Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  



 
10
alo
13
sol
15
zut
12
pan
14
noé
Rejoignez les analogues et remportez 200 fragments à votre validation !
☽ Nouveautés ☾
NEWS #12 : maj des 3 ans, 3 ans déjà à vos côtés ♥ EXIL : la nouvelle intrigue globale est lancée ! Venez découvrir la prophétie.
☽ Scénarios ☾
hell is empty and all the devils are here Atdekeep you safe
hell is empty and all the devils are here Bcnsyou only care to win
hell is empty and all the devils are here Gip8spider queen
hell is empty and all the devils are here Bfrvle roi et l'oiseau
☽ Pré-liens ☾
hell is empty and all the devils are here 4a4fmunstrum théatre
hell is empty and all the devils are here W7hxles quatre cavalier‧ère‧xs de l'apocalypse
hell is empty and all the devils are here Ucdil'imaginarium
hell is empty and all the devils are here 0uelfamille lewis-ménard
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €


hell is empty and all the devils are here
Astrid Lindbergh
Astrid Lindbergh
Pseudo : Eligos
Pronoms : elle
Faceclaim : Madeleine Petsch
Dialogue : #DC143C #9E0E40
Crédits : avatar" bvd_moon // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr
hell is empty and all the devils are here Tumblr_p5047fgKKq1ud5l1to5_400
Messagi : 4439
Fragments : 552
Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : elle
Specchio : hell is empty and all the devils are here Tenor
Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main
Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent
Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent
Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre
Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale
Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme
Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves
Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle
Alchimiste

Pseudo : Eligos
Pronoms : elle
Faceclaim : Madeleine Petsch
Dialogue : #DC143C #9E0E40
Crédits : avatar" bvd_moon // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr
hell is empty and all the devils are here Tumblr_p5047fgKKq1ud5l1to5_400
Messagi : 4439
Fragments : 552
Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : elle
Specchio : hell is empty and all the devils are here Tenor
Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main
Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent
Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent
Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre
Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale
Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme
Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves
Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle

https://nelvespero.forumactif.com/t135-e-c-l-i-p-s-e-astrid
https://nelvespero.forumactif.com/t118-a-s-t-r-i-d-don-t-light-my-fire
https://weheartit.com/Eligos/collections/182517479-astrid-rubis-eclatant
https://nelvespero.forumactif.com/t140-collection-d-astrid
hell is empty and all the devils are here Empty
(#) hell is empty and all the devils are here Sam 6 Mai 2023 - 13:53

hell is empty and all the devils are here


i’m gonna show you crazy L'odeur de fumée avait quitté depuis longtemps les ruelles de Cittagazzi, évacuée par le vent et les embruns de la mer proche. Les traces des manifestations aux alentours de la tour avaient été effacées avec soin, camoufler et dissimuler les traces des affrontements. Des alchimistes aux traits tirés s'étaient relayé pour reprendre les murs, sécuriser les alentours et maintenir le récit. Assurer le doute raisonnable et continuer à se bercer d'illusions à défaut de flouer le reste du monde atteignable. Pourtant les effluves continuaient de remplir les narines d'Astrid Lindbergh qui sentait dans sa chair l'offense de sa propre incompétence et dans l'honneur encore meurtri de sa faction. Après tant de sacrifices laissant s'envoler ses amis, les échecs répétés étaient du sel de mer sur les plaies béantes qui parcouraient son existence. Des années que le sommeil était une denrée qu'elle rationnait mais aujourd'hui elle l'oubliait dans l'idée de retrouver un de ces espions que les rapports mentionnaient. Sur chaque visage, elle voyait l'un d'eux quand ce n'était pas Thym dont la nouvelle disparition après son retour inespérée la faisait perdre tout sens des réalités. Son monde avait appris à tourner sans lui et voilà qu'elle devait se refaire à cette réalité écrasante. Et elle s’y refusait, prête à se renier elle-même, jeter aux oubliettes tous les principes auxquels elle s’accrochait encore pour sombrer dans les profondeurs où la lumière venait difficilement. Oublié les principes quand elle avait aperçu une tête blonde reconnue des manifestations, une tête qu’elle avait suivi avant de impulsivement agir seule.

ellipse

La salle était abandonnée, dans la pénombre avec un unique raie de lumière venu de l’extérieur pour éclairer les multiples particules de poussières accumulées au fil des années. La rubis connaissait chaque recoin de l’Université où elle passait des journées entières à étudier, les salles où les apprentis fricotés, les salles où les expérimentations à taire étaient réalisés et les salles tellement loin de monde que nul ne pouvait percevoir les sons émis. Ses pas claqués sur le sol, encore et encore alors qu’elle se mordillait la lèvre pour faire passer le stress. Qu’avez-t-elle fait ? Pourquoi est-ce qu’elle avait fait ça ? Pourquoi avait-elle capturé cette personne sans avertir qui que ce soir ? . Astrid retourna sur ses pas pour s’asseoir sur une chaise face au corps inanimé de la personne qu’elle avait capturée. Encore assommé par ses soins et attaché à une chaise. Les traits semblaient presque trop enfantins pour cette cité et pour faire partie des personnes qu’elle recherchait désespéremment pour des raisons trop personnelles. Oserait-elle ? Les ingrédients s’accumulaient sur le côté, accompagnés de tant de livres que même elle ne savait plus si elle les connaissait ou pas. La théorie était maîtrisée mais la pratique était une étape dont elle ne pouvait que supposer l’impossibilité mécanique, comme si des lois naturelles s’y opposaient. Mais la nature n’en avait rien à foutre d’elle.

