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LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Sam 14 Aoû - 17:42
| La fête, c'est bien mais je me concentre à tout gouter. Et c'est assez embarrassant quand on vient m'interrompre dans ma ... vérification des mets. Neven. Le charmant Neven rajoute Impeta cherchant déjà son daemon et la moue se rabougrie comprenant qu'iel ne verra pas tout de suite le piaf. Et l'éloignement n'est pas possible. T'as l'air fine la bouche pleine. Je fais une grimace, mangeant aussi vite que je le peux. Mains grasses. C'est bien ma veine. Imaginez un homme distingué qui se penche - pourquoi faire ? - face à une femme aux joues gonflées... Tableau digne d'une farce. Je vais m'étouffer avec ma gourmandise. Je passe mes mains derrière moi pour m'essuyer sur ma robe. Tellement bien élevée que je suis. Je sens le regard jugeur du Panda. Bonsoir Neven, c'est un plaisir de vous voir. Pied droit en arrière, jambe qui se plie, les pans de ma robe légèrement relevés et la tête également. J'ai lu ça dans un livre. Je me rattrape comme je peux. Vous êtes tout en beauté. Cela vous va à ravir. Si je suis assez timide dans mes éloges, il n'en est rien de ma Conscience qui se faufile entre les jambes de l'homme, ronronnant. C'est comme ça qu'on fait. J'ai honte. Puis s'éloigne de quelques mètres, restant aux aguets. Maudit piaf qu'iel grince entre ses dents. Je ne pensais pas vous croiser. Alors que les villes sont invitées. Vous vous plaisez ? Je peux vous proposer à .. manger ? Ne quittons pas ma zone de compétences. Et à boire aussi. Pour se détendre. Votre ami plumé n'est pas là ? Parce que je le ressens, y'en a un‧e qui va pas aimer ne pas apercevoir, au moins le bec.
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| | | Kafka S. Lindbergh “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7694 Fragments : 2456 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7694 Fragments : 2456 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
| (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Dim 15 Aoû - 21:00
| Le soir s’avance à pas de velours sur les toits de la Ville Basse, baignant la cité des pies d’étranges dégradés flamboyants. À la Nef des fous, tu as quitté les sous-sols crades pour venir t’accouder à une petite meurtrière et observer le morceau de ciel visible depuis ton morne quotidien. Sur les toits que tu entraperçois, des lampions multicolores entament leur lente ascension vers les cieux, saupoudrant le soir de lumières discrètes. La Nef des fous est inhabituellement calme, désertée de ses habituel·les client·es et de ses scélérat·es. Tous·tes sont parti·es profiter du Bal des Ardent·es au jardin botanique, donné à l’occasion du festival de l’Ararat et plongeant la ville dans des festivités sans commune mesure. Au loin, les musiques entraînantes te parviennent confusément, au milieu des cris, des rires et des tintements de verre.
Tu t’apprêtes à regagner la chambre miteuse où s’écoulera ta nuit, moins fructueuse sans doute que les précédentes, mais des clients finiront bien par pointer le bout de leur masque, ivres morts, cherchant à décharger l’électricité des festivités dans une baise improvisée avant de s’endormir jusqu’à l’aube. Lorsque la voix de l’un des serveurs de la Nef des fous t’arrête avant même que tu n’atteignes les escaliers menant au sous-sol. « Blanche Neige, un type veut te voir. » Tu échappes un long soupir, acquiesçant en silence avant de faire demi-tour. Tu ne pensais pas recevoir de client avant la nuit. En gagnant le hall de la Nef des fous, ton cœur rate un battement.
Nicholas est venu. Tu penses être perdu en plein rêve, alors que le noénaute s’approche de toi pour te saluer et te présenter un sac entier de nautiles noirs. Tu demeures de longues secondes muet de stupeur, le cœur emballé, le ventre renversé par cette présence fabuleuse et irréelle. « Je… je ne peux pas accepter. » tu balbuties, les mains tremblant légèrement en effleurant celles de ton amant. Carine s’avance à son tour pour te présenter un masque félin à son effigie et réitérer la demande de son humain. Tu t’accroupis pour recevoir le présent à hauteur du caracal, et transgresser les convenances pour échapper une discrète caresse sur sa petite tête douce. Tu te redresses finalement, les yeux rencontrant enfin ceux de Nicholas. « Pas besoin de m’acheter. Cette nuit je suis à toi. » Un sourire tendre vient appuyer tes mots, doux comme un baiser que tu n’oses pas encore échapper.
