Yi, c'est le nom de sa mère décédée qu'on lui a donné, hommage funèbre que cet héritage imposé à son gosse. Source de questions, de remarques blessantes à l'âge de l'enfance où les autres gamin‧e‧xs demandaient si c'était un adopté.


Sôma. Pour ce qu'elle en sait, c'était la volonté de cette mère inconnue, jamais rencontrée. C'était le prénom d'un de ses personnages préférés parmi les vieux contes de Coatlinchàn. Sôma a toujours détesté ce conte.


La fluidité de son genre est marquée par la boucle que Sôma porte. A gauche, quand Sôma utilise elle et à droite, pour ces jours où Sôma utilise il.


Né il y a 36 ans, trop jeune pour avoir des souvenirs du monde d'avant l'Effondrement mais bien assez vieux pour qu'on lui en ait parlé, encore et encore.


Aucun. Elle a vu certain‧e‧xs cittadini se promener dans les rues de la cité des cimes, leurs daemons perchés sur l'épaule ou suivant leurs pas : ça ne lui a jamais donné envie, cette part de soi exposée et fragilisée. Elle ignore même ce qu'elle en ferait.


Né à Coatlinchàn, il est l'enfant des exilés de Cittàspide, la cité des serpents perdue mais jamais totalement oubliée.


Analogue sans la moindre hésitation. Du corps au cœur, dans chaque pas tracé, chaque ordre exécuté - pour chaque goutte de sang qu'elle a versée. Pour l'ichor qu'elle versera encore dans la protection de son village, de son héritage.


Animalité et humanité mélangées, âme divisée en deux, Sôma est un inkumboli, capable d'abandonner son enveloppe humaine pour adopter celle d'un animal-mémoire. Ces derniers mois, l'esprit et l'âme tourmentés, les marques de sa nature s'accentuent encore tant il cherche à se défaire de son humanité déchiquetée par les cittadini.


Pansexuelle, le cœur déjà lié à Hira dans les étreintes fiévreuses et les engueulades échauffées - même si rien n'est officiel, pas même entre elleux, personne n'est dupe (sauf peut-être ces deux idiot‧e‧xs).


Faune. Autrefois espion au sein de la cité des cimes, désormais garde forestier vigilant et occasionnel messager pour les espion‧ne‧xs de la détestée Cittàgazze.


Son autre moitié d'âme s’incarne dans un faucon pélerin (Falco peregrinus) dont elle a hérité la fixité dérangeante du regard et les plumes qui s'égarent dans la chevelure brune jusque dans la nuque.