en veux presque d’avoir agi. Tu ne lui as pas laissé le choix, il te connaît à peine. Peut-être va-t-il t’en vouloir. Après tout, tu n’es personne pour décider qui doit vivre et qui doit mourir. Cherchait-il à en finir ? Tu ne pouvais pas te résoudre à le voir ainsi, presque mort, tourmenté, seul. C’était trop pour toi. Pas lui. Les autres corps des combats illégaux te laissent indifférent·e, vulgaires monticules de chair bons à détruire et à être détruits. Mais Azur respire le même désespoir que toi, la même rage, la même solitude aussi. Tu te retrouves si cruellement en lui qu’il t’est insupportable de le savoir si proche de la mort. Tu te demandes ce que Hyacinth penserait de toi, à te voir t’attacher à des ombres encore plus funestes que toi. Probablement se foutrait-il de ta gueule, te rappellerait à quel point tu es pitoyable. Faut que t’arrêtes de ne te voir qu’à travers ses yeux, d’attendre son approbation comme un chien des caresses. Tu ne l’obtiendras jamais, les mots de Hyacinth ne savent que te détruire.

Azur revient doucement à lui, et ton ventre se serre à l’idée qu’il prenne peur ou qu’il te rejette. Il semble déboussolé, un peu comme toi. Aucun·e de vous deux ne sait réellement ce qui vient de se passer, aucun·e de vous deux ne sait dire pourquoi. Tu lui laisses le temps d’émerger, avant qu’il n’articule quelques mots, très brefs et encore embués par la douleur. Tu ne lui fais pas confiance lorsqu’il t’assure qu’il se sent bien, mais tu ne dis rien. Tu es soulagé qu’il parvienne à parler et à ordonner ses esprits. Tu le sens préoccupé par sa daemon, et tu indiques d’un signe de tête le pied du canapé. Tu as installé Maia sur un coussin, et elle se repose, pas encore tout à fait consciente. « Elle est là, près de toi. » tu tentes de le rassurer. « Je suis désolé, je n’ai pas pu faire plus pour la soulager. » Tu as fait ton maximum, mais tu sais que ce n’est pas suffisant. Sa respiration est encore faible et ses bandages, tachés de sang. Tu espères qu’elle ne gardera pas de trop lourdes séquelles de ce combat, si ce ne sont des cicatrices. Azur n’a pas la force de se redresser, alors tu restes auprès de lui, pour continuer à le veiller, en silence. Tu ne sais pas s’il vaut mieux que tu te taises ou non. Tu te sens comme un·e imposteur·e.

Azur te remercie. Tu échappes un sourire navré. Tu aurais aimé faire beaucoup plus pour lui. Tu ne réponds rien, tu ne trouves pas les mots. Comment lui dire l’inquiétude, celle que tu ne t’expliques pas toi-même ? Comment lui dire le soudain sentiment de vide que tu as éprouvé en pensant qu’il allait mourir, lui aussi ? Comment lui dire cet attachement qui n’a pas de commencement ? Tu as peur qu’il finisse par te rejeter. Tu entends déjà le rire de Hyacinth. Tu secoues la tête pour te rappeler que vous n'êtes rien l’un·e pour l’autre, que tu ne dois rien attendre. Que tu finiras seul·e, comme tu l’as toujours été. Tant qu’Azur est vivant, le reste n’a pas d’importance. « Je vais te préparer quelque chose de chaud. » tu indiques finalement en te relevant. Tu te diriges vers la gazinière, mets une casserole d’eau à chauffer et sors quelques herbes d’un pot en verre pour réaliser une infusion, quelque chose qui saura apaiser un peu la douleur. Alors que tu regardes l’eau bouillir, tu demandes : « Pourquoi fais-tu ça ? » La question est dépourvue du moindre jugement, animée seulement d’une curiosité sincère. Elle te lamine le ventre depuis que vous vous êtes rencontré·es. Tu ne sais pas si Azur te répondra vraiment. Pourquoi cherche-t-il si cruellement à se détruire ? A-t-il d’autres choix ? A-t-il une famille ? « Tu cherches à mourir ? » Cette fois-ci, la question est plus acérée. Ta voix n’est pas celle des reproches, mais des appréhensions.

Tu verses l’eau dans une tasse avec les herbes, avant de revenir au chevet du jeune homme. Tu déposes la tasse entre ses mains, prêt·e à la récupérer si elle était trop chaude. Azur semble si faible. Un silence vous cueille, au terme duquel tu assènes : « Évite de crever. » Tu marques une pause, avant d’ajouter un étrangement timide : « S’il te plaît. » Qu’il se détruise, mais qu’il résiste. Qu’il s’abandonne, mais qu’il n’abandonne pas.
Azur R. Parisi
Azur R. Parisi
Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Ramy Moharam Fouad
Dialogue : /
Crédits : a devious route
indigo night (nobu) 392e94c69553ec9d58934283f6b8b9482b5b6e07
Messagi : 104
Fragments : 278
Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Zuko & Pelléas
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Il hésitant et déprécié
Specchio : indigo night (nobu) Baae02d2367866f7bdf6ba2187d6d279ffac73b0
Specie : Alchimiste
Età : 26 ans
Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre
Daemon : Maia, une panthère nébuleuse
Fazione : Zutique
Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son
Mondo : Mi-altérien, mi-analogue
Cuore : Pansexuel, polyamoureux
Personnage : Classique
Staff

Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Ramy Moharam Fouad
Dialogue : /
Crédits : a devious route
indigo night (nobu) 392e94c69553ec9d58934283f6b8b9482b5b6e07
Messagi : 104
Fragments : 278
Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Zuko & Pelléas
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Il hésitant et déprécié
Specchio : indigo night (nobu) Baae02d2367866f7bdf6ba2187d6d279ffac73b0
Specie : Alchimiste
Età : 26 ans
Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre
Daemon : Maia, une panthère nébuleuse
Fazione : Zutique
Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son
Mondo : Mi-altérien, mi-analogue
Cuore : Pansexuel, polyamoureux
Personnage : Classique

https://nelvespero.forumactif.com/t2836-i-believe-in-violence-azur
https://nelvespero.forumactif.com/t2829-i-believe-in-violence-azur
https://nelvespero.forumactif.com/
https://nelvespero.forumactif.com/t2835-collection-d-azur
indigo night (nobu) Empty
(#) Re: indigo night (nobu) Mer 13 Mar - 21:06

Il y a de ces nuits où tu crois que tout pourrait prendre fin. Ces nuits où ça pue la mort et le sang. Ces nuits où ça dégouline à n’en plus finir. Les poils blancs de Maia colorés de rouge et tes mains tâchées d’ichor. Ces nuits de mort où il fait sombre et froid. Et t’as l’impression de danser avec cette mort de malheur, de jouer avec elle, mais tu sais que tu perdras. Elle te vaincra parce qu’au fond, elle est inévitable. Et pourquoi tu te fais du mal comme ça ? Pourquoi t’es si prêt à plonger dans le gouffre ? Pourquoi tu voudrais que tout s’arrête alors que t’as encore tant de choses à vivre ? Peut-être que c’est l’espoir naïf qu’il y a quelque chose après la vie et que tu ne seras plus si seul, si perdu, si en colère. Si terrifié. La vie te fait peur. La mort te fait peur. T’as que les Monstres et le sang. T’as que ces douleurs permanentes, ces côtes cassés, ces mains en sang. T’es un déchet, un marginal. T’es de celleux qu’on ne voudrait pas connaître. T’apportes quoi à ce monde de malheur ? Plus de haine et de douleur. C’est ça la vérité.

Ton torse t’a l’air d’être ouvert en deux, et c’est peut-être un peu le cas. Ça tire, ça suinte. Et puis il y a Maia qui doit être dans un état bien pire que toi. On t’a massacré. C’est ce que tu mérites. T’en as détruit tant avant toi, c’est un juste retour de bâton. Les arènes sont inflexibles, elles prennent toujours et un jour t’en ressortira pas. Tu lèves un peu la tête pour repérer Maia lorsque Nobu t’indique où elle est. Juste bouger le cou ça t’arrache une grimace, mais au moins tu vois la panthère. Sa poitrine se soulève régulièrement, mais elle t’a l’air si petite, là, étendue comme ça. Elle va avoir de nouvelles cicatrices et va falloir que tu trouves autre chose pour gagner de quoi manger pendant quelques temps. C’est trop risqué de retourner à la Nef maintenant. Faut que tu guérisses un peu, que tu sois pas si prêt de crever. Lae sorcier·ère s’excuse de ne pas avoir pu faire plus, mais comment tu pourrais lui en vouloir. Tu serais mort sans ellui. On aurait retrouvé un cadavre dans ces vestiaires de malheur. Mais t’es encore là et tu sais que c’est à ellui que tu le dois. Iel t’a soigné et tu sens que les cataplasmes apaisent au moins un peu la douleur. Alors tu lae remercies. T’es pas seul. T’as pas encore perdu contre la mort. Tu verras une autre journée.

Nobu t’informe qu’iel va préparer une boisson chaude et tu hoches de la tête. T’as l’impression d’être un peu moins endormi, un peu moins sur le fil. Tu tentes d’observer ce qui t’entoure, mais t’es tellement fatigué et Maia n’est pas là pour te dire ce qu’il y a à voir. T’es perdu sans elle pour te guider. Tes yeux te laissent avec un monde flou et des contours incertains. Tant pis. Tu te redresses doucement. T’appuies sur ton bras indemne et tu parviens à avoir une position un peu plus assise. T’es avachi contre le dossier et tu sens comme ça tire et ça fait mal. Le léopard t’a pas loupé. Tu t’en remettras, comme toujours. Tu glaneras de nouvelles douleurs, de nouvelles faiblesses, mais tu survivras.

T’as l’impression que tout tourne au ralenti et que les secondes durent des éternités. C’est le calme avant la tempête. Ce sont ces instants qui s’étirent. Quand tu ne ressens pas vraiment les choses. C’est vide, la colère et les doutes se sont tus et tu peux réfléchir à loisir. Mais à quoi ? À quoi sauf à la solitude qui teinte chacun de tes pas ? À quoi sauf à la colère de n’être rien en ce monde, seulement bon à massacrer et à se faire massacrer ? Nobu ne te laisse pas seul très longtemps. Iel s’interroge sur les raisons de tes actes. Et même toi tu sais pas vraiment. C’est comme ça. « Parce que je suis bon qu’à ça. Parce que c’est plus facile de taper que de penser. Je suis tout le temps en colère. Je suis rien. J’ai rien que ça dans ma vie. Il y a pas de places pour moi, je sais pas vivre sans me détruire. Je sais pas vivre sans la violence et le sang. » T’as la bouche pâteuse, mais t’arrives quand même à répondre. Et tu te surprends toi-même de ton honnêteté. Tu ne sais que te perdre parce que tu ne sais pas réellement qui tu es. Quand t’as mal, t’as la preuve que tu es vivant.

« Je veux pas mourir, non. Enfin je crois pas. J’ai jamais pu faire autrement que me battre. C’était ça où me faire tabasser. Cette ville est dégueulasse pour celleux qui n’ont personne. Pas de parents, pas d’adelphe. Jeté de l’orphelinat. Je pouvais faire quoi d’autre ? Je peux dormir à la Nef, je survis comme je peux. Et puis c’est pas si mal. Là-bas j’existe au moins un peu. » T’es résigné. Tu peux pas t’échapper de cette réalité. Te faire éclater la nuit à la Nef, te défoncer à l’ambrume la journée. T’es bercé par les cris des combattant·es et par les déclamations des Monstres. Il y a de la place qu’au théâtre et à la Nef des fous pour toi. C’est tout. T’as rien d’autre. Nobu revient avec une infusion et tu te saisis de la tasse. C’est un peu chaud, mais ça te va très bien. Le liquide adoucit ta gorge et calme un peu plus la douleur. Tu comprends que Nobu s’inquiète pour toi, mais tu sais pas ce qu’il te trouve. Toi, tu sais que t’es pas fréquentable. T’es pas intéressant. T’as rien à donner à part cette rage de vivre.

« Je crèverais pas. Je peux pas. Pas encore. Faut que je trouve qui je suis avant. Je veux pas être si paumé avant de crever. » Tu peux pas laisser Simurgh tout·e seul·e. Tu veux pas finir seul. T’as encore des trucs à vivre. Et peut-être qu’un jour tu trouveras la paix. « Pourquoi tu m’as soigné ? Pourquoi tu t’inquiètes pour moi ? »
Nobu Yūgure
Nobu Yūgure
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : kosei kudo
Dialogue : #6B709E
Crédits : HOODWINK
indigo night (nobu) T21w
Messagi : 284
Fragments : 391
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar
Pronomi : iel
Specchio : indigo night (nobu) Jnei
Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist
Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟
Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs.
Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu.
Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes.
Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris.
Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste.
Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois.
Personnage : Classique
Staff

Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : kosei kudo
Dialogue : #6B709E
Crédits : HOODWINK
indigo night (nobu) T21w
Messagi : 284
Fragments : 391
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar
Pronomi : iel
Specchio : indigo night (nobu) Jnei
Palabres :
Nobu ― #6B709E
Kuzco ― #5B5E86
» playlist
Specie : douloureusement ⌜sorcier·ère⌟
Età : ⌜152yo⌟ des décennies à tenter d'échapper aux terreurs.
Lavoro : ⌜dragonologue⌟ spécialiste de Quetzalcóatl et ⌜dealer·euse de peyotl⌟ à temps perdu.
Daemon : ⌜kuzco⌟ un grand et énigmatique condor des Andes.
Fazione : ⌜solmènes⌟ à corps et à cris.
Mondo : ⌜mi-altérien·ne⌟ clan issu du Nippon de l'Alterre et ⌜mi-gazzi⌟ mère alchimiste.
Cuore : ⌜désorienté·e⌟ un cœur qui ne va à personne et à tous‧tes à la fois.
Personnage : Classique

https://nelvespero.forumactif.com/t2943-even-dragons-have-their-ending#82858
https://nelvespero.forumactif.com/t2915-the-old-gods-are-dead
https://www.pinterest.fr/solomonsuaire/nel-vespero-migrar/nobu/
https://nelvespero.forumactif.com/t2942-collection-de-nobu
indigo night (nobu) Empty
(#) Re: indigo night (nobu) Ven 22 Mar - 20:28

TW pensées suicidaires

Il te parle de destruction. Qu’il n’a que ça dans sa vie. Et toi, tu ne le quittes pas des yeux. Tu scrutes son visage terni par la douleur, ses traits tirés et son regard d’un brun si saisissant que durant de longues secondes, tu en es fait·e prisonnier·ère. Tragique, c’est tout ce qui émane de son histoire. Tu ne réponds rien, tu te contentes de l’écouter en ne le regardant toujours. Tu ne peux pas lui faire la morale, pas le rassurer quant à un sens caché dans sa vie ; ce serait hypocrite de ta part, car tu sais, au fond de toi, que vos putains d’existence n’ont aucun putain de sens. Tu comprends qu’on cherche à s’autodétruire, vous n’avez seulement pas choisi les mêmes méthodes. Toi, tu es trop lâche pour te battre, pour te faire saigner, pour encaisser les coups. Alors tu te complais dans une solitude que tu penses te voir imposée, alors que tu l’alimentes, que tu la chéris. Tu vis avec l’envie permanente de mourir. « Tu n’as personne ? » tu demandes, alors même que tu connais la réponse. Toi non plus ? Tu voudrais lui dire que pour toi, il existe. Que dans tes yeux, il existe, que tu le vois, que tu ne le laisseras pas. Mais tu ne te sens pas à ta place pour prononcer ces mots.

Pourquoi. Tu serres les dents, te bouffes l’intérieur des joues. Tu ne le sais pas toi-même. Tu n’arrives pas à comprendre tes propres actes. Tu as agis par désespoir, par tendresse aussi, et sans doute un peu par orgueil. Tu t’es senti·e arraché·e à toi-même en le voyant mourant dans le sable de l’arène, comme si une part de toi que tu n’avais jamais soupçonnée avait été foudroyée. Parmi ces innombrables corps que tu as vus mourir, s’entasser, parmi toutes ces vies abîmées et jetées aux chiens, pourquoi a-t-il fallu que ton regard vide s’éclaire sur le visage d’Azur ? Pourquoi ses combats sont-ils devenus ta raison de retourner encore à la Nef des fous, toi que la vue du sang et de la mort ne parvenait même plus à ramener à la vie ? Ta solitude te semble résonner si fort avec la sienne, alors même que vos existences sont si différentes. Lui, se détruisant chaque jour un peu plus dans les combats, dans la drogue, toi errant dans la vie comme un spectre, chassant des souvenirs qui n’en finissent pas de te laminer le cœur. Sans famille l’un·e et l’autre. Ce qui vous distingue n’est peut-être que votre envie, non-partagée, de mourir. Azur prétend qu’il veut vivre, mais agit pourtant tout comme un suicidé de la société, et toi à l’inverse, tu n’agis pas, alors même que tu voudrais tellement, tellement en finir.

Sans avoir réellement conscience de l’intensité que tu mets dans le regard que tu poses sur lui, tu avoues : « Je crois que… je crois qu’on se ressemble. » Beaucoup de choses vous distingue, mais dans votre désespoir, dans vos pertes, dans vos serments, quelque chose se reflète. Tu peux lire à travers lui tes propres craintes et ce sentiment si poisseux de ne pas appartenir au monde. « Je ne combats pas dans les arènes mais je comprends la solitude. » Celle qui te tue à petit feu, lentement, comme un couteau qui s’enfoncerait dans la chair millimètre par millimètre, comme le sang qui se refermerait à chaque centimètre parcouru autour de la plaie pour empêcher tout retour en arrière. Pourtant, Azur mène une vie ô combien plus difficile que la tienne. Toi, tu as organisé ta vie autour d’un modeste confort, autour d’une passion, d’une reconnaissance ; tu n’es pas un·e paria de la société. Tu es un·e paria de ta propre existence. « Je me suis vu à travers toi quand tu combattais, je me suis vu dans ton désespoir, et j’ai eu pitié. » Tu détournes les yeux. Tu te sens ravagé·e de tristesse en prononçant ces mots. Et au fond de toi, tu as peur. Peur qu’Azur se replie, se renferme, te fuit. Peur qu’il ne lise dans tes paroles d’une transgression. Tu n’aurais pas dû être là ce soir, tu n’aurais pas dû l’aider. Tu as fait irruption dans sa vie sans que personne ne te demande de le faire, encore moins lui.

Tu finis par avouer d’une voix lointaine, les yeux dans le vague : « Je préfère te savoir vivant que mort. » Et ton regard revient doucement trouver le sien, avec intensité et sans détours. Tu ne cherches pas à te défiler, à lui mentir sur tes intentions, sur ton affection secrète et inexpliquée, inexplicable ; tu es sincère. Tu ne sais pas comment Azur recevra cette étrange preuve de compassion – et d’une certaine manière d’amour, mais tu espères sans rancune. Tu n’arrives pas à faire le jour sur ces sentiments qui n’ont connu aucun commencement, comme s’ils s’étaient imposés à toi. Des sentiments difficiles à distinguer du désespoir d’être seul·e. Azur n’est-il qu’un remède pour ne pas que tu finisses par te suicider ? Un catalyseur, un baume ? Quelque chose de plus profond se joue, plus profond qu’un simple réflexe de survie. « Si tu ne veux pas crever, alors je te sauverais la prochaine fois aussi. Et la suivante. Sauf si tu me dis d’arrêter, auquel cas je prendrais mes distances. » Tu ne le laisseras pas mourir. Jamais. Et au fond de toi, tu sais que c’est un mensonge : même s’il te demandait de le laisser à son sort, tu n’obéirais pas. Parce que tu ne peux pas te résoudre à voir disparaître encore une figure de ta vie, quand bien même tu ne représentes rien pour lui. « Désolé d’avoir fait irruption dans ta vie. » Ta voix est minuscule lorsque tu prononces ces derniers mots. Tu lui as imposé quelque chose, ta présence. Tu lui as imposé la survie. Tu n’es qu’un·e imposteur·e.


Le bien est voulu,
Il est le résultat d'un acte,
Le mal est p e r m a n e n t. (artaud)
Contenu sponsorisé


indigo night (nobu) Empty
(#) Re: indigo night (nobu)

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka)
» Night of the Dragon
» Night and shadow
» starless night (nil)

Sauter vers: