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tell me you come back home ; tsoar
Hira Allegro
Hira Allegro
Pseudo : aries ou lucie
Pronoms : elle
Faceclaim : riz ahmed
Dialogue : #CCCCFF
Crédits : avatar ; piscesplace
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Multicomptes : sienna ; vanja ; ariel
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Pronomi : il
Specchio : tell me you come back home ; tsoar B9cb6d1850f117e87149cb9646c9d2a3
Specie : INKOMBULI lorsque les plumes d'encre et de sang se dévoile, lorsque l'air te fait tout ressentir, lorsque l'aile blessée te dit que ça en est assez.
Età : 37 ANS.
Lavoro : MUSICIEN ET CONTEUR pour tisser les histoires des passeur.euse.xs, pour ne rien oublier. Pour laisser parler les flammes par d'autres moyens. Pour chasser la mort.
Fazione : ANALOGUE
Capacità : L'âme se divise en deux et dévoile les couleurs du DRACULA PARROT.
Mondo : Enfant des flammes et des cendres, tu es de celleux né.e.xs ici. Tu es de ce village niché dans les montagnes : Coatlinchàn à tout jamais.
Cuore : Tu l'aimes à t'en damner, à en crever - malgré le sel des disputes, malgré les mots malheureux, vous vous enlacez à vous en damner. Et tu l'as dans la peau Ji-Min.
Personnage : Classique
Inkumboli

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(#) tell me you come back home ; tsoar Lun 4 Mar - 20:15

Tu as bien vu qu'il n'était pas au repas.
Alors tu as pris quelques baies, des légumes tendres, un mélange de ce qu'il aime et de ce qu'il aime moins. Tu as fait un pauvre sourire à la bonne âme en charge des vivres, un battement de cils et c'est réglé. Qu'on ne t'y reprenne pas, qu'iel a soufflé, les mains sur les hanches. Tu as promis, souris, juré d'être un bon garçon, les doigts croisés derrière le dos. Fieffé menteur, voleur de coeur,  t'as honte de rien. Et surtout pas honte d'être toi.

Alors tu remercies d'un signe de tête. Tu décampes aussi sec, comme quand t'étais gosse et que tu faisais les 400 coups avec tes adelphes. A cette époque, vous étiez invincibles. Et t'es toujours aussi imbécile. Sôma dirait que t'as tout pris dans ta croissance mais rien dans les méninges. Tu agis avant de penser à la moindre conséquence. Ca t'a même pas effleuré que peut-être Tsoar ne voulait pas être dérangé alors que tu toques à la porte de bois. Sous les coups, elle se décale, absolument pas fermé.

La pénombre qui gagne la maisonnée te glace quelques secondes le sang. Et tu souffles d'une voix blanche, étrange : " Tsoar ? Tu es là ? " Une peur silencieuse, crasseuse que peut-être ses amnésies l'aient fait quitter sa maison, l'ait emmené là où tu ne pourrais pas l'atteindre. Alors doucement, tendrement, tu pénètres les lieux. Sa maison est si froide, si loin de ce qu'il était. " Tsoar ?" T'appelles encore et cette fois, ta voix est plus forte, tirant sur des trémolos qui te hantent, qui t'inondent. L'assiette de victuaille est posée et enfin tu le vois.

Doucement, lentement, tu l'approches, enveloppant de ta main calleuse son épaule : " Tsoar ? Pourquoi tu me réponds pas ? T'as une idée de la trouille que tu me fais ? " Mille scénarii s'entrelacent, tous plus désastreux les uns les autres. Tu le vois mort, tué aux côtés de Numénor. Tu le vois dans une cage dans cette putain de tour Solmène. Tu le vois encore et encore se noyer et cette fois, il n'y a personne pour le sauver. " Tsoar ! Putain, réponds-moi ! " Tu le secoues, tu veux une réaction, n'importe quoi mais pas ses yeux vides, livides. Tu veux pas qu'il soit un mort-vivant, coquille vide sans le moindre souvenirs. Et la peur se mêle à une rage fumeuse, aguicheuse. " Je dois te claquer pour te ramener sur terre ? Car j't'jure que je le ferai ! " Cette fois tes yeux lui balancent des éclairs. Cette fois, tu te fais moins charmant, moins séducteur. Cette fois c'est la peur qui te fait dérailler.

Et pourtant, il y a le gosse qui a dû laisser Numénor sur la pierre froide du Cirque de la Solitude et qui hurle : Pas toi, je t'en prie ! Je t'en conjure. Reviens-moi, reviens à la maison.
Tsoar Laconica
Tsoar Laconica
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Mondo : CITTÀSPIDE ✖ la ville de poussières et de souvenirs.
Cuore : FLAMBOYANTS ✖ tes adelphes et ceux pour qui ton cœur battra toujours.
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(#) Re: tell me you come back home ; tsoar Mar 5 Mar - 17:05

T’es pas vraiment là. Les absences se lisent dans tes yeux. T’essayes de resituer les dernières heures, en vain. Tu te sens tellement seul, les souvenirs t’échappent, glissent sur ta mémoire comme de la fumée. T’arrives pas à te souvenir de ta journée, de ta semaine, tu sens que tout t’échappe, des pans entiers de ton existence te sont refusés. Assis sur une chaise, la tête dans tes mains, tu serres les dents pour tenter de comprendre ce qui est en train de se passer. Mais rien ne vient, rien n’a survécu à l’amnésie. Tu sais que tu perds la mémoire, mais un jour oublieras-tu même cela ? Pour le moment, tu sens encore l’absence des souvenirs, mais bientôt peut-être, tu ne te souviendras même pas que tu as oublié. Tu essayes, tu essayes de toute tes forces, mais tes dernières journées t’échappent. Qu’est-ce que tu as fait hier ? Comment es-tu arrivé ici, dans ta casetta ? Avais-tu prévu quelque chose dont tu ne te souviens plus ? Tu te sens terriblement seul. Tes amnésies te coupent du monde. Tu ne sais plus d’où tu viens, tu ne sais plus où tu vas. Tu entends à peine que quelqu’un entre chez toi et s’adresse à toi, prisonnier de tes amnésies que tu cherches à combattre. Puis une main se pose sur ton épaule, et tu frémis. Tu te retournes à demi, sans comprendre.

Cette voix, elle te dit quelque chose, elle semble si lointaine. Mais tu n’arrives pas à la resituer. Et elle te terrorise. Qui est cet inconnu qui a pénétré chez toi ? Tu relèves les yeux vers lui. Son visage ne te dit rien. Son regard pourtant fait battre un peu plus fort ton cœur, comme si ton corps se souvenait, là où ton esprit dérape. Tu sens quelque chose en toi qui veut s’arracher à ta peau, comme un violent élan, celui de le prendre dans tes bras, mais tu te retiens, parce que putain, tu comprends rien à ce qui est en train de se passer. Tu n’arrives pas à comprendre de qui il s’agit. Tu n’y arrives pas. Quelque chose est figé en toi, emprisonne tes souvenirs dans une cage de verre contre laquelle tu peux observer le monde sans pourtant l’atteindre. Tu le détailles. Il t’est parfaitement inconnu. Tu cherches dans ses yeux quelque chose à quoi te raccrocher, mais tu n’y lis qu’une inquiétude que tu ne comprends pas. Pourquoi s’inquiète-t-il pour toi ? Pourquoi est-il venu jusqu’à toi ? Tu ne l’as jamais vu au village ; est-ce possible ? Peut-être l’as-tu déjà vu sans t’en souvenir. Tu détournes les yeux, le regard absent, massacré par la tristesse et l’immense sentiment d’être seul. Oui, tu es tout seul.

Tu te relèves vivement à ses derniers mots, de peur qu’il ne s’emporte et finisse vraiment par te frapper. Tu recules de quelques pas, la main en avant comme pour te protéger de lui, avant de lâcher entre tes dents : « Putain mais vous êtes qui ? » La façon dont il s’adresse à toi laisse entendre que vous vous connaissez, mais tu n’arrives pas à comprendre pourquoi, comment. T’as juste envie qu’il dégage, qu’il te laisse seul, parce que tu commences un peu à paniquer.  Tu te sens déraper lentement, que tout t’échappe. « Qu’est-ce que vous foutez chez moi ? » Tu lui cries presque dessus, sur la défensive. T’es prêt à rendre les coups, si l’autre se montrait virulent ou trop insistant. Mais peu à peu, un doute horrible s’immisce. Et si tu étais simplement en train de te faire des films, de tout inventer ? Et si rien de tout ceci n’était réel ? « Merde, merde, je suis en train de rêver, je parle tout seul… » Tu fais quelques pas, vacilles, te retiens à un mur. Tu sens bien que quelque chose d’immense est en train de t’échapper. Les amnésies commencent à te faire perdre la raison. Tu ne sais plus comment fuir tes démons, tes monstres les plus intimes, l’absence. Tu fais tout pour ne pas croiser le regard de l’inconnu, comme si ses yeux avaient le pouvoir de t’assassiner. Tu passes une main sur tes yeux, t’aimerais disparaître. Juste disparaître.
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(#) Re: tell me you come back home ; tsoar Sam 23 Mar - 16:17

TW : Handiphobie, violence.

La pierre tombe, roule à même les tripes alors que tu comprends, réalises ; Tsoar n'est plus Tsoar.

Et putain, qu'est-ce que ça te balance, t'élance au désespoir. Putain, qu'est-ce que t'as l'impression de perdre un petit morceau de toi. Numénor en a aussi arraché un dans sa chute quand il n'est pas revenu. T'as parfois l'impression qu'iels sont tous des morceaux de toi ; Bâteleur, Zuko, Tsoar, Numénor et Sôma. Et quand il n'en aura plus, tu ne seras plus. Il n'y aura plus rien à sauver, à sauvegarder. Il n'y aura plus de Mort à braver, à détourner d'elleux. C'est sans doute pour ça que t'as l'impression que lorsqu'il pose ces yeux-là sur toi, t'as l'impression qu'il n'y a plus rien qui te retient. Tu as l'impression qu'il t'a abandonné.

Tu sais, bien sûre que tu le sais, que ce n'est pas de sa faute. C'est la faute de ces putains de Solmènes. C'est la faute de leur secte de malheur. C'est la faute de ce qu'iels lui ont faits. Mais il n'y a aucun‧e alchimiste sur leaquel taper, rager.

Il n'y a que Tsoar, et sa mémoire brisée, explosée.
Il n'y a que lui et des milliers de mensonges, de regrets décharnés.
Il n'y a que toi et ton impuissance.

Il n'y a que vous, dans cette maisonnée froide et sans saveurs, sans odeurs. Il a un sursaut quand tu menaces de le frapper pour qu'il revienne se raccrocher à la réalité, qu'il atteigne enfin tes côtés. Pourtant, c'est la peur qui dévore son visage, qui te donne tous les tords. Crac, t'as l'impression d'entendre ton coeur se briser, se tuer. T'as l'impression qu'il est vraiment parti et qu'il ne peut revenir alors qu'il se protège de ses mains. Tsoar se protège de toi. « Putain mais vous êtes qui ? » Les yeux se voilent, les traits se tirent. Oh non, non. Pas lui. Pas Tsoar. Tu ne peux pas le perdre lui. Tu ne peux pas vivre sans lui.

La panique le dévore. Tsoar crie, gueule, hurle et ce sont des plaies à même ton âme. Putain, t'en chialerais presque si tu le sentais pas dans tout ton être. Et puis enfin, l'amnésie qui lui fait douter de tout, de trop, qui érige des blessures indélébiles. Il vacille, tentant de se rattraper au mur. Tes yeux sont celleux dévoré‧e‧xs par les spectres.  " Je suis ton frère, triple imbécile. " La voix est blanche, creuse, comme vidée, tuée par ce que tu viens de vivre, ce à quoi vous venez de survivre. " Hira. Tu sais, tu en as d'autres. Lentement ton corps s'avance vers lui, tu tues ta haine des Solmènes. T'es là et il y a encore un espoir qu'il est là quelque part, perdu dans les limbes de sa mémoire éclatée, brisée. Il y a Zuko, tu te souviens ? Il vole si haut qu'il pourrait avaler le soleil et il a toujours voulu nous protéger. Même si la pensée te taraude que ça va finir par le détruire, le réduire en bouilli. Et puis Bateleur ? Pffff, tu vas pas me faire croire que t'as oublié Bateleur. Lentement tu t'approches encore plus proche, lui murmurant à l'oreille : t'as oublié comment tu le regardes ? comment il fait battre ton coeur ? Je suis sûr que si t'as oublié, ton corps se souviendrait sans même y penser. Juste en le regardant." Un petit sourire taquin, une lueur de nostalgie dans les yeux. " Et il y en avait un de plus. Tu te rappelles de son prénom ? " Numénor. Numénor comme une supplique que le soleil n'éteindra jamais. Numénor comme un espoir secret de poursuivre sa vie dans tes sourires, dans tes blagues. Numénor dont l'absence est toujours terrible, jamais oublié.

Et lentement, tu viens le prendre dans tes bras : " T'as pas le droit, Tsoar. Tu n'as pas le droit de me faire ça. Tu ne peux pas m'abandonner. " Tu n'es pas sûr de t'en remettre si le pilier qu'il est vacille, s'effondre. Tu n'es pas sûr de pouvoir te le pardonner. " Tu ne peux pas nous abandonner. " Alors, je t'en prie, reviens-moi. Retrouve le chemin de ta raison, de ta maison.

" On chantera cette chanson que tu aimes tant. " Tu chasses une larme qui perle au bord de tes yeux, le coeur lourd. Un sifflement se fait entendre dans la maison, un air lent et pourtant joyeux, heureux. Une chanson que tu as chanté la première fois autour d'un feu alors que les ombres projetaient leur danse sur les montagnes.
Tsoar Laconica
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(#) Re: tell me you come back home ; tsoar Mer 27 Mar - 23:48

TW pensées de mort passive

Tu es tout seul. Tes mains tremblent un peu à ce constat. Tu es seul. Tu ne te souviens de personne, soudainement, qui ait pu faire sursauter un peu ta vie, ton cœur. Tu as l’impression de n’avoir jamais connu l’amour ni l’amitié, d’avoir été enterré vivant dans un tombeau toute ton existence. Le regard que tu jettes à l’inconnu est lourd d’incompréhension et de douleur, une douleur profonde et indépassable. Tu le regardes, tu le détailles, essayes de comprendre – s’il est entré ainsi chez toi, c’est qu’il doit avoir une raison – mais bien vite tu es contraint de détourner les yeux, parce que tu souffres trop de ne pas te souvenir, parce que tu as l’impression que quelque chose d’immense est en train de t’échapper, et ce vertige te tue.

Tu fermes les yeux alors que l’inconnu s’approche, par peur et par résignation. Oui, tu es résigné. Tu ne sais plus comment lutter, et au fond de toi, dans ce puits de solitude, tu n’as qu’une hâte : précipiter ta mort. Tu ne te souviens de personne, seulement quelques figures, des silhouettes floues, des feux quelque part qui brûlent et qui semblent irradier dans ton cœur. Je suis ton frère. Les mots te heurtent comme des balles à bout portant. Tu rouvres les yeux, croisent les siens. Comment est-ce possible ? Comment peux-tu l’avoir oublié ? Tu n’arrives pas, non, tu n’arrives pas à reconnaître son visage, ses traits, sa bouche qui te traite d’imbécile. Tu serres les paupières. « Je… je n’y arrive pas… » tu geins d’une voix si lointaine, alors que l’autre se rapproche de toi. Hira. Le prénom explose en toi. Il résonne dans les profondeurs de ton corps, comme des vagues dans un abysse, celles qu’on ne voit pas, les courants invisibles qui meuvent pourtant les êtres. Hira. Tu as la sensation de te noyer, soudain. Comme si ce prénom faisait éclater les digues de ton esprit. Hira. Putain, Hira. Peu à peu, tes yeux se rouvrent, alors que des souvenirs affluent, se précipitent, se déchaînent. Le visage qui se dessine devant toi se charge soudain d’une mémoire profonde et inaltérable. Tu le reconnais. « Hira… » tu murmures, comme un miracle, en plongeant tes yeux dans les siens.

Puis il y a Zuko. Et tu te souviens. Tu te souviens de sa tendresse, de son honnêteté, de son sourire mélancolique et pourtant sublime. Tu te souviens de sa douleur, celle que tu voudrais chasser à tout prix, quitte à en mourir. Et parmi tous les souvenirs qui te heurtent, il y a l’eau dans la bouche, le sel dans la gorge, ses mains qui te secouent pour te ramener à la vie. C’est lui qui t’a sauvé. Comment tu as pu l’oublier. Un troisième prénom, soudain, alors qu’Hira est désormais si proche de toi, que son odeur ravive un nombre incalculable de souvenirs. Bateleur. Et ton cœur éclate. Tu n'arrives plus à respirer. Tu peux presque sentir à nouveau la chaleur de son corps, revoir ses yeux qui te transpercent l’âme. Sa voix qui pourrait te tuer tellement elle te semble sublime. T’as envie de ses bras, de son souffle sur ta peau. Et comme Hira te le dit, ton corps se souvient. Un spasme te soulève le ventre, tu recules jusqu’à ce que ton dos heurte le mur derrière toi. Tu n’arrives plus à tenir debout, tes jambes tremblent, comme si la vie affluait de nouveau dans ton corps.

Et puis un dernier prénom, qui ne franchit pas les lèvres de ton adelphe. Un dernier frère que la mémoire, même la plus massacrée, ne pourrait effacer. D’une voix blanche, tu souffles : « Numénor… » Et t’as l’impression qu’on arrache une partie de toi. T’as l’impression de mourir, alors que les larmes éclatent de tes yeux, que tu portes une main à ta bouche pour retenir un sanglot. Numénor. Tu répètes le prénom, une fois, deux fois, trois fois, dans une litanie à en crever le plus glacé des cœurs. Hira franchit les derniers centimètres qui vous séparent, et ses bras viennent entourer ton corps ravagé par des sanglots. Tu ne peux pas nous abandonner. L’étreinte est désespérée, alors que tu serres ton adelphe contre toi, pleurant sur son épaule. « Hira, je suis désolé, je suis tellement désolé… » Durant plusieurs minutes, il n’y a que vos deux silhouettes enlacées, et tes larmes qui imbibent son haut. Une multitude de pardon que tu n’arrives pas à retenir, qui se déversent, qui se précipitent sur tes lèvres. Tu te sens coupable, si coupable d’être ce que tu es devenu. De n’être qu’un frère brisé qui n’est plus capable de se souvenir de ceux qui font battre si ardemment son cœur. Un frère qui n’en est plus vraiment un. Alors tu pleures, tu demandes pardon et tu pleures, encore et encore, sur cette mémoire horrible qui t’échappe, sur vos amours mélancoliques et grandioses, sur vos feux, toujours allumés. Tu n'as jamais été seul.

Et puis Hira se met à siffler un air que tu connais si bien, que tu connais par cœur. Un air au goût de flammes et d’éternité. Tu relèves doucement la tête, et tendrement, tu viens accompagner ton adelphe, et vos sifflements conjoints viennent habiter le silence de la casetta. Tous les souvenirs réapparaissent. Tous les brasiers allumés dans les nuits, toutes les étreintes volées aux noirceurs, toutes les douleurs que vous avez surmontées, toutes les promesses sur lesquelles le temps n’a pas d’emprise. Tout. Et lorsque la musique prend fin, tu te défais un peu de l’étreinte. Un sourire s’égare sur tes lèvres, reconnaissant et heureux. Et les mains sur les épaules d’Hira, tu viens murmurer : « Tant que tu chanteras, je ne t’oublierais jamais. »

Cette musique Je sais bien Mais les paroles
Que disaient au juste les paroles
Imbécile
*

*Dernier vers du poème « Air du temps » de Louis Aragon, dans Le Mouvement perpétuel.
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