« Suis-moi. » intimes-tu en attrapant doucement sa main pour le conduire dans les couloirs déserts et les escaliers exigus de la Nef des fous. Vous parvenez bientôt à une petite chambre miteuse que tu occupes d’ordinaire pour les affaires. Tu ne prends pas garde au regard que Nicholas pose sur le lieu, au lit défait, aux jouets éloquents traînant dans un coin de la chambre, pour fourrer ton nez dans un placard à même le mur et en retirer une chemise noire – entre divers attirails en cuir et en latex. Tu ne possèdes pas de costume, et cet habit est probablement le seul approprié aux circonstances d’un bal. Dos à Nicholas, tu retires lentement ton tee-shirt, conscient de l’effet que tu produis – c’est ton boulot, après tout. À demi nu, tu prends le temps de déboutonner soigneusement la chemise avant de l’enfiler, dans des gestes amples et langoureux – juste une mise en bouche. L’habit te donne un air élégant auquel tu n’es pas habitué, dont tu peux juger l’effet en te retournant, un léger sourire sur le coin des lèvres, avant de croiser de nouveau le regard de Nicholas. Tu enfiles délicatement le masque de félin offert par Carine. « On y va ? » tu demandes innocemment en attrapant la main de ton amant.
Lorsque vous parvenez aux jardins botaniques, les festivités battent déjà leur plein, la cantatrice Melancolia venant d’entamer une valse à trois temps. Un bar dressé à cet effet sous un saule paré de lampions multicolores propose des boissons gratuites aux badauds assemblé·es pour le bal. Entre les bosquets colorés, les danses vont bon train, des dizaines de visages masqués se rencontrant le temps d’une valse, sans distinction de faction ou d’origines, avant de se saluer pour toujours. Quelque chose d’onirique plane sur la fête. « Je dois t’avouer quelque chose. » tu murmures en retenant Nicholas de t’entraîner dans la valse. « Je ne sais pas danser. » que tu avoues d’une petite voix.
✹ Une aube affaiblie Verse par les champs La m é l a n c o l i e Des soleils couchants (verlaine)
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| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Lun 16 Aoû - 11:28
| Pollux regarde d'un œil amusé Faust glisser avec habileté les verres entre ses doigts. « Quatre coupes ? Juste pour toi ? » tintement des verres remplis de prosecco. « Nous ! » elle le corrige tout en restant concentrée, peu habituée à servir jouer aux serveuses à travers la foule. Elle garde les mains serrés pour maintenir en équilibre les coupes, coudes rabattus pour rendre son corps le plus petit et éviter d'être bousculée par les danseurs qui se pressent déjà devant Melancholia et les guitaristes. Elle ne se laisse pas contaminer par la joyeuseté de la foule, ni distraire par les badauds qui seraient tentés de l'inviter à joindre la danse, derrière son loup en tulle noir elle garde un air déterminé et les nombreuses chaînes dorées nouées autour de son coup et sa taille trahissent facilement son statut d'alchimiste. Gamine incapable de jouer le jeux de l'anonymat et se défaire de l'apparat des privilégiés, elle a chapardé une robe ocre à sa sœur, tissu précieux noué avec de multiples nœud sans qu'elle ne sache vraiment par quelle miracle tous les morceaux restent en place. L'or se mêle à un collier de perles irrégulières trouvé sur sa fenêtre et un ruban colorée retient ses cheveux pour préserver sa nuque de la chaleur. Pollux repère finalement celui qu'elle cherche, un compagnon pour la soirée. « Sur la gauche au fond ! » Eternel guide, sans hésiter ni vérifier elle bifurque pour s'éloigner de la piste de danse, en écrasant au passage quelques pieds qui se trouvent là.
« Ciao bello ! » Elle s'approche de @Sandro Scorta facile à reconnaître à travers la foule, pas seulement grâce à Oen mais aussi son élégance habituelle. Elle lui lance un sifflement d'admiration comme pour lui intimer de mieux dévoiler son costume et son masque aux yeux de tous. « Tu es très beau aussi Oen ! » Elle ignore Pollux qui se pose sur son épaule, sachant très bien qu'il va râler parce que lui est dépourvu de costume, nœud ou fioritures pour être assorti à elle. Elle remarque après que le garçon était en pleine discussion avec une inconnue (@Isle Mayfair), qu'elle salut d'un signe de tête, tout en détaillant dans sa tête la tenue exubérante de la rousse. Elle tend finalement les mains pour qu'on l'aide à dégager sans briser les verres.
« Il y a un monde fou au bar, j'ai essayé de négocier mais ils n'ont pas voulu me donner une bouteille pour que l'on soit quitte d'y retourner. »
Une première coupe pour Sandro, elle hésite un instant et tend également un verre à la femme qui l'accompagne et garde les deux dernières pour elle. Une dans chaque main, il lui faudra ça pour feindre la bonne humeur toute la soirée et survivre jusqu'au petit matin. « Salute ! ».
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| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Lun 16 Aoû - 17:27
| Les présomptions de Danie sur sa mystérieuse comparse se sont avérées fausses : non seulement elle n’avait pas fait elle-même sa robe, mais c’est quelqu’un d’autre qui lui avait choisi! La curiosité de l’alchimiste, qui déjà était grande, augmenta considérablement. Donc une Gazzi qui se fait choisir des vêtements sans avoir son mot à dire? Elle devait être sacrément riche, même si sa robe criait de simplicité. Peut-être pour passer davantage inaperçu? Ça devait être difficile pour elle, vu son charme indéniable, même cachée derrière un simple masque. Si Melancolia prenait son attention il y a 5 minutes, son inconnue venait de voler sa place. Puis elle dit son nom. Gabija… cela ne lui dit absolument rien. Mais Danie ne connaissait pas tous les habitants de la Ville haute, quand même. « Enchantée, Gabija. C’est un prénom magnifique. » Magnifique comme la personne qui portait ce prénom. Finalement, l’inconnue invita Danie Harden à danser, qui en si surprise que ses joues s'empourprèrent. C’était bien la dernière chose à laquelle elle s’attendait de sa part! « Euh… oui, bien sûr! » Elle lança un regard à Ramiz, qui devra les suivre malgré lui, et ce dernier grogna de mécontentement. Tant pis! Danie voulait passer plus de temps avec son interlocutrice. Elle fit une révérence, puis tendit son bras vers Gabija pour l’entraîner sur la piste de danse, comme les gentlemen font, avant de pouffer de rire. @Gabija Zemaitis |
| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Mer 18 Aoû - 18:18
| Visiblement, la surprise est de mise lorsque la jeune noénaute prend conscience de ma présence. Impeta me salue, toujours avec charme. A se demander si je ne l’avais pas séduit‧e. Retenant un sourire pour ne pas paraître trop moqueur, je regarde les joues de Valentine perdre doucement en volume. Je suppose que le buffet devait être délicieux, ce qui expliquait sûrement son engouement pour celui-ci. Finalement, elle me salue, m’accorde à son tour une révérence dans les règles de l’art. En tout cas, dans celles que j’avais apprises il y a bien longtemps. Compliment sobre de la jeune femme, je lui souris en la remerciant, avant d’observer avec surprise son alter se frotter contre mes jambes. Impeta était bien moins timide à partager ses pensées et bien plus bavard‧e contrairement à un autre daemon que je fréquentais quotidiennement, et qui devait se féliciter d’avoir choisi rester à l’écart. « J’ai longuement hésité, avec les derniers évènements, mais je ne veux pas négliger l’importance de ce genre de festivités sur le moral. » Ca pouvait parfois s’apparenter à un rien, mais oublier combien la cité pouvait se déchirer, même une heure ou deux pourrait nous remonter à tous le moral, permettre de changer un peu le cours de l’histoire. « Ca serait avec plaisir ! Qu’est-ce que tu me conseilles ? » Mon sourire se veut un peu plus taquin, sachant qu’elle avait déjà commencé à tester les différentes spécialités proposées. Un autre sourire se dessine lorsqu’elle évoque Saorsa, grand absent de ces retrouvailles hasardeuses, et qui pourtant continuait de capter l’attention du panda roux. Je regarde autour de moi, sachant qu’il n’était pas si loin, probablement bien caché dans quelques hauteurs. Je finis par le trouver, dans un arbre, plutôt bien dissimulé derrière les feuillages. J’attrape Valentine par les épaules pour la placer dans la bonne direction, restant derrière elle, me penchant à son oreille. « Dans l’arbre, au bout de la troisième branche, à droite. » Je me redresse, adressant un regard à Impeta. « Je ne peux pas vous promettre que vous le verrez de plus près ce soir. Il n’a pas vraiment confiance en la prétendue paix de ces festivités. » |
| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Mer 18 Aoû - 18:45
| Je réfléchissais déjà au circuit culinaire. Mais je crains que mon cerveau se soit fait la malle à la seconde où les mains masculines se sont posées sur mes épaules. On respire tout va bien se passer. Et je ne parlais de cette nouvelle proximité mais plutôt du fait qu'une bestiole pourrait commenter ce qu'il se passe. Mais étrangement, iel ne dit rien, plutôt attentif‧ve à ce que dit Neven et cherchant l'autre Daemon, qu'iel espérait avoir comme ami ou ennemi, à savoir avec ce piaf violent. Le myocarde galope, s'enflamme. Les pommettes se teintent. Je serre les pans de ma robe, devenant livide. Il faut faire quoi là ? Elle est où la consigne. Là haut, répète Impeta, ressentant ma panique. Et je cherche enfin l'animal. Je lui fais un grand sourire et un salut. Mais je pressens plutôt qu'il serait du genre à fienter sur nos tête ou offrir un regard dédaigneux. Impeta réfléchit davantage à comment grimper dans l'arbre. Et j'en conclue que nous allions devoir nous rapprocher. Je m'éloigne de l'homme, espérant me rappeler comment je m'appelle et le remercie. Je te propose de commencer par là, leurs petits fours sont gras mais la garniture est divine. Et à côté, les verres sont assez conséquents mais ça se marie à merveille. Lézarder entre les foules, faire quelques pas en rythme en croisant un groupe d'enfants, offrir de quoi troquer contre de la nourriture. Et arriver devant l'étal, commencer pour deux personnes, peut-être trois. Je me compte pour deux, en vrai. Comment avez-vous dénicher votre tenue ? Je le questionne, sans vraiment quoi dire, gardant un œil sur ma Conscience, déjà à la conquête de l'Arbre et l'objet de son étude. |
| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Ven 20 Aoû - 15:20
| Mes mains restent posées sur les épaules de Valentine jusqu’à ce qu’elle s’en extirpe. Saorsa désormais repéré par nos deux ami‧es, je m’attendais à ce qu’il s’envole pour se trouver un autre perchoir, mais au lieu de ça, il se contente d’incliner légèrement la tête. Serait-il en train de se familiariser avec eux ? Impossible de le déterminer, mais sa réaction était bien plus sobre que celles que j’avais imaginées. Ce qui n’était pas plus mal pour être honnête. On avait déjà bien assez d’ennemis dans ce monde pour qu’il continue en plus à nous mettre nos alliés à dos. Certes, il n’avait agressé ni insulté qui que ce soit - et encore heureux - mais ce n’était pas son indifférence qui allait nous aider à survivre dans ce monde. Ca aurait été possible dans le mien, mais ici, on avait besoin des autres pour survivre.
J’adresse un sourire à Valentine et la suit à travers la foule qui se densifie par endroit, chacun essayant de profiter des buffets dispersés un peu partout du spectacle qui se donne à quelques mètres de nous. Je l’écoute me présenter les mets, qu’elle a visiblement bel et bien goûté avant que je ne la démasque. Ce qui m’amuse. Je ne la savais pas aussi gourmande. Il faut dire qu’en dehors des missions et conseils, nous n’avions jamais tellement pris le temps de faire connaissance l’un l’autre. « Je vais te faire confiance et te suivre alors. » J’échange quelques nautiles contre quelques petits fours et un verre chacun que je tends à la jeune femme tel un gentleman. « Par chance, je l’avais déjà dans mes affaires lorsque je suis arrivé ici. » Si peu de possessions avaient passé la faille avec moi. Cette tenue en faisait partie, mon violon aussi, ainsi que quelques autres petites bricoles. De toute façon, même si j’avais voulu, je n’aurais pas eu tant de choses à emmener avec moi. Mes possessions restaient limitées, conditionnées par cette vie de bohème que j’avais si longtemps menée. « Et toi ? Ta robe et ton masque sont très beaux. Et assortis en plus. C’est vraiment très élégant. » Surtout sur elle. « Elle a été faite sur mesure ? » Elle semblait s’adapter parfaitement à ses formes, même si j’évitais de poser mon regard trop longtemps sur elle pour ne pas paraître grossier.
