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unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye
Vanja Anckarswärd
Vanja Anckarswärd
Pseudo : aries ou lucie
Pronoms : elle
Faceclaim : joel kinnaman
Dialogue : /
Crédits : avatar : manyfacedwall
unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye 43040b0f5ec69ef301da8d4bae45bbeb2bd1cd9b
Messagi : 344
Fragments : 602
Multicomptes : sienna et hira
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : il
Specchio : unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye 19436793
Specie : Rien d'autre que la rage des HOMMES.
Età : 40 ANS et le temps qui s'écoule, le corps qui vieillit. La peur de mourir en étendard.
Lavoro : La main sur le pommeau de l'épée, la discipline guerrière, militaire inscrite dans le système, tu te dessines en CHEF DE LA GARDE CANONIQUE.
Daemon : FREYJA se dessine dans son plumage noir, dans son regard oblique de CORBEAU.
Fazione : L'Autorité dans le sang, tu veilles sur les toges qui se parent de rouge écarlate. Tu voues ton être aux PANDEMONIQUE.
Capacità : Le COMBAT A L'EPEE te rend dangereux. Mais on oublie aussi la MANIPULATION DES ARMES A FEU.
Mondo : Issu d'un monde abandonné, tu es ALTERRIEN. Et tu voudrais tant revenir chez toi.
Personnage : Classique
Humain

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(#) unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye Sam 30 Mar - 15:30

TW : Ce rp décrit de manière graphique des scènes de flagellation religieuses. Si jamais l'auto mutilation est dans vos TW, n'hésitez pas à passer votre chemin sur ce rp.
Il y est fait aussi mention de meurtre, de couteau, de sang et de fanatisme religieux.


Et soudain, il n'y a plus que sa peau. Si douce, si fraîche. Il n'y a plus que ses soupirs que tu étires dans des caresses lentes. Un, deux, trois boutons se défont sous tes doigts, tu écartes lentement le tissu. Le souffle est lourd, douloureux. Tu ne respires que son odeur. Tu n'as le goût que de ses lèvres, de sa bouche sur la tienne. Les langues se mêlent, avides dans leur danse cupide. Tu réclames des encore et appelle, épèles l'amour. T'as tellement besoin d'elle. Il n'y a plus que lui.

Il ne doit y avoir qu'elle.
Et tu chutes, toujours plus loin, toujours plus bas. D'abord dans les dédales de son cou, emprisonné dans tes baisers. Puis, le torse se découvre et sa respiration n'est plus que carnage. Et enfin ce ventre où tu voudrais tout embraser, embrasser. Ce ventre où le couteau s'enfonce. " Eluard ! Il y a un cri alors que tu te redresses vivement contre lui. Non, non, non ! Le désespoir s'enlace à ta voix, gicle dans ta gorge dans un torrent acide, dans une brûlure terrible. Ses yeux si beaux, si clairs se voilent déjà alors que le sang goûte de sa bouche. Oh non. Par l'Autorité, je t'en prie ! Pas toi ! Pas toi ! " La douleur fait trembler ta voix alors que tu l'enlaces. " C'est toi qui m'a tué", sa voix est d'outre-tombe, sa voix n'est qu'un filet qui te crevasse, ravage l'âme. " Je ... Non. S'il te plaît ... Ne pars pas. Ne me laisses pas. " Ne m'abandonnes pas.

Mais elle est déjà partie. Il ne reste que du sang sur les mains. Son sang.

✹✹✹

Tes yeux sont humides, enchâssés de larmes et de cris silencieux, douloureux. Tu bats des cils une fois, deux fois, pour y chasser le flou. Ton coeur bat si fort dans ta poitrine que tu l'entends bourdonner dans tes tympans. T'as mal, t'as si mal à ce putain d'organe. Et t'as mal encore et encore. Les jours ont beau filés, défilés, rien ne change. Les souffrances restent, violentes vagues salées sur tes plaies. Les souffrances ne sont que des orages éclatées, explosées dans ta rétine.

T'as l'impression de vivre comme un condamné.
T'as l'impression d'être condamné. Si loin de lui. Si loin de ses bras. Si loin de sa voix.

Comment tu faisais avant ? Avant elle. Avant de le connaître. Avant de la respirer. " Putain ... " Ça s'extirpe de ta voix chevrotante, tremblante. Tu viens passer tes mains sur ton visage, le noir se faisant soudainement. Là tout bas, les paumes devant les yeux, la respiration erratique, tu cries. Tu cries comme un animal blessé. Tu cries comme un désespéré. Tu gueules comme un prisonnier dans le couloir de la mort.

Le son ricoche contre les murs, ne trouvant pas le moindre echo. Tu es seul. Tu te sens si seul. Personne ne peut t'entendre hurler. Personne ne t'entend pleurer. Et il ne faut pas qu'iels le voient. Il ne faut pas que tu vacilles, t'ébranles. Il ne faut pas chuter.

Roulé en boule sur le canapé, tu reprends péniblement ton souffle. T'es embourbé dans les couvertures. T'as le coeur si sec, si vide. Il ne reste rien à pleurer. Il ne te reste que ce péché ; tu as aimé ses lèvres, t'as adoré sa peau. T'as gémis pour lui. Et tu voudrais le refaire. Tu pourrais le refaire.

Tu as tant et tellement envie de courir, d'accourir à elle. Tu voudrais rouler à ses pieds, le supplier de te pardonner. Contre un regard. Contre un sourire. Contre un baiser. Contre n'importe quoi plutôt que ça ; les rencontres distantes, les salutations couronnées d'un " Cardinale Imago", les "vous" dilués comme un poison. Parce que tu vas finir par mourir de ça. Parce que tu ne le supportes pas, tu ne le supportes plus.

Et t'as tellement, tellement mal. Tu t'extirpes dans un frisson de la couette, toute en lenteur. Le tissu retombe mollement sur ton passage. " Tu es moche à faire hurler un•e morte ", la voix de Freyja de son nid te provient comme d'un lointain souvenir. Mais elle a raison ; le manque de sommeil s'étire dans les poches sous les yeux, la douleur tire sur un teint blafard et puis, le regard est mort. Un rire cruel résonne " Quelle ironie. " Tu t'es tué toi-même en lui portant le coup fatal, le coup de grâce. Parce que le bleu de ces yeux te hante encore. Parce que tu pourras jamais oublié combien tu lui as fait mal. Et tu veux rien oublier de ce mal que tu causes, de ce vice dans laquelle tu l'as jeté.

Tu peux rien oublier alors que tu évolues vers la croix suspendu au mur de ton bureau. " Oh non, Vanja, tu m'avais promis que c'était la dernière fois hier. La voix de la corbeau se voile d'une douleur aiguë, d'un souvenir qu'elle ressent de tout son être. T'entends pas, t'entends plus cette moitié d'âme. T'as qu'une idée : te punir, sévir. Désolé, je ... Je ne sais pas comment faire autrement, Freyja. Je ne sais plus comment - Un sanglot s'étrangle alors que tu fermes les yeux. C'est un pêché. Je ... Je dois en payer les conséquences. " Le tiroir de la console adjacente est tiré, tes yeux tombent aussitôt sur le manche noire relié à ses milliers de petites lanières en cuir. La vue de l'instrument te donne déjà la nausée, la bile est acide dans ta gorge. Oui, il suffit de laver le vice dans le sang purulent de tes plaies. Oui, il suffit d'un peu de souffrance pour t'absoudre. Oui, oui, oui, c'est le seul choix que tu as.

Alors tu saisis les boutons de ta chemise. Un à un ils tombent, te laissant torse nu, dos exposé à la porte. De cette porte, le carnage est visible ; le dos se lézarde de tonnes de cicatrices anciennes et nouvelles mais surtout il est parsemé de plaies si vives, si rouges qu'elles forment une carte des souffrances. Tu te saisis du fouet, tombant à genoux devant la croix. Tu signes devant le symbole, tremblant devant l'ampleur de tes crimes, la crasse que tu veux répandre sur Eluard. Il faut t'en empêcher. Il faut te repentir. Il le faut, il le faut, il le faut.

Et le premier coup part, les dents sont serrées alors que le cuir mord ta chaire. Freyja glapit sur le sol. Et la prière monte dans l'air alors que tu trembles déjà : " Je confesse à l'Autorité* toute puissante, je reconnais devant mes adelphes - un autre coup résonne, ta tête se baisse, le repentir est si peu, trop peu. Que j'ai pêché en pensée, en paroles, par action - ta voix se brise alors que la douleur s'imprime encore et encore, chassant son visage, chassant ses larmes. Par omission. Un souffle douloureux alors que tu jettes la prochaine phrase : Oui, j'ai vraiment pêché. Et tu n'arrives pas à te pardonner. Tu n'arrives pas à oublier : ses yeux bleus, ses lèvres, sa tendresse. Cette passion éclatante, brûlante. Cette passion que seule les coups peuvent tuer. C'est pourquoi je supplie l'Autorité, les anges et tous•te•xs les saint•e•xs. Tu as envie de chialer alors que le sang se répand sur le sol, alors que la douleur te crevasse. C'est peu, c'est trop peu. Et vous aussi mes adelphes de prier pour moi l'Autorit-" Un cri t'échappe alors que le fouet rouvre une plaie, que la sueur et le sang se mêlent. Que la douleur n'est pas assez forte pour te faire oublier.

Mais tu lâches le fouet, courbé en deux devant la croix, devant l'Eternelle. Tu respires si fort, t'as si mal. Mais tu dois continuer. " Vanja ... S'il te plaît " La daemon est roulée en boule, tremblante. " Arrêtes. Arrêtes c'est assez ... Non. " Tu te redresses difficilement sur tes genoux, tu contemples un instant le symbole accroché au mur. " Elle ne m'a pas pardonné. " Est-ce que tu parles de l'Autorité ou d'Eluard ? Tu ne sais pas, tu ne sais plus alors que ta main se resserre autour du fouet. Tu ne veux rien savoir alors que de nouveaux coups claquent et résonnent, alors que le sol se trempe de tes larmes, de ta sueur et de ce sang tellement dégueulasse. De toute cette crasse que tu ne pourras jamais nettoyée. Que tu te dois supporter.

sources:
Skye Eirhart
Skye Eirhart
Pseudo : Musca/Lisa
Pronoms : Elle
Faceclaim : Sarah Paulson
Dialogue : indianred // peru
Crédits : Avatar : Sha | signature : Hel
unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye D0hJxvI
Messagi : 2556
Fragments : 708
Multicomptes : Faust Lindbergh, Pelagia Greco & Hyacinth Brennan
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : Elle
Specchio : unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye WvHq3MP
Specie : Humaine ; Haruspice
Età : 45 ans ; 8 octobre -13
Lavoro : Primat ; Relieuse en cheffe à la Bibliothèque des Quatre Mondes ; Membre du Consiglio
Daemon : Cornelius "Cees" ; Saimiri boliviensis (singe écureuil)
Fazione : Pandémoniques
Capacità : Haruspice ; Graphomancie
Mondo : Monde de Lyra
Cuore : Pansexuelle
Âme qui croit

Pseudo : Musca/Lisa
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unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye D0hJxvI
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(#) Re: unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye Mer 17 Avr - 17:49

TW : sang, blessure, torture

Le pardon. Cette étoile qui scintille de son feu brûlant, ce mot qui fait mal rien qu’à rouler sur la langue, autant qu’il fait plier toutes les plus grandes âmes qui foulent les Mondes et croient en la miséricorde de l’Autorité. Menaçant et terrible. Le pardon et ses valeurs, ses conséquences ; cette frustration qui l'accompagne souvent, cette force qu’il demande pour être sincère. Cette colère qu’il faut volontairement oublier. Comme si de rien n’était. Le pardon a bon dos, car sans lui, lae fidèle n’est qu’un·e être humain·e ; avec lui, iel est un·e repenti·e. Il est le passage obligatoire pour accéder aux cieux, aux merveilles, au Paradis. Mais il brûle le bout des doigts, le bout de la langue, il brûle en dedans car il est si facile d’abuser de lui, de cette carte qui passe pour une simple gentillesse et demande pourtant tous les efforts d’une vie pour qu’il soit accompli.

Skye est là, devant le bureau du damné. Elle hésite, car elle sait que si elle tourne la poignée et fait ce premier pas vers Vanja… oh, elle se détestera. Comment pardonner à celui qui a manqué de détruire cellui qu’elle aime ? Comment pardonner à l’homme qu’elle pensait être un frère, s’est avéré tortionnaire : le sien, à elle ? Car qu’est-ce que la sensation de retrouver Simurgh abattu·e, détruit·e, ensanglanté·e, si ce n’est une torture pour ellui comme pour elle ? Elle ne veut pas lui parler. Elle ne veut pas le voir. Au départ c’était car elle lui voulait tant de mal qu’elle en souffrirait, aujourd’hui c’est car c’est ce pardon qui la hante. Elle a peur de le lui offrir, si facilement… D’oublier, ce qui est pourtant inoubliable. Elle voudrait être rancunière et égoïste, défendre sa·on amant·e de toutes ses forces, sans risque de chuter dans le confort agréable des souvenirs de son affection pour Vanja. Elle voudrait que l’Autorité ne soit pas miséricordieuse, pour cette fois-là. Pas maintenant. Pas encore. Mais elle voit aussi la souffrance d’Eluard ; Skye voit les efforts de Simurgh. Elle sait que tout, déjà, prend le chemin naturel et évident de l’absolution. Et iels ont toustes besoin d’elle pour les guider sur celui-ci, pour estomper chacun de leurs doutes.

Alors, en arrivant à la porte, elle lève la main pour toquer, mais Cornelius glisse de son épaule pour s’arrêter au milieu de son bras. « Attends… tu n’entends pas ? C’est la voix de Freyja… Ca a l’air… ». Le qualificatif ne sort pas. N’a pas besoin. Car Skye comprend, Skye a perçu les cris estompés elle aussi, et elle sent qu’enfermé derrière le tombeau qu’est devenu son bureau, Vanja est métamorphosé en fantôme : déjà mort, ne trouvant pourtant jamais le répit. Alors elle entre sans frapper, pousse la porte d’un coup sec comme elle le faisait tandis qu’iels étaient plus jeunes.
Et la scène sous ses yeux à des airs de tableaux de maîtres d’un temps ancien. La rage lui monte aux joues, bordée d’inquiétude et de déception. La gorge serrée qui étrangle une déglutition, elle referme la porte derrière elle alors que Cornelius saute à terre pour courir dans les bras du corbeau qu’il s’empresse de serrer, fort, en prenant soin de consoler ses plumes de ses mains douces. Skye les regarde, d’un air presque envieux. Elle aussi, dans le fond, voudrait retrouver ce frère qui s’est tourné contre elle.

Les yeux de la Primat se déposent sur le dos rouge, à vif, de Vanja. Il ressemble à celui de Simurgh, quelques semaines plus tôt. Le chagrin lui fait plisser ses yeux, mais elle n’y cède pas, et alors qu’elle croise les bras contre sa poitrine, souffle, puis avance de quelques pas, elle lève les yeux au plafond. « Par toustes les saint·e·s… Tu es vraiment stupide dans ton interprétation de Sa parole, parfois. ». Ses yeux sont fuyants, courent sur les murs, sur la pièce, s’arrête sur l’arme de mille morceaux de cuir - ce matériau, qu’elle connaît si bien pour le manier avec précision contre ses livres tant aimés, transformé et corrompu ainsi sous ses yeux - puis sur Vanja à nouveau… Sa peau nue et meurtrie, ses muscles gonflés de se forcer à se tordre ainsi, se punir ainsi. Comme si la douleur seule des coups n’était pas suffisante. Et les larmes montent petit à petit qu’elle ose le regarder, explosent presque quand elle croise son regard. « Elle te pardonne. Bien sûr qu’elle le fera… Toujours. ». Elle est ce pronom flou, “elle” est ce pronom étonnement pluriel ; parle de l’Autorité, d’Eluard, mais de Skye également, qui frotte ses yeux et voit Cees faire de même alors qu’il murmure des mots doux à Freyja que seuls les deux daemons ne partageront. Mais peu importe réellement de qui est ce pardon que Vanja espère, il est de ces personnes qui l’obtiennent, coûte que coûte, dans toutes les horreurs et toutes les erreurs. Skye elle-même, aujourd’hui, est capable de le regarder et de ressentir de la peine pour ce corps qu’elle a pourtant maudit de toute son âme. Elle-même s’en veut d’avoir tant blasphémé à prier pour sa souffrance, à présent qu’elle la voit, là, si vivante et palpable. « On reviendra toujours vers toi Vanja, tu n’es pas seul. Peu importe ce que tu fais. ».

Ses pas portent Skye vers le chef de la Garde, puis elle se baisse à son niveau, pose sa main sur le fouet. Ses doigts viennent lentement faire glisser ceux de Vanja, prendre leur place, alors qu’elle murmure des Allons, lâche encore et encore, pour espérer qu’il ne s’entête pas trop. Ne se fasse plus de mal. De l’autre main, elle sort de son sac un peu de Bloodmoss qu’elle dépose sur le bout de ses doigts, et commence à passer lentement sur les plaies à vif. « Tu as intérêt à ne pas m’empêcher de prendre soin de toi. Ne bouge pas. Son ton est grave, sa voix de stentor, avant qu’elle ne l’apaise quelque peu en reprenant la parole. Oublions pour le moment ce qui s’est passé entre nous. Nous en reparlerons, chaque chose en son temps… Dis-moi ce que tu as fait de si impardonnable, pourquoi tu t’infliges cela ? ». Sur la peau du dos de Vanja, les doigts de Skye roulent, massent, apaisent les blessures sous la pommade à l’effet instantané.
Le pardon, déjà, circule d’un corps à l’autre, et embue l’air vicié du bureau devenu Purgatoire.

unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye T0b6
unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye Bn38
Bloodmoss
Une pommade à appliquer sur des plaies superficielles pour les guérir instantanément.


je vais prendre ma colère souveraine, la tenir entre mes mains
lui dire que les jours étaient forts et durs avec elle mais vivre ainsi
c’est croire que tout est voué à s’effondrer et aujourd’hui
j’ai besoin de construire une éternité à ma mesure. (cécile coulon)
Vanja Anckarswärd
Vanja Anckarswärd
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(#) Re: unholy, unholy, unholy, disgusting thing ; Skye Mer 1 Mai - 19:44

TW : fanatisme religieux, flagellation, blessure

Ta déesse n'est pas celle de l'amour absolu, de celle qui pardonne tout. Ta déesse est celle des rages et des actions funestes. Parfois vengeresse, souvent haineuse, la déité prend des atours de guerres dans le creux de ta bouche. Dans la moindre de tes pensées. On t'a appris à craindre Son courroux, à tomber à genoux pour oser La défier. On t'a appris que Son amour se mérite, se gagne dans la souffrance. L'enfance en est parsemée : les châtiments corporels, les punitions pour ne pas avoir été assez bon. Plier l'échine pour se repentir. Prier, supplier le pardon qui ne viendra jamais. Que t'as jamais mérité.

Tu es né pêcheur. T'as appris mille fois que tu portes le poids de la chute de l'humanité. T'as appris que t'étais digne d'une vie de labeur, de douleur. T'as bien appris, oui. Sous tes paupières dansent encore les préceptes d'une éducation brutale, d'un dévouement cruel. Et t'en as jamais dévié ; haïr celleux qui sont différent‧e‧s de toi, avoir du dégoût pour tout ce que tu ne comprends pas et puis, t'entêter à te détester. D'aimer de travers. D'aimer mal. D'aimer tout court, au fond. Le seul amour qui mérite d'être vécu c'est celui que tu lui dois. Le seul amour suffisant c'est celui que tu portes à l'Autorité. Et pourquoi, pourquoi alors que le fouet claque, alors que la douleur s'imprime, ça ne suffit plus ? Pourquoi ce n'est pas assez ? Son visage te revient. Ses yeux piqué de ce bleu entêtant te pulvérisent, te donnent envie de vomir parce que tu sais, putain, tu sais qu'il faut vivre sans elle. Tout ça, ça te retourne tellement l'estomac. Tout ça, ça te laisse tellement mal. Alors que le fouet s'abatte encore. Alors que le sang coule. Alors que le désir de posséder, d'aimer se tue dans la douleur. Par pitié, que l'Autorité t'entend. Par pitié, que le prix de tes souffrances suffisent. Parce que tu seras toujours un pêcheur.

Le pire qui soit. Le pire que la Terre ait porté. Et si l'Enfer ici, tu y brûles déjà. Tu y brûles si fort que t'as l'impression que les souffrances sont éternelles, sempiternelles. La souffrance des coups n'est pas assez, n'est pas suffisante. Tu le sais. Parce que t'arrêtes pas d'y penser, de penser à elle. Encore et encore, il te revient. Dans ces baisers échangés alors que la mort s'éloignait à petits pas. Dans ces yeux baissés dans les Jardins. Dans cette expression d'agonie et de supplice. L'enfer ne porte que son nom. Et t'as juste l'impression que cette fois-ci, l'Autorité t'a abandonné.

T'es sourd à la poignet de la porte qui tourne. T'es sourd à marmonner les mots d'une prière cent fois répété. Tu l'entends pas, tu la vois pas. Pas plus que tu ne sens pas, Cees venir enlacer Freyja. La daemon tremble contre lui. Bal de plumes violacées et de souffrances ressenties jusqu'au plus profond d'elle-même. Et elle s'accroche comme une désespérée à son homologue, ses ailes choient autour de son corps tel un oiseau suspendu en plein vol. " Cees ... Cees ... " Elle appelle encore et encore, comme si elle n'était pas vraiment là. Comme si on l'avait tué. " Il ... Il faut l'arrêter. Je t'en supplie. " Avant qu'il soit trop tard. Avant que la fin vienne la saisir, vous saisir.

Le sang dégouline dans ton dos, les plaies sont à vif et les yeux se tournent, enfin, brumeux, fiévreux vers Skye. Comme si toi aussi, t'étais pas vraiment là. Comme si au fond, il n'y avait déjà plus rien de ton âme dans ce bas monde. Les larmes de la Primat roulent et elle te promet, te jure qu'Elle te pardonne. Toujours. Il y a, pourtant, ce refus d'y croire, de l'apercevoir. Mais le fouet s'est arrêté dans sa course funeste. Il ne trace plus cette carte de violences et de souffrances.

Et à ses mots, à la promesse que tu n'es pas seul, qu'iels reviendront toujours, les larmes scintillent sur le bord des yeux. Le chagrin, la douleur, la peine s'autorisent enfin à pousser la porte. A petit pas, comme si enfin, toute la souffrance portée jusqu'ici, avait enfin le droit de s'exprimer. Celle que tu as depuis que tu as abandonné tes sœurs, père et mère. Celle d'un deuil jamais fait, jamais consommé. Celle étouffée, brimée, brisée à coup de ta gueule, à coup de j'ai pas le temps.  Et t'as jamais pris conscience d'à quel point elle a enflé, à quel point elle te bouffe. T'as jamais voulu voir combien elle te pesait. Pourtant, tu la traines depuis des années, des décennies. Tu la supportes comme si c'était la seule chose qui te tenait en vie. Comme si l'espoir n'existait qu'à l'ultime condition de nier, de ne pas t'autoriser à ressentir la peine, le chagrin. Comme si étrangler ton coeur est la seule réponse valable face à ton devoir, face au besoin d'être irréprochable. Alors tu as balayé l'horreur infligée à Eluard, l'horreur poignardée en plein dans ton âme. Alors tu as fait semblant de ne rien voir, de ne rien apercevoir. Les sentiments, ça passe toujours. Les sentiments, c'est pour les autres. Pas pour toi. Jamais pour toi.

Jusqu'à cet instant là. Jusqu'à cette promesse de ne jamais, jamais t'abandonner.
Et il y a ce cri. Cet hurlement d'outre-tombe sorti de ta gueule, ce chagrin qui explose. Ses larmes qui roulent, qui te ravagent. Et elles dévalent ta peau, la rudesse de tes joues, se perdant dans une barbe de quelques jours. Le nez coule et ton corps se courbe en avant. T'as mal. T'as mal partout. A la tête, au coeur, au ventre. Et tu gueules une souffrance rance, vieille de décennies en arrière. Tu hurles la souffrance réprimée, exterminée de toute ton âme. Bête blessée, animal à l'agonie, tu racles le sol de tes ongles courts. Tu creuses comme si la terre pouvait t'avaler, te gober et te garder. Et tu l'implores, tu la supplies ; pourvu que ce soit vrai, pourvu que plus personne ne te laisse seul. Pourvu qu'elle ait raison.

Le fouet est jeté, abandonné et bientôt, tes mains viennent gagner ses jupes, froisser le tissu. Tu t'accroches comme un naufragé, comme un damné. " Gå inte. Vänligen lämna inte. Stanna hos mig." La voix chevrote entre des milliers de sanglots, des larmes vives, si terribles. La voix n'est qu'un filet loin de la superbe de l'homme. Il y a des airs de petit garçon à se lover si fort contre elle, à perdre nez et bras dans le tissu de ses jupes. Il y a des airs d'âme brisée, écartelée entre foi et passion qui s'égarent. T'es pourtant docile entre ses doigts. Tu laisses la crème fondre sur tes plaies, refermer les plus anciennes, adoucir les nouvelles. Tu te tends sous la douleur qu'elle laisse aussi, gémissant mais laissant Skye te soigner. Elle n'aurait même pas eu le besoin de t'ordonner quoique ce soit, au fond. Tu la laisses faire. Tu te laisses aller. Explosé, tué par tes larmes, par la tourmente si terrible qui t'étreint, tu ne veux plus lutter.

Tu savais pas combien ses bras te manquaient. Mais la tête sur ses genoux, ses mains se perdant dans ton dos meurtri, tu comprends le poids de son absence. A la question, tes yeux se ferment, les larmes roulent sur ton nez, mouillent légèrement le tissu. Si la situation n'était pas aussi critique, aussi funeste, t'en aurais ris. Oui, tu aurais ris avec elle qu'elle ait eu si profondément raison ; que tu la regardes comme un amant. Vous vous serez tenu‧e‧s le ventre de rire autant. Mais il n'y a qu'une amertume, que la vérité soupirée : " Je le désire. Un silence imprègne la pièce, la laissant entendre toute l'horreur de la révélation. La bouche tremble, les yeux se rouvrent ; tu ne l'avais jamais dit jusqu'ici. Les mots rendent les sentiments réels, palpables. Les mots plantent toute la gravité de ce que tu es, de ce que tu fais, de ce que tu voudrais faire en plein dans ton coeur. Je veux plonger mes lèvres sur les siennes jusqu'à ne plus pouvoir respirer. Je veux caresser sa peau jusqu'à la connaître par coeur et reprendre plaisir à la découvrir jour après jour. Je veux sentir ce feu me consumer tout entier et me tuer. Et puis renaître dans ses yeux pour revenir encore et encore. Contre sa bouche, son cou, son ventre, ses hanches. Et puis devenir un‧e dans un grand brasier, dans un amour fulgurant, tellement violent qu'il te laisse désarmé, complétement damné. Le poing se serre sur le tissu de tous ses désirs frustrés, de toute cette tendresse condamnée. Je ne pense qu'à lui. Un silence, une douleur si forte qu'elle te fait grimacer à la pensée d'elle. Il peuple tous mes rêves mais aussi tous les cauchemars. Elle est partout." Et il n'y a plus un espace où il n'est pas. Il n'est pas une lutte où aucune pensée ne l'effleure.

" Je la veux tellement, t'étrangles-tu sur l'aveu. Mais lui et moi, ce n'est pas permis. Dans aucune vie, ça ne le sera, et tu te recroquevilles un peu plus sous cette réalité fatale, sous l'horreur de la vérité. Les écritures ont parlées depuis longtemps. Et le pêché s'inscrit à même la peau. Je ne peux pas aimer. Je n'en ai pas le droit. Ni elle, ni personne. " La carcasse humaine que tu es n'en a plus le droit depuis longtemps. " Un chien ne vient pas se coucher dans le lit de son maître, ne rêve pas de ses bras et n'a jamais eu le droit à plus qu'à des miettes. "  Les yeux se voilent un peu, révèlent peu à peu le malamour que tu te portes. " Alors je me punis pour oublier ses yeux, sa bouche, son corps. Alors je prie pour qu'on me pardonne d'avoir désiré le Ciel. " Et ça ne suffit pas ; elle est encore là. Il est toujours là.

Un rire résonne, sardonique, ironique : " Tu vois, tu avais raison. J'ai chuté et je suis en Enfer. J'y brûle et je continuerai d'y brûler pour l'éternité." Il n'y a pas de reproches dans ta voix, il n'y a pas de cruauté. Juste la vérité, enfin, dévoilée.
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