Tu n’es pas d’humeur à écrire des poèmes. En fait, tu n’es pas d’humeur à grand-chose, depuis que tu as brisé ta dernière paravoile en percutant une tour, réchappant de justesse à une chute fatale en atterrissant sur un toit. Depuis, tu es bougon, et il est difficile de te tirer de véritables sourires. Tu passes tes soirées à rafistoler ta belle voile rouge, celle que tu avais mis tant d’amour à construire, celle qui dépassait toutes tes espérances et pour laquelle tu en étais arrivé à tes plus grandes trouvailles aéronautiques. Tu étais trop empressé de l’utiliser, faisant fi des vents contraires et du temps brumeux de ce soir-là, erreur de débutant qui a manqué de te coûter la vie. Tu n’en es sorti qu’avec quelques égratignures, mais tu aurais préféré te casser de nouveau le bras plutôt qu’abîmer ta paravoile – car tu as toujours eu le sens des priorités.

Alors que tu quittes la Bibliothèque des Livres Brûlés après avoir tiré tes heures de copistes, tu ne rentres pas immédiatement à l’atelier, préférant venir déambuler au Marché des Ambrumes pour te vider la tête, essayant de trouver des occupations pour ne pas repenser encore et encore à ta chute. Tu ne te l’avoueras jamais, mais chaque chute laisse son lot de brisures en toi, et pas seulement en termes matériels et techniques. Alors tu erres, les mains dans les poches, observant les étals et les petites échoppes douteuses. Tu es habitué à cette effervescence, aux harangues, aux marchandises saugrenues et aux vendeur·se·xs qui le sont tout autant. Cette atmosphère, c’est un peu ton foyer ; tu as toujours vécu dans la Ville Basse, et pour te procurer tes matériaux pour construire tes voiles et ton avion, il n’y a pas meilleur endroit que les tréfonds du Marché des Ambrumes.

Tu vaquais calmement à tes occupations lorsqu’une voix te tire de ton état lunaire. Une voix que tu reconnais très facilement, tant elle t’a marqué la première fois que tu l’as entendu, ourlée de compliments au sujet de ta poésie, à t’en faire rougir jusqu’aux oreilles. ⠨⠁⠗⠊⠑⠇ ⠖ tu signes avec des gestes joyeux, reproduisant chaque lettre du bout des doigts pour la saluer. ⠨⠚⠑ ⠧⠕⠥⠎ ⠁⠉⠉⠕⠍⠏⠁⠛⠝⠑⠗⠁⠊ ⠁⠧⠑⠉ ⠏⠇⠁⠊⠎⠊⠗⠲ tu ajoutes, les mains toujours aussi expressives et enjouées. Miró traduit pour toi : « Il dit que ce serait avec plaisir de vous tenir compagnie. » Tu adresses un grand sourire à la zutique, heureux de la croiser de façon si inopinée et de pouvoir partager cette déambulation avec elle. Vous ne vous connaissez pas beaucoup ; à vrai dire, seuls quelques textes vous ont rapproché·es, mais tu as toujours apprécié être auprès d’elle, et tu aimerais beaucoup apprendre à la connaître davantage. ⠨⠑⠎⠞⠤⠉⠑ ⠟⠥⠑ ⠧⠕⠥⠎ ⠉⠓⠑⠗⠉⠓⠊⠑⠵ ⠟⠥⠑⠇⠟⠥⠑ ⠉⠓⠕⠎⠑ ⠑⠝ ⠏⠁⠗⠞⠊⠉⠥⠇⠊⠑⠗ ⠁⠥ ⠍⠁⠗⠉⠓⠿ ⠢ tu signes, et ton daemon traduit.

En progressant ensemble entre les étals, vous dépassez bientôt un bouquiniste ambulant, assoupi près de sa petite roulotte. Tu ne peux pas t’empêcher de saisir vivement l’un des livres et de le feuilleter. Constatant qu’il s’agit de contes, tu t’empresses de le glisser dans ta petite sacoche et de reprendre ta marché, tirant Ariel par le bras pour que vous ne vous attardiez pas davantage. Tu n’as aucun scrupule à chaparder, notamment des livres, et encore plus des histoires, comme tu en es tant friand. ⠨⠚⠄⠁⠊⠍⠑ ⠃⠑⠁⠥⠉⠕⠥⠏ ⠇⠑⠎ ⠉⠕⠝⠞⠑⠎⠲ tu expliques en signant, avec un sourire complice. ⠨⠍⠕⠝ ⠓⠊⠎⠞⠕⠊⠗⠑ ⠏⠗⠿⠋⠿⠗⠿⠑⠂ ⠉⠄⠑⠎⠞ ⠉⠑⠇⠇⠑ ⠙⠥ ⠨⠏⠑⠞⠊⠞ ⠨⠏⠗⠊⠝⠉⠑⠲ ⠨⠑⠎⠞⠤⠉⠑ ⠟⠥⠑ ⠞⠥ ⠇⠁ ⠉⠕⠝⠝⠁⠊⠎ ⠢

Un grand sourire s’est figé sur tes lèvres, indélogeable. Tes yeux pétillent, alors qu’Ariel et toi commencez votre déambulation dans les rues du Marché des Ambrumes. Tu ne pensais pas la croiser ici, encore moins qu’elle te proposerait de l’accompagner ; cet imprévu te remplit de joie. Tu n’as pas eu souvent l’occasion d’échanger avec elle, mais Ariel est l’une des rares personnes à apprécier ouvertement ta poésie et à te l’avoir fait savoir. Vous avez pu échanger au sujet de tes textes et de bien d’autres, parler de littérature, de politique, et rêver à ces mondes imprécis qui font joyeusement trembler les imaginations. Une rencontre placée sous le signe d’une amitié naissante.

Ariel te révèle qu’elle est ici à la recherche de charmes ou de sortilèges capables d’altérer l’aspect physique, sans doute pour pouvoir prendre l’apparence d’une autre personne. Tu hausses un sourcil, curieux. ⠨⠑⠞ ⠷ ⠟⠥⠕⠊ ⠏⠕⠥⠗⠗⠁⠊⠞ ⠧⠕⠥⠎ ⠎⠑⠗⠧⠊⠗ ⠉⠑ ⠛⠑⠝⠗⠑ ⠙⠄⠁⠍⠥⠇⠑⠞⠞⠑ ⠢ tu demandes, sans te préoccuper d’être indiscret. Tu n’as pas vraiment le sens des limites sociales, tu ne te rends pas compte de l’instant de bascule où tu franchis une barrière invisible. La question est posée avec candeur, sans suspicion ou animosité. Tu es sincèrement curieux, un peu emballé aussi à l’idée de découvrir ce genre de magie. ⠨⠚⠑ ⠧⠁⠊⠎ ⠧⠕⠥⠎ ⠁⠊⠙⠑⠗ ⠷ ⠞⠗⠕⠥⠧⠑⠗ ⠉⠑⠞⠞⠑ ⠁⠍⠥⠇⠑⠞⠞⠑ ⠖ tu signes bientôt avec des gestes exclamatifs, que Miró traduit avec tout autant d’entrain. Tu t’élances dans les rues avec plus d’enthousiasme, furetant sur chaque étal à la recherche du moindre objet magique, comme une immense chasse au trésor qui réveille ton cœur tellement, tellement enfantin.

Lorsque tu t’empares du livre de contes, tu n’as pas vraiment besoin de te trouver des excuses. Ariel te dit qu’elle ne te dénoncera pas, et un sourire complice naît sur tes lèvres. Quand elle te dit connaître elle aussi le livre de Saint-Exupéry, ton sourire grandit encore davantage – si tant est que ce fut possible – et tu signes un peu précipitamment, les mains tremblantes d’excitation : ⠨⠍⠕⠝ ⠏⠁⠎⠎⠁⠛⠑ ⠏⠗⠿⠋⠿⠗⠿⠂ ⠉⠄⠑⠎⠞ ⠟⠥⠁⠝⠙ ⠇⠑ ⠨⠏⠑⠞⠊⠞ ⠨⠏⠗⠊⠝⠉⠑ ⠑⠎⠞ ⠍⠕⠗⠙⠥ ⠏⠁⠗ ⠇⠑ ⠎⠑⠗⠏⠑⠝⠞ ⠏⠕⠥⠗ ⠗⠑⠞⠕⠥⠗⠝⠑⠗ ⠎⠥⠗ ⠎⠁ ⠏⠇⠁⠝⠮⠞⠑⠲ ⠨⠃⠑⠁⠥⠉⠕⠥⠏ ⠞⠗⠕⠥⠧⠑ ⠉⠑ ⠏⠁⠎⠎⠁⠛⠑ ⠞⠗⠊⠎⠞⠑⠂ ⠍⠁⠊⠎ ⠍⠕⠊ ⠚⠑ ⠇⠄⠁⠊⠍⠑ ⠃⠑⠁⠥⠉⠕⠥⠏⠲ ⠨⠚⠑ ⠝⠑ ⠇⠑ ⠞⠗⠕⠥⠧⠑ ⠏⠁⠎ ⠞⠗⠊⠎⠞⠑⠲ Tu marques une pause, songeur. « Le corps du Petit Prince qui tombe dans le désert, c’est le plus beau dessin du monde. » tu murmures, cette fois-ci de vive voix, les yeux un peu dans le vague, comme si tu relisais dans ton esprit, tout en le revivant pour la première fois, ce passage du livre. Tu reportes finalement ton attention sur Ariel. ⠨⠑⠞ ⠞⠕⠊⠂ ⠉⠄⠑⠎⠞ ⠟⠥⠕⠊ ⠞⠕⠝ ⠏⠁⠎⠎⠁⠛⠑ ⠏⠗⠿⠋⠿⠗⠿ ⠢ Et Miró traduit à nouveau. Tu ne t’es pas aperçu qu’entre-temps, tu as commencé à tutoyer la zutique.

Alors que tu étais absorbé par un nouveau bouquiniste, elle t’entraîne à sa suite dans une ruelle. Là, un·e dealeur·se vous propose de l’ambrume. Tu n’en as pris qu’à de très rares reprises, et tu ne comptes pas vraiment recommencer, n’en saisissant pas bien les bons aspects. Ariel effectue quand même une transaction, se procurant une potion d’Enclair, remarquant que ça peut toujours servir. Tu hoches la tête en silence, et cette fois-ci c’est à ton tour de la conduire hors de la ruelle, attrapant sa main sans même t’en apercevoir. Vous retrouvez les rues plus animées du marché, où tu te sens un peu mieux. ⠨⠁⠇⠕⠗⠎⠂ ⠏⠁⠗ ⠕⠾ ⠧⠑⠥⠭⠤⠞⠥ ⠟⠥⠄⠕⠝ ⠉⠕⠍⠍⠑⠝⠉⠑ ⠢ tu demandes en signant. C’est à ce moment-là que tu remarques l’eau très claire clapotant depuis une gouttière au-dessus de vos têtes. Elle te semble étonnamment pure, pour l’eau d’un caniveau.

À tromper la Ville Haute. Un sourire malicieux naît à la commissure de tes lèvres. Tu commences à comprendre pourquoi Ariel désire si ardemment trouver un sortilège ou une potion qui pourrait lui permettre de modifier son apparence. Tu es prêt à lui venir en aide. Elle te promet que vous allez vous amuser, mais tu n’en doutais pas. Tu acquiesces vivement, un sourire sincère toujours placardé sur tes lèvres. Vous vous élancez dans votre quête sans savoir vraiment où chercher, mais avec la ferme conviction et l’enthousiasme nécessaire pour faire de cette journée une aventure.

Vous commencez à parler du Petit Prince, ton livre préféré. Ariel te demande pourquoi la scène de la « mort » du Petit Prince est ton passage préféré. ⠨⠏⠁⠗⠉⠑ ⠟⠥⠑ ⠚⠑ ⠇⠑ ⠞⠗⠕⠥⠧⠑ ⠍⠿⠇⠁⠝⠉⠕⠇⠊⠟⠥⠑ ⠑⠞ ⠏⠕⠥⠗⠞⠁⠝⠞ ⠏⠇⠑⠊⠝ ⠙’⠑⠎⠏⠕⠊⠗⠎⠲ ⠨⠑⠞ ⠇⠑ ⠙⠿⠎⠑⠗⠞⠂ ⠚⠄⠁⠊ ⠞⠕⠥⠚⠕⠥⠗⠎ ⠞⠗⠕⠥⠧⠿ ⠯⠁ ⠎⠊ ⠃⠑⠁⠥⠲ Tu repenses aux histoires de ton père, à la Patagonie et au désert du Sahara, qu’il a tant survolé avec l’aéropostale. Ton père, il était un peu comme l’aviateur du livre de Saint-Exupéry, excepté qu’il ne s’est pas crashé dans le désert et qu’il n’a jamais rencontré le Petit Prince. « Quand j’aurai fini mon avion, j’irai voir le monde, et je trouverai un désert. Je suis sûr que le Petit Prince s’y trouvera. » tu déclares à haute voix, cette fois-ci. Ariel te parle de la rose, son personnage préféré. Un sourire tendre se dessine sur tes lèvres en repensant à ses paroles, à ses quatre petites épines pour se défendre, à son globe pour se protéger du vent. ⠨⠕⠥⠊⠂ ⠎⠁⠝⠎ ⠑⠇⠇⠑⠂ ⠊⠇ ⠝⠄⠽ ⠁⠥⠗⠁⠊⠞ ⠏⠁⠎ ⠙⠄⠓⠊⠎⠞⠕⠊⠗⠑ ⠷ ⠗⠁⠉⠕⠝⠞⠑⠗⠲ ⠨⠞⠕⠥⠞ ⠉⠑ ⠟⠥⠑ ⠇⠑ ⠨⠏⠑⠞⠊⠞ ⠨⠏⠗⠊⠝⠉⠑ ⠧⠊⠞⠂ ⠉⠄⠑⠎⠞ ⠏⠕⠥⠗ ⠑⠇⠇⠑⠲ tu renchéris dans des signes doux, aériens. Tu aimes la rose, mais elle n’est pas ton personnage préféré. Il y en a beaucoup auxquels tu songes, quand Ariel te retourne la question. Mais celui qui s’impose à toi est unique. ⠨⠍⠕⠝ ⠏⠑⠗⠎⠕⠝⠝⠁⠛⠑ ⠏⠗⠿⠋⠿⠗⠿⠂ ⠉’⠑⠎⠞ ⠇⠑ ⠎⠑⠗⠏⠑⠝⠞⠲ tu réponds avec un sourire, mais sans regarder ta nouvelle amie. Tu es perdu dans tes songes. Beaucoup le dénigrent, le trouvent cruel, considèrent qu’il n’est là que pour tuer le Petit Prince. Beaucoup pensent que les serpents sont méchants, qu’ils mordent pour le plaisir. Alors tu te contentes de dire : ⠨⠉⠄⠑⠎⠞ ⠇⠥⠊⠂ ⠟⠥⠊ ⠏⠑⠗⠍⠑⠞ ⠁⠥ ⠨⠏⠑⠞⠊⠞ ⠨⠏⠗⠊⠝⠉⠑ ⠙⠑ ⠗⠑⠞⠗⠕⠥⠧⠑⠗ ⠎⠁ ⠗⠕⠎⠑⠲ Tu échappes un rire clair : ⠨⠑⠞ ⠏⠥⠊⠎⠂ ⠊⠇ ⠽ ⠁ ⠇⠑ ⠨⠏⠑⠞⠊⠞ ⠨⠏⠗⠊⠝⠉⠑ ⠁⠥⠎⠎⠊⠂ ⠃⠊⠑⠝ ⠎⠱⠗ ⠖ tu signes avec enthousiasme.

Vous reprenez votre excursion parmi les stands de sorcellerie et de grigris. Vous errez un peu, farfouillez dans les étals à la recherche d’un sortilège ou d’un talisman qui permettrait à Ariel de changer son apparence, pour tromper la Ville Haute. Tu es de plus en plus curieux de ses réelles activités, qu’elle te cache adroitement. Mais tu n’insistes pas, te contentant de l’aider avec enthousiasme dans sa quête. Bientôt, vous rencontrez une poétesse en train de déclamer un poème sur une placette : « Et l’amour et la mer » de Pierre de Marbeuf, un auteur terrien dont tu as déjà recopié certains textes à la Bibliothèque des Livres Brûlés, dans ton activité de scribe. Ariel répète l’un des vers et se retourne vers toi, songeuse. ⠨⠚⠄⠁⠊⠍⠑ ⠇⠁ ⠍⠑⠗⠲ tu réponds, un peu rêveur. ⠨⠑⠇⠇⠑ ⠑⠎⠞ ⠙⠁⠝⠛⠑⠗⠑⠥⠎⠑⠂ ⠉⠑⠗⠞⠑⠎⠂ ⠍⠁⠊⠎ ⠇⠁ ⠎⠥⠗⠧⠕⠇⠑⠗ ⠁⠧⠑⠉ ⠍⠁ ⠏⠁⠗⠁⠧⠕⠊⠇⠑⠂ ⠉⠄⠑⠎⠞ ⠉⠑ ⠟⠥⠊ ⠍⠑ ⠋⠁⠊⠞ ⠍⠑ ⠎⠑⠝⠞⠊⠗ ⠧⠊⠧⠁⠝⠞⠲ tu ajoutes, et avec les bras, tu mimes les ailes d’un avion en train de voler parmi les courants aériens, faisant quelques bonds comme si tu allais t’envoler. Survoler la mer a toujours été pour toi la chose la plus vivifiante au monde. Et tu comptes bien, quand tu auras terminé ton avion, traverser tout l’océan. ⠨⠁⠇⠕⠗⠎ ⠝⠕⠝⠂ ⠚⠑ ⠝⠑ ⠎⠥⠊⠎ ⠏⠁⠎ ⠙’⠁⠉⠉⠕⠗⠙ ⠁⠧⠑⠉ ⠇⠑ ⠏⠕⠮⠍⠑⠲ tu déclares finalement.

Mais à peine as-tu prononcé ces mots que la poétesse cesse de déclamer ses vers, non pas à cause de ta remarque mais parce qu’un vent violent se met à souffler sur le Marché des Ambrumes. Plusieurs étals ferment brusquement, les boutiquiers rentrent leurs marchandises et les silhouettes s’éparpillent pour se mettre à l’abri. ⠨⠧⠊⠑⠝⠎ ⠖ tu signes un peu brutalement, saisissant la main d’Ariel pour la conduire jusqu’à une ruelle qui vous protègera du vent. Mais avant d’avoir pu atteindre la petite rue, c’est un parapluie bleu que tu vois vous survoler. Tu sautes un peu pour parvenir à le rattraper in extremis. « Regarde comme il est beau ! » tu t’exclames à haute voix, en oubliant presque la tempête qui menace. Mais après quelques minutes seulement, les vents s’apaisent et la vie reprendre dans la Ville Basse. Toi, tu arbores fièrement ton nouveau parapluie à ton flanc, comme une épée, sans savoir qu’il possède en vérité des propriétés magiques. C’est une sorcière à un étal qui te fait remarquer qu’il émane de cet objet un étrange pouvoir. Alors tu l’ouvres, et immédiatement, la sorcière lâche un hoquet de surprise ; Ariel et toi avez complètement disparu. ⠨⠁⠧⠑⠉ ⠯⠁⠂ ⠞⠥ ⠝⠑ ⠏⠕⠥⠗⠗⠁⠎ ⠏⠑⠥⠞⠤⠣⠞⠗⠑ ⠏⠁⠎ ⠉⠓⠁⠝⠛⠑⠗ ⠙⠄⠁⠏⠏⠁⠗⠑⠝⠉⠑⠂ ⠍⠁⠊⠎ ⠞⠥ ⠏⠕⠥⠗⠗⠁⠎ ⠞⠑ ⠙⠊⠎⠎⠊⠍⠥⠇⠑⠗ ⠁⠥⠭ ⠽⠑⠥⠭ ⠙⠑ ⠞⠕⠥⠞ ⠇⠑ ⠍⠕⠝⠙⠑ ⠖ tu t’exclames par des signes, complètement subjugué par le pouvoir du parapluie, en confiant l’objet magique à ton amie.