La lippe inférieure ne suffisait plus à apaiser ses nerfs à vif, elle se releva pour reprendre les cents pas alors qu’Orion ne bougeait, continuellement calme et imperturbable dans les situations les plus tendus. Devant elle, il ne se réveillait toujours pas. Peut-être devait-elle l’asperger d’eau pour le réveiller plus rapide et obtenir les informations qu’elle voulait obtenir ou réaliser les expériences qui occupaient ses nuits trop solitaires. Cependant, elle observa des signes qu’il se réveillait devant elle. Le visage se referma automatiquement, enfermant la totalité de ses angoisses dans le fond de son estomac. « Ton nom ». Le moins de mots elle prononçait, le mieux elle se sentait face à ses actes et aux conséquences irrémédiables. Elle toujours si préoccupée par les intérêts de sa faction et par les règles imposées savait qu’elle ne renoncerait pas. Déjà trop avancée pour reculée, il ne lui rester qu’à foncer en avant en espérant un miracle.
Nel Vespero Migrar


don't light
up my fire
Nil T. Tzara
Nil T. Tzara
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : thomas brodie-sangster
Dialogue : #4c777b
Crédits : hel, KAOTIKA
hell is empty and all the devils are here Z96j
Messagi : 341
Fragments : 351
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il/iel
Specchio : hell is empty and all the devils are here Hpmu
Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard
Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde.
Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre.
Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien.
Daemon : aucun
Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite.
Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes.
Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau.
Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel
Staff

Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : thomas brodie-sangster
Dialogue : #4c777b
Crédits : hel, KAOTIKA
hell is empty and all the devils are here Z96j
Messagi : 341
Fragments : 351
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il/iel
Specchio : hell is empty and all the devils are here Hpmu
Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard
Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde.
Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre.
Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien.
Daemon : aucun
Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite.
Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes.
Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau.
Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel

https://nelvespero.forumactif.com/t1533-confortable-with-violence-nil#38250
https://nelvespero.forumactif.com/t1527-bisogna-morire
https://www.pinterest.fr/solomonsuaire/nel-vespero-migrar/nil/
https://nelvespero.forumactif.com/t1532-collection-de-nil#38176
hell is empty and all the devils are here Empty
(#) Re: hell is empty and all the devils are here Ven 12 Mai 2023 - 14:22

La tête te heurte de pensées voilées. Seule une note aiguë y persiste, lancinante, tirée comme une balle à travers ton esprit. Tes membres douloureux ne te répondent pas, tétanisés par les dernières bribes de l’inconscience. Elle persiste, te colle au corps, te prend aux tripes comme une envie de vomir. Le monde t’est interdit. Mais tu n’es pas encore mort, et tu es lentement ramené de force à la réalité, quoique tu aurais préféré la chasser et fuir les sévices que tu imagines déjà t’être réservé – on ne se prend pas de coup de matraque dans la nuque pour le simple plaisir de tutoyer les limbes de l’esprit. Lorsque tes yeux s’entrouvrent, tu ne vois que les mouvements sombres de tes rétines fixant le vide ; il n’y a rien, pas une lumière qui te parvient. Puis peu à peu, quelques étincelles t’agressent. Tu refermes les yeux, incapable de supporter encore les lueurs de la réalité. Le monde autour de toi finit par recommencer à exister lentement. La salle se découvre, sa pénombre aussi, la table lourde d’ouvrages et d’instruments en tous points inquiétants. Ton regard enfin s’habitue au peu de luminosité ambiante, et douloureusement, ta nuque se redresse.

L’ordre t’est jeté. Tu échappes un sourire impertinent en soufflant par le nez. Tu ne comprends pas encore tout à fait la situation dans laquelle tu te trouves, mais ton expérience d’espion laisse peu de place à la surprise ; tu as été enlevé. Tu remues sur ta chaise pour tester la solidité des liens qui t’entravent et constater bien vite que tu ne pourras pas les surmonter. Devant toi, une femme se tient droite, le visage fermé, le regard insondable. Tu comprends qu’il s’agit d’une solmène au tatouage dans la paume de sa main – le fameux œil de la vérité, dont seul·e·xs de très rares alchimistes se montrent dignes et suffisamment puissant·e·xs. Les livres d’alchimie sur la table suffisent à dissiper les derniers doutes quant à sa faction d’allégeance. Mais tu es incapable de deviner dans quel lieu tu te trouves : les cachots du Mausolée sudérien ? Ce serait sans doute trop évident pour un enlèvement aussi mystérieux. Quelque chose brouille les pistes, un secret fuyant que le labyrinthe de tes pensées ne parvient pas à saisir. Ta présence ici n’est pas le fait d’une simple mission de contre-espionnage. Mais alors quoi ? Tu t’agites alors qu’une étrange peur commence à te gagner, le genre que tu n’éprouves pas d’ordinaire, même dans les situations les plus désespérées. Mais quelque chose ne fait pas sens dans cet enlèvement.

