Ariel Lazzaro “ Pseudo : faiblearies ou lucie Pronoms : elle Faceclaim : Nana Komatsu Dialogue : aliceblue Crédits : awonaa; avatar Messagi : 119 Fragments : 984 Multicomptes : sienna ; vanja ; hira Triggers : - Spoiler:
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Pronomi : elle Specchio : Specie : La rétine explosée par le passé, tu te dévoiles en haruspice. Età : 28 ANS et la vie devant soit, la mort après toi. Lavoro : ESPIONNE ; tu mens, tu triches, tu te perds toujours plus loin. Toujours plus vite. Daemon : ANGELE ec Fazione : ZUTIQUE d'appartenance, simple sympathisante. Tu joues pourtant double jeu, tu joues pour tes cavalier.e.xs, en bonne ange tombée du paradis, tombée de scène. Capacità : L'HARUSPICIE glisse, s'immisce dans les doigts gantés. Les visions du passé s'éclatent sur la rétine du contact d'une main nue sur une peau, le passé se dévoile dans leurs arabesques les plus noirs, les plus brutales des coeurs, des secrets qui jamais ne devraient retrouver la lumière. Mondo : MIXTE (MI GAZZI, MI ALTERIENNE), le sang se mêle et s'entremêle. Le sang ne ment pas. Age : 29 Personnage : Classique Pseudo : faiblearies ou lucie Pronoms : elle Faceclaim : Nana Komatsu Dialogue : aliceblue Crédits : awonaa; avatar Messagi : 119 Fragments : 984 Multicomptes : sienna ; vanja ; hira Triggers : - Spoiler:
triggers Pronomi : elle Specchio : Specie : La rétine explosée par le passé, tu te dévoiles en haruspice. Età : 28 ANS et la vie devant soit, la mort après toi. Lavoro : ESPIONNE ; tu mens, tu triches, tu te perds toujours plus loin. Toujours plus vite. Daemon : ANGELE ec Fazione : ZUTIQUE d'appartenance, simple sympathisante. Tu joues pourtant double jeu, tu joues pour tes cavalier.e.xs, en bonne ange tombée du paradis, tombée de scène. Capacità : L'HARUSPICIE glisse, s'immisce dans les doigts gantés. Les visions du passé s'éclatent sur la rétine du contact d'une main nue sur une peau, le passé se dévoile dans leurs arabesques les plus noirs, les plus brutales des coeurs, des secrets qui jamais ne devraient retrouver la lumière. Mondo : MIXTE (MI GAZZI, MI ALTERIENNE), le sang se mêle et s'entremêle. Le sang ne ment pas. Age : 29 Personnage : Classique
| (#) when night comes ; meriel#2 Mer 8 Mai 2024 - 18:31
| when night comes
Tu l'as cherché partout. Tout le temps. Encore et encore. Tu te demandes si à certains moment, tu l'as rêvé au coin de cette rue ou ailleurs. Tu ne sais plus. Parfois le trouble se jette sur tes yeux, tes sens. Parfois, tu ne sais plus ce qui est vrai ou ce qui ne l'est pas. Tu te demandes si la vision n'a pas tout détraqué, tout brutalisé en toi. Si ce n'est pas le début de la fin.
" Elle va sûrement bien. Tu te fais un sang d'encre pour un rien. " Angeleima susurre de sa petite voix que ton inquiétude n'est rien. Que tes peurs sont sûrement rien. " Elle est haruspice. Tu le sais aussi bien que moi. Une toux alors que tu chasses une larme au coin de ton œil. Le mascara qui a coulé te donne des airs dégueulasses avec tes cheveux en bataille. Si loin du soin que tu te portes habituellement. Tu sais qu'elle l'a vécu aussi. Mais elle est forte. Plus que toi. " La petite luciole s'allume alors que le soir tombe, lueur lente dans le ciel à peine d'encre. Tu serres les dents, les poings aussi, te retenant d'attraper ton propre daemon et de serrer, de le maltraiter. De lui dire de se la fermer. " J'ai compris, Angeleima. J'ai bien compris, tu sais. Tu trouves que je suis une sombre idiote, trop soucieuse d'une soeur qui n'en a rien à battre de moi. Je. Sais. Que. Tu. Le. Penses. T'articules chaque lettre comme une insulte, comme une claque au visage de ton daemon. La lueur est pourtant si belle, si douce. Tu croyais qu'il te protégerait toujours. Tu croyais qu'il te guiderait. Tu as cru, oui. Comme t'as cru en dix mille mensonges. Parfois, j'aurai aimé être née sorcière pour ne pas avoir à te supporter. Oh Ariel, ma douce Ariel, moi, je ne désire que ton bien. Et tu devrais vraiment te laver le visage avant de penser à la trouver. Personne n'aime les gens qui pleurent pour de vrai. Tu te souviens ?" La luciole vrombit de ses ailes délicates, sa voix n'est qu'un souffle mais elle te gifle. Oui, tu te rappelles : iel n'aimait pas la laideur. Iel n'aimait que les larmes délicates qu'on verse sur scène. Iel t'ordonnait de te taire, de les ravaler, de ne surtout pas les laisser glisser.
Lentement, tu avales quelques marches pour remonter aux appartement de Guerre. Tu laves ton visage, en tremblant. Tu finis toujours par écouter Angéle comme tu l'écoutais lui. Le maquillage se brouille dans l'eau aussi fort que le noir sur tes joues te quitte. La perruque quitte ta tête et tu te creuses la tête : où est-ce qu'elle peut être ? Tu appliques une crème face au miroir. Tu as retourné toute la Basse Ville et ce matin, tu étais à la Ville Haute. Un frisson en pensant aux explications que tu devras à Odalys. Tu aurais aimé que ça se passe autrement. Tu défais les barrettes, libérant la longue chevelure brune. Plus tard. Il faudra y penser plus tard. Quand elle sera en sécurité. Quand il n'y aura pas à douter qu'elle est en vie.
Et soudain un sursaut face au miroir : " La Nef ! " Presque, aussitôt, tu te détournes, attrapant une cape pour couvrir la longue robe complexe et ouvragée, détaillée et exquise. Très Arianne. Beaucoup moins Ariel. Dans un flou artistique, tu claques la porte, dévales les marches. Tu menaces plusieurs fois de te tordre le cou alors que tu cours dans les rues. Tu te jettes sur la porte du bar, y pénétrant si vite que tu surprends des personnes assises ici et là. Imperturbables malgré le goût d'apocalypse sur toutes les lèvres. Les yeux parcourent la pièce et tu reconnaitrais cette chevelure entre mille. " Mercy ! Tu te jettes limite sur elle, entourant son cou de tes bras. Mercy ! Mercy ! Mercy ! Tu es là ! " Et t'en pleurerais si le soulagement n'était pas si grand. Tu t'écroulerais de stress, de fatigue si tu ne pouvais pas sentir sa peau rugueuse, voir ses yeux.
" Je t'ai cherché partout ! " Tu trembles enfin. Tu sens toute l'horreur se relâcher, tout ton corps se détendre. Elle est là. Ta soeur est là et elle n'est pas dans les flammes, l'horreur et les cris. Elle est tout contre toi. Tout va bien. Tout va bien. " J'ai eu si peur ... Si peur pour toi. J'ai eu peur de ne plus jamais te revoir. " Et cette fois, il y a des larmes qui montent sans couler. Cette fois, il y a ce coeur qui explose et vacille. |
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