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broken people are not fragile ― ft. sienna
Kafka S. Lindbergh
Kafka S. Lindbergh
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : Luke Powell
Dialogue : #616c94
Crédits : ethereal (av) sign (hel)
broken people are not fragile ― ft. sienna R8n3
Messagi : 6315
Fragments : 3598
Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
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Spoiler:
Pronomi : ᴉᴌ
Specchio : broken people are not fragile ― ft. sienna P8un
Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
Staff

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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
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(#) broken people are not fragile ― ft. sienna Mer 6 Mar - 22:33

TW : ce rp contient des mentions explicites de violences sexuelles, de viol, de sang et de pensées noires. Préservez-vous de la lecture de ce topic si l’un de ces sujets vous est difficile.

Tu as envie de disparaître. D’être rayé du cours des choses. Recroquevillé dans un coin de la chambre, dans le noir complet, les yeux écarquillés sur le vide, à demi nu, tu attends, sans savoir quoi. La douleur dans ton dos, sur tes reins, sur tes joues que les gifles ont éprouvées. La douleur partout, immense, à l’intérieur de ton corps violé, ce corps tellement massacré qu’il n’en reste presque rien, fantôme parmi les fantômes. Carnage. De nouvelles brisures sont venues s’ajouter à toutes les autres, de nouvelles blessures sont venues trancher ton dos, lignes de fuite lézardant une peau déjà maintes fois sacrifiée. Le sang glisse de tes narines jusqu’à tes lèvres, répand un goût de fer dans ta bouche, et celui qui suinte dans ton dos nu vient tapisser le sol de la chambre, qui en a vraisemblablement vu d’autres. Tes poignets sont rouges d’une corde qui les a brûlés. Les horreurs se rejouent en boucle dans ton esprit, désormais imprimées dans ta mémoire en lettres de feu. Tu ne comprends pas. Tu ne comprends pas, pourquoi seule la violence t’est destinée. Pourquoi tout le monde ne cherche qu’à te détruire. Ta sexualité à risques n’a jamais rimé avec tendresse. Les seuls égards que les autres ont pour toi se soldent par le sang. On prend plaisir à te faire du mal. On jouit sur ta chair malmenée. Tu n'es qu’un corps qu’on possède, un corps éprouvé. Fatigué d’être en vie.

Tu n’as pas su résister, tu n’avais pas la force. Tu t’es salement laissé faire. Il n’y a que tes cris qui sont venus déchirer le silence de la nuit, des appels à l’aide inarticulés, mais depuis que Clyde n’est plus directeur de la Nef des fous, ils sont demeurés vains. On n’entend presque rien, hors des chambres ; elles sont faites pour annuler tous les bruits. Ce que tu ignores, c’est qu’une prostituée t’a entendu, une amie à toi à qui tu as confié : S’il m’arrive quelque chose, va chercher Sienna. Tu lui as tout expliqué, mais tu espérais au fond de toi ne jamais avoir à faire appel à lui. Ne jamais avoir à demander de l’aide à cet être que tu estimes si tendrement. Tu ne veux pas qu’il te voit dans cet état. Tu ne veux pas qu’il contemple ta putain de misère, faite de sang et de larmes, celles qui ont séché sur tes joues. Tu n’as plus la force de pleurer. Tu te souviens des coups, de chaque coup, méthodique, sur ton dos, dans tes reins, de chaque gifle, de chaque parole horrible qui t’a détruit presque autant que les blessures de la chair. Tu te souviens de tout, et tu le revis en boucle dans ta mémoire. Tu n’existes plus qu’à travers cette douleur sourde, qui ne te quittera plus jamais vraiment. Tu as perdu tout ce qui faisait de toi un être.

Tu n’entends pas la porte de la chambre s’entrouvrir, tu ne perçois pas la lumière s’engouffrer dans l’entrebâillement. Tu es absent, lointain, perdu. Tu ne vois pas la silhouette de Sienna entrer ; en fait, tu ne sens plus rien. Tu attends de disparaître, de t’évanouir de l’existence. Tu ne sais pas qu’au fond de toi, tu attends d’être sauvé, qu’on te rattrape avant de perdre totalement pied et de mourir. Tu n’as jamais eu le courage d’en finir, pourtant combien de fois as-tu appelé la mort de tes vœux, combien de fois as-tu cru succomber, sous la torture, sous la violence, sous l’abandon. Tout a commencé lorsque ton don s’est manifesté ; à partir de ce jour, plus aucune tendresse n’a éveillé ta peau. Certaines figures sont bien parvenues à insuffler en toi quelques éclats, comme Nicholas, comme les Covenant – ou comme Sienna. Mais tu ne comprends pas que c’est lui qui est venu auprès de toi, au beau milieu de la nuit, après un tel carnage. Tu ne comprends plus rien. Pourtant, à chaque coup, tu avais espoir d’être sauvé, tu avais espoir que cette porte s’ouvre et que quelqu’un·e, n’importe qui, arrête ce bras qui te massacrait. Et l’espoir, tu l’as perdu. Tu es là, à demi nu, prostré et tremblant, à attendre un jour qui, tu le sais, ne se lèvera plus jamais.


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Sienna Leoni
Sienna Leoni
Pseudo : aries ou lucie
Pronoms : elle
Faceclaim : josh o'connor
Dialogue : /
Crédits : avatar : awoona ; gif : mysolar & tveitz
broken people are not fragile ― ft. sienna Dd5f7fb6a046da70ce19303120f61dbc6300db81
Messagi : 211
Fragments : 1873
Multicomptes : vanja
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Pronomi : il
Specchio : broken people are not fragile ― ft. sienna 291087525372dc4417ed9bb7149e0d1b52fb275c
Specie : ALCHIMISTE comme une destinée à tout jamais chevillée au corps. Parce que, chez les tiens, c'est dans le sang qui traverse les âges, c'est dans une tradition auquel aucun.e n'échappe. Alors tu l'as accepté, alors tu l'as embrassé quitte à ne pas t'autoriser à rêver.
Età : A peine 33 ANS, à peine le temps de naître que déjà disparaissait père . A peine le temps d'ouvrir les yeux que le monde te semble déjà tellement lourd, tellement plein de doutes.
Lavoro : ALCHIMISTE MEDICINALE au sein de l'HOPITAL DI CAPITELLO, tu as choisi au moins ça. Tu as choisi de t'effacer pour les autres, de donner plus qu'on ne vient t'apporter. Peut-être qu'ainsi, en t'oubliant rien qu'un peu, tu te fais du bien aussi. En secret les doigts se délient, les formules, les calculs, les cercles alchimiques tracent somnifères et poisons dévoilant l'EMPOISONNEUR au service des Traitres.
Fazione : Tu es SOLMENE pour cette gloire un peu passée, pas vraiment effacée. SOLMENE parce que c'était une évidence que tu as abandonné, délaissé pour embrasser les TRAITRES.
Capacità : ALCHIMIE MEDICINALE pour soigner, apaiser ceux dans le besoin, ceux qui ont moins que toi. Mais aussi ALCHIMIE DE SANG pour combattre le mal par le mal.
Mondo : Les tiens se sont toujours targués d'être pur GAZZI. Point de mélange, point de mixité. La preuve étant de cette absence de daemon. Et parfois tu en es quelque peu envieux ; toi aussi, tu aurais aimé (a)voir cette moitié de toi.
Cuore : Le coeur est EPRIS. Le coeur est surpris et tu avances à pas timides, sensibles vers ce premier crush. Tu te surprends à vouloir plaire, à vouloir aimer et être aimé. Et ça te rend fébrile, un peu débile aussi alors qu'une question te taraude ; est-ce que tu es assez ?
Age : 29
Personnage : Classique
Dahlia noir

Pseudo : aries ou lucie
Pronoms : elle
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Specchio : broken people are not fragile ― ft. sienna 291087525372dc4417ed9bb7149e0d1b52fb275c
Specie : ALCHIMISTE comme une destinée à tout jamais chevillée au corps. Parce que, chez les tiens, c'est dans le sang qui traverse les âges, c'est dans une tradition auquel aucun.e n'échappe. Alors tu l'as accepté, alors tu l'as embrassé quitte à ne pas t'autoriser à rêver.
Età : A peine 33 ANS, à peine le temps de naître que déjà disparaissait père . A peine le temps d'ouvrir les yeux que le monde te semble déjà tellement lourd, tellement plein de doutes.
Lavoro : ALCHIMISTE MEDICINALE au sein de l'HOPITAL DI CAPITELLO, tu as choisi au moins ça. Tu as choisi de t'effacer pour les autres, de donner plus qu'on ne vient t'apporter. Peut-être qu'ainsi, en t'oubliant rien qu'un peu, tu te fais du bien aussi. En secret les doigts se délient, les formules, les calculs, les cercles alchimiques tracent somnifères et poisons dévoilant l'EMPOISONNEUR au service des Traitres.
Fazione : Tu es SOLMENE pour cette gloire un peu passée, pas vraiment effacée. SOLMENE parce que c'était une évidence que tu as abandonné, délaissé pour embrasser les TRAITRES.
Capacità : ALCHIMIE MEDICINALE pour soigner, apaiser ceux dans le besoin, ceux qui ont moins que toi. Mais aussi ALCHIMIE DE SANG pour combattre le mal par le mal.
Mondo : Les tiens se sont toujours targués d'être pur GAZZI. Point de mélange, point de mixité. La preuve étant de cette absence de daemon. Et parfois tu en es quelque peu envieux ; toi aussi, tu aurais aimé (a)voir cette moitié de toi.
Cuore : Le coeur est EPRIS. Le coeur est surpris et tu avances à pas timides, sensibles vers ce premier crush. Tu te surprends à vouloir plaire, à vouloir aimer et être aimé. Et ça te rend fébrile, un peu débile aussi alors qu'une question te taraude ; est-ce que tu es assez ?
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(#) Re: broken people are not fragile ― ft. sienna Lun 18 Mar - 0:25

TW : mentions explicites de violences sexuelles, de viol, sang et blessures.

Il sait qu'il peut venir à tout heure du jour ou de la nuit. Il sait que tu seras toujours là pour l'aider.

La rencontre sur les toits a donné naissance à une profonde, une tendre amitié. Andrea dirait que tu fais confiance trop vite. Andrea dirait que tu ne le connais pas. Mais il y a des sensations qui ne trompent pas. Il y a des confiances qui se tissent en un regard. Il y a des existences qui nous bouleversent et nous dépassent ; il y a Kafka.

Peut-être qu'il y a des amitiés qui sont faites pour être vécues sans compromis, sans hésitations, sans la moindre petite question.
Peut-être qu'il y a toi, un peu naïf, un peu trop sensible.
Et tu ne regretteras rien de ce que tu donnes, abandonnes.

Depuis les toits, tu n'as plus eu l'occasion de revoir Kafka. Tu espérais que la nuit serait clémente, douce avec lui. Tu espérais qu'il n'est jamais, jamais besoin de toi. Naïvement, tu t'es dit que peut-être quelqu'un‧e était là pour le protéger, que quelqu'un‧e était là pour veiller sur lui. Même avec son métier. Même avec ce drame au bout des lèvres.

Ton coeur a loupé un battement au visage de la prostituée face à toi, sur le pas de ta porte : " C'est Kafka ... Il ne va pas bien. Il a besoin de vous, monsieur Leoni. " Un silence s'est étiré alors qu'un cri silencieux te crevasse la chaire. Un hochement de tête, tu la suis, emportant avec toi le collier de perles de ta mère (pour payer le passage dans la chambre de passe). La cape est enfilée sur le chemin, alors que la capuche cache ton visage. La malle est lourde d'ingrédients, de potions, de quoi effacer un peu le corps brisé, saccagé. Un frisson se répand de se perdre aussi profondément, violemment dans la Ville Basse. Tu n'en connais rien de ces boyaux, de ces tourments. Pourtant, tu n'hésites pas à suivre la travailleuse du sexe. Tu lui demandes de te parler de Kafka, de te dire où il a mal mais elle ne sait rien te dire. " Je n'ai entendu que ces cris. " Un frisson d'horreur, tes dents se serrent et déjà la Nef est sous tes yeux. Une autre inspiration violente alors que tu pénètres les lieux.

L'amie de Kafka entoure ta main pour te guider, au milieu des égaré‧e‧xs et des bourré‧e‧xs venant chercher leur propre fin du monde. Tu esquives une main un peu baladeuse en bondissant plus vite au côté de la prostituée et tu te diriges vers le comptoir : " Bon-Bonsoir, j-je viens v-voir Kaf-Kafka. Pas dispo, le regard qu'iel te jette est glacial. La prostituée t'interroge du regard. Bientôt, tu tires le collier et ses perles de culture, un bijoux d'un autre monde, un bien familiale frappé du "L" des Leoni sur le fermoir. C-C'est su-suffisant pour la n-nuit ? Ouai mais l'est pas beau à voir, m'sieur. J-Je m'en fi-fiche, ton sang bouillonne avec qu'iel ne voit que sa poule aux oeufs d'or incapable d'ourler ses hanches sur ses client‧e‧xs. J-Je ne ve-veux v-voir que lui. Et j-je le veux pou-pour la n-nuit en-entière. Ok, fais-le monter à l'étage, ma p'tite." L'amie s'exécute sans discuter et tu lui emboites le pas de façon un peu pressée sous les rires gras et gauches. " Ca fait sûrement une éternité qu'il a pas baisé ! "

Le plancher craque sous tes pas précipités. La prostituée t'ouvre la porte sans discuter et tu es déjà dans la pièce. Un regard file vers la forme prostrée de l'autre côté de la pièce. On ne dirait plus Kafka, on ne dirait pas celui que t'as rencontré sur ce toit. Il te semble si brisé, si fragilisé. " Kaf-Kafka ? " Le souffle est doux, n'a pas envie de le bousculer, de le déranger alors que tu fais quelques pas, pose la malle sur le lit dont les draps sont encore froissés. La capuche est lentement retirée pour qu'il voit ton visage. Tes yeux se perdent dans les siens, pupilles clairs le suppliant de te regarder, de se raccrocher à cette réalité. " C-C'est Sie-Sienna." Cette fois, tu te mets à sa hauteur et tu rampes presque jusqu'à lui, doucement, lentement. Pas à pas pour qu'il voit que tu ne lui veux aucun mal. La porte se referme derrière toi - sûrement l'amie de Kafka qui vous laisse l'intimité suffisante au moment.

Une main s'approche de lui, lentement pour qu'il la voit arriver. Elle se suspend au dessus de son genoux, attendant sa permission. " J-Je suis là. Un murmure doux. J-je ne vais pas vous fai-faire de mal. " Tu promets alors que ton coeur bat si fort. Alors que tu peux détailler le nez en sang, les plaies à vif, le corps qu'on a pris et repris dans une violence terrible. Tu déglutis difficilement, te demandant comment on peut être aussi inhumain‧e. Comment on peut faire ça à quelqu'un d'aussi doux que lui ? Et une rage sourde résonne. Une colère déferle alors que tu réalises à quel point iels peuvent lui faire mal - combien de fois lui a-t-on fait mal ? Combien de fois ont-iels posé‧e‧s leur sales pattes sur lui pour le voler, le dérober ? Trop de fois, tu devines. Et ça te fait si mal.

" Kafka, la voix est bizarrement plus posée, plus assurée sans se répartir de sa douceur. Il y a l'alchimiste médicale qui prend le pas soudainement. Il y a celui qui a trop vu de corps usés et abusés par les autres. Il y a cette confiance que tu peux le soigner. Au moins physiquement. J-J'ai be-besoin de vous exa-examiner. J-je vous pro-promets que ce ne sont que de-deux mi-minutes. A-Après je nous tou-toucherai plus. " Après il n'y aura plus de gestes dont il ne veut pas. Après il n'y aura plus personne pour le faire crier de douleur. " E-Est-ce que vous vou-voulez bien que je vous au-ausculte ? " Le bégaiement fait chevroter, glisser ta voix mais il n'y a pas de doute, pas de peur sur ce que tu dois faire. Tu attends juste qu'il soit prêt, on a suffisamment tué son consentement pour ce soir.
Kafka S. Lindbergh
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
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Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
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(#) Re: broken people are not fragile ― ft. sienna Lun 18 Mar - 15:37

TW : ce rp contient des mentions explicites de violences sexuelles, de viol, de sang et de pensées noires. Préservez-vous de la lecture de ce topic si l’un de ces sujets vous est difficile.

La lumière s’allume. Tu fermes les yeux, agressé par la luminosité si crue des néons de la Nef. C’est la voix de Sienna qui vient briser le silence funeste de la chambre. Une voix que tu ne reconnais qu’à demi, car elle te semble si lointaine, si inatteignable. Elle n’est qu’un mirage, inaccessible. Ça ne peut pas être lui. Tu croises ses yeux sans les voir vraiment. C’est comme si tu étais déjà un peu mort, plus tout à fait là, dans une sorte d’en-deçà des choses d’où aucune lumière ne jaillit. Le regard que tu lui lances est le plus dépourvu de volonté et de vie qu’il soit possible de confronter. Il dépose quelque chose sur le lit, une malle que tu scrutes avec méfiance. Est-il lui aussi venu te torturer ? Tout le monde te semble un·e potentiel·le ennemi·e, même tes plus tendres allié·es. Tout le monde te veut du mal. Tout le monde te déteste. Tu rebaisses les yeux. Tu trembles un peu, de froid, de peur et de douleur, celle lancinante qui harasse tous tes muscles. Le sang commence à sécher dans ton dos, sur ton visage. Tu serres les poings, alors que les images du viol se rejouent, que toutes les sensations se redessinent dans ton corps meurtri. Tu peux sentir encore le souffle du client par-dessus ton épaule, sa sueur dans ton dos se mélangeant à ton sang, entendre tes propres cris en écho, étouffés dans sa paume. Tu peux tout revivre.

La main de Sienna s’approche, et tu as un mouvement de recul incontrôlé, un sursaut dicté par la crainte de recevoir encore des coups. Tu te terres un peu plus encore contre le mur, tes pieds dérapent sur le sol taché de sang. La paume se suspend au-dessus de ton genou sans te toucher, et la voix du médecin vient te rassurer, te dire qu’il ne te veut pas de mal. Mais toi, tu ne sais plus. Tu ne sais plus comment croire, entendre, éprouver ces paroles. Tu as l’impression de mériter tout ce que l’on t’inflige. De mériter la maltraitance, le viol, le deuil. De ne mériter que des coups. Ton cœur bat si fort dans ta poitrine que tu l’entends résonner jusque dans ton crâne. Tu es terrorisé à l’idée que tout soit sur le point de se répéter, que Sienna ne soit pas Sienna mais un autre client venu te massacrer. C’est comme si le monde entier voulait te tuer. Peut-être que ton ami aussi est venu te déposséder. Qu’est-ce qu’il serait venu faire à la Nef des fous, sinon ? Tu n’arrives pas à penser le fait qu’il puisse être ici pour ton bien. Personne n’entre dans ces chambres pour ton bien.

Sienna se rapproche un peu, ne te touche pas ; tu croises son regard. Et c’est à ce moment-là que tu comprends que tu n’es plus seul, qu’il ne te veut pas de mal, qu’il est bien cet ami si précieux rencontré sur les toits quelques nuits auparavant. « Sienna ? » Ta voix est habité par la douleur, et pourtant remplie d’espoir en prononçant ce prénom. Alors, c’est vraiment lui ? Aucun sourire pourtant ne point sur tes lèvres, tu n’en as pas la force. Seule la surprise se lit au fond de tes rétines, et une profonde gratitude. « Je suis désolé… » Tu enfouis ton visage dans tes genoux, que tes bras serrent contre toi pour te rendre encore plus minuscule que tu ne l’es déjà. Tes épaules sont secouées par tes sanglots, qui viennent déchirer le silence de la chambre. Tu t’excuses car il faut que tu aies fait quelque chose de mal pour qu’on te punisse ainsi, n’est-ce pas ? Tu t’excuses car il faut bien tenter de justifier l’injustifiable. Tu as forcément fait quelque chose, dans cette foutue vie, pour mériter qu’on te détruise. Tu n’as fait que subir, qu’encaisser. Et tu as honte, terriblement honte, d’être ce que tu es. Tu voudrais ne pas avoir existé.

Tu relèves les yeux vers Sienna lorsqu’il te demande la permission de te toucher. Ils sont éteints. Tu as un moment d’hésitation avant de mécaniquement hocher la tête pour lui signifier qu’il peut s’approcher. Tu laisses ses mains te toucher, t’examiner, frissonnant un peu sous leur chaleur sur ta peau gelée, grimaçant quand elles s’invitent dans ton dos massacré. Tu as honte de dévoiler toutes ces choses, tu as honte de ton corps, honte des ecchymoses et du sang, de l’odeur du client encore imprégné sur ta chair, partout. Tu sais que Sienna se doute des autres blessures, celles que tu caches, celles que tu tais, celles dont tu as le plus honte. « Sienna, j’ai mal… » tu murmures dans un souffle. Appel à l’aide désespéré, comme s’il était possible de refaire le cours des choses, de revenir en arrière et de tout annuler. La douleur est partout. Tu es brisé. « Est-ce que j’ai fait quelque chose de mal ?... » tu finis par demander d’une voix parfaitement éteinte, minuscule, désespérée.


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Sienna Leoni
Sienna Leoni
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broken people are not fragile ― ft. sienna Dd5f7fb6a046da70ce19303120f61dbc6300db81
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Specchio : broken people are not fragile ― ft. sienna 291087525372dc4417ed9bb7149e0d1b52fb275c
Specie : ALCHIMISTE comme une destinée à tout jamais chevillée au corps. Parce que, chez les tiens, c'est dans le sang qui traverse les âges, c'est dans une tradition auquel aucun.e n'échappe. Alors tu l'as accepté, alors tu l'as embrassé quitte à ne pas t'autoriser à rêver.
Età : A peine 33 ANS, à peine le temps de naître que déjà disparaissait père . A peine le temps d'ouvrir les yeux que le monde te semble déjà tellement lourd, tellement plein de doutes.
Lavoro : ALCHIMISTE MEDICINALE au sein de l'HOPITAL DI CAPITELLO, tu as choisi au moins ça. Tu as choisi de t'effacer pour les autres, de donner plus qu'on ne vient t'apporter. Peut-être qu'ainsi, en t'oubliant rien qu'un peu, tu te fais du bien aussi. En secret les doigts se délient, les formules, les calculs, les cercles alchimiques tracent somnifères et poisons dévoilant l'EMPOISONNEUR au service des Traitres.
Fazione : Tu es SOLMENE pour cette gloire un peu passée, pas vraiment effacée. SOLMENE parce que c'était une évidence que tu as abandonné, délaissé pour embrasser les TRAITRES.
Capacità : ALCHIMIE MEDICINALE pour soigner, apaiser ceux dans le besoin, ceux qui ont moins que toi. Mais aussi ALCHIMIE DE SANG pour combattre le mal par le mal.
Mondo : Les tiens se sont toujours targués d'être pur GAZZI. Point de mélange, point de mixité. La preuve étant de cette absence de daemon. Et parfois tu en es quelque peu envieux ; toi aussi, tu aurais aimé (a)voir cette moitié de toi.
Cuore : Le coeur est EPRIS. Le coeur est surpris et tu avances à pas timides, sensibles vers ce premier crush. Tu te surprends à vouloir plaire, à vouloir aimer et être aimé. Et ça te rend fébrile, un peu débile aussi alors qu'une question te taraude ; est-ce que tu es assez ?
Age : 29
Personnage : Classique
Dahlia noir

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Specie : ALCHIMISTE comme une destinée à tout jamais chevillée au corps. Parce que, chez les tiens, c'est dans le sang qui traverse les âges, c'est dans une tradition auquel aucun.e n'échappe. Alors tu l'as accepté, alors tu l'as embrassé quitte à ne pas t'autoriser à rêver.
Età : A peine 33 ANS, à peine le temps de naître que déjà disparaissait père . A peine le temps d'ouvrir les yeux que le monde te semble déjà tellement lourd, tellement plein de doutes.
Lavoro : ALCHIMISTE MEDICINALE au sein de l'HOPITAL DI CAPITELLO, tu as choisi au moins ça. Tu as choisi de t'effacer pour les autres, de donner plus qu'on ne vient t'apporter. Peut-être qu'ainsi, en t'oubliant rien qu'un peu, tu te fais du bien aussi. En secret les doigts se délient, les formules, les calculs, les cercles alchimiques tracent somnifères et poisons dévoilant l'EMPOISONNEUR au service des Traitres.
Fazione : Tu es SOLMENE pour cette gloire un peu passée, pas vraiment effacée. SOLMENE parce que c'était une évidence que tu as abandonné, délaissé pour embrasser les TRAITRES.
Capacità : ALCHIMIE MEDICINALE pour soigner, apaiser ceux dans le besoin, ceux qui ont moins que toi. Mais aussi ALCHIMIE DE SANG pour combattre le mal par le mal.
Mondo : Les tiens se sont toujours targués d'être pur GAZZI. Point de mélange, point de mixité. La preuve étant de cette absence de daemon. Et parfois tu en es quelque peu envieux ; toi aussi, tu aurais aimé (a)voir cette moitié de toi.
Cuore : Le coeur est EPRIS. Le coeur est surpris et tu avances à pas timides, sensibles vers ce premier crush. Tu te surprends à vouloir plaire, à vouloir aimer et être aimé. Et ça te rend fébrile, un peu débile aussi alors qu'une question te taraude ; est-ce que tu es assez ?
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https://nelvespero.forumactif.com/t2894-sienna-the-story-never-ends
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(#) Re: broken people are not fragile ― ft. sienna Jeu 9 Mai - 17:06

TW : mentions explicites de violences sexuelles, de viol, sang et blessures.

T'as jamais hésité.
T'as jamais tangué, valsé lorsque t'aides les autres. Lorsque ta vie fragile ne sert qu'à protéger, soigner, réparer les vivant‧e‧s. Et pourtant, ton coeur s'étrangle, se serre, en voyant Kafka si brisé, si malmené sans même l'avoir touché. Il bourdonne d'une tristesse amère, d'une colère, que tu connais si mal, si peu. T'as mal pour lui comme tu as mal pour tous‧te‧s celleux que tu peux pas aider. Tous‧te‧s celleux pour qui t'arrives trop tard. Le coeur remonte dans la gorge alors que tu le vois se terrer plus fort contre le mur. Comme si il pouvait l'avaler, le garder hors des mains sales et grasses. Comme si ça pouvait s'arrêter alors qu'il glisse sur le sang.

Et Kafka a ce regard si perdu, si méfiant. Si douloureux sur toi. Comme si t'étais à l'image de ses client‧e‧s venu‧e‧s pour lui faire du mal. Comme si t'étais de celleux à le violer. Mais en quoi, t'es différent ? Tu laisses faire. T'es né avec une cuillère en or dans la bouche. Tes souffrances ne sont rien alors que les siennes explosent nuit après nuit. Que personne l'entend jamais crier. Un frisson se perd, t'es sans doute un peu complice. Un peu coupable de détourner les yeux. Tellement coupable de ne rien faire et de bien vivre. Tu te dégoûtes. Alors que tu n'es pas celui qui l'a pris dans la douleur et la violence. Alors que tu n'as pas entendu ses cris.

Pourtant, t'éloignes les pensées noirs. Tu n'es pas important. Tu n'es jamais important alors que tes yeux clairs se posent sur le corps recroquevillé de ton ami. Et puis, il te reconnaît et tu le fixes avec douceur. Tu lui laisses le temps alors que des excuses éclipsent ses lèvres, bousculent son chagrin. Les sanglots explosent alors que Kafka se fait plus petit, plus minuscule qu'il ne l'est. " Oh Kaf-Kafka ... T-Tu n'as pas à t'ex-excuser. " Un murmure dans le froid de cette chambre de passe. Un souffle fragile alors que les sanglots brisent le calme de la pièce. Aucune victime d'agressions sexuelles ou de viols ne l'aient. Il n'a pas mérité cette violence, cette indifférence, ce vol en bande organisée de ce qui lui reste, de ce qu'il est. Tendrement, tu ne bouges pas.

Son consentement est important. Et tu as appris à ne pas être froid, mécanique, à ne rien brusquer quand on va autant dans l'intime, quand les crimes humains sont de ce genre là. Il y a toujours une colère qui monte parce que tu comprends pas qu'on puisse lui faire autant de mal. Et lorsqu'il t'autorise, tu lui susurres un : " Mer-Merci. Ce se-sera ra-rapide, tu promets, jures, se doutant qu'il ne veut plus qu'on le touche. Tu te doutes qu'il en a assez d'être maltraité, malmené. Tu le préviens avant de toucher le moindre carré de peau ; j-je vais te tou-toucher au ni-niveau du dos. Tu susurres, alors que tes mains glissent pour voir à quel point le dos est lacéré, malmené. P-Puis ton ven-ventre, tes mains dévient pour inspecter les bleus, les traces, la moindre égratignure. Tu détailles son visage et tes yeux tombent sur son pantalon. Tu imagines sans mal ce qu'on lui a fait et tu te mordilles la lèvre. J-Je vais dé-déjà soi-soigner ce que je peux v-voir. " Tu repousses le moment, ne voulant pas le brusquer, le laissant décider quand tu pourras avoir accès à ce qu'il cache. Très vite, tes mains le quittent. Très vite, tu ne veux plus qu'il ait peur.

« Sienna, j’ai mal… » Son appel à l'aide, son souffle n'est qu'une remarque fragile entre lui et toi. Ton visage se déforme de douleurs, de regrets. D'impuissance. " J-Je te pro-promets, ça va vi-vite s'arrêter. J-Je te pro-promets, ça va a-aller mieux. " Ta voix n'est que tendresse, ne se lie qu'en millier de promesses que la douleur va s'arrêter. Qu'il n'aura bientôt plus mal. Même si tu ne soignes pas les blessures laissées à l'âme. Même si tu aimerais prendre les souvenirs pour ne plus qu'il ait à les porter. Et sa question te brise le coeur. Tu fais non de la tête : " T-Tu n'as rien fait de mal. " Tu lui souffles. " T-Tu n'es pas res-responsable, ni cou-coupable de ce qu'iels t'ont faits. T-Tu es une vi-victime dans tout ça, Kafka. T-Tu n'as ja-jamais mé-mérité la souffrance. Un petit silence. J-Je sais que pour l'in-instant c'est di-difficile de se le di-dire mais ça i-ira mieux. E-Et je fe-ferai tout ce qui est en mon pou-pouvoir pour ça. " Et sur tes mots, tu te redresses. Quelques pas se font et tu ouvres la malle pour en sortir un lourd parchemin. Tu pourrais tracer le cercle à même le sol avec la craie mais l'alchimie laissera des traces. Tu ne veux pas attirer des ennuis à Kafka.

Dans un bruit de papier, il se déroule à même le sol aux côtés de Kafka. A chaque point, une offrande, un échange équivalent en plante, en pierre. Une respiration puissante et tu lui souffles : " Ma m-main va re-rester sur toi. I-Il va y a-avoir un peu de mon sang s-sur toi et dans le cer-cercle. Tu expliques en douceur. Ca ne te fe-fera pas ma-mal mais t-tu vas sen-sentir la chai-chair se refermer, la dou-douleur s'arrêter. Ne bou-bouge pas trop vi-vite après, je d-dois encore pa-passer un bau-baume et peut-être te fai-faire des points à cer-certains endroits. " Tes doigts passent en douceur sur ses cheveux, pour le rassurer. " J-Je fe-ferai au-aussi vite que possible, tu promets alors que tu t'ouvres chaque paume. La main se pose sur son épaule, le sang coulant sur sa peau, se mêlant au sien. Tu n'es pas obligé d'aller jusque là mais l'alchimie aime les sacrifices de sang. Ton alchimie est aussi plus forte ainsi. Tu poses la main dans le cercle. En un instant, les lignes s'allument, l'alchimie avale la pièce, aspire ingrédient et sang pour faire de ton corps le vecteur alors que de l'autre côté, les tissues se reforment, pulsant, poussant sous tes soins. Tu serres les dents un instant en sentant bien que l'alchimie est gourmande, que les soins demandent plus d'énergie que tu le pensais. Tu presses ta paume pour donner plus de sang au cercle, pour finir plus vite. Pour que la douleur s'arrête. Soudain, tout s'arrête et t'as les traits plus tirés, la fatigue commence à te grignoter. Lentement, tu te redresses pour  venir passer des pansements sur tes mains. Et tu t'agenouilles de nouveau face à Kafka, examinant de tes yeux le travail. Les plaies sont encore ouvertes mais elles ont arrêtés de saigner, la chaire s'est reconstituée. Tu sembles soulagé alors que du bout des doigts, tu prends un peu de baume, le fait chauffer entre tes mains : " C-Ca va ai-aider, tu promets encore. Tes mains se posent avec douceur sur lui, massant la peau tendrement, chaudement, passant sur les plaies pour définitivement les apaiser.  Doucement, tu fredonnes une douce mélodie, une berceuse lointaine de la grand-mère d'Antonina. Tu lui répètes encore et encore que ça va aller, que tu es là, que tout va aller mieux. "

Et tu es à l'image des soins. Terriblement doux. Tellement chaud. Tu apaises la douleur. Tu la laisses s'envoler, le quitter. Et lentement, tes mains le quittent et tu susurres : " C-C'est fi-fini. "
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