les jolies choses

La proximité du marché des ambrumes avec la tisseranderie est pratique, bien utile, lorsque la petite sorcière manque d'un matériau comme aujourd'hui. Prestement, il lui suffit de laisser un mot sur la porte de l'atelier avant de prendre le chemin vers le marché en compagnie de Lirong.

Là bas, c'est toujours un peu quitte ou double - mais plus souvent double pour le duo qui a appris à chiner depuis l'enfance. Alors elle ne se fait pas de souci tandis qu'elle navigue entre les étals à la recherche de la perle rare.

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L'explosion la fait sursauter, l'envoie droit contre le flanc de Lirong, sans quoi elle serait probablement tombée par terre de surprise. A ses pieds, un oeil d'animal gît au sol et Odalys le ramasse, pleine d'interrogations. « Ca vient de là-bas. » L'informe Lirong, pointant du bec le stand d'une sorcière qu'Odalys reconnaît.

Alors, aussitôt, elle s'avance vers le stand démonté, aide la sorcière à rassembler ses marchandises et à tout remettre en place. « Non, garde-le, insiste la sorcière quand Odalys essaie de lui rendre l'ingrédient ramassé : En remerciement pour ton aide, Odalys » Les sourires se font miroir l'un de l'autre ; et après l'avoir saluée, la tisserande continue son chemin.

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Un peu plus loin, elle se fait héler par un‧e collectionneur‧se‧x de caricatures qu'elle ne remarque pas immédiatement. Son attention est focalisée sur un lot de boutons cuivrés, restaurés, qui feraient merveille sur une veste qu'elle est en train de tailler. Les boutons et d'autres accessoires troqués contre un tissu de travail, c'est seulement à ce moment qu'elle remarque lae collectionneur‧se : « Je n'en ai pas, mais je penserai à vous si j'en trouve. » Promet-elle en s'éloignant.

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L'étal d'une terrariophile attire ta curiosité et tu t'approches pour observer les différents produits, notamment la nourriture. Elle te conte les apports nutritionnels et culinaires des insectes ; tu acceptes même de goûter des termites qui te rappellent le fumé du lard avant de repartir faire tes emplettes.

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Tu avances, le regard rivé sur les marchandises exposées sur les étals, sans vraiment constater que tu t'éloignes du centre du marché pour t'engager dans une allée adjacente.

Soudainement, on t'interpelle et tu relèves la tête sur un‧e dealeur‧se. Et à dire vrai, tu ne sais pas pourquoi tu acceptes mais tu troques le tout, ambrume et enclair, que tu fourres immédiatement au fond de ton sac comme si un‧e de tes adelphes pouvait arriver à n'importe quel moment et te prendre sur le fait.

Puis tu t'échappes vers le centre du marché à nouveau.

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Tes pas sont rapides, comme si tu cherchais à t'éloigner le plus vite possible du coin où lae dealeur‧se se trouve ; mais ils sont malgré tout stoppés par une façade, recouverte de poèmes, que tu prends le temps de lire - la signature est identique, mais le style semble différent d'un poème à l'autre. Tu prends le temps d'en mémoriser un, court mais qui te marque, avant de repartir.

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Dans ta précipitation, tu t'es dirigée droit vers une herboristerie où tu remarques un‧e sorcier‧ère‧x en train de travailler sur une potion. Curieuse, tu entres, pénètres dans l'obscure boutique, si éloignée de ce que tu es et le monde dans lequel tu vis. Après les salutations, la conversation dévie sur la potion qu'elle prépare - un poison mortel qu'elle te propose de troquer.

... et l'hésitation te saisit, te fait vaciller.
Puis tu te souviens des incertitudes qui ont jalonné ta courte existence, tu te souviens de toutes ces fois qui auraient bien pu déraper. Alors tu fouilles dans ton sac et tu proposes d'échanger le poison contre une pommade soignante. A ta grande surprise, la sorcière accepte et te tend un flacon de la potion avant que tu ne repartes.

carte sacrifiée bloodmoss:

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A la sortie de la boutique, la brume vous surprend, Lirong et toi, et le daemon suggère de rentrer mais tu persistes à vouloir arpenter le marché tant que tu n'auras pas trouvé ce que tu y cherches. Alors vous continuez votre sortie, bien que le pas soit plus lent, moins assuré entre les passages et les allées.

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Dans la brume, tu ne te rends même pas compte que tu es une cible facile pour les pickpockets et tu ne réalises pas non plus que l'enfant qui vient de te rentrer dedans s'est payé une visite dans ta poche. C'est Lirong qui t'informe, après coup, avec un ton qui dit j'avais raison.

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Autour de vous, les étals et les boutiques ferment un‧e à un‧e et vous comprenez ce qui se passe quand quelqu'un‧e vous intime de partir avant que les solmènes n'arrivent. Et suivant le mouvement, tu décides de commencer à t'éloigner du centre du marché pour rester en périphérie et ne pas risquer de problèmes.