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rock bottom ― ft. Haakan
Simurgh M. Pavese
Simurgh M. Pavese
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : rami malek
Dialogue : #5f709d
Crédits : SKATE VIBE
rock bottom ― ft. Haakan 80g7
Messagi : 958
Fragments : 2192
Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre.
Specchio : rock bottom ― ft. Haakan Lk3d
Palabres : [saïmour]
simurgh ― #5F709D
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Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo).
Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais.
Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS.
Daemon : aucun.
Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence.
Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle.
Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
Staff

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(#) rock bottom ― ft. Haakan Mer 13 Mar - 10:52

TW drogue, overdose, pensées suicidaires

T’es plus vraiment là, la conscience est lointaine. Tu ne sens plus tes muscles, anesthésiés par l’ambrume, mais d’imperceptibles tremblements secouent ton corps amaigri. La douleur ne disparaît jamais vraiment. Elle reste là, fichée dans la chair. Elle est insolente, elle résiste à tout. Il en faut toujours plus pour l’évanouir, et lorsqu’elle devient insupportable, tu pourrais faire n’importe quoi. Tu peux survivre dans le sang, dans les plaies, dans les coups. Dans les os qu’on brise et les massacres. Mais l’absence, la mélancolie, la solitude, elles te bouffent. Le deuil, tu ne le surmontes pas. Tu vis dans son éternelle douleur. Alors tu chasses les aubes, perdu·e dans des nuits sans lendemain, tu t’arraches au monde à coup d’aiguilles et de poudre dorée. Tout pour ne plus souffrir. Malgré l’image que tu renvois dans les arènes, lae combattant·e déchaîné·e sur ses proies, qui ne recule devant aucune blessure, aucun carnage, tu n’as jamais été courageux·se. Tu n’as toujours été qu’un·e lâche qui ne sait pas vivre sa vie, tout juste survivre dans un monde qui te recrache éternellement. Tu n’es qu’un fantôme hanté par des souvenirs, par des spectres, des amours mortes ; Ara, Godot, Silence. Leurs visages se redessinent en toi comme ces masques que tu sculptes dans le secret de ton atelier, au Munstrum. Tu les revois, tu les ressens, tu éprouves leurs peaux comme s’iels étaient encore là, auprès de toi. Mais tes doigts ne se referment que sur du vide. Tu avais promis à Azur, tu avais promis à Skye. Que tu ferais tout pour arrêter. Mais à chaque rechute, c’est comme si tu tombais encore plus bas. Tu veux mourir, tu sais que tu vas mourir.

T’es quelque part dans la Nef des fous, tu ne sais même pas où. Une chambre ? T’as fait ça rapidement, juste après que Motoko t’a délivré ton ambrume. Tu sortais à peine d’un combat, dont peuvent témoigner les bleus qui constellent ta peau et les lézardes de sang sur tes bras. T’as mélangé l’ambrume avec de la morphine pour en décupler les effets. Les tremblements te bouffent la carne. La respiration sifflante, tu cherches de l’air qui n’arrive que par miracle jusqu’à tes poumons. Tes veines te brûlent et te glacent en même temps, incendiées par la drogue qui se fraye un chemin dans les moindres recoins de ton être. Tu tentes de te relever en t’appuyant sur les mains, mais ton corps s’écroule au sol ; t’as plus de force, t’as plus de volonté. T’as plus rien. Ta conscience s’égare, tu geins faiblement alors que le baiser froid de l’ambrume répand sa douleur dans ton être. T’en as beaucoup trop pris, tu te sens partir dans ces inconsciences qui ne connaissent aucun réveil, aucun après. Qui ne se soldent que par la mort. Alors tu t’accroches, du haut de tes maigres forces, pour demeurer quelques secondes de plus dans le monde des vivant·e·xs. Parce qu’au fond de toi, t’as peur de mourir. Tu le désires tout en étant terrifié·e. Terrifié·e à l’idée de ne plus jamais revoir Skye, de ne plus jamais revoir les monstres.

Tu n'entends pas la porte s’entrouvrir. T’es déjà plus vraiment là. Tu ne sens pas la présence qui s’invite, tu ne reconnais pas les traits d’Haakan, tes yeux à demi-clos ne distinguent que des brumes. T’es déjà tellement loin. Les tremblements qui harassent tes muscles sont de plus en plus douloureux, de plus en plus misérables. T’es plus rien, juste un cadavre en sursis. Il ne restera bientôt plus rien de toi, à peine quelques souvenirs au sein d’un théâtre d’ombres. T’as du mal à respirer. L’intérieur de ton coude saigne à l’endroit où tu as enfoncé l’aiguille, qui a roulé quelque part sur le plancher. Tu fermes les yeux, tu ne sens plus rien que la violence de la drogue qui te massacre, morceau par morceau, qui te bouffe de l'intérieur. Le prénom de Skye s’articule sur tes lèvres sans que tu ne parviennes à le prononcer. Tu n’es qu’un·e égoïste. Dans ta mort, tu emporteras avec toi le secret de l’attentat contre lae Grand·e·x Prêtre·sse·x. Le secret de la mort de Godot. T’as plus de naloxone sur toi. Tu vas crever.


Nous ne sommes pas
de ce monde
nous sommes des justes. (a. camus)
Haakan Z. Miszczuk
Haakan Z. Miszczuk
Pseudo : Echo
Pronoms : Elle
Faceclaim : Dylan O'Brien
Dialogue : Haakan #336699 - Noarah #cc9933
Crédits : moi-même
rock bottom ― ft. Haakan Tc763c
Messagi : 101
Fragments : 455
Multicomptes : être singulier.
Triggers :
Spoiler:
Pronomi : He/him
Specchio : rock bottom ― ft. Haakan Bxkhuc
Specie : Haruspices vulgar.
Età : 23 ans.
Lavoro : Combattant de la Nef des Fous.
Daemon : Noarah, une femelle mamba noir.
Fazione : Zutique.
Capacità : Présage funèbre, |r e s s e n t| la mort.
Mondo : Possède du sang alterrien de part sa mère.
Cuore : s o l i t a i r e
Personnage : Classique
Haruspice

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(#) Re: rock bottom ― ft. Haakan Mer 13 Mar - 20:47

@Simurgh M. Pavese  & @Haakan Z. Miszczuk

TW : Drogue. Mort. Suicide. Addiction, Overdose. Aiguille.


Silhouette sombre dissimulée sous sa capuche, Haakan lézardait dans les rues étroites de la Ville Basse. Le son de ses bottes, frappant lourdement sur les marches de l'escalier, se retrouvait noyé par les cris-rires-pleurs, qui, eux-mêmes étaient étouffés par la musique assourdissante des scènes furieuses de la Nef. La nuit battait en son plein. De partout autour de lui, clignotaient ces satanés néons aux couleurs éclatées, venant lui percer la rétine comme des dards électrisants. Et de partout autour de lui, la mort grouillait, attendant son heure.
Maudite ville.
D'un geste las, Haakan vint frotter sa main contre son front tambourinant, cherchant vainement à se débarrasser du mal de crâne qui l'accablait. Cela faisait trois jours qu'il était à court d'Ambrume, trois jours qu'il vivait sur ces dernières petites poussières de poudre d'or qui collaient encore aux parois du sachet. Et trois jours également qu'il ne dormait plus. Car il savait qu'à l'instant même où il fermerait les paupières, il plongerait dans un tourbillon étrange de visions macabres, de rêves qui n'en étaient pas, et de souvenirs qui n'étaient pas les siens. Alors il errait dans les artères étranglées de la Basse Ville, luttant pour ne pas fermer les yeux, et luttant contre ces vibrations qui menaient toutes vers un seul endroit : comme un coeur hurlant sa musique, comme l'épicentre d'un gros séisme, La Nef des Fous.
Ses pas l'avaient naturellement mené jusqu'à ce pauvre bar délabré aux allures insignifiantes, comme attiré vers la scène de tous les crimes. Là quelque part, dans l'allée, un pauvre saoul perdrait la vie, rué de coups. Là sous ses pieds, c'était un clébard qui succombait aux crocs d'un glouton. Et au-dessus de lui, derrière cette fenêtre à l'éclat blafard, mourrait un·e junkie, d'une énième dose d'Ambrume. Eux, ils étaient partout. Haakan pouvait sentir la vie se drainer lentement au creux de ce gros trou doré, nourrissant la bête du sang de toutes ces vies couleur encre. Il pouvait sentir les battement de ce coeur qui faiblissait, les muscles qui se détendaient, ce diaphragme qui refuserait bientôt de bouger. Et les pensées qui tournaient en rond et en rond, toujours plus lentement jusqu'à l'arrêt complet. Immobile, Haakan contemplait cette fenêtre au milieu de tant d'autres, ses yeux refusant de s'en détacher. En transe, il laissa la sensation de cette drogue affluer dans ses veines, ses propres pupilles se rétrécir, s'abandonnant à cette envie d'embrasser le néant.
Jusqu'à-ce que, soudain, il ne sente comme des griffes crisser sur du métal. Le spasme d'un muscle qui s'agrippait follement à la vie, d'un poumon qui happait dans le vide à la recherche d'oxygène. Des paupières qui refusaient encore de se fermer, quand bien même elles ne voyaient déjà plus rien.
Son corps réagit en premier. Se jetant vers l'avant, Haakan grimpa l'escalier en trombe, se glissa dans l'ombre de cette ampoule fatiguée qui peinait à éclairer le couloir étriqué, puis, finalement, ouvrit la porte en un éclat. Et là, iel gisait. Simurgh.
L'étonnement le cloua un instant sur place, pourtant, Noarah, elle, s'extirpa de la manche de son manteau et fusa vers l'avant, sa voix, cinglante et autoritaire, s'élevant dans un sifflement : « Aide-le. »
La tête jetée vers l'arrière, mi-couché·e mi-assis·e au sol, le dos affalé contre un mur, Simurgh gisait là. Iel avait déjà tout de l'allure d'un mort, si ce n'était pour les brefs halètement suffoqués qui venaient la·e secouer de temps à autre. Et puis, ensuite, pour les spasmes incontrôlés de ses membres. Haakan la voyait, la hargne de ce corps qui refusait de crever. Encore, Simurgh luttait pour la vie.
Il ne fallut qu'un instant pour que Haakan s'exécute, machinalement. Il aperçut la seringue au sol, un petit sachet ouvert de cristaux ambrés et le flacon où demeurait encore le filet d'un liquide transparent. Bien trop transparent pour de l'Ambrume.
« Saloperie. », grinça-t-il, les mâchoires serrées. Son regard gravita cependant encore un instant autour du sachet, et... il s'empressa de l'enfiler furtivement dans une poche, juste avant de brandir un petit étui blanc ou se cachait une dose unique de naloxone. Dans un calme contrôlé, Haakan procéda ensuite à tourner Simurgh sur le côté, avant de lui injecter l'antidote sans trembler.  
« Allez, Simurgh. Allez. Viens la chercher ta r'vanche.» La·e secouant légèrement par les épaules, Haakan sentit son ton se faire plus insistant, et, un sentiment d'urgence le saisissant brusquement, il vint tapoter les joues de saon camarade de combat. « Allez, réveille-toi ! Respire ! »
Et, finalement, les tremblements se calmèrent, et son torse se souleva calmement, tandis qu'iel reprenait enfin une inspiration. Une vraie. Enfin.
Haakan surprit un soupir de soulagement s'échapper de ses cordes vocales crispées, et seulement maintenant, il se demanda pourquoi. Il aurait pu l'abandonner à son sort, la·e laisser crever, s'ôter la vie. Il n'avait pas à intervenir. Mais il l'avait senti, ce regret qui était venu l'inonder, cette impression d'inachevé, rampant au sol, en quête de quelque chose à quoi s'accrocher. Une grimace vint tordre ses traits, lui arrachant alors un bref éclat de rire rauque et amer. Qu'est-ce que Hyacinth aurait bien pu dire s'il avait laissé un tel atout lui échapper ? Oui, c'était ça. On n'échappait pas aussi facilement aux serres d'un Absent, aux serres de la Nef des Fous.
Une quinte de toux vint alors briser le silence, et, se redressant en un hoquet, Simurgh recracha la moitié de la bile de son estomac, le corps frissonnant. Tout ça sous le regard impassible de Haakan, qui encore accroupi, observait la vie qui se creusait à nouveau un chemin en ellui. Jamais encore il n'avait sauvé qui que ce soit. Sauver une vie. Ce n'était pas...si désagréable.
« Alors comme ça on s'défile ? »

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Simurgh M. Pavese
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(#) Re: rock bottom ― ft. Haakan Lun 25 Mar - 18:44

TW drogue, overdose, pensées suicidaires

T’as la rage au ventre, celle de vivre encore, alors que tu te bousilles chaque jour un peu plus, que tu t’injectes des doses d’ambrume toujours plus violentes et condamnées. T’oscilles entre l’envie permanente de mourir et celle de rappeler la vie en toi, pour celleux qui éprouvent encore pour toi un semblant d’affection et qui font de ton existence, fugacement, par éclipse, quelque chose de beau. T’essayes d’ouvrir les yeux sans y parvenir. T’as envie de crever, pas envie de crever, putain t’es perdu·e. En vérité, tout n’est que peur. Si t’as tellement besoin de mourir, c’est que ta peur, de la douleur, de l’abandon, du deuil. Si t’as tellement envie de vivre, c’est que t’as aussi peur de la douleur, de l’abandon, du deuil, en miroir. T’as peur de les laisser, et t’as peur de te laisser toi. T’as peur de la souffrance qui pave chacun de tes pas dans cette vie, mais elle t’effraie quand tu es sur le point de mourir. Celle que tu éprouves en cet instant est insupportable. Elle te brûle les veines, elle te massacre l’esprit, le ventre, les muscles. Les vertiges te donnent l’impression de heurter des murs invisibles. Tu voudrais que tout s’arrête, revenir en arrière, ne pas mélanger cette ampoule à la morphine, ne pas te faire cette dernière injection. T’aurais dû rester chez Skye, tenir ta promesse, vivre un jour de plus. Mais t’y arrives pas putain, t’y arrives pas, tu sais que plonger vers l’abysse.

Ta respiration devient de plus en plus erratique, difficile, douloureuse. Tu happes l’air sans qu’il ne parvienne réellement jusqu’à tes poumons. Tu t’étouffes. Ton corps est harassé de tremblements, car tous tes muscles ne sont que souffrance. T’es en train de partir. T’entends pas la porte de la chambre s’ouvrir, les pas se précipiter vers toi, la voix d’Haakan jurer en te voyant. Tu sens à peine l’aiguille qui s’enfonce dans ton bras pour t’admirer la naloxone. Tu comprends rien de ce qui est en train de se passer, de se jouer. Tout ce que tu comprends, c’est que tu vas mourir, et c’est déjà une prouesse pour ton esprit complètement écharpé par la drogue. Mais la délivrance-sentence ne vient pas. À la place, l’air retrouve son chemin jusqu’à tes poumons. Tu prends une grande respiration, douloureuse, sifflante, comme un spasme, alors que tu sens l’oxygène se déverser. T’entends la voix cette fois-ci, et tu la reconnais. Haakan. Il te parle de revanche, et ça te fout la rage, t’as envie de gagner contre la drogue juste pour pouvoir gagner contre lui ensuite, là, maintenant, dans cette putain de chambre. Tu sais pas si tu le détestes ou l’admires, si tu lui es redevable ou si tu lui en veux. Le jeune homme te secoue, essaye de te raviver, te ramener à la vie, et toi tu luttes contre toi-même si ardemment.

Les tremblements s’espacèrent bientôt, et après quelques minutes, tu recrachas la bile de ton estomac, comme on vomit des pensées noires. Tu trouves pas la force de te redresser, à peine d’ouvrir les yeux. Lorsque les contours du monde se dessinent à nouveau sur tes rétines, tu vois enfin le visage d’Haakan, et tu comprends pas. Tu comprends plus rien, pourquoi il t’a sauvé la vie, pour il a lutté pour que tu survives. Tu sais combien la naloxone est difficile à se procurer pour des gens comme vous qui n’avez presque rien, alors pourquoi gâcher sa seule dose pour toi. Des milliers de questions se déversent en toi, mais c’est lui qui prend les devants, toujours aussi cinglant. T’échappes un pauvre sourire cynique, plus pitoyable que menaçant, mais pendant de longues secondes, t’arrives pas à parler. Tu laisses cet étrange silence s’étirer entre vous, trop faible, trop vulnérable pour articuler quelque chose, avant d’articuler avec peine : « Va… te faire foutre… Haakan. » Une façon tout à fait élégante de remercier ton sauveur. Tu essayes de te redresses ; t’y arrives qu’à moitié. Tout est douloureux dans ton corps. La naloxone a éloigné l’overdose mais pas l’ambrume qui altère encore tes membres et ton esprit. T’es pas tout à fait là, il va te falloir encore de longues minutes pour retrouver tout à fait le chemin du réel.

Mais t’es suffisamment présent·e pour relever les yeux vers Haakan. « Pourquoi… tu m’as sauvé·e ?... » Les mots s’arrachent avec peine de ta gorge enrouée. Tu comprends pas pourquoi ton adversaire a choisi de te ramener d’entre les mort·es. Tu comprends pas son geste, t’es complètement perdu·e. Vous qui avez toujours entretenu une rivalité acerbe – tu t’es juré·e de lui faire payer au centuple ta défaite – le voir te secourir a quelque chose de furieusement paradoxal. « C’était beaucoup plus simple… de me laisser mourir… » tu ajoutes, alors que la conscience se rappelle doucement, lentement à toi. Ça aurait été tellement plus utile pour lui de ne pas te sauver ; il aurait remporté toute la gloire dans les arènes, en t’évinçant ainsi. « Je me défile pas… j’arrive juste pas à vivre… » t’ajoutes dans un cruel aveu de faiblesse. Tu sais pas pourquoi tu te confies soudainement à lui dans ton dénuement le plus douloureux. Mais t’avais besoin de le dire, t’avais besoin qu’il sache, que tu veux mourir parce que ta vie n’a de cesse d’être un carnage, un abîme. Parce que vivre est l’antithèse de toi. « T’as jamais eu envie de crever ?... »


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(#) Re: rock bottom ― ft. Haakan Mer 3 Avr - 14:56

@Simurgh M. Pavese  & @Haakan Z. Miszczuk

TW : Drogue. Mort. Suicide. Addiction, Overdose. Serpent.


Le silence qui s'installa dans la chambre sembla étirer le temps comme un liquide de guimauve noire. Tels les longs bras du clair de lune qui, depuis leurs fenêtres craquelées, peinaient à les atteindre, les bruits d'une nuit folle leur parvenaient faiblement. Étouffés à travers l'obscurité épaisse de la pièce, étouffés par le poids de cette barrière de silence. Ne restait plus que ce sachet d'Ambrume, au fond de sa poche, qui crissait dans sa paume transpirante. Plus que sa propre respiration encore haletante qui se fondait dans le rythme sifflant de celle de Simurgh. Haakan ne s'était pas encore risqué à croiser son regard, quand bien même il pouvait sentir le sien brûler à ses tempes. Il n'avait pas envie de cet instant de complicité malaisante, où iels se seraient regardé yeux dans les yeux. Il n'avait pas envie de gratitude, pas envie de quelconque aveu soudain, pas envie d'y trouver un sens plus profond. Il avait fait ce qu'il avait fait, tout comme il aurait très bien pu ne rien faire également. Si Noarah n'avait pas été là.
À la regarder, elle lui semblait étrangement paisible. Enroulée sur elle même, la tête posée sur ses écailles, comme assoupie. Pourtant, il le sentait à son regard que ses sens étaient encore éveillés. Les yeux rivés sur Simurgh, c'était comme si elle veillait un·e camarade blessé·e. Comme si, à travers ses combats dans l'arène, elle avait tissé un lien avec leurs adversaires que lui n'aurait jamais.

« Va… te faire foutre… Haakan. »
Le rire rauque qui s'échappa de la gorge du gamin de la Nef ne contenait aucune surprise. Presque soulagé d'entendre cette pointe d'animosité dans la voix de Simurgh, Haakan se permit enfin un coup d'oeil vers l'inkumboli. Un début de sourire se glissa dans le coin de sa bouche, tandis qu'il lança, à l'intention de sa daemon : « T'as vu comment ton pote me remercie ? J'aurais p't-être dû le laisser crever tout compte fait. » Cependant, le rictus fila rapidement de ses traits, laissant finalement place à une seule grimace douloureuse. Encore une fois, il se retrouva face à cette question, cette maudite question. Pourquoi. Soudain élan de colère s'immisça en lui comme un serpent remontant le long de sa colonne vertébrale. Comme une barrière de défense qu'il cherchait désespérément à ériger, contre ces mots qui voulaient se creuser un chemin jusqu'à lui.
« Pourquoi ? Ha. Si t'avais vraiment voulu crever, je t'aurais laissé. Mais tu voulais pas mourir. » Les mots étaient sortis malgré lui, avec une véhémence instinctive. Il savait que ces paroles pouvaient sembler présomptueuses. Comment pouvait-il prétendre savoir quoi que ce soit à propos de Simurgh ? Il ne connaissait rien à sa vie, ne savait même pas ce qui l'avait mené·e jusqu'ici. Pourtant il n'était pas prêt à expliquer le comment du pourquoi. Pas prêt à lui dire que ses derniers instants, il les avait vécu avec ellui. « Mais si tu te préoccupes autant de moi, t'inquiète. Je veillerai à ce que Hyacinth rembourse amplement mes efforts. » Le soupir d'agacement qui s'échappa de son corps le laissa finalement seul avec son propre épuisement, et, las, Haakan s'affala alors lui aussi au sol, dos contre le vieux fauteuil poussiéreux. Puis, il porta ses mains à son visage pour venir masser ses tempes. Oh, que n'aurait-il pas donné pour un peu d'Ambrume, là, maintenant. Machinalement, ses doigts se faufilèrent jusqu'à sa poche, enfermant l'emballage dans son poing, son regard, nerveux, coulant jusqu'à Simurgh, pâle comme neige. Ne s'attendant pas à la prochaine flèche qui filait déjà vers lui.
« ...j'arrive juste pas à vivre... » Les mots l'atteignirent en plein fouet, assommant son esprit le temps d'une fraction de seconde. Ses souvenirs se décomposèrent devant ses yeux, ses pensées décortiquées et ses sentiments déballés. Se retrouvant soudainement face à une réalité âpre, coupante et impitoyable, Haakan se sentit brusquement perdu.
Vivre. Un mot trop lourd de sens pour décrire son existence à lui. Aussi plate, aussi...emmêlée et désorientée. Une existence telle qu'il ne valait peut-être même pas la peine de mourir. C'était-il déjà réellement posé la question ? Ou avait-elle été comme un voile devant ses yeux, partout où il allait, si bien qu'il en avait oublié sa présence ? Probablement avait-il passé tant de temps à côtoyer la mort qu'il l'était peut-être déjà à moitié. Un pied dans ce monde, un pied dans l'autre. À vrai dire, peut-être était-il simplement trop fatigué pour faire lui-même l'effort de sauter.
Son regard glissa à nouveau vers Noarah et sa petite tête légèrement soulevée, qui le fixait, lui, maintenant. Elle était celle qui se battait dans l'arène, elle était celle qui se relevait malgré les coups et blessures, elle était celle à la rage de vaincre. La rage de vivre. Et si son daemon le voulait, ne voulait-ce pas dire que, lui aussi, quelque part, voulait vivre ?
« Sans Noarah, je serais déjà mort plusieurs fois. Trop de fois pour les compter. Pour être honnête, Simurgh, je sais pas comment vivre. Je sais juste comment survivre. Jusqu'au prochain jour, à la prochaine heure. Et je suppose... » Il marqua une pose, incertain, hésitant. Une sorte de poids s'était déposé sur sa poitrine, traversant peau, muscles et os, pour se poser sur son coeur et s'y évanouir. Son sang devint lourd, comme coagulant dans ses veines ses artères, néanmoins, il continua, lentement, difficilement, ses mots progressant sur sa langue comme dans un champ de marécage. « Je suppose qu'à force de survivre, à force d'essayer, on en apprend peut-être à vivre. Ça vient par moments. Comme des flashs, où j'ai l'impression de vivre. »


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Simurgh M. Pavese
Simurgh M. Pavese
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : rami malek
Dialogue : #5f709d
Crédits : SKATE VIBE
rock bottom ― ft. Haakan 80g7
Messagi : 958
Fragments : 2192
Multicomptes : kafka, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
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Spoiler:
Pronomi : IEL/THEM ✖ dépourvu‧e d'identité de genre.
Specchio : rock bottom ― ft. Haakan Lk3d
Palabres : [saïmour]
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Specie : INKUMBOLI ✖ varanus komodoensis (varan de Komodo).
Età : 34 YO ✖ mais le temps d'ores et déjà suspendu sur le vide ; à demi-mort‧e, à demi-endormi‧e, l'existence immobile depuis la mort d'⠁⠗⠁. Douze ans d'un long coma dont tu ne te réveilleras jamais.
Lavoro : créateur·ice de masques pour le MUNSTRUM THÉÂTRE. ✖ combattant·e à la NEF DES FOUS.
Daemon : aucun.
Fazione : PANDÉMONIQUE ✖ la foi s'est frayée un chemin dans tes entrailles comme une lame, a creusé tes bras de sanglots rouges, marqué tes flancs de cicatrices, et la ferveur a doublé ta vie d'une éternelle pénitence.
Mondo : CITTÀGAZZE ✖ gazzi à l'arrogante pureté, enfant des cimes et de l'effondrement, dernier angelo d'une lignée immémorielle.
Cuore : ENDEUILLÉ·E ✖ pansexuel·le, polyamoureux·se.
Staff

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https://nelvespero.forumactif.com/t676-simurgh#17259
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(#) Re: rock bottom ― ft. Haakan Dim 28 Avr - 22:33

Tu sais pas ce que tu fais là, tu sais pas pourquoi tu vis encore. Quelque chose s’accroche à ta carne avec les crocs, te maintient éveillé·e malgré toi. Une morsure, celle de l’existence qui se rappelle à toi. La lumière ambiante te blesse, et tu gardes longuement les yeux fermés, sans parvenir à les rouvrir, jusqu’à détailler enfin, faiblement, le visage d’Haakan devant toi. Tu cherches dans son regard les raisons de son geste, mais tu ne rencontres que le puits noir de ses pupilles, inertes et infranchissables, comme une frontière d’obsidienne. Et puis fugacement, t’as l’impression d’entrevoir le regard de Skye posé sur toi, ses grands yeux où la foi s’écrit en lettres dorées. Cette foi qu’elle place en toi et que tu ne fais que décevoir. T’avais promis putain. Mais tu ne sais que resombrer, tu ne sais que te précipiter vers la mort comme un·e désespéré·e se jetant dans les flammes. Tu penses à tous les serments rompus, à toutes les promesses bafouées, à tous les j’y arriverai ravalés au néant. Tu te redresses avec peine, un râle de douleur au bord des lèvres alors que ton corps se rappelle lentement à toi comme une chape de plomb bercée par des eaux sombres. T’as l’impression que tous tes muscles sont enlisés dans de l’asphalte liquide, et que la moindre étincelle pourrait y mettre le feu.

Haakan te rétorque qu’au fond, tu ne voulais pas vraiment mourir, et t’échappes un soupir désabusé, un peu moqueur. Il ne mesure pas à quel point t’es foutu·e, à quel point t’es damné·e. Et ça t’arrache un sourire grinçant, parce qu’au fond, tu sais qu’il a raison. Ça te bute de l’admettre, mais tu ne désires pas vraiment mourir. En fait, tu ne veux qu’être sauvé·e. Quand tu viens provoquer la mort, c’est parce que la douleur est insupportable, mais t’es trop lâche pour en finir vraiment, tes tentatives ne sont qu’un éternel appel à l’aide. Tu voudrais pourtant connaître cette bravoure, celle des désespéré·es. En finir vraiment, une bonne fois pour toutes. Ne pas connaître le regret, ne pas connaître la servitude. « Il ne reste rien à sauver. » tu souffles comme pour toi-même, prise de recul douloureuse de ton insignifiance. À trop vouloir mourir, on finit par effacer doucement ce qu’il reste de soi, et au final, plus rien ne subsiste que l’envie d’en finir. Tu as toujours été en phase d’effacement, j’avais tout à fait vivant·e, jamais tout à fait mort·e. Haakan finit par s’affaler près de toi, et tu tournes la tête vers lui. La mention de Hyacinth te laisse de marbre. Il ne fait aucun doute que le sorcier saura récompenser son protégé de t’avoir sauvé la vie ; votre duo est trop « précieux » pour être si connement jeté aux ordures.

Et les aveux enfin s’arrachent à ses lèvres. Survivre. Tu sais ce que c’est, cet entre-deux condamné entre la vie et la mort, entre le deuil et l’attachement. Cet état dans lequel rien ne subsiste que la conscience sourde de ne pas mériter de vivre. Et en cet instant, tu te sens si vivement, si cruellement proche d’Haakan. « Finalement, on n’est pas si différent·es… » tu articules, quoique cet aveu te coûte, aussi bien physiquement que dignement. Mais toi, tu n’as pas de daemon pour te sauver la vie. Tu as les monstres. Et puis, il y a Skye. Parfois, toutes les amours du monde ne suffisent pas à ramener à la vie ce qui ne peut être sauvé. T’es surpris·e qu’Haakan se livre ainsi, et tu ne peux pas t’empêcher de demander : « Et qu’est-ce que ça fait, de vivre pour de vrai ?... » Parce que t’as plus l’impression d’avoir vécu ça depuis des décennies. Depuis la mort d’Ara. Alors t’es curieux·se ; non, plus que curieux·se, t’es envieux·se. Mais t’arrives pas à le détester – t’es sans doute trop loin de la réalité pour ça.

Alors que tu reprends lentement conscience, que tes souvenirs se rassemblent, tu te rends compte que quelque chose ne fait pas sens dans la façon dont Haakan est parvenu à te sauver la vie. Tu t’es isolé·e dans une chambre de la Nef des fous, là où personne ne pouvait te trouver. T’as tout fait pour que personne ne te retrouve, que ton cadavre pourrisse bien longtemps avant qu’on ne se rende compte de ta disparition. « Comment tu as su que j’étais là ?... » Tes yeux cherchent ceux du jeune homme, comme pour en percer les secrets. Oui, il ne te dit pas tout. « Tu n’as pas pu te retrouver là par hasard… » T’as bien trop pris soin d’être seul·e et caché·e, et la probabilité de te trouver ici sans te chercher relève du miracle. Quelque chose t’échappe, une donnée t’est refusée. Tu fronces les sourcils et tu plisses les yeux. « Tu m’as suivi·e ? » C’est la seule explication plausible qui te vient.


Nous ne sommes pas
de ce monde
nous sommes des justes. (a. camus)
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(#) Re: rock bottom ― ft. Haakan

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