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| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Sam 21 Aoû - 17:49
| Habitué aux excentricités de la chouette, le yack ne protesta même pas alors qu'elle se posait sur lui, louchant en essayant de la voir, et la saluant d'un grondement doux à l'oreille, qui était une marque d'affection. Quant à Sandro, un sourire étira ses lèvres à la réponse d'Isle, qui avait l'air aussi en forme qu'on pouvait l'être. Le bal détendait un peu les dernières crispations en ville, il fallait bien le dire – et dont Sandro était si bien au courant qu'il avait énervé un Zutique et que la ville basse, il n'allait pas y retourner de sitôt, merci pour lui. Il poussa la pensée désagréable : « Honte ? Pourquoi faire ? » Son regard bleu traîna alors sur sa sœur à qui il sourit et rendit son signe de la main... avant de remarquer qu'elle trébuchait sans doute gênée par sa tenue incroyable, dégotée quelque part dans les caves Scorta, peut-être recensée par Pietro. Heureusement, un homme blond et immense lui venait en aide, donc Sandro se dit qu'il pouvait bien rester là où il était. « Hééé salut ! », accueillit-il avec un grand sourire Faust qui avait la bonne idée de ramener à boire, « ah ce sont des professionnels, ils sont incorruptibles ces serveurs. Autant que la milice elle-même », se rengorgea-t-il, invariablement très fier de son boulot. « Comment vas-tu Faust ? Remise de ces horribles escaliers ? » plaisanta-t-il comme s'il se trouvait spirituel (alors qu'il lui avait fallu pas mal d'exercices de relaxation et de respiration pour penser aux escaliers sans se prendre un petit coup de nerf). |
| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Dim 22 Aoû - 17:12
| Gabija est loin de se dire qu'elle apparait comme mystérieuse aux yeux de Danie, pour elle, ne fait que dire la vérité sans penser qu'elle a oublié des détails assez importants. Ce qui lui arrive souvent, elle est loin de s'attarder à tout. Elle peut être assez compliquée à suivre parfois. Elle est plus dans l'instant présent que dans le passé et cela peut donner quelques mésententes comme en ce moment. « C'est le nom de la déesse du feu et de la maison dans la mythologie lituanienne. » qu'elle répond, hochant la tête, sourire aux lèvres parce que son prénom est aimé même si elle n'y est pour rien dans ce choix. Elle vient de là, même si ça fait une trentaine d'années qu'elle n'y a pas mis les pieds ; comme tous celleux arrivé•es plus au moins en même temps par les failles. La musique change, lui donnant envie de danser et c'est tout naturellement qu'elle invite la jeune femme qui se met à rougir, est-ce inconvenant ? Peut-être, elle ne peut pas trop dire, elle a encore du mal avec ce que les humain•es permettent ou non. La demoiselle accepte tout compte fait, et elles se dirigent donc vers les autres danseur•seuses. Elle copie la brune, fait une révérence à son tour, sans pouffer de rire ne voyant pas trop ce qu'il y a de drôle. Elle passe ensuite un bras autour de la taille de la jeune femme, prend son autre main et se laisse guider par la musique. Kasparas a attendu le bon moment depuis le début pour pouvoir se présenter, il a bien pris soin d'arranger ses plumes afin d'apparaitre à son meilleur au près de sa sorcière. Après quelques minutes de la danse, il décide que c'est le moment. Il vole donc la rejoindre et se dépose sur une chaise libre pas très loin du trio. « C'est Kasparas, mon daemon. » le