« Galileo Galilei. » Tu mens éhontément, droit dans ses yeux, en empruntant le nom du célèbre scientifique, expressément pour que cela crève les yeux et montre que tu te fous de sa gueule. Provocateur, tu veux que l’autre dévoile enfin son jeu, quitte à en payer le prix. Pousser les tortionnaires à bout a toujours pour effet de les déstabiliser et les faire égrener des informations malgré elleux. « Qu’est-ce que ça peut vous foutre ? » Pourquoi enlever des gens sans savoir de qui il s’agit ? Iels ont probablement percé à jour ta couverture et connaissent au moins ta fausse identité. La véritable n’a encore jamais été découverte, mais le jour a peut-être sonné pour toi. Tu te prépares dans un difficile exercice de l’esprit à recevoir un nouveau coup. Tu penses pouvoir supporter la torture, sans savoir réellement ce qui t’attend – et c’est toujours dans cet interstice d’incertitude que s’incruste la peur, comme celle qui se fraye un chemin dans ta gorge, au goût terreux de fioul.

« Où sommes-nous ? Qu’est-ce que vous voulez ? » Tu as conscience que tes questions auront peu de chance d’aboutir, mais peut-être parviendras-tu enfin à comprendre les raisons de ton emprisonnement. Ta cellule n’en a que le nom, loin des cachots réputés du Mausolée sudérien ou de la Tour de l’Est. Alors où ? Cette question te lamine le ventre tandis que ton esprit fait appel à toute ta lucidité pour tenter de comprendre ; en vain. Chaque seconde te rapproche un peu plus de l’accomplissement des sombres desseins de l’inconnue. Tu n’as pas le temps de ne pas savoir, sans quoi tu es perdu.


Je n'avais cessé
de me sentir
médiocre, contingent
mortel. (proust)
Astrid Lindbergh
Astrid Lindbergh
Pseudo : Eligos
Pronoms : elle
Faceclaim : Madeleine Petsch
Dialogue : #DC143C #9E0E40
Crédits : avatar" bvd_moon // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr
hell is empty and all the devils are here Tumblr_p5047fgKKq1ud5l1to5_400
Messagi : 4439
Fragments : 552
Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : elle
Specchio : hell is empty and all the devils are here Tenor
Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main
Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent
Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent
Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre
Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale
Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme
Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves
Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle
Alchimiste

Pseudo : Eligos
Pronoms : elle
Faceclaim : Madeleine Petsch
Dialogue : #DC143C #9E0E40
Crédits : avatar" bvd_moon // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr
hell is empty and all the devils are here Tumblr_p5047fgKKq1ud5l1to5_400
Messagi : 4439
Fragments : 552
Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : elle
Specchio : hell is empty and all the devils are here Tenor
Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main
Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent
Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent
Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre
Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale
Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme
Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves
Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle

https://nelvespero.forumactif.com/t135-e-c-l-i-p-s-e-astrid
https://nelvespero.forumactif.com/t118-a-s-t-r-i-d-don-t-light-my-fire
https://weheartit.com/Eligos/collections/182517479-astrid-rubis-eclatant
https://nelvespero.forumactif.com/t140-collection-d-astrid
hell is empty and all the devils are here Empty
(#) Re: hell is empty and all the devils are here Mer 8 Nov 2023 - 23:15

hell is empty and all the devils are here


i’m gonna show you crazy Les doutes étaient un sentiment habituel. Chaque chose, chaque décision était examiné sous le regard acéré et grossissant d’un microscope pour découvrir chaque atome d’erreur et hésiter. La perfection ne se présentait qu’avec un examen approfondi et détaillé. Chaque parcelle de réalité était analysée pour en extraire la moindre faute, impardonnable inexactitude qui n’est qu’une imprudence imbécile. Chaque morceau ne devait pas permettre de faire ressortir la moindre imperfection, c’était une faiblesse incurable, un défaut originel semblable à un péché pourrissant irrémédiablement. Sur ses mains blanches, immaculées à l’exception de son, rougeoyant mais désormais peu utile, œil de la vérité. Le complexe pentacle gravait dans sa peau était une trahison criante de son allégeance mais rien dans son œuvre d’aujourd’hui ne portait les traces de sa maîtrise habituelle. Les calculs froids et réflexes inculqués dans sa moelle épinière alors qu’elle n’était qu’un chérubin érubescent s’était effacé. Oubliés dans les eaux sinueuses des méandres du fleuve Léthé. Pour échapper à son enfer personnel, Astrid avait laissé disparaître ses connaissances, oblitérant sa raison au profit des affres des passions inconstantes.

Le temps avait semblé infini, sa conscience vacillante en proie aux vagues scélérates des sépulcraux dessins qui lui traversaient l’esprit. Ses pensées étaient voilées, troublées comme si une bruine nébuleuse les travestissaient en produit exogène. Si particulières qu’elle ne pouvait venir de la rubis, contre sa propre nature malgré sa participation aux péchés capitaux. Les expériences menées dans les profondeurs des quartiers solmènes respectaient toujours des règles éthiques. Personnelles, discutables, tendancieuses, parfois sibyllines et bien plus du côté noir que dans le blanc clair d’une pureté morale. Mais Astrid Lindbergh s’y était toujours soumise. Aujourd’hui, elle les avait toutes explosées, les myriades de nuances de gris dans lesquels elle se perdait pour sauvegarder ses principes. Aujourd’hui, elle n’était qu’une amorale de plus, une dépravée de plus qui noyer son vice contre-nature dans des justifications égoïstes. Les prunelles bronzes s’accrochèrent aux mèches blondes et rebelles qui ne camouflaient  absolument pas l’hématome qu’elle avait infligé de son coup si sec et violent. L’opprobre théorique de sa famille et l’abjection que ses propres actions lui inspiraient s’infiltraient dans chaque fibre de son organisme. Aucune alchimie ne pourrait jamais nettoyer cela, même les possibilités infinies de cette science ne lui offrait pas de dérobade fugace.

Pourtant, elle sentait Orion qui résistait, chaque sifflement de désapprobation qu’il émettait à son encontre pour la convaincre de renoncer à son projet insensé, un orgueil si ambitieux que même son otage en souriait avec une impertinence impétueuse. La rubis se sentait ridicule devant lui, en position de force avec ses connaissances, sa maîtrise de l’alchimie et le fait qu’elle puisse se mouvoir librement. Mais elle sait que mentalement, rien ne lui sera épargné pour réussir son idiote entreprise, que le dessus des duels mentaux tient à bien plus que les éléments précédents. Elle n’avait pas besoin de son accord en réalité, mais elle ne voulait pas céder, refusant de perdre sa conscience et sa dignité dans une seule et même journée. Son visage ne masquait rien, des années à entraîner l’absence d’émotions qui parcourait son visage L’acédie qui s’emparait d’elle, le reniement de ses croyance était bien suffisant pour ne pas justifier d’en rajouter.

Les yeux dans les yeux, la solmène observe sa prise. Malingre, un regard empli d’un défi infini et un semblant de maîtrise de cette situation désagréable. La rousse sentait son épiderme vouloir se soulever contre son palpitant, percevait le friselis de ses pils sous l’effet des raisons de la présence en face d’elle, fondre sur ses organes mais rien ne transparaissait dans les reflets de ses iris. « Je suis simplement polie, en toutes circonstances ». Dans les cas de crise, Astrid se raccrochait aux fondements de son esprit, l’éducation si rigide reprenait le dessus comme un réflexe pavlovien. L’injustice de la situation était évidente, elle battait son sang la première sachant les raisons qui poussaient son acte, l’indignité de son choix et l’abandon de ces principes. Le taïpan du désert se glissa jusqu’au capturé, glissant à ses côtés dans un silence sans doute plus terrifiant que si il parlait. Astrid savait l’efficacité de son daemon pour se débarrasser d’une morsure de personnes bien trop gênantes dans esprit. Presque jamais, Orion n’avait à mordre, il n’en avait pas besoin.

La rubis se laissa tomber sur un chaise, ses cheveux roux couvrant en rideau de flammes son visage alors qu’elle claqua des doigts pour jouer avec une flamme. La danse lascive que son doigt produisait la détendait, mouvement hypnotique d’un sylphe échauffé. Astrid regardait la personne en face d’elle, ne pas le lâcher elle voyait l’incertitude alors qu’elle savait que quelque soit les conséquences de la discussion, le futur ne pouvait qu’être omineux, remplis de présages si sombres. « Qu’est-ce que cela peut te faire ?  ». Il était déjà perdu, effacé sans la moindre chance alors que les murs entiers verrouillés et protégés la salle. L’alchimie de la rubis, tout son art et sa maîtrise sur ses murs. Il ne restait qu’à penser les conditions de cette capture et la conséquence de ces actes. « Est-ce que tu as des personnes que ton absence va affecter ? Qui ? ». Astrid parlait sans détour ni circonlocutions, elle ne se perdait pas dans les détails sans aucun intérêt. Simplement, le prix entier de son acte devait être mesuré, l’ensemble de ses ramifications, chaque morceau de ce qu’elle allait créer. L’absence l’avait détruite, ravagée et d’égoïsme, pour retrouver son intégrité, elle allait faire subir la même horreur.

Nel Vespero Migrar


don't light
up my fire
Nil T. Tzara
Nil T. Tzara
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : thomas brodie-sangster
Dialogue : #4c777b
Crédits : hel, KAOTIKA
hell is empty and all the devils are here Z96j
Messagi : 341
Fragments : 351
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il/iel
Specchio : hell is empty and all the devils are here Hpmu
Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard
Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde.
Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre.
Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien.
Daemon : aucun
Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite.
Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes.
Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau.
Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel
Staff

Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : thomas brodie-sangster
Dialogue : #4c777b
Crédits : hel, KAOTIKA
hell is empty and all the devils are here Z96j
Messagi : 341
Fragments : 351
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il/iel
Specchio : hell is empty and all the devils are here Hpmu
Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard
Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde.
Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre.
Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien.
Daemon : aucun
Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite.
Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes.
Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau.
Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel

https://nelvespero.forumactif.com/t1533-confortable-with-violence-nil#38250
https://nelvespero.forumactif.com/t1527-bisogna-morire
https://www.pinterest.fr/solomonsuaire/nel-vespero-migrar/nil/
https://nelvespero.forumactif.com/t1532-collection-de-nil#38176
hell is empty and all the devils are here Empty
(#) Re: hell is empty and all the devils are here Ven 15 Déc 2023 - 11:23

La peur paralyse tes membres. Cette peur que tu es si peu habitué à ressentir, et qui pourtant ce soir déborde de toi comme une marée noire. Cette peur que tu as été si entraîné à ressentir, à l’origine même du rituel de l’Inkumbolo, cette peur noire, la peur de la mort, la peur de laisser derrière toi des gens que tu aimes et de disparaître, tout simplement. Le cryptographe familier des secrets et des disparitions, soudain pris à son propre piège. L’autre ne laisse rien percevoir de ses intentions, statue ciselée dans le plus dur des marbres. Et c’est peut-être de ne pas savoir qui te tue. Il y aurait mille raisons pour que des gens te voient mort ; tu en as assassinés tellement, tu as bousculé les plus hautes instances, tu as rompu les confiances avec une froideur qui ne souffre d’aucune égale – si ce n’est peut-être celle que la jeune femme te renvoie aujourd’hui. Mais parmi toutes ces malhonnêtetés, laquelle ? Laquelle marque ce soir la fin de ton épuisante existence ? Tu voudrais mourir en sachant ce qui t’a fait tomber. En sachant quelle trace tu as oublié d’effacer, quel code n’a pas été suffisamment obscur pour n’avoir été brisé, quelle foutue erreur t’a conduit ici. Toi si méticuleux dans la mort que tu dissémine comme dans la vie que tu abhorres. Tu te tends sur la chaise, tires sur les liens à les sentir râper ta chair.

Tu pourrais te transformer et tenter de t’enfuir, mais alors que la pensée s’invite de plus en plus insidieusement dans ton esprit, un serpent vient glisser autour de la chaise, menace silencieuse n’attendant que son heure pour te fendre d’un trait noir. Tu ne doutes pas de l’efficience de son poison, de la rapidité avec laquelle tu serais paralysé, avant de mourir dans des douleurs que tu n’imagines qu’à demi. Un reptile qui ne s’encombrerait pas d’un petit scorpion, dévoré en une fraction de seconde. Vaut-il mieux mourir attaché à cette chaise, livré aux pires sévices que l’esprit humain puisse engendrer, ou dans la gueule venimeuse de ce serpent noir ? Le courage te manque pour tenter l’irrémédiable. Cette situation met à l’épreuve tout ce que tu avais cru solide en toi, inébranlable même. La témérité, le courage, la vaillance. L’insolence. Elle ne te sauvera pas, pas cette fois-ci. Tu relèves les yeux pour croiser ceux de l’inconnue, dissimulés derrière un rideau de cheveux roux comme ces flammes qu’elle manipule sournoisement entre ses doigts. Tu comprends qu’il ne s’agit pas d’une alchimiste comme les autres.

Sa question était prévisible. De celles faites pour déconcerter les victimes, pour leur faire prendre la mesure de leur solitude et d’ô combien elles ne seront pas secourues. Malgré toi, elle te déstabilise un peu, car tu ne te l’étais jamais posée auparavant, et que la réponse, soudain, te serre le cœur. « Personne. » tu avoues d’une voix étrange, à la fois rêche et fragile. Tu ne manqueras à personne, entraîné que tu as été à défaire tous les liens pour ne laisser derrière toi aucune trace ni aucun principe. Ne pas s’attacher pour ne rien avoir à perdre, si ce n’est peut-être la douleur de ne pas avoir été aimé. Il y a bien Attilio, pour qui tu as bravé tous les dangers. Il y a Dot, avec qui tu es comme un grand frère. Mais qui d’autre ? Qui seulement pour se souvenir de toi, caché dans les méandres de tes codes et de tes indéchiffrables nuits ? Personne n’est ton Enigma. « Putain mais qu’est-ce que vous cherchez ? » tu lâches entre tes dents. Ne pas savoir est un supplice, toi d’ordinaire si appliqué à tout décrypter, à tout savoir. Là, quelque chose t’échappe, mais tu ne sais pas quoi.

Tu remues un peu plus sur la chaise en fer. Tu sais que cela ne sert à rien, mais les gestes t’échappent, ton corps tente de sauver sa propre vie malgré toi. Toi, tu n’as pas peur de la mort, tu n’as pas peur de ne rien laisser derrière toi qu’un vide dans une chambre close. Ce dont tu as peur, c’est d’ignorer pourquoi tu dois mourir. « Comment vous m’avez trouvé ? » Tu n’aboies pas cette fois-ci, ta question est étrangement posée. « Vous êtes solmène, pas vrai ? Si vous cherchez lae coupable de l’assassinat de lae Grand·e Prêtre·sse, vous n’y êtes pas. » C’est peut-être la seule raison vraisemblable pour laquelle on aurait pu te faire enlever. Quoique tu aies assassiné beaucoup de hautes figures, et que tu aurais fort apprécié être l’auteur de ce meurtre en particulier, ce n’est pas toi derrière cet attentat. D’ailleurs, les méthodes ne sont pas les tiennes ; elles étaient grossières, des bombes, des coups de pistolet. Non, toi, une simple piqûre du scorpion aurait suffi. Mais plaider ton innocence, ce serait l’hôpital qui se fout de la charité.


Je n'avais cessé
de me sentir
médiocre, contingent
mortel. (proust)
Astrid Lindbergh
Astrid Lindbergh
Pseudo : Eligos
Pronoms : elle
Faceclaim : Madeleine Petsch
Dialogue : #DC143C #9E0E40
Crédits : avatar" bvd_moon // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr
hell is empty and all the devils are here Tumblr_p5047fgKKq1ud5l1to5_400
Messagi : 4439
Fragments : 552
Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : elle
Specchio : hell is empty and all the devils are here Tenor
Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main
Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent
Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent
Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre
Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale
Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme
Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves
Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle
Alchimiste

Pseudo : Eligos
Pronoms : elle
Faceclaim : Madeleine Petsch
Dialogue : #DC143C #9E0E40
Crédits : avatar" bvd_moon // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr
hell is empty and all the devils are here Tumblr_p5047fgKKq1ud5l1to5_400
Messagi : 4439
Fragments : 552
Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : elle
Specchio : hell is empty and all the devils are here Tenor
Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main
Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent
Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent
Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre
Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale
Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme
Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves
Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle

https://nelvespero.forumactif.com/t135-e-c-l-i-p-s-e-astrid
https://nelvespero.forumactif.com/t118-a-s-t-r-i-d-don-t-light-my-fire
https://weheartit.com/Eligos/collections/182517479-astrid-rubis-eclatant
https://nelvespero.forumactif.com/t140-collection-d-astrid
hell is empty and all the devils are here Empty
(#) Re: hell is empty and all the devils are here Sam 17 Fév 2024 - 23:58

hell is empty and all the devils are here


i’m gonna show you crazy Certains choix étaient pivots, ils déterminant à eux seuls l’ensemble d’une destinée, contraints et libres, ils étaient un point suspendu dans le temps. Le passé comme le futur retenaient leur souffle, émotions ajournées et fuite continuelle en avant cessait pour voir dans quelle direction la chute infinie se joue. Fraction de secondes qui étaient éternité, point infime dans l’espace qui était absolu devant l’immensité éternelle des conséquences irrémédiables qui se poseraient nécessairement. Les mots secs devant le point de bascule, choisir si la cause aux accents de péché originel devait être actée. La souillure vicieuse ne pouvait que nourrir une multitude de putritudes sans cesse renouvelées, un ourobouros qui naît et renaît des mêmes crimes et des mes fautes irrémissibles. Tout était une question de choix. La responsabilité ne pouvait être qu’entière, la culpabilité bue jusqu’à la lie laissant le corps empoisonné du liquide contenu dans le calice. La liberté avait été sur son épaule tout le long, permettant de faire son choix loin de toute emprise délétère du déterminisme. Astrid ne pouvait se cacher et cela faisait s’effondrer ses organes sous le long effet acide de sa propre infamie, marque indélébile de sa propre turpitude.

Orion serpentait pour elle, agissant quand sa compagne d’existence était tellement gelée que son corps se refusait à bouger. Le taïpan du désert laissa sa tête terriblement proche de celle de l’homme kidnappé. Il avait l’air fragile attaché ainsi sur sa chaise, presque frêle à sa merci et à sa mansuétude. Presque assez délicat pour lui faire regretter son choix, le prix que le pauvre cobaye allait payer lui apparaissait d'autant plus terrible devant son apparence. La solmène aurait aimé que cela ne soit pas un paramètre, une vie était en théorie une vie. Alchimiquement il n’existait aucune distinction fondamentale et chaque âme revêtait la même énergie et la même puissance. Pourtant l’apparence extérieure de ces enveloppes, la matérialité de leurs mouvements et l'expression de leurs caractères changeaient tout. Elle aurait aimé être détachée mais son regard ricocha sur ses prunelles angoissées, ses sourcils froncés et le tremblement qu'elle pouvait apercevoir. La rousse laisse s'éteindre la flamme qui agitait ses doigts quand le capturé lui répond, impertinent et plein de défis. Astrid voulait soupirer, elle retient mais l’impudence qui se dégageait la rassurait sur le fond de son innocence. Il n'était pas une blanche colombe qui s'était malencontreusement faite attraper par un serpent mortel. L’égoïsme qui l’habitait et décidait de ses choix ne pouvait raisonnablement s’abattre sur la blancheur d’une âme innocente simple en attente du Paradis. Mais si elle touchait un esprit échappé à la surveillance des enfers alors c’était une forme tordue et pécheresse de Justice, qui avait frappé au hasard un criminel. Sa justice ne revêtait pas les atours de la justesse mais elle ne punissait pas injustement un visage pur.

La dureté de la réponse la fit tressaillir, la main décorée d’un œil désormais inutile passa dans les cheveux roux devant la réalité désarmée. La vérité était une réalité violente et cruelle qui l’arrangeait bien aujourd'hui. Elle lui permettant de librement ajouter de la cruauté à celle qui ressortait déjà de chaque mot. Ses prunelles restent dans celle du capturé, son prisonnier ne détourne pas le regard alors qu’elle se refuse de fuir le regard. Elle sent sa gorge se nouait, la rubis ne savait pas si une seule personne pleurerait son absence et sa disparition si elle venait à lamentablement échoué. Ni son frère, ni sa sœur ou sa cousine ne pleureraient son absence, ses parents regrettaient d’avoir perdu leur as mais sans un frisson pour la chair de leur chair et ses ami.e.s l’avaient déjà tous abandonné. La question manqua de lui tirer un sourire triste, elle laissa planer quelques secondes un silence pour éviter qu’un tremblement ne ruine sa voix. « À retrouver une personne ». Retrouver les bras qui accueillaient chacune de ses émotions sans la juger, l’odeur qui l’apaisait et les caresses qui retiraient les poussières de soucis de son corps comme de son esprit. Astrid voulait que sa joie revienne et demeure à ses côtés, elle voulait sincèrement sourire et rire une nouvelle fois.

Orion susurra la sortant de la dérive hypnotique de son cerveau. Elle ne pouvait pas perdre le contrôle maintenant. Le corps bougeait alors qu’elle sentait l’odeur du désespoir monteux dans la pièce, poisseuse et l’effet direct de ses choix odieux. La Solmène avait strictement conscience des horreurs qu’elle allait commettre, ne sachant si elle voulait accélérer pour ne plus entendre les mots ou délayer au maximum la vente de son âme pour obtenir le retour de l'être aimé. « Je suis bien une Solmène mais ta présence ici n’a rien à voir avec l’assassinat de lae Grand·e Prêtre·sse mais elle a bien un lien avec la mort d’une personne ». l’opportunité des questions qu’elle posait été une évidence, les motifs personnels qui la guidaient aujourd’hui ne lui faisait pas oublier qu’elle était une pierre de la faction des adorateurs du Serpent-Ailé. Astrid se leva pour s'approcher d’un pas lent de son prisonnier tout en décrochant de sa poitrine une broche dorée qu’elle enfonça sans cérémonie dans l’abdomen de l’homme. « Tu as été choisi au hasard. Mais qui es-tu ? Pourquoi aurais-je dû te capturer ? ». La contrainte de la broche le condamnait à dire la vérité qui lui était nécessaire à la fois pour avoir les informations nécessaires à l’ouverture de la Porte mais aussi pour rassurer sa conscience qui la brûlait continuellement depuis qu’elle l’avait assommée.

Nel Vespero Migrar


hell is empty and all the devils are here Utax
hell is empty and all the devils are here Bn38
BROCHE AILÉE
Petite broche surmontée d'un petit serpent ailé, soutirant la vérité à quiconque est piquée par elle.



don't light
up my fire
Nil T. Tzara
Nil T. Tzara
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : thomas brodie-sangster
Dialogue : #4c777b
Crédits : hel, KAOTIKA
hell is empty and all the devils are here Z96j
Messagi : 341
Fragments : 351
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il/iel
Specchio : hell is empty and all the devils are here Hpmu
Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard
Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde.
Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre.
Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien.
Daemon : aucun
Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite.
Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes.
Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau.
Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel
Staff

Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : thomas brodie-sangster
Dialogue : #4c777b
Crédits : hel, KAOTIKA
hell is empty and all the devils are here Z96j
Messagi : 341
Fragments : 351
Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il/iel
Specchio : hell is empty and all the devils are here Hpmu
Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard
Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde.
Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre.
Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien.
Daemon : aucun
Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite.
Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes.
Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau.
Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel

https://nelvespero.forumactif.com/t1533-confortable-with-violence-nil#38250
https://nelvespero.forumactif.com/t1527-bisogna-morire
https://www.pinterest.fr/solomonsuaire/nel-vespero-migrar/nil/
https://nelvespero.forumactif.com/t1532-collection-de-nil#38176
hell is empty and all the devils are here Empty
(#) Re: hell is empty and all the devils are here Dim 18 Fév 2024 - 11:39

La peur est désormais tout à fait ancrée dans ta chair, indélogeable. Tu la sens envenimer tes sens et obscurcir tes pensées, qui dérapent, qui s’entrechoquent. T’as l’impression d’étouffer. Tu as compris sans mal que tu te trouves entre les mains d’une solmène, et tu connais leurs méthodes. Iels ne tuent pas avec délicatesse, la pitié n’est pas dans leur génome. Si tu dois mourir, ce sera après avoir enduré le pire que l’être humain peut infliger. Et c’est ce qui fait monter l’effroi en toi. Ton sang se glace, tes mains deviennent gelées. Ta respiration se fait difficile, à mesure que des secondes d’un étrange silence s’égouttent comme un insupportable clapotis de sang. Tu jettes des regards anxieux autour de toi en espérant trouver quelque chose, n’importe quoi, qui pourrait t’être utile, mais tu es solidement attaché à la chaise et le serpent rode toujours, prêt à engloutir le petit scorpion que tu es. Est-ce ce qui t’attend, une envenimation ? Ce serait un comble, pour l’empoisonneur méthodique que tu es. Après avoir tué tant de gens en abusant de ta neurotoxine, mourir des crochets d’un serpent a quelque chose de douloureusement ironique. Mais peut-être est-ce le moins pire de tout ce qui t’attend.

Après tout, si on avait voulu te tuer, il n’aurait servi à rien de te capturer ; un meurtre sordide dans une ruelle aurait suffi. Si tu te trouves ici, dans cette pièce dénudée perdue sans doute sous le Mausolée sudérien, c’est que la solmène attend quelque chose de toi : un aveu ? Des informations ? Sauras-tu supporter la torture et protéger les tien·nes ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus. Ta bravoure et ton insolence s’étiolent de seconde en seconde. Ne pas savoir ce qu’il va advenir de toi est un supplice. Tu fixes ce visage de marbre qui ne laisse transparaître aucune émotion, tentant de rassembler ton sang-froid, en vain. Des tremblements viennent agiter tes mains. Tes poings serrés tirent sur les liens, sans réel espoir de te dégager. Ce geste désespéré n’est que l’expression la plus ordinaire et la plus basse de l’instinct de survie. Quelque chose résiste pourtant. Un sursaut de vie, un sursaut d’insolence. Tu n’es pas encore décidé à mourir, pas sans savoir pourquoi. Alors tu ne détournes pas les yeux de ceux de la solmène, d’un vert à faire pâlir les plus pures émeraudes. Tu la fusilles, tu l’assassines. Le menton fier, deux facettes de toi s’entredéchirent : l’audace et le désespoir. Laquelle l’emportera sur la torture ?

La jeune femme te répond enfin ; elle cherche quelqu’un·e. Tiens donc. « Qui est-ce que vous cherchez ? » tu demandes, les mots lâchés avec désinvolture, même si tu doutes que la réponse te sera donnée sur un plateau. Tu n’es pas certain que l’heure soit aux confessions. Pourtant, la curiosité chasse un temps la peur qui te paralyse, et tu scrutes les yeux de la solmène en espérant comprendre. S’agit-il d’un·e analogue, dont les solmènes essayent de remonter la trace ? D’un·e autre faune ? Sauras-tu lae protéger ?

La solmène s’approche soudain, et tu as un mouvement de recul sur ta chaise, désespérément vain. La broche qu’elle tient dans sa main te semble une arme bien plus menaçante qu’un poignard. D’un geste vif, elle vient l’enfoncer dans ton abdomen, t’arrachant d’un hoquet de douleur. T’as le souffle coupé. Les mots qu’elle prononce te parviennent de loin, déboussolé par le coup. Choisi au hasard ? Tes lèvres s’entrouvrent dans une moue parfaitement interdite. Comment ça, choisi au hasard ? Alors toute cette histoire ne serait qu’un mauvais coup du sort ? T’as envie de hurler. L’ironie de cette situation en devient insupportable ; toi si méthodique, si prudent, rattrapé par le destin. Les questions de la solmène te déroutent, mais tu sens pulser dans ton sternum une étrange force allant contre ton libre-arbitre, comme si tu étais contraint à répondre. « Je… argh, j’ai… » Tu tentes de résister. Mais tu es faillible, comme tout être humain face à la magie. L’épingle imprime sa propre volonté sur ton esprit et ton corps, qui semblent soudain ne plus t’appartenir. Tu es sur le point de tout révéler, tous tes secrets les plus enfouis et les plus noirs, tout ce que tu te tues à préserver, toutes les informations qui te conduiront inexorablement à ta perte.

« Je m’appelle… – tu résistes, encore et encore, mais ça ne suffit pas – Nil Tzara. Je suis un analogue infiltré à Cittàgazze. » Les mots sont jetés. T’essayes de serrer les mâchoires et de te mordre les lèvres pour empêcher les paroles de continuer à te trahir, mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas bouger, tu ne peux pas t’enfuir, tu ne peux pas te protéger toi-même. Tu secoues la tête pour tenter de chasser cette putain de magie, mais tes gestes ne sont que vains. Tu te débats pour retirer la broche ; ça ne sert lamentablement à rien. « J’ai tué beaucoup de gens, des personnalités politiques, des représentant·es des grandes familles, des membres du Consiglio. » T’entendre t’est insupportable, tu es devenu ton propre traître. « J’ai fait libérer Attilio Giuliani, un analogue, de la Tour de l’Est. » Le prénom qui franchit tes lèvres est le mot de trop qu’il ne fallait pas prononcer, et des larmes commencent à couler silencieusement sur tes joues blanches. Attilio. Tu te remémores cet épisode malgré toi, et tu peux en éprouver encore tout le drame. Tu te détestes d’avoir osé prononcer ce prénom ici. Tu es en train de foutre au feu tout ce que tu es et ce que tu as été. « Je tente actuellement de retrouver et assassiner une Juste. » Tout n’est que la plus stricte vérité. « J’ai menti, j’ai empoisonné, j’ai tué. » tu conclus, réponse lapidaire à sa question.

Un silence de tragédie tombe sur la pièce. L’épingle est arrachée. Les yeux écarquillés dans le vide, des larmes alourdissant encore tes paupières, tu n’arrives pas à réaliser ce qu’il vient de se passer. Tout est fini. « Laissez-moi partir... » Tu ne relèves pas les yeux vers la solmène, ta voix n’est qu’un murmure ; l’audace t’a abandonné. Ces aveux arrachés de force étaient peut-être pires que la torture. Que va-t-il advenir de toi désormais ? « Par pitié… je sais retrouver les gens, c’est mon travail, je peux vous être utile. » tu supplies en croisant de nouveau son regard, tout en sachant au fond de toi que les plaintes ne résonneront jamais en elle. Que tu es foutu. Et la question enfin s’arrache à tes lèvres, un désespoir latent dans le bide : « Qu’est-ce que vous comptez faire de moi ? »


Je n'avais cessé
de me sentir
médiocre, contingent
mortel. (proust)
Contenu sponsorisé


hell is empty and all the devils are here Empty
(#) Re: hell is empty and all the devils are here

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Last road to hell
» (mission) hell on earth

Sauter vers: