Pronom : il

Tu n'aimes pas les jardins.
Des allées toutes tracées aux tuteurs pour diriger les plants vers le ciel, tout t'y semble trop rangé, trop dompté (trop enfermé) à ton goût. Tu préfères la nature telle qu'elle doit être (sauvage, libre et imparfaite) tout comme tu l'es toi-même. Alors tu grimaces quand tu arrives aux jardins botaniques ; quand tu vois les plants analogues, marchandés avec les Noénautes, aujourd'hui enfermés dans des parterres délimités de planches de bois.

Ca te dégoûte, pour dire la vérité.
Mais il n'y a pas grand chose qui ne te dégoûte pas dans cette maudite cité. Il n'y a pas grand chose que tu ne brûlerais pas dans cette foutue ville. Oui, même ces jardins, toi qui aimes tellement la nature.

Sauf que ça, ce n'est pas la nature pour à tes yeux.
C'est une prisonnière des cittadini et tu as un mot de prière pour elle, une pensée désolée même, alors que tu te diriges vers le point de rendez-vous avec ton contact.

Pronom : il

Tu continues ton chemin.
Tu ne t'attardes pas, ne trouvant rien pour attirer attention ou curiosité. Les plantes s'enchaînent, alignées dans leurs parterres et tu as envie de foutre le bordel dedans. Tu te diriges vers l'ouest, où des rizières s'alignent en escaliers bien ordonnés. Ton pas s'accélères, tu continues ton chemin.

Pronom : il

Tu t'arrêtes un instant.
Pas vraiment longtemps, simplement parce que la teinte des premières mûres te rappelle les couleurs de la dernière toile d'Hira et te fait sourire, sans doute plus tendrement que tu ne l'as encore fait depuis ton arrivée dans ces jardins.

Pronom : il

Tu avances encore, et encore.
Et ton contact n'est toujours pas arrivé. Alors tu t'impatientes. Plus loin, un magnolia étend son ombre fraîche et tu décides d'aller l'observer, impressionné qu'un tel arbre ait survécu au Blizzard d'il y a deux ans.

Pronom : il

Le mur de lianes rouges te laisse circonspect.
Tu es d'autant plus curieux de savoir ce qui se cache derrière. Alors ton regard observe les alentours et tu sors ton poignard de quartz pour trancher dans les lianes.

Malheureusement, tu ne parviens pas à dégager le passage - à peine tu as à peine le temps de trancher une liane avant que quelqu'un ne passe non loin. Gardant avec toi les preuves de ton forfait écourté, tu repars avec une liane rouge, nouée autour de la taille, sous ta tunique.

carte poignard de quartz:

Pronom : il

Tu es trop occupé à observer les personnes alentours.
Que tu en oublies de regarder où tu mets les pieds. Et dans un juron que tu ravales en mordant sa langue, tu trébuches et manques de finir au sol. Un moment, le faucon manque de ressortir, de s'envoler dans un battement d'ailes. Mais tu souffles, tu t'obliges à inspirer et expirer pour retrouver ton calme avant de poursuivre ton chemin.

Pronom : il

Un parterre de plantes noircies par la mort s'étend à tes pieds.
Mais tu ne les vois pas, tu ne les remarques pas vraiment. Dans un coin de ton esprit, tu espères que ça dévorera Cittàgazze comme iels ont dévoré ta chère forêt. Mais le reste de ta pensée est concentrée, focalisée pour ne pas te transformer.

Pronom : il

Tu quittes le parterre de fleurs et de feuilles.
Tu avances au hasard des allées et des chemins, mais suivant toujours une direction bien précise - lorsqu'un chariot d'outils te bloque le passage. Un grommellement t'échappe alors que tu déplaces le chariot sur le côté jusqu'à ce que tu remarques une étrange faux ciselée. Tu ne tardes pas à t'en saisir et à l'ajouter au reste de ton butin.

Pronom : il

L'abricotier te laisse indifférent.
Mais pas la personne qui t'approche alors que tu attends sous ses branches. Vous échangez à peine un mot, mais c'est bien suffisant pour se transmettre un message chiffré. Après que l'autre soit parti, tu restes quelques minutes de plus, surveillant les alentours, avant de repartir.