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NIL x ANTONINA . a dramatic irony Antonina Tivoli “ Pseudo : ái vân / élodie Pronoms : elle/she Faceclaim : natasha liu bordizzo Dialogue : darkgoldenrod Crédits : lady-periwinkle; herosgif Messagi : 685 Fragments : 1881 Multicomptes : sôma, odalys, mercymorn Triggers : - Spoiler:
tw évités en jeu : racisme, psychophobie, validisme, lgbtqia+phobie, tca
Pronomi : elle/she Palabres :
That was the cruelest irony: the more you did to save yourself, the less you became a person worth saving.
— A Study in Drowning, Ava Reid
Specie : alchimiste Età : 32 ans Lavoro : pierre (onyx) Daemon : aucun Fazione : solmène Capacità : alchimie d'énergie & alchimie robotique (niveau 6 - dépassement) Mondo : gazzi Cuore : pansexuelle & demiromantique Personnage : Classique Pseudo : ái vân / élodie Pronoms : elle/she Faceclaim : natasha liu bordizzo Dialogue : darkgoldenrod Crédits : lady-periwinkle; herosgif Messagi : 685 Fragments : 1881 Multicomptes : sôma, odalys, mercymorn Triggers : - Spoiler:
tw évités en jeu : racisme, psychophobie, validisme, lgbtqia+phobie, tca Pronomi : elle/she Palabres :
That was the cruelest irony: the more you did to save yourself, the less you became a person worth saving.
— A Study in Drowning, Ava Reid
Specie : alchimiste Età : 32 ans Lavoro : pierre (onyx) Daemon : aucun Fazione : solmène Capacità : alchimie d'énergie & alchimie robotique (niveau 6 - dépassement) Mondo : gazzi Cuore : pansexuelle & demiromantique Personnage : Classique
| (#) NIL x ANTONINA . a dramatic irony Mar 26 Mar - 23:33
| a dramatic irony Nil & Antonina
L'invitation a été lancée, envoyée il y a quelques jours de cela, lui donnant rendez-vous aujourd'hui même à la casette Tivoli. Il n'est plus question de faire marche arrière désormais. Mais elle est prête. Elle doit l'être.
Parce que Lisandro Leopardi n'est ni un cobaye, ni une expérimentation. Elle le lui a dit et c'est une vérité à laquelle elle tient : Antonina ne veut pas faire partie de cette voix qui s'amplifie et grossit au sein des Solmènes, cette voix qui déprécie la vie, la considère comme un ingrédient à consumer dans les cercles alchimiques. La vie est précieuse, elle n'a pas de prix - c'est ce que sa grand-mère lui a toujours dit.
Une dernière fois avant l'heure, elle inspecte la main mécanique qu'elle a préparée pour Lisandro. Des écrous aux vis, des articulations aux faux nerfs ; rien n'est laissé au hasard. Aujourd'hui, elle va recréer un substitut pour ce qui a été pris. Peut-être qu'alors, elle pourra se regarder à nouveau en face dans un miroir.
Lorsque son invité s'annonce à la porte, Antonina quitte son atelier pour rejoindre l'entrée, lissant machinalement le tissu sobre de son pantalon de ses mains : « Bonjour Lisandro » Salue-t-elle et s'écartant, elle le laisse entrer dans la demeure - sans douter qu'elle fait entrer le loup dans la bergerie pour l'armer de nouveaux crocs. « Je vous en prie, mon atelier est par là. » Elle le précède, parfaite maîtresse de maison en l'absence de Bronya, jusqu'à l'atelier.
Située au rez-de-chaussée, au bout d'un couloir, la pièce dans laquelle iels pénètrent est grande, sans doute un peu trop pour une simple étude. A une autre époque, sûrement, servait-elle un autre usage. Ici et là, on devine l'ombre d'anciens tableaux ou meubles troqués il y a longtemps. Aujourd'hui, son nouvel usage est trahi par le bureau, et les étagères chargées de carnets soigneusement classés. Tout semble à sa place, rigoureusement rangé. Antonina a toujours travaillé ainsi, entre le fouillis frénétique de ses notes chiffrées et l'ordre rigoureux de son atelier. « Comment allez-vous depuis notre dernière discussion ? » Discussion qui s'était, elle s'en souvient encore, égarée sur des sujets inhabituels, des sentiers peu empruntés mais infiniment stimulants.
D'un geste de la main, elle l'invite à s'installer sur la chaise située dans un coin de pièce alors qu'elle-même tire la chaise du bureau pour s'installer face à lui : « Est-ce que vous me permettez de regarder ? » demande-t-elle, imitant inconsciemment l'attitude de Sienna quand il la soigne.
knowledge is carnage. you can’t have it without sacrifice. |
| | | Nil T. Tzara “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : thomas brodie-sangster Dialogue : #4c777b Crédits : hel, KAOTIKA Messagi : 341 Fragments : 351 Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
tw joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
tw évités : transphobie, couteaux
Pronomi : il/iel Specchio : Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde. Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre. Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien. Daemon : aucun Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite. Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes. Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau. Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : thomas brodie-sangster Dialogue : #4c777b Crédits : hel, KAOTIKA Messagi : 341 Fragments : 351 Multicomptes : kafka, simurgh, grimm, arthur, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
tw joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
tw évités : transphobie, couteaux Pronomi : il/iel Specchio : Palabres : nil ▸ #4C777B
♛ moodboard Specie : ⸢ inkumboli ⸥ de celleux qui bravent la mort et les pierres pour éprouver l'ambiguïté du monde. Età : ⸢ 26yo ⸥ tout autant à se perdre. Lavoro : ⸢ faune ⸥ espion dissident ne sachant plus quel monde est le sien. Daemon : aucun Fazione : ⸢ analogue ⸥ arraché‧es aux bassesses politiques et aux faux-semblants, marginales‧aux qui ne souffriront d'aucune défaite. Capacità : ⸢ androctonus mauritanicus ⸥ scorpion de Mauritanie, l'un des plus venimeux des mondes. Mondo : ⸢ cittàspide ⸥ ville parsemée de noirceurs et de légendes, qui pulse à rebours comme tant d'autres énigmes sous ta peau. Cuore : ⸢ brèves attaches ⸥ polyamoureux, grayromantic, pansexuel
| (#) Re: NIL x ANTONINA . a dramatic irony Lun 1 Avr - 16:02
| TW mention d’amputation
Il ne t’est pas familier de parcourir les rues de la Ville Haute. Aujourd’hui dénote sur beaucoup d’aspects. Tu appréhendes cette journée, pour la première fois depuis longtemps, toi d’ordinaire si maître de toi et si placide. Les doigts de ta main valide se serrent et se desserrent sous l’effet de l’angoisse, alors que tu rejoins la casette fastueuse – tout du moins en apparence – de la famille Tivoli. Tu frappes à la port avec une sorte de peur que tu refoules, comme si quelque chose d’horrible allait surgir : des espoirs avortés. C’est Antonina qui t’accueille. Tu l’as rencontrée à la soirée d’inauguration du nouveau Consiglio, il y a quelques jours de cela. Tu avais tout d’abord pour desseins de l’éliminer pour faire payer à Astrid Lindbergh, dont elle est la cousine, l’enfermement et la torture qu’elle t’a infligés. Mais au fil de la conversation, l’alchimiste s’est avérée plus inattendue et surprenante que ce à quoi tu t’attendais, et tes velléités de meurtre se sont doucement éloignées, notamment lorsqu’il te fut proposé de t’aider à revêtir une prothèse articulée – un automail – à la place de la prothèse en métal qui te tient lieu de main depuis l’amputation.
Et c’est la raison pour laquelle tu te trouves aujourd’hui devant sa casetta. « Bonjour Antonina. » Tu lui adresses un respectueux signe de tête, avant de la suivre dans cette étrange maison, qui semble arrêtée sur le fil du temps depuis la ruine des Tivoli. Elle s’enquiert de ton état, et tu ne réponds pas immédiatement, te demandant s’il vaut mieux mentir ou être sincère. Accumuler un nouveau mensonge ou opter pour l’honnêteté. « Je ne peux pas vraiment cacher mon appréhension. » Tu as choisi l’honnêteté. « Et vous ? »
La question qu’elle te pose finalement, si prévisible soit-elle, te fait te tendre un peu. Tu gardes de lourdes séquelles psychologiques de l’enfermement et de la transmutation, et regarder le moignon à ton poignet où se trouvait autrefois ta main est toujours, toujours une épreuve. Tu tentes au maximum de ne pas regarder cette partie de ton corps. Tu hésites de longues secondes, rassemblant ton courage, celui qui te fait tant défaut depuis la torture, avant de finalement retirer doucement la prothèse en métal et dévoiler ce qu’il reste de ton poignet et de ta main, détournant le regard en effectuant ton geste. Tu sais que tu te trahi un peu, que cette amputation n’a rien d’une blessure commune mais tout d’une blessure alchimique, ce qui ne correspond pas parfaitement à une attaque des Embrasé·e·xs, qui comptent peu d’alchimistes en leurs rangs. Tu as menti, et cela se voit, même crève les yeux. Mais tu sais aussi qu’on ne peut pas demander à une personne traumatisée de raconter toute la vérité, lorsque celle-ci est trop difficile à supporter. Alors tu ne dis rien, te contentant de détourner un peu plus le regard en espérant qu’Antonina ne fasse pas grand cas de ce mensonge nécessaire et accepte tout de même de t’aider.
Après de longues secondes, tu parviens enfin à reporter ton attention sur l’alchimiste. « Est-ce que vous pensez pouvoir m’aider ? » tu demandes finalement, d’une voix où l’appréhension et l’espoir se mélangent. Tu as du mal à faire taire l’espérance qui est née en toi, car au-delà de pouvoir te battre et espionner de nouveau au maximum de tes capacités, tu aimerais aussi retrouver ta vie d’avant, surmonter ce deuil et cette épreuve, cette mémoire glaçante qui te hante encore. Tu voudrais chasser ce qui t’a brisé en reprenant la pleine possession de ta main. Et à cet instant, tu n’éprouves plus aucune velléité mauvaise à l’égard d’Antonina, non pas parce qu’elle t’est utile, mais tout simplement parce qu’elle t’aide, et la distinction est cruciale. Car personne, à la cité des cimes, ne t’est venu en aide. Tu es seul, et dans cette épreuve, tu souffres atrocement de la solitude. Alors tu n’as plus envie d’en finir avec elle et de lui faire payer un crime qu’elle n’a pas commis, par simple désir de vengeance. Tu as seulement envie de retrouver ta vie d’avant.
“ Je n'avais cessé de me sentir médiocre, contingent mortel. (proust) |
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