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Zaher Sem'an
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Lavoro : ARCHEOLOGUE
Daemon : NADE, sphénodon (sourde)
Fazione : ANALOGUE, sympathisant
Capacità : ASTRAGALOMANCIE, lecture des osselets
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(#) +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka) Jeu 11 Jan - 15:34

tw : sexe, prostitution, une grande partie du rp sera sous hide, désolé pour les voyeur‧euse‧xs ;)


Ca le dévore, d'être seul, toujours, de n'avoir que ses fantasmes pour compagnons, de voir autour de lui les êtres se trouver et s'abandonner dans les bras les un‧e‧xs des autres, tandis qu'il regarde, qu'il attend, qu'il n'ose pas. Il n'en peut plus de ces séances de masturbation rapides, la peur que sa mère rentre dans sa chambre, la sensation d'inachevé qu'elles lui laissent.

Une petite pression sur le drap lui fait sortir la tête, alors que Nade revient près de lui, lui ayant laissé son intimité en se postant à la fenêtre pour regarder dehors. De ce qu'il a compris, elle suit son activité aux vibrations, et sait toujours quand elle doit le sortir de ses pensées sombres, comme aujourd'hui. Dans un soupir, de sa main sèche, il l'aide à grimper sur son épaule, se levant pour se nettoyer, jetant à peine un regard à son corps nu dans le miroir.

-

Plusieurs heures plus tard, l'envie est revenue, l'envie et les moyens. En récompense d'une discussion intéressante avec des thésards à qui il débloque un chapitre par ses connaissances, il a obtenu de quoi troquer une nuit. Addiction nouvelle et qu'il ne maitrise pas encore, honte plus entière de s'abaisser à ces transactions pour une chaleur humaine qu'il aimerait tant posséder en dehors. Il hésite, hors de la Nef, les mains moites, grelottant de froid d'avoir enlevé son manteau pandémonique trop reconnaissable, et finit par suivre deux mecs costauds, rentrant dans leur sillage, une ombre qui se fait discrète, le visage fuyant la lumière jusqu'à l'étage du bordel.

Sa voix est mal assurée quand il marchande ses heures, puis on lui indique une chambre et il se rend compte de ce qu'il est en train de faire, de transgresser. Prenant son courage à deux mains, il toque avant d'entrer, se tasse pour paraitre moins grand. "Je - j'ai payé pour la soirée..." Le lieu est pauvre, son regard est attiré malgré lui par l'énorme lit, et il rougit de sentir le désir monter rien qu'à s'imaginer la suite. Se forçant à regarder le prostitué, dont la beauté le rend encore plus timide, il reste sur le pas de la porte, attendant un signe de sa part, un refus ou un rire, quelque chose qui lui ferait comprendre qu'ici non plus, il n'est pas le bienvenu.

"Vous êtes très beau." chuchote-t-il.
Kafka S. Lindbergh
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
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(#) Re: +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka) Jeu 11 Jan - 23:10

Le soir est déjà tombé sur la Ville Basse lorsque tu rejoins la Nef des fous pour ton labeur de la nuit. Tes prédictions au Marché des Ambrumes ne t’ont pas rapporté grand-chose aujourd’hui ; tu espères que tu auras des client·e·xs ce soir, pour avoir un repas chaud. Tu gagnes les sous-sols du bar où se trouvent les chambres de passe, avant de te préparer. Lorsque l’on frappe à la porte, tu te relèves. Tout peut arriver, comme toutes les nuits à la Nef des fous : le plus funeste comme le plus doux. Généralement, ce sont les drames qui te cueillent, mais cette nuit sera peut-être différente ? Tu ne places que peu d’espoirs dans cette possibilité, résigné aux tristesses. La porte s’entrouvre sur la silhouette d’un jeune homme que tu n’avais jamais vu auparavant dans cet antre des cauchemars. Il semble décontenancé, tâche blanche de pureté sur le tableau noir des sous-sols de la Nef des fous. Tu ne portes pas de haut, dévoilant un corps maigre mais aux lignes étrangement douces. Tu n’es habillé que d’un pantalon noir et d’un collier fin, en cuir, qui entoure ta gorge.

Les premiers mots du client te laissent interdit. Tu n’as pas l’habitude qu’on te complimente ; ses mots n’en sont que plus précieux. « Merci. » tu réponds avec un sourire. « Je te retourne le compliment. » Le jeune homme qui se présente à toi est fardé de la beauté singulière des timidités. Tu devines immédiatement à quel genre de clients tu as à faire. Le genre à ne pas être à sa place dans cet endroit de vices sordides. Voir ce visage rougissant se présenter à toi te rassure : la nuit ne sera pas pénible et douloureuse, comme elle l’est souvent à la Nef des fous. Elle pourrait même s’annoncer tendre, à en juger par ses mots qui dérapent et sa retenue qui l’empêche de franchir le pas de la porte. Ton sourire s’attendrit à mesure que tu le vois hésiter. Tu connais très bien ton travail, et il n’en est que plus délicieux avec ce genre de client·e·xs qui dénotent si brutalement avec ton quotidien. Tu sais comment les détendre et les mener jusqu’à la jouissance, sans rougir de leur propre plaisir. C’est même ce que tu sais faire de mieux, les rassurer quant à leurs envies secrètes, celles qu’iels n’osent avouer que dans les tiédeurs des chambres de passe.

Tu le contemples en te demandant quels sont ses propres désirs inavoués. « Entre, je ne vais pas te manger. » Cependant, ça ne saurait tarder. Tu attends qu’il referme la porte derrière lui pour ajouter : « Tu peux me tutoyer, tu sais. » Tu n’as pas l’habitude que tes client·e·xs te vouvoient. D’ordinaire, c’est l’inverse, mais étant donné les circonstances, le vouvoyer ne te semble pas approprié non plus. Tu dois le mettre en confiance avant tout. Tu t’approches de lui, la démarche quelque peu féline, sans en faire trop, t’arrêtant à un mètre de ton client. « Comment t’appelles-tu ? » L’inconnu semble presque avoir ton âge. « Moi, c’est Kafka. » Tu te présentes, toujours dans l’optique de le mettre en confiance, de dissiper les formalités pour créer de la douceur.

Tu lèves bientôt une main vers son visage, t’arrêtant à quelques centimètres de sa peau. « Je peux ? » tu demandes avant de le toucher. Tu n’as d’ordinaire pas besoin de demander le consentement ; on ne te le demande pas non plus. Mais tu ne voudrais pas brusquer sa fragile retenue. Tu attends qu’il acquiesce avant de venir caresser doucement sa joue. Ta main redescend rapidement le long de sa nuque, jusqu’à son torse, où elle s’attarde, découvrant les muscles sous ses vêtements, la chaleur sensuelle qui émane de lui. Tu t’avances encore un peu, jusqu’à ce que seuls quelques centimètres vous séparent. Tes lèvres s’approchent des siennes sans pourtant les toucher. « Ce soir, tu peux tout me demander. Je suis à toi. » tu murmures, et ta main accompagne tes mots en descendant le long de son ventre jusqu’à son pantalon. Tu viens trouver son entrejambe, que tu caresses par-dessus ses vêtements, constatant que tes gestes et tes mots ne le laissent pas indifférent.


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Zaher Sem'an
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(#) Re: +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka) Lun 29 Jan - 13:55

Le torse nu du prostitué réveille déjà ses émotions, un coup dans le ventre qui diffuse une chaleur qu’il connait, et dont il a souvent honte. Il est maigre, chacun de ses muscles visibles sous sa peau, mais loin de lui donner l’air fragile, il dégage une prestance, un charme fou, qui vient sans doute avec le métier. Chacun de ses mouvements est fluide, faisant déglutir Zaher alors qu’il s’approche de lui, bloqué, hypnotisé, s’attardant sur ses tétons, sa gorge, sa pomme d’adam, le collier, pour enfin affronter ses yeux. Oh, qu’il se damnerait pour un regard pareil, sans transaction.

Sa voix le tue, il en tremble. Il ne faudrait pas grand-chose pour qu’il oublie ce qui les lie, ce soir ; une transaction, et qu’il le prenne au mot. Mais son mal-être est toujours là pour le rappeler à l’ordre, lui chuchoter avec malice que ce compliment est faux, qu’il doit faire ça avec tous‧te‧xs, qu’il n’est qu’un numéro pour lui. Rentrant un peu plus les épaules, Zaher bégaye un refus, mais se laisse guider par son désir, les jambes flageolantes à pénétrer un peu plus dans cette pièce, sachant ce qu’il espère y trouver. Nade se blottit dans son cou, simulacre de collier à son tour, clignant des yeux en direction du jeune homme avant de donner un léger coup de tête contre le menton de son humain, et il ferme la porte, les mains moites.

« Je – d’accord. » Il n’a pas l’habitude de tutoyer, il sait déjà qu’il se trompera, mais à ses pupilles noires, son amant de la nuit doit deviner que la demande lui fait de l’effet. Tout ce qui permet l’illusion d’une relation, Zaher s’en saisira à pleines mains, affamé de tendresse, de déni. « Zaher. Et c’est Nade. Elle ne parle pas. » Il s’imagine faire face à un gazzi, et caresse l’échine de son daemon un moment, qui salue le prostitué d’un dardement de langue, avant de disparaitre dans le sac qu’il porte encore en bandoulière, une autorisation tacite de se lâcher et de ne penser qu’à lui désormais.

Son prénom est singulier, il lui correspond bien, et l’enseignant ne peut s’empêcher de relever l’hommage qui en découle. « Pour Franz Kafka ? L’auteur terrien ? » Il temporise comme il peut, alors qu’il s’agit probablement d’un nom d’emprunt, et le reste de ses tentatives d’atermoyer meurent sur ses lèvres quand Kafka s’approche, ne pouvant lui répondre que silencieusement, les yeux écarquillés. Le parcours de ses doigts est un sentier de braises et il se mord les lèvres presque jusqu’au sang quand le jeune homme le touche à travers son pantalon, habitué à devoir se taire, à se cacher. Ses mains remontent, hésitantes, entourant les coudes de Kafka pour presser ses doigts davantage, devant s’y reprendre à deux fois pour parler. « J’aimerais… » Il ne peut pas lui demander de faire semblant d’être quelqu’un d’autre ; l’énoncer briserait l’illusion de manière irrémédiable, et Zaher a trop besoin de ce moment, de cette vulnérabilité. « T’embrasser ? Te… » Il rougit plus encore devant les termes crus qu’il a toujours évité, mais qui l’émoustillent davantage. « Te sucer. Pour le reste - » Sa gorge se bloque et cela doit se voir, dans ses yeux sombres, qu’il n’a pas prévu la suite, qu’il est perdu, que tout est trop.

Il remonte donc une de ses mains, suivant les contours de ses biceps, glissant sur son épaule osseuse, jusqu’à son cou, pour insérer son pouce sous ce collier qui le fait palpiter ; ses lèvres viennent épouser celles de Kafka, timides d’abord, puis plus vigoureusement, dans un gémissement vorace confirmé par les mouvements de son bassin, là où le faux poète le branle encore. « Déshabille moi.. s’il te plait. » Poli, hésitant, mais sous l’inexpérience point le début d’un ordre, des mots qu’il apprendra à maitriser, cherchant lui aussi à provoquer à Kafka quelque chose, fouillant ses yeux entre deux baisers.

Il s’arrête, un temps, puis appuie plus franchement ses doigts contre sa gorge pour sentir son pouls, à la recherche de l’affolement, du désir, du partage. « J’ai tellement envie de toi. » Ils ne sont plus là, dans cette chambre sordide : le charme a pris et Zaher tombe dans le piège, comme toujours, celui de la réciprocité, celui de la vulnérabilité. Son cœur et son corps, en pâture du jeune homme, en espérant qu’il saura être doux… bien que s’il ne l’est pas, l’haruspice accueillerait cette souffrance comme un juste châtiment.
Kafka S. Lindbergh
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(#) Re: +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka) Mar 30 Jan - 20:28

TW sexe, prostitution

Il ne te laisse pas indifférent. Tu n’es pas habitué à éprouver du désir pour tes clients, si ce n’est un désir de façade, pour les faire bander. Mais l’élégante retenue de l’inconnu électrise doucement tes sens, tout comme cette tendresse que ses mots semblent promettre. Tu lui es reconnaissant de ne pas être comme tous les autres, affamés de violences et de soumissions, et c’est malgré toi que tu sens des frissons remonter lentement le long de ton échine en imaginant la suite. Zaher. Le nom s’enroule dans ton esprit, ce genre de nom à ne pas être oublié. Le tien semble l’interpeler, et tu échappes un sourire amusé. « Oui, comme Franz Kafka. Mes parents aimaient beaucoup la littérature terrienne. » Le petit daemon qui s’est invité autour du cou de ton client darde sa langue vers toi avant de disparaître dans la sacoche. Des questions s’invitent en toi que tu ne te poses d’ordinaire jamais au sujet de tes clients : qui est-il ? Va-t-il prendre du plaisir ? Quel hasard a bousculé le cours des choses pour le conduire jusqu’à toi ? Tu as envie de tout savoir. Il n’est plus ce client parmi d’autres.

Il te dévoile enfin ses désirs, le genre qu’on n’avoue que dans les chambres closes, dans le secret de regards puissants. Ils t’arrachent malgré toi un long frisson. Te sucer ? Tiens donc. La demande te surprend. Ce n’est pas l’ordre des choses, mais tu accueilles cette transgression avec un sourire-gavroche. Des envies se bousculent en toi à mesure que tu imagines la suite. Zaher vient chercher tes lèvres, que tu lui offres sans te faire prier, savourant leur tendresse et leur urgence. Ta main appuie un peu plus sur son entrejambe, épousant la forme de son sexe, cherchant à lui soutirer ces premiers gémissements qui s’écrasent contre tes lèvres et contre ton sourire victorieux. « Le reste viendra bien assez tôt. » tu conclus à mi-voix, les yeux joueurs. Tes lèvres retrouvent le chemin des siennes, la douceur s’évanouissant face au feu qu’il allume dans tes veines. Sa timidité, sa fausse candeur, ses désirs secrets, tu veux tout faire éclater. Tu veux qu’il te prenne et qu’il jouisse.

Ses mains enfin osent s’avancer, s’aventurer, s’autoriser à parcourir ton corps. D’abord timidement, elles remontent sur tes bras jusqu’à tes épaules, étranges caresses faites de retenue et de feu. Ses doigts viennent jouer avec le collier en cuir, et c’est une brûlure que tu éprouves dans ton ventre. Tu le plaques lentement contre la porte, alors que ses doigts se referment timidement autour de ton cou. T’as envie de l’encourager, alors tu dévoiles un peu plus ta gorge blanche, à la recherche d’un contact saisissant. La demande flirte avec l’ordre, et tes lèvres égarent un dernier baiser sur les siennes, avant de te soumettre à ses désirs. Ta main abandonne à regret son entrejambe. Tu commences par attraper la sangle de sa sacoche pour la laisser glisser jusqu’au sol. Sans détourner les yeux des siens, le regard lourd de ces intensités secrètes que les corps tragiques ont en commun, tu viens dénouer les fils de sa chemise, un par un, égarant à chaque geste de subtiles caresses sur ses clavicules. Tu soulèves lentement les bords de sa chemise pour l’aider à la retirer, et immédiatement tes mains avides viennent à la découverte de son corps, de ses muscles, de la chaleur furieuse de sa peau. Tu le trouves magnifique, sensuel malgré lui, carnage. « Moi aussi… » tu souffles, les mots damnés s’arrachant aux habituels mensonges pour éclater dans leur plus crue sincérité.

Tes mains égarent des caresses lascives, s’attardent sur ses muscles avant de s’agripper à ses hanches et de trouver le chemin de ses fesses, rapprochant d’un geste vif vos bassins. T’as envie de le surprendre, qu’il s’abandonne à l’instant. Tu viens déboutonner son pantalon, avant de t’agenouiller devant lui et de dévoiler le reste de son corps. Tu demeures ainsi de longues secondes, les yeux levés vers le siens, ton souffle épousant son sexe révélé, que tu t’interdis de toucher. Tes mains le révèrent lentement, remontant à l’intérieur de ses cuisses alors que tu te relèves, comme pour abandonner une dernière caresse. Tes lèvres retrouvent les siennes, encore et encore, gonflées par le désir et l’urgence.

Soudain, tu agrippes ses cheveux, d’abord délicatement, puis plus fermement, séparant vos lèvres avec un sourire espiègle. T’as les yeux plantés dans les siens, décryptant dans ce noir d’encre les braises que tu attises. T’as furieusement envie de lui. Ses mots ont fait éclater les convenances et les règles. Tu n’es plus un simple prostitué parmi des centaines d’autres, que l’on vient massacrer ou posséder. Tu n’es plus un vulgaire corps, bon à prendre et à jeter. Les doigts toujours noués dans ses cheveux, tu imprimes un mouvement vers le bas pour le forcer doucement à s’agenouiller devant toi. Tu te cambres un peu pour sentir ses lèvres contre ton bas-ventre, à la limite avec l’impardonnable. « Je suis à toi. » tu répètes à demi-voix, les yeux baissés vers lui, les pupilles déjà noires de désir. Et dans un geste maîtrisé, tu déboucles ta ceinture et déboutonnes à ton tour ton pantalon.


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Zaher Sem'an
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Età : 26 ANS
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Daemon : NADE, sphénodon (sourde)
Fazione : ANALOGUE, sympathisant
Capacità : ASTRAGALOMANCIE, lecture des osselets
Personnage : Classique
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(#) Re: +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka) Mar 13 Fév - 15:42

Attentif à chaque mouvement de Kafka, terrorisé à l’idée d’un faux-pas, de ne pas respecter une convention sociale non écrite qu’il n’aurait pas encore saisi dans ce milieu qu’il découvre à pas de brebis, Zaher absorbe chaque sourire du jeune homme comme une fleur se nimbe du soleil du printemps. Ses gestes s’assouplissent, ses tremblements s’atténuent – du moins, ceux qui avaient pour origine la nervosité, et non le désir, et il doit avoir l’air naïf, les yeux grands ouverts à tenter de lui rendre ce sourire, à chercher à grimper dans son estime pour lui plaire encore.

Ses demandes surprennent, il le sait. Il a toujours peur qu’elles soient prises avec pitié, qu’on le rejette parce qu’il ne sait pas toujours bien ce qu’il veut, mais Kafka le rassure entre deux baisers, embrase ses sens et fait grimper l’anticipation. Ils ont toute une nuit ; il y a largement de quoi se découvrir, s’inventer, assouvir des envies différentes, et l’haruspice abandonne derrière lui le temps, la peur d’en manquer pour se laisser porter par les bras du prostitué et ses compétences évidentes.

Tout se ralentit ; se teinte de tendresse et d’une force tranquille qui le calme. Il faut de la puissance à Kafka pour le tenir contre la porte, et Zaher s’y soumet de bonne grâce, arquant avec un soupçon de défi ses hanches contre celles du brun, la main à son cou. Kafka la lui offre et après avoir expliqué – bredouillé – ses envies, l’haruspice s’aventure à y glisser un baiser, à suivre les tendons saillants sous sa mâchoire avec un soupçon de langue, pour gouter au sel de sa peau.

Le sac finit par terre, puis sa chemise quand il lève les bras pour aider Kafka à l’en défaire. Son chuchotement l’oblige à fermer les yeux un court instant contre un élan furieux, alors que ses mains fraiches se sont emparées de son torse et y dessine des glyphes que Zaher voudrait déchiffrer pendant des nuits entières.

« Kafka ! » Leurs bassins plaqués ne laissent aucun doute sur la réciprocité de l’excitation et il pourrait sans aucun doute déjà jouir, là, de ses mains contre ses fesses et du frottement de leurs sexes à travers leurs habits. Ses yeux, ce regard impérieux qu’il doit tenir, sont son seul rempart contre une noyade rapide, et il contient ses spasmes, les mouvements primaires qui lui viennent naturellement, avec de plus en plus de mal, alors que l’autre le déshabille enfin tout entier.

La nudité ne l’effraie pas mais dans ce contexte, elle ne peut que lui couper le souffle, anxieux d’un jugement, gêné d’être soudainement nu alors que Kafka ne l’est pas. Ses lèvres sont si près de lui qu’il suffirait d’un bref mouvement pour le toucher, mais il attend, il ne bouge pas, espérant que sa soumission sera récompensée. Elle l’est, d’abord d’un baiser qu’il retourne cent fois au prostitué, soulagé de ce ballet de lèvres qu’il connait mieux, de la passion qui les a consumés désormais, et lorsque Kafka lui agrippe les cheveux, c’est un long gémissement langoureux qu’il écrase contre sa bouche, avant d’en être séparé de force.

Ils ont la même taille, mais ici il n’y a plus qu’un seul roi ; Zaher est immobile, les pupilles noires, suspendu aux gestes de son amant, sans presque oser respirer. Que faire d’autre face à ce sourire, face à cette faim vorace, sinon plier ? Alors il plie, les genoux à terre dans un bruit mat sans faire attention à la douleur, les lèvres collées à sa peau, le regardant encore sans pouvoir détourner les yeux.

Kafka ouvre sa ceinture et Zaher cille, reste interdit. Il est nu, agenouillé, et sous sa peau, côtoyant le désir, l’humiliation de cette faiblesse, de cette posture, vient lui bruler la colonne. Pourtant, il semblerait que même cet avilissement ne suffise plus à le retenir, tant il éclate de précipitation pour venir enrouler ses lèvres autour de lui.

Sa peau pulse sous sa langue et il gémit, il ne fait que ça, ses mains venues précipitamment, l’une tenir son sexe pour mieux le sucer, l’autre enroulée autour d’une de ses cuisses, ses doigts ancrés jusqu’à en devenir blancs. Il y met plus d’enthousiasme que de technique, bien qu’il ne soit plus si inexpérimenté que ça, tenant compte des soupirs et des cambrures du prostitué pour chercher à deviner ce qu’il aime, chassant ses propres besoins et la douloureuse sensation de sa verge qui ne demande qu’à jouir.

Il pourrait rester des heures ainsi, le doute n’est plus permis. Les épaules détendues, le nez contre ses parties les plus intimes, la bouche grande ouverte, voilà un autel que jamais il n’a su trouver ailleurs, voilà le dieu auprès duquel il se recueille. Pourtant il ne peut pas s’en satisfaire uniquement, et dans des gestes trahissant le manque, il se recule, essuyant ses lèvres d’une main, poussant Kafka en arrière vers le lit, pour venir le cueillir à nouveau une fois assis.

Ses mains remontent, glissent contre les mamelons de son torse, jusqu’à trouver enfin les lèvres de Kafka, venant y quémander un peu de salive, deux doigts qui le font gémir, sans discontinuer. Il rouspète même un moment, tel un adolescent, en cherchant à lui retirer son pantalon pour de bon. « Allonge-toi. Je vais te préparer. » Ses doigts s’aventurent entre ses fesses et Zaher n’est plus que sensations et réflexes, le regard perdu, l’âme ravagée par ce qu’il peut lui faire, par un champ infini des possibles. Il arrive toutefois à son but, appuyant contre son périnée une seconde, ses esprits retrouvés juste à temps pour lui décocher un regard qu’il espère aussi espiègle que le sien, la voix enrouée. « A moins que tu préfères que je te lèche ici aussi. »

Ses inhibitions disparues, Zaher est un autre homme, une créature en pleine mutation. Il ne sait qui il sera quand il sortira de cette pièce ; il restera néanmoins la chose de Kafka.
Kafka S. Lindbergh
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
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(#) Re: +18 Let's pretend for one night (ft. Kafka) Mar 20 Fév - 20:42

TW sexe

Il te prend dans sa bouche, et tu fermes les yeux, damné au creux de ses lèvres. Un désir électrique s’empare de ton ventre et brouille tous tes sens. Tu ne sais plus où tu es, qui tu es, seulement que tu es à lui. Tu perds tes mains dans ses cheveux, accompagnant doucement son va-et-vient, la nuque brisée vers l’arrière dans des soupirs de plaisir. Ton bassin ondule un peu pour aller à la rencontre de ses lèvres, chercher la chaleur de sa bouche, la douceur de sa langue. Il te prend entièrement dans sa bouche, et tu gémis, captif d’un torrent de sensations que tu n’avais plus vraiment l’habitude d’éprouver – les choses ne se passent d’ordinaire pas ainsi. Elles sont violentes, elles sont crades, elles laissent des marques comme des constellations sur ta peau blanche. Le plaisir n’est pas la première chose que tu éprouves dans tes longues nuits de la Nef des fous. Ce soir, ta peau s’enflamme, tes muscles se tendent. Les décharges qui malmènent ton bas-ventre ont le sublime des interdits et des compromissions. Zaher calque son rythme sur tes soupirs, joue ce jeu dangereux qui mène aux ivresses. Tu te retiens tant bien que mal de jouir entre ses lèvres, là où tout ton corps crève de s’électrocuter.

Soudain il se retire, et tu croises son regard. Tu le trouves sublime, agenouillé ainsi devant toi, nu et dépossédé, essuyant ses lèvres du dos de la main. Tu graves cette image dans ton esprit pour ne jamais l’oublier. Il te pousse jusqu’à ce que tu t’assois au bord du lit, avant de te reprendre en bouche, et ton dos se courbe vers l’arrière, les cuisses tremblantes. C’est trop, beaucoup trop pour ton petit corps. Sa bouche est ton anathème. Lorsqu’il retire ses lèvres, c’est une douleur autant qu’un soulagement ; tu n’étais plus capable de tenir encore longtemps. Ses doigts remontent le long de ton torse, t’arrachant des frissons sous cette chaleur nouvelle, jusqu’à parvenir à ta bouche. Tu les suces lentement, perdant ton regard noir de désir dans celui de Zaher. Il retire ton pantalon, tu termines de te déshabiller. Ses mots t’électrisent, et tu t’exécutes, t’installant sur le dos, les genoux pliés, le dos un peu cambré. Sa main glisse entre tes fesses, s’attarde, te faisant frissonner. Tu anticipes la suite et ton corps dicte sa propre volonté alors que tes jambes viennent s’enrouler autour du corps de Zaher pour l’attirer à toi.

L’ordre des choses bascule à nouveau. Ses mots sont un supplice et un miracle pour ton corps qui ne demande qu’à jouir. Tu te mords la lèvre sans même t’en apercevoir, les yeux plongés avec ardeur dans les siens, avant d’hocher timidement la tête, conscient que tout est en train de t’échapper. Tu roules sur le ventre pour lui laisser une plus ample latitude et retrouver la place qui est la tienne, dans ces parfaites soumissions des corps tragiques. Tu lèves les yeux au-dessus de ton épaule pour le voir venir, s’installer plus commodément sur le lit et entreprendre de te faire du bien. Sa langue part à la découverte de ton corps, vient en toi, se saisit de tout ton être. Tes doigts se serrent sur les draps du lit, le plaisir grandit et se fracasse contre tes lèvres en de lourds soupirs. Dépossédé, transi, tu t’autorises à gémir, à laisser venir l’extase qui d’ordinaire t’est interdite. Tu es soumis à sa bouche qui te découvre, à sa langue qui te fait sienne, et tu froisses un peu plus les draps, prisonnier de sensations incontrôlables.

Puis ses doigts. Ses doigts. Ils s’invitent à l’aube des possessions, s’arrêtent un instant, caressent, avant de posséder. Ils viennent doucement en toi, sans te brusquer, sans t’arracher de douleur, ce à quoi tu n’es pas habitué. Des gémissements s’égarent sur tes lèvres, tu fermes les yeux, te cambres un peu plus pour venir à lui, être à lui. Tu te damnes au rythme de ses phalanges qui te préparent à recevoir ta délivrance. Et d’une voix malmenée par le désir et la langueur, tu souffles, ordre autant que supplication : « Prends-moi. »


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