PREMIER TOUR Dans les profondeurs de la Bibliothèque des Livres Brûlés, des archivistes zutiques sont parvenu·e·xs à exhumer les schémas oubliés d’une imprimante de Gutenberg, réputée pour être le premier prototype d’imprimante au monde – plus précisément des caractères métalliques mobiles – fabriquée à la moitié du XVe siècle et présente, perfectionnée voire dépassée, dans les quatre mondes coexistant à Cittàgazze, avant l’effondrement. Cette invention monumentale a ouvert la voie à tout un pan de la culture, notamment l’accès à la lecture d’un plus grand nombre, elle destinée auparavant à la frange aristocratique et aisée.
Cette redécouverte dans les entrailles de la Bibliothèque des Livres Brûlés fait donc miroiter la possibilité de réimprimer des œuvres uniques sauvées de l’effondrement, et ainsi reconstruire un patrimoine littéraire à Cittàgazze. Vous avez été envoyé·es par la faction pour récupérer les plans de l’imprimante et les mettre en lieu sûr, le temps que les ingénieur·se·xs zutiques puissent se pencher sur sa fabrication, ainsi qu’exhumer les plans manquants, si tant est qu’ils aient été sauvés de l’effondrement.
hrp Lors de ce premier tour, vous êtes parvenu·e·xs au troisième sous-sol de la bibliothèque, avec l’objectif de découvrir les plans encore manquants de l’imprimante de Gutenberg. Le sous-sol compte quatre chambres répertoriant exclusivement des œuvres inachevées. Quatre plans sont à retrouver, chacun nécessitant un succès ou l’utilisation d’une carte indice. Chaque échec détruira une partie du plan. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance )
L'accès à la culture et au savoir est étrange ici a-t-elle toujours trouvé. Il n'est donc pas du tout surprenant qu'elle se soit proposée pour aller chercher les plans permettant de pouvoir partager éventuellement plus de savoir et de culture. Gabija est rarement d'accord avec les plans des zutiques. Souvent trop de violence, trop de désespoir. Là, c'est dans ses cordes de pouvoir aider. D'autant plus qu'elle va être accompagnée de Whisper, et elle aime bien le jeune sorcier. Elle trouve qu'iels font une fine équipe lorsqu'iels agissent ensemble. Iels vont pouvoir retrouver ces plans très facilement, même si elle n'a aucune idée de où exactement chercher ou de commencer chercher dans ce troisième sous-sol. Il est vrai qu'iels ont du temps devant elleux, beaucoup plus que les humain•es. Bon, ces dernier•ères ne peuvent pas vraiment attendre pour en savoir plus, il est vrai. Iels vont peut-être devoir se dépêcher un peu malgré tout. « Bonsoir Whisper, tu te portes bien ? » demande-t-elle au sorcier lorsqu'il arrive. Elle est seule, Kasparas n'ayant pas jugé bon de la rejoindre étant donné qu'il risque de ne pas pouvoir voler et qu'il n'aime pas marcher. Quelques instants plus tard, iels sont au bon sous-sol. « On se sépare ? » propose-t-elle.
Réussite:
réussite
Assure la réussite de votre action ou de votre sort, quel que soit le résultat des dés.
Dernière édition par Gabija Zemaitis le Mar 23 Jan - 3:03, édité 3 fois
L'Être caché
“
Pseudo : L'être caché
Pronoms : n/a
Faceclaim : n/a
Dialogue : /
Crédits : (av) hel (icon) hel
Messagi : 24284
Fragments : 74261
Multicomptes : /
Specchio :
Palabres :
« Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant »
Whisper n'est pas le sympathisant le plus impliqué de la cause zutique, s'il a choisi cette faction, c'est parce qu'il considère qu'elle représente un havre pour les égarés, et égaré, il l'est très certainement.
À l'annonce de la mission pour retrouver les schémas d'une mystérieuse imprimante, Gabija s'est immédiatement porté volontaire pour réunir les plans manquants de l'imprimante. Le messager lui, a proposé ses services dans l'unique but de pouvoir passer du temps avec la tenancière, puisque secrètement, il la considère comme une deuxième mère.
À son arrivée, Gabija l'accueil avec pudeur, mais intérêt.
“Bonsoir Whisper, tu te portes bien ?”
Le garçon acquiesce d'un mouvement de tête, un sourire candide aux bords des lèvres. Une simple oeillade suffit à constater l'absence du cygne, dommage, il l'aurait bien complimenté sur l'éclat immaculé de ses plumes.
“J'espère que tu vas bien toi aussi.” Souffle le châtain, en enboitant le pas à la sorcière, qui se presse déjà en direction des sous-sols.
Arrivé au troisième sous-sol, Gabija ne perd pas de temps et suggère qu'ils se séparent, sûrement pour être plus efficace. N'osant pas la contester, le Lovelace accepte, sans toutefois pouvoir dissimuler son désenchetement qui se lit aisément sur ses traits plissés.
Le zutique entre dans la chambre la plus proche et initie les recherches, farfouillant dans les archives avec implication.
“Tu pouvais lui dire que tu préférais rester avec elle, tu sais ?” Affirme le toucan, perché sur l'épaule du messager.
“Je sais.” Répond t-il, d'une voix légèrement affectée.
La sorcière opine de la tête à la question de Whisper, elle va bien et elle fait un signe de tête à Rune. Elle parle ensuite et avant d'avoir eu la réponse de ce dernier, elle le quitte, bien que sa réaction la chipote un peu. Elle va bien voir par la suite. Une fois séparé•es, Gabija se met à fouiller un peu partout, faisant attention à ne rien briser et à essayer de tout remettre en place. Enfin, autant que possible. L'organisation n'est pas une de ses qualités, loin de là. Il y a quelques découvertes intéressantes, mais elle essaie de ne pas trop s'y attarder. Se connaissant, elle risque d'oublier le pourquoi elle est là. Ce qui est assez facile pour elle, son esprit étant assez volatile. Dans la dernière boite de quatre, tout en-dessous, elle trouve dans un vieux cartable, mises dans un gros livre sur les crustacés, des feuilles avec des plans dessus. De ce qu'elle peut voir, cela ressemble à une machine à imprimer. Un de quatre ! C'est un bon début. Elle met les plans dans le dit cartable après l'avoir vidé dans la boite, afin de ne pas le perdre. Les trois autres boites sont remises par-dessus. Puis, elle s'en retourne vers le jeune sorcier. « J'en ai trouvé une ! » fait-elle, contente. « Tu voulais me parler avant que je parte ? Tu semblais déçu. » lui demande-t-elle. Elle est partie vite, mais l'a tout de même remarqué. Certes, elle est une dizaine, peut-être même vingtaine, de minutes en retard, mais le temps ne veut pas dire grand-chose pour elle.
Le châtain ne sait pas vraiment à quoi doit ressembler le plan d'une imprimante, ses lectures sont plus sentimental que cérébral, mais heureusement, l'inconnu‧e‧xs qui a trié les archives dans cette pièce l'a fait avec méthode et des intitulées bien visibles sont écrit sur les boites d'archives.
Recettes à base de criquet, ça n'est certainement pas ce carton, rien d'étonnant d'ailleurs à ce qu'il croupisse ici. Notices d'utilisations pour éléctroménager, il ne croit pas que l'imprimante fasse partie de cette catégorie. Revue de charme, un instant interdit, le zutique soulève le couvercle de la boite d'archive d'une gestuelle quelque peu hésitante, mais Rune, perché sur son épaule, referme son bec sur l'hélix de son oreille.
Le jeune homme sursaute un peu et vient poser sa main sur son oreille endolori.
“Aïe...désolé..” Souffle t-il, honteux.
Machinerie ancienne, voilà qui est un peu plus parlant. Cette fois, le postier s'attaque plus résolument à l'ouverture de la boite, ses doigts glissent à travers les différents extraits, à la recherche d'un mot ou d'un schéma parlant. Son regard s'illumine de clarté dès qu'il tombe sur le plan d'un bloc d'impression.
“C'est ça !” Dit-il, en levant le morceau de papier à hauteur de ses yeux.
“J'en ai trouvé une !”
Le Lovelace reconnaît la voix de la sorcière, mais surprit, il sursaute légèrement. Elle aussi a réussit à trouver une partie du plan, le garçon hoche la tête de façon entendu et il tend sa trouvaille à la brune. Il veut lui dire qu'ils avancent bien, mais elle le prend au dépourvu.
“Tu voulais me parler avant que je parte ? Tu semblais déçu.”
Whisper baisse la tête, un peu embarrassé, pourquoi faut-il qu'il soit si facile à deviner ? Sa main vient trouver sa nuque, qu'il gratte distraitement, il a l'impression d'être à nouveau un petit garçon.
“Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu, je voulais juste rester avec toi..” Admet-t-il, tout bas.
Pour Gabija, le temps ne fonctionne pas de la même façon que pour lui, quand plusieurs semaines lui paraissent être une éternité, pour elle, ça n'est qu'un battement de cil. Peut-être qu'un jour, lui aussi appréhendra le temps de cette manière, mais ça n'est pas encore le cas. Gêné par son aveu, il s'empresse de faire mine d'être pressé.
“Plus que deux, ça s'annonce moins compliqué que prévu finalement.” Souffle t-il, se parant d'enthousiasme.