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quelque chose de céleste le soir (kafka)
Pelléas Melville
Pelléas Melville
Pseudo : Seung
Pronoms : Elle
Faceclaim : Gillian Anderson
Dialogue : /
Crédits : bambieyestuff
quelque chose de céleste le soir (kafka) 68c66e9f2b4e75404fc86f995936a7dd5a8a70c2
Messagi : 11
Fragments : 155
Multicomptes : Kass, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Azur & Zuko
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Pronomi : elle
Specchio : quelque chose de céleste le soir (kafka) 3fcc77e2b3f157e6c6f44e21bc1f3842f901b048
Palabres : #44A1A0 ☼ Pelléas
Specie : sorcière
Età : 200 ans
Lavoro : joaillière
Daemon : Morrígan, grand héron capricieux
Fazione : sympathisante pandémonique
Capacità : Force surhumaine
Mondo : alterre
Cuore : Mélisande à jamais, polya et pan
Personnage : Éphémère
Staff

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(#) quelque chose de céleste le soir (kafka) Ven 15 Mar - 8:52

Le héron pestifère. Il a cette habitude de ne jamais se taire, de ne jamais être content. Morrígan hurle pour que jamais plus on ne lui prenne sa voix. Alors ça fait un tintamarre de tous les diables. Il sait pas être discret, ou seulement quand c’est important. D’abord, il a cherché la tortue rouge. Inespérée saura peut-être où trouver Kafka. Il faut le ramener à la maison parce que Pelléas s’inquiètes. Elle a peur qu’il lui soit arrivé quelque chose qu’il n’ose pas lui dire alors elle a envoyé son daemon à sa recherche. Toute la Ville Basse finira peut-être par être au courant, mais au moins elle reverra Kafka. Morr sillonne le port, il appelle Inespérée dans un croassement et la sorcière reste à côté de lui. Lorsque la tortue marine surgit, elle leur annonce qu’elle ne sait pas. Elle ne l’a pas vu depuis longtemps elle aussi. Tant pis. Un regard entre le héron et elle et il comprend qu’il va falloir chercher ailleurs.

L’oiseau débarque chez les Covenant, on lui indique d’aller chercher chez Nicholas. Il s’acoquine avec Carine, mais elle lui dit que Kafka n’est pas encore rentré aujourd’hui. Alors il s’aventure dans les rues étroites de la Ville Basse. Peut-être à la Nef qu’on lui dit. Peut-être au marché des Ambrumes selon un·e autre. Les daemons sont coopératif·ves. Il finit par avoir les infos qu’il lui faut et c’est là qu’il le trouve. À la sortie de la Nef, le visage fatigué, creusé, hanté. Il se pose à côté du gamin et le regarde de travers de ses grands yeux jaunes. Il est en colère. L’absence de Kafka fait souffrir sa moitié d’âme et lui n’aime pas voir ça. Alors il siffle des mots acerbes. « Faut que tu rentres. On s’inquiète. Pelléas m’a envoyé te chercher avant que tu fasses d’autres conneries. Mélisande n’arrive plus à la calmer. Elle est convaincue qu’il t’est arrivé quelque chose. Faut que t’arrêtes de lui mentir. Faut que t’arrêtes de lui faire du mal, Kafka. Parce que tu sais que je te laisserais pas jouer au con comme ça. » Et comme ça, il arrive à embarquer le gamin à sa suite. Il l’a à l’œil, faudrait pas qu’il leur fasse faux bond. Il en peut plus de la voir se faire un sang d’encre. Faut que ça change. Alors il refais le chemin jusqu’au port, le Lindbergh à sa suite et il le laisse trouver Pelléas une fois arrivé. Il reste dans le coin, mais il se fait discret pour l’heure même s’il fulmine de temps en temps.



Morr a réussi à le retrouver et quand tu les vois arriver tous les deux, tu te sens soulagée. Tu n’as pas pu vraiment parler avec Kafka depuis le blizzard ou même avant ça, tu ne sais plus trop. Tu sais que tu ne peux pas contrôler sa vie ou le forcer à tout te dire, mais tu peux pas t’empêcher de t’inquiéter. Il est comme un fils pour toi. Et tu voudrais que rien ne lui arrive. Pourtant tu vois à sa silhouette que sa vie n’est pas aussi tendre que ce que tu voudrais pour lui. Ce que t’aimerais le protéger du monde entier. Fuir et ne jamais plus revenir. Ce que tu voudrais retrouver ses parents qui l’ont abandonné à la mer lorsqu’Inespérée a pris sa forme définitive. Comment on peut faire ça à un gamin ? Ton sang bouillonne rien que d’y penser. Et tu revois son visage quand tu l’as trouvé sur cette plage. Tu revois ses yeux quand tu l’as ramené du rituel du pays des morts. Il a trop vécu, trop enduré. Et toi, tu peux seulement être au moins un peu là quand il veut bien de toi.  

Tu l’étreins et d’un regard tu tentes de repérer des blessures, des raideurs, n’importe quoi qui pourrait te confirmer ou non qu’il va bien. Tu voudrais qu’il te parle. Qu’il t’explique ce qu’il se passe dans sa vie, mais tu comprends que c’est parfois trop dur. Tu t’en veux de ne pas pouvoir le préserver du monde. Mais toi qui as toujours voulu être libre tu sais que l’on ne peut pas retenir quelqu’un contre son gré. Alors tu gardes un sourire tendre sur les lèvres et tu lui sers une infusion de thym au citron. « Comment vas-tu ? J’espère que je ne te dérange pas, je voulais juste m’assurer que tu allais bien. »
Kafka S. Lindbergh
Kafka S. Lindbergh
Pseudo : solomonsuaire
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Dialogue : #616c94
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quelque chose de céleste le soir (kafka) R8n3
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Specchio : quelque chose de céleste le soir (kafka) P8un
Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
Staff

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Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
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Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
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(#) Re: quelque chose de céleste le soir (kafka) Ven 15 Mar - 12:18

TW mentions de torture, de violence, de viol, de sang et d’abandon

La nuit a été rude, comme tant d’autres avant elle. Tu t’es abandonné aux noirceurs de la Nef des fous, en doutant comme chaque soir qu’une aube se lèvera bel et bien. Tu en sors épuisé, les yeux absents, la tête basse. Mais tu n’as pas le temps de laisser la mélancolie t’envahir qu’une voix te surprend. Tu croises le regard de Morrigan, le daemon de ta mère Pelléas, et ton ventre se serre atrocement. L’oiseau te sermonne, et tu l’écoutes en silence, baissant les yeux sous la honte et le remord. Tu regrettes tellement de choses, et abandonner tes mères sorcières sans jamais leur donner de nouvelles en fait douloureusement partie. Tu voudrais être auprès d’elles, tout le temps, mais tu ne mérites plus l’amour qu’elles t’ont offert lorsque tu étais enfant ; tu n’es plus celui que tu as été, trop brisé, trop misérable. Tu as peur de les peiner, de les décevoir, de les faire souffrir. Tous·tes celleux que tu côtoies sont comme entraîné·es dans ta chute. Mais tu suis le daemon en silence jusqu’au locale de Pelléas et Mélisande, où ta mère t’accueille avec chaleur, comme toujours, comme si rien n’était arrivé. Comme si tu n’avais jamais fui.

« Tu ne me déranges jamais. » Pendant de longues secondes, tu ne réponds rien d’autre. Tu baisses les yeux, tu fuis son regard, la tasse de tisane sagement fichée entre tes mains blanches sur lesquelles tu as ramené presque l’entièreté de ta manche, pour cacher les tatouages et les cicatrices. Tu n’as plus revu Pelléas depuis des mois, et tu t’en veux atrocement. Comme tu t’en veux. Tu es un enfant égoïste, ingrat, qui ne sait pas témoigner la reconnaissance qu’il devrait envers celles qui t’ont sauvé la vie, quand tu étais étendu sur cette plage, au bord de la mort. Mais tu as tellement honte de ce que tu es devenu. Tu as tellement honte d’être ce que tu es, d’avoir enduré ce que tu as enduré, d’avoir été lâche, d’avoir été maltraité. Tu as peur de parler des cicatrices qui zèbrent ton dos, des cicatrices qui zèbrent tes mains, de celles qui zèbrent ton cœur et de toutes les gifles, de toutes les dépossessions que tu as subies dans le ventre de la Nef des fous. Tu sais que Pelléas et Mélisande savent, sans se l’avouer vraiment, que tu es un prostitué et que tu travailles là-bas. Vous n’en avez jamais parlé frontalement, mais parfois des regards appuyés s’échangent entre vous, auquel tu réponds en détournant les yeux. Et les discussions n’adviennent pas.

Vous vous installez tous·tes les deux sur un petit canapé, alors que les aveux te brûlent les lèvres autant que la tisane que tu portes à intervalles irréguliers à ta bouche. Tu relèves finalement la tête, un sourire sur les lèvres qui se voudrait rassurant mais n’est qu’épuisement et mensonge. « Je vais bien, ne t’inquiète pas maman. » Et les mots te coûtent, te coûtent tellement. Tu voudrais tout avouer, déverser tout ce qu’il y a de terrible et de désespéré en toi, mais tu ne parviens qu’à prononcer cette putain de phrase, ce putain de mensonge qui ne dupera personne. Tu sais qu’elle s’inquiète et qu’elle s’inquiètera toujours, parce qu’elle t’aime et que tu ne peux rien faire contre cela. Mais comment lui avouer ? Comment lui dire combien tu as souffert, combien tu es détruit ? Comment lui dire toutes ces nuits où tu as cru mourir, abandonnant derrière toi des traînées de sang et de souvenirs ? Comment lui dire l’abandon, la torture, le viol ? Tu fermes les yeux, te pinces les lèvres, alors que les souvenirs remontent en toi comme une marée noire déversant son horreur. Tu en appelles à toutes les maigres forces de ton corps pour retenir les larmes qui remontent déjà dans ta gorge. Pas maintenant. Pas devant elle.

Lorsque tu rouvres les yeux, ils miroitent un peu, trahissant ta tristesse. « Je voulais rentrer plus souvent, je le voulais, mais... – les mots ne viennent pas. Je suis désolé, j’aurais dû venir te voir plus tôt. » Des excuses, tu en as des centaines, mais aucune portée avec sincérité. Alors tu ne dis rien, espérant que Pelléas ne t’interrogera pas sur ce mais laissé en suspens. Le regard que tu plonges dans le sien est rempli de regrets. Il semble que tu la supplies en silence : pitié, ne me pose pas de questions, je ne veux pas te mentir. Tu ne sais pas mentir. Tu jettes un regard de biais à Morrigan ; il sait déceler quand tu mens, il pourra tout faire éclater. Tu as peur qu’il intervienne et que tout vole soudainement en éclats, alors tu t’empresses d’ajouter, avec sincérité et tendresse : « Tu m’as beaucoup manqué. » Tu voudrais venir doucement saisir ses mains dans les tiennes, mais tu as peur de dévoiler tes cicatrices, alors tu te contentes de venir enfoncer tes doigts dans les plis de ton haut pour les faire disparaître. Tu baisses à nouveau les yeux, honteux, acculé. Je dois te dire quelque chose. Tu voudrais hurler, mais tu n’y arrives pas. Tu fermes les yeux, prends une profonde inspiration, avant d’avouer d’une voix brisée : « Maman, j’ai tellement honte… »


Une aube affaiblie
Verse par les champs
La m é l a n c o l i e
Des soleils couchants (verlaine)
Pelléas Melville
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(#) Re: quelque chose de céleste le soir (kafka) Ven 15 Mar - 13:37

Il te semble avachi sur lui-même, minuscule dans ce pull trop grand. Pourquoi se cache-t-il comme ça ? Qu'est-ce qu'on lui a fait pour qu'il n'ose même pas croiser ton regard ? Tu ne sais pas vraiment de quoi est faite sa vie. Tu ne sais pas ce qu'il endure chaque jour, chaque nuit, mais tu imagines. Pourquoi ça te serres la gorge de voir ton fils comme ça ? Tes envies de vengeance et de destruction reviennent au galop. Tu te revois, bien plus jeune avec ce sang sur les mains. Tu voulais effacé le Magisterium, les blesser comme iels t'avaient blessée. Là, c'est pareil, tu veux retrouver celleux qui ont pris le sourire de Kafka. Tu veux retrouver celleux qui font qu'il se recroqueville comme ça. Il t'a l'air si fragile. Si seul aussi. Tu ne sais pas quoi faire. Tu ne sais pas vraiment comment l'aider. Tu ne sais pas ce qu'il se passe. T'es dans l'ombre, ignare de tout ce qu'il vit. Perdue quand il s'agit de lui.

T'étais comme lui. Refermée sur toi-même, effrayée de même dire ce qui n'allait pas. Parce que mettre des mots, c'est tout revivre à nouveau pour peut-être s'en libérer. Tu vois qu'il cache ses mains. Tu ne sais pas pourquoi. Tu imagines déjà que c'est quelqu'un‧e à la Nef des fous qui lui a fait mal. Tu n'oses pas le dire, mais tu te doutes qu'il est prostitué. Tu ne veux pas le forcer à parler, à dire ce qui ne va pas. Le voir comme ça, c'est comme si l'on écrasait ton cœur entre un poing. C'est poisseux, ça te prend à la gorge. Ça fait remonter les cris et les pleurs qui ne meurent jamais vraiment. Il y a les cauchemars que tu fais encore qui ressurgissent et tu as peur qu'il ait vécu quelque chose de semblable. Tu as peur que l'on se soit servi de lui.

Il t'assure qu'il va bien. Tu sais que c'est faux. Morr laisse échapper un rire sinistre. Il sait. Il en a marre que l'on se joue de vous. Tu lui jettes un regard noir pour l'intimer au silence. Ça ne sert à rien de brusquer Kafka. Tu ne peux qu'être présente. « Je ne pourrais jamais m'empêcher de m'inquiéter pour toi, Kafka. Je serais là même si tu ne veux rien me dire. » Tes mots te semblent vides. Il n'y croit pas ou il a peur. Tu sais que sinon il t'aurais déjà dit. Tu serais au courant, mais Kafka se cache. Kafka se ment. Et toi, tu voudrais lui donner un endroit où il pourrait exister en sécurité, mais tu sais que c'est impossible dans cette ville de fin du monde. Il y a trop de dangers partout. Trop de personnes mal intentionnées. Kafka est encore cet enfant rejeté de sa famille, échoué sur cette plage, à moitié mort. Tu voudrais ne pas voir les tremblements, ses doigts qui se cache, ce regard éteint. Tu voudrais que les choses soient différentes.

Ses yeux se ferment et t'as cru y voir une lueur de peur. Il lui est arrivé quelque chose. L'innommable, l'horrible. Tu le vois sur les traits de son visage. Tu le comprends à ses larmes qu'il retient à grand peine. Il y a sa respiration qui change de rythme, ces pensées qu'il semble chasser. Il ne va pas bien. Tu le sais. Il ne veut pas te dire pourquoi. Morrígan, oiseau de malheur, vient se ficher juste à côté de toi. Il y a comme des tempêtes dans ses yeux jaunes qui voient tout. Il voudrait cracher tout ce qu'il pense, mais tu tentes comme tu peux de le calmer. Ça ne fonctionnera pas. On ne peut pas silencier le héron. Il ne se laissera plus clouer le bec. Alors que t'allais lui dire que ce n'est pas grave, que tu ne lui en veux pas. L'oiseau prend la parole. « Mais quoi, Kafka ? Quoi ? Tu ne pouvais pas venir nous voir ? Tu ne voulais pas faire face à nos regards inquiets ? T'avais trop peur de t'avouer à toi-même que ça ne va pas ? - Morr ! Tu es odieux. Arrête ! Toi, tu sais parler de ce qui ne va pas mais on n'est pas tous‧tes pareil‧le. »

Tu te fustiges mentalement. T'aurais dû envoyer ton daemon loin d'ici. Tu sais qu'il n'aurait pas accepté de partir. Au fond, lui aussi est mort d'inquiétude pour Kafka. Il cache tout sous cet extérieur brut, violent. Les mots qui font mal, il les crache sans aucune hésitation. Et tu le vois dans ses yeux qu'il a encore des choses à dire. Il se tait pour toi. Il ne veut pas te faire de peine, mais parfois il faut qu'il te secoue. Lorsque tu es incapable de sortir du lit, il est là. Il t'insulte de tous les noms. Puis te console. Puis t'assure que personne ne pourra plus te faire de mal. Puis il attaque la Terre entière. Morr est violent, sinistre, parce qu'il ne sait plus faire autrement. Et toi, t'as peur que ça fasse partir Kafka alors qu'il vient seulement de rentrer à la maison. « Je suis désolée. Tu n'es pas obligé de répondre à ses questions. Tu m'as manqué toi aussi, mais aujourd'hui tu es là. » Tu sens qu'il a des choses à dire. Que les mots lui brulent la gorge mais meurent sur sa langue. Et ces derniers mots, ceux qu'ils arrivent à dire, t'inquiètent plus encore. « Honte ? Mais de quoi ? » Tu n'oses pas le toucher. Tu voudrais le prendre de nouveau dans tes bras ou au moins posé une mains réconfortante sur sa jambe. Tu as peur qu'il disparaisse, qu'il fonde en larme, qu'il te déteste. Tu as peur de sa réaction, alors tu restes là, paralysée par ce qu'il pourrait se passer. « Tu n'es pas faible, pas lâche. Et il n'y a aucune honte à avoir. Moi aussi j'ai menti à mes mères. Je ne t'en veux pas. » Morrígan laisse échapper un reniflement dédaigneux. Lui en a marre de tourner autour du pot. Pourtant il reste calme, il y a seulement ses yeux qui fixent Kafka. Il en a fini de le laisser se dérober.
Kafka S. Lindbergh
Kafka S. Lindbergh
Pseudo : solomonsuaire
Pronoms : il/iel
Faceclaim : Luke Powell
Dialogue : #616c94
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quelque chose de céleste le soir (kafka) R8n3
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Fragments : 3484
Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu
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Specchio : quelque chose de céleste le soir (kafka) P8un
Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien.
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Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
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(#) Re: quelque chose de céleste le soir (kafka) Mer 20 Mar - 21:33

TW mention de torture

Pelléas te dit qu’elle s’inquiète pour toi, qu’elle s’inquiètera toujours, mais qu’elle ne te forcera jamais à dévoiler des choses dont tu ne veux pas parler. Tu ne croises plus son regard, les yeux baissés, fixant les manches de ton pull qui recouvrent tes mains. Tu voudrais chasser l’appréhension que tu devines dans sa voix, sur ses lèvres, dans ses yeux que tu ne regardes plus. Tu sais que tu lui fais du mal, et ça te tord le ventre de comprendre l’ampleur des dégâts de tes silences et de tes absences. Tu la fais souffrir, plus qu’elle ne veut bien l’admettre, comme le regard de Morr, lourd de reproches, en témoigne. Il échappe un rire funèbre ; il a compris, il a tout compris. Tous·tes les deux savent très bien que tu mens, que non, tout ne va pas bien, qu’au contraire, tout est un enfer, mais Pelléas ne te brusque pas. Elle comprend tes hésitations, tes douleurs silencieuses. Elle comprend que les souffrances ne trouvent parfois pas le chemin des mots, et au fond d’elle-même, tu sais aussi qu’elle a peur de ce que tu pourrais révéler. Et c’est cette peur qui te fait aussi si douloureusement hésiter à tout révéler. Tu ne veux pas lui rappeler les pires moments de sa vie ; tu ne veux pas la détruire. Pelléas est plus fragile que Mélisande. Pelléas est comme toi, vous vous ressemblez tellement sans avoir pourtant de liens du sang.

Mais Morrígan s’emporte, et tu baisses les yeux, acculé par ses paroles acerbes. Tu te sens tellement honteux de n’être pas le fils que tu devrais être, présent pour tes mères et reconnaissant de chaque instant passé auprès d’elles, reconnaissant de ta propre survie. À la place, tu ne sais qu’être lointain et secret, cacher les choses importantes et esquiver leur amour, que tu as de plus en plus l’impression de ne pas mériter. Pelléas essaye de calmer le daemon, qui t’assassine pourtant du regard. « Non, il a raison… » tu souffles, mais tu n’ajoutes rien. Tu n’en es pas capable. Morrígan, dans sa colère, sait toujours frapper avec justesse – trop de justesse. Il a raison de te confronter ; tu mérites sa fureur. Mais tu n’arrives pas à parler, les mots sont coincés dans ta gorge, ils t’étouffent, ils te noient. Pelléas te pardonne, comme elle le fait toujours, mais tu te sens malgré terriblement coupable. Tu te sens indigne de son amour. Ta mère te dit qu’elle ne t’en veut pas, qu’elle aussi, elle a déjà menti à sa famille. Tu secoues la tête. « Je voudrais ne jamais t’avoir menti maman… » tu reconnais d’une voix triste et coupable. Il est désormais temps de racheter tout ce que tu as caché, tous les mensonges que tu as cousus que fil blanc pour échapper aux questions et préserver celleux que tu aimes. Tu dois faire face, pour elle, pour toi. Mais sera-t-elle toujours là pour toi une fois que tu lui auras révélé l’innommable ? Est-elle capable de l’endurer ?

Tu prends une profonde respiration, mais l’air s’étrangle dans ta gorge et l’espace de quelques secondes, tu ne respires plus. Un silence douloureux s’égare entre vous, qu’aucun·e de vous deux ne trouve le courage de rompre. Tu rassembles bientôt quelques mots hasardeux et remplis d’une souffrance que tu ne tentes même plus de cacher : « J’ai… il s’est passé quelque chose de grave maman. » Tu gardes les yeux baissés, rattrapés par la honte. Trouveras-tu le courage de te confronter à nouveau aux souvenirs de la torture, qui te dépossèdent encore et encore ? N’es-tu rentré que pour voir Pelléas souffrir ? Tu te sens tellement coupable des prochains mots que tu t’apprêtes à prononcer. Tu voudrais tant la préserver de ta vie de misère, mais le regard de Morrígan ne te laisse aucune possibilité de fuite. Au moins une fois dans ta vie, tu dois faire preuve de courage. Pelléas a tort de ne pas voir en toi toute la lâcheté qui te colle pourtant au corps. Ta voix n’est qu’un souffle alors que tu avoues : « Les solmènes, iels m’ont retrouvé il y a quelques mois, et… – tu n’y arrives pas, les mots sont comme des pierres dans ton cœur. C’est pour ça que je ne suis pas rentré. » Les solmènes t’ont enlevé, iels t’ont enfermé, iels t’ont torturé, t’ont arraché des aveux en te brisant de toutes les façons possibles. Il y avait le marteau, oui, mais il y avait aussi les mots horribles de Cosimo, ses gifles, son impassibilité lorsque tu hurlais de douleur. Æl qui t’avait promis un inconditionnel amour.

Tu n’es pas encore prêt à révéler à Pelléas la torture, les mots ne s’arrachent pas à ton ventre, à ta mémoire, à ton cœur. « Je n’y arrive pas, je suis désolé… Je n’y arrive pas… » Tu prends ta tête dans tes mains, la secoues comme pour chasser toute la souffrance qui gangrène tous les piliers de ton corps et te font t’écrouler. Tu serres les dents, mais les phrases ne s’alignent pas sur tes lèvres ; tu es lâche. Tu n’es pas capable de révéler le plus affreux, le plus douloureux. Tu fermes les yeux pour échapper au regard de Pelléas et Morrígan. La confrontation te crève le cœur. Tu ne peux pas le leur dire, mais peut-être que tu peux leur montrer. Tu rouvres les yeux, la respiration hachurée. Et lentement, tu tires les manches qui cachaient jusqu’à présent tes mains, et tu dévoiles tes doigts massacrés, où des tatouages sont venus enlacer des cicatrices. L’horreur se passe de mots pour se dire.


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(#) Re: quelque chose de céleste le soir (kafka) Ven 5 Avr - 15:40

tw mention de torture

Tu as peur de regarder Kafka dans les yeux. Tu crains ce qu'il pourrait s'y dessiner. L'horreur, tu la sens. Il l'a vécu, comme toi. Et tu regrettes qu'il te ressemble. Tu regrettes de ne pas pouvoir le protéger et par dessus tout tu préférerais que Mélisande soit là. Tu sais que vous aurez tous deux besoin de sa force, mais il faut que tu fasses face seule. La réalité t'es trop dur à accepter. Tu ne veux pas imaginer ce qu'a vécu Kafka. Tu ne veux pas penser au Magisterium. Iels te hantent encore, iels te hanteront toujours. C'est une partie de toi dont tu ne pourras jamais te défaire et tu voudrais l'oublier. Tout oublier, recommencer et ne jamais te trouver dans ce village ce jour-là. Alors tu baisses les yeux. T'as ce pressentiment, ton monde va être bouleversé de nouveau. Peut-être que la colère t'emporteras totalement cette fois-ci. Le monstre de haine referas surface et il ne restera plus rien de toi. Que cette soif de vengeance que rien ne pourra étancher. Tu le sais, c'est vain, mais tu dois te contrôler.

Il y a le rire sinistre de Morrígan et la petite voix de ton fils. Ton monde va s'écrouler. Tu as peur, tes mains se mettent à trembler. Tu ne veux pas savoir, pas comprendre, mais en même temps tout ton être a besoin de le savoir. Tu ne peux plus te voiler la face. Kafka va mal. Kafka a vécu l'horreur, l'horrible, l'innommable et tu ne peux pas fermer les yeux là-dessus. Il ne peut plus s'en cacher. Morr sait et Morr poussera jusqu'à ce qu'il craque. Il ne se soucie pas de faire mal, il faut crever l'abcès. Et Morr a raison, tu le sais. Pourtant, tu sais aussi qu'il ne faut pas forcer parce que ça pourrait être pire que tout. Tu ne peux plus reculer. Vous ne pouvez plus reculer.

« Je ne t'en veux pas, que tu lui répètes. » Tu ne lui en voudras jamais. Jamais à lui. Il a déjà trop vu, trop vécu. Parfois en regardant ses yeux, tu crois voir ton reflet dans le miroir. Ils sont hantés comme les tiens. Les tortures du Magisterium ne te quitteront jamais. Il y a encore les cicatrices qui te font un mal de chien les mauvais jours et les blessures psychologiques. Les prochains mots qu'il te dit font remonter ton cœur dans ta gorge. T'as l'impression que tu vas suffoquer, que t'es au bord d'un trou noir et qu'il va t'aspirer. Il y a les sueurs froides parce que tout te ramène à cet enfer froid et sombre. Ton monde va s'écrouler. Déjà tu t'imagines toutes les possibilités. La vie n'est pas tendre avec Kafka et tu crains qu'elle ne le sera jamais. Il y a son travail que tu devines à demi-mot, il y a les violences, il y a la mort partout. Et peut-être qu'on finira par te prendre ton fils en plus de tout le reste. Tu seras dépouillée de tout et tu sais que si ce jour devait arriver, tu n'aurais plus la force d'avancer. Tu n'aurais plus la force de rien. Tu ne peux plus perdre, pas encore.

Les solmènes. Tu vois rouge. Il y a la colère qui balaie tout, mais elle ne reste pas longtemps. Tu voudrais ne pas être au bord des larmes. Tu voudrais lui promettre un monde meilleur et la sécurité. Il n'y a rien de tout ça. Juste cette peur qui te prend à la gorge. Tes trippes qui se retournent. T'as envie de vomir. Iels ont fait du mal à ton fils. Iels doivent payer. Et seule la présence du héron te permet de ne pas te perdre. Tu te serais laissée emporter sinon. Les solmènes l'ont retrouvé et il n'est pas rentré à cause de ça. Tu n'as pas besoin de plus pour comprendre. Iels l'ont enlevé. Les solmènes sont un nouveau Magisterium. Iels sont son bourreau, son supplice. Tu t'accroches au rebord du canapé, tu crispes tes mains. Faut que tu te fasses violence pour ne pas plonger dans les horreurs que tu as vécu. Tu ne sais plus bien si tu es dans ton salon ou dans cette cellule froide et sans vie. Les souvenirs se fondent avec la réalité et tu t'imagines Kafka là lui aussi dans cette enfer sur terre. Tu ne le comprends que trop bien. Toi aussi tu es incapable d'en parler. Mettre des mots là-dessus, c'est libérateur, mais c'est aussi faire sortir tes démons.

Tu mets longtemps avant de savoir comment réagir. Faut que tu reprennes possession de toi-même. Une partie de ton esprit est là-bas, aux mains du Magisterium et tu t'accroches désespérément au maintenant et au ici. Il y a ces flots sans pitié qui veulent te faire lâcher prise. Les rires, les mains sur ton corps. Tu voudrais partir, te cacher sous tes couvertures, survoler la mer et fuir toujours plus loin. Tu peux pas faire ça. Les mots ne franchissent plus les lèvres de Kafka, mais à la place il te montre ce qu'iels lui ont fait. Ses mains massacrées. Et tu en es interloquée. La preuve de la cruauté des solmènes te terrifie. « Iels doivent payer. Je ne leur pardonnerai pas ce qu'iels t'ont fait. Jamais. Il faut se venger, il faut les punir. »  Et c'est Morrígan qui rompt le silence. Il y a les promesses de souffrance si jamais il retrouve celleux qui ont torturé Kafka et la colère sourde. Cette colère qu'il a fait sienne et que tu lui laisses endosser de peur de te perdre et de redevenir ce monstre. Et toi aussi, tu as soif de leur sang. Tu voudrais les déchiqueter, mais tu te contrôles. La vengeance ne mène à rien. Elle ne fait que raviver les douleurs.

Tu attrapes délicatement l'une de ses mains. Tes doigts tremblent, ta poitrine est comme prise dans un étau. « Je voudrais pouvoir réparer tes mains, effacer ce qu'iels t'ont fait. Kafka, je-, tu dégluties alors que tu te sens flancher. Kafka je voudrais que tu n'es jamais vécu cette horreur, cette dépossession de soi-même. » Dans tes cauchemars, tu sais que tu verras maintenant ton fils dans cette cellule avec toi. Tu sais que ses mains massacrées te hanteront et que tu ne pourras que t'imaginer ce qu'iels lui ont fait. Tu sais que tu voudras, bientôt, tous‧tes les retrouver pour leur faire payer. Tu sais que les prochains jours - les prochaines semaines - seront terribles parce que chaque nuit, tu revivras l'enfer du Magisterium et à celui-ci s'ajoutera l'enfer de Kafka aux mains des solmènes.

Pourtant, tu dois être forte. Tu dois repousser toutes ces émotions qui manquent de t'engloutir parce que Kafka a besoin de toi. Il a besoin de la mère aimante pour panser ses plaies, pas de la furie, pas de la peur. Kafka a besoin que tu gardes ton sang froid. Tu ne peux pas te laisser emporter. Alors tu inspires une grande bouffée d'air et tu expires comme pour expier tes démons. Tu pourras aller mal, mais plus tard. Après que Kafka est dit tout ce qu'il voulait dire. « Ils sont magnifiques tes tatouages. » Et tu sens une larme couler sur ta joue. Les serpents entourent les cicatrices, les effacent pour supprimer les souvenirs, mais elles sont là. Tu vois les doigts tordus, boursoufflés. Tu vois l'horreur et tu détestes le fait d'avoir perdu ta magie. Peut-être que tu aurais pu réparer ses mains. Tu sais au fond de toi qu'il est trop tard. Les os se sont ressoudés comme ça, tu ne peux rien y faire.
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Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège.
Età : 26 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires.
Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS.
Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante.
Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions.
Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être.
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(#) Re: quelque chose de céleste le soir (kafka) Sam 20 Avr - 17:53

TW mention de torture

T’as envie de hurler. Lorsque tu tires un peu les manches de ton pull pour révéler tes mains, tes cicatrices, ta honte, tu sens un cri s’étrangler dans ta gorge. Tu ne sais plus quoi faire, tu te sens perdu. Ces blessures qui parlent sans besoin de mots, témoins silencieux de la douleur et de l’horreur que tu as vécues. Tu détournes les yeux pour ne pas les regarder ni regarder Pelléas, mais tu ne peux pas ne pas les voir. Leur effroi demeure imprimé dans ton esprit, tout le temps, à chaque seconde, à chaque putain d’instant. Tu ne pourras jamais t’en défaire. Tu peux éprouver encore le froid de la cellule, sentir encore les regards des bourreaux posés sur toi, le sourire de cellui qui t’a frappé, qui t’a détruit, l’odeur du sang qui tapissait le sol et s’incrustait dans les pierres du Mausolée. Les yeux de Cosimo, noirs, impassibles, sa silhouette si obscure et immobile, contemplant ton supplice sans ciller. Chaque coups est inscrit dans ta chair et dans ton âme à jamais. Alors ouais, t’as envie de hurler. Hurler pour chasser toute cette douleur, hurler pour faire taire leurs voix, hurler pour ne plus entendre tes propres cris dans la prison, à chaque coup de marteau. Parce que tu les entends encore, à rebours, tu les entends percuter les parois du Mausolée et être ravalés au néant ; personne ne pouvait t’entendre. Personne ne pouvait venir à ton secours.

Tu vois les mains de ta mère se crisper sur les accoudoirs du canapé. Tu sens la tension qui électrise soudain l’air, comme si la pression atmosphérique avait été bouleversée. Tu peux lire la peur et la colère dans ses yeux, qui emportent tout, qui massacrent tout. Tu serres les dents. Tu n’aurais peut-être pas dû mentionner les solmènes et montrer tes mains. Tu aurais dû te taire, mentir à nouveau, tirer les manches de ton pull sur tes doigts pour cacher l’opprobre. Tu la fais souffrir en révélant ce qu’il t’est arrivé. Tu sais bien ce que ces évènements lui rappellent, elle ne t’en a jamais beaucoup parlé mais tu sais. La torture, le Magisterium. Elle est terrorisée. Tu te sens tellement, tellement coupable de lui faire revivre ça, tu regrettes soudainement tout ce que tu viens de faire, tout ce que tu viens de dire. Tu voudrais t’enterrer, ne plus exister. Ne plus avoir à porter le poids de toute cette souffrance, avec laquelle tu n’arrives pas à vivre. La douleur dans les yeux de ta mère, elle te détruit. T’as envie de revenir en arrière, de retenir tes mots, de retenir tes craintes. Morrígan est le premier à rompre le silence. Il parle de vengeance, il parle de punition, et tu baisses un peu plus les yeux, comme si ses mots étaient des coups. Parce que tu sais bien qu’ils sont vains, qu’il n’y a rien à faire contre les solmènes. Et qu’il n’est plus possible de te réparer les mains ni l’esprit. « Il n’y a rien à faire… » tu souffles, par résignation et par lâcheté.

Pelléas vient doucement saisir l’une de tes mains. Vos deux paumes tremblent un peu, mais tes doigts viennent enserrer les siens, pour la rassurer, lui dire silencieusement que tu es là, avec elle, que tu as survécu, et que tu ne la laisseras plus jamais. Tu voudrais la rassurer, mais les mots ne parviennent pas jusqu’à tes lèvres, alors tu te contentes de serrer sa main dans la tienne, dévoilant un peu plus l’horreur des cicatrices et des os massacrés, qui se sont mal resoudés. Tu sens que parler lui est désormais difficile, alors qu’elle te dit qu’elle voudrait que tout ça ne se soit jamais passé, qu’elle voudrait pouvoir réparer ce qui a été brisé. Tu secoues doucement la tête. « On ne peut pas revenir en arrière. » tu murmures, résigné. Tu as renoncé à survivre, à retrouver ta vie d’avant. Désormais, c’est comme si tu n’attendais plus que de disparaître, en perpétuelle phase d’effacement. Tu serres un peu plus la main de Pelléas dans la tienne, et ton autre paume vient les recouvrir, comme si tu cherchais à protéger ta mère contre l’horreur, en vain. À la rassurer contre un mal impossible à conjurer. « Je ne voulais pas, je… je ne voulais pas te faire du mal… » tu arrives à articuler avec peine, essayant de justifier ton absence et ton silence. Tu savais pertinemment que la mention de la torture réveillerait des choses horribles chez Pelléas, et tu voulais la préserver de toute cette horreur.

Elle complimente tes tatouages, mais tu avises la larme couler sur sa joue. Délicatement, tes doigts viennent la chasser. Tu te forces à sourire, touché par ses paroles mais anéanti par sa douleur et par la tienne. Vous semblez bien piteux·ses en cet instant. Seul Morrígan semble encore garder son sang-froid. « Maman, ce n’est pas ta faute. » tu murmures. Car tu sais que la culpabilité lui serre le cœur. Celle de ne pas avoir été là pour te secourir, pour te soigner, de ne pas avoir eu sa magie pour te venir en aide, pour te délivrer, pour te protéger de toute cette souffrance. La culpabilité de l’absence. Tu relèves enfin les yeux vers elle, cherchant à croiser les siens. « J’ai été trahi par… par quelqu’unæ. » tu avoues, sans révéler toutefois qu’il s’agissait en vérité d’unæ amantæ. Cosimo. « Les solmènes cherchaient quelqu’un que j’ai connu pendant le blizzard, qui était à l’origine de l’attentat contre la Torre degli Angeli. » tu commences ton récit d’une voix minuscule, sans savoir s’il vaut mieux tout révéler ou tout taire. Qu’est-ce qui sera le moins douloureux pour ta mère : ne pas savoir ou tout connaître ? Tu essayes de te mettre à sa place, et tu sais que dans sa posture, tu préfèrerais savoir, malgré la douleur, malgré les souvenirs horribles. Alors tu poursuis : « J’ai été enlevé, on m’a enfermé au Mausolée sudérien. Et je… » Les mots s’étranglent dans ta gorge. « J’ai tenté de résister, j’ai vraiment essayé de ne pas parler… mais à la fin, j’ai cru mourir, je n’en pouvais plus, je n’arrivais plus à supporter la douleur. » Tu baisses à nouveau les yeux, gagné par une honte innommable. « Alors j’ai tout avoué… » Tu enfouis soudainement ton visage dans tes mains. « Je m’en veux tellement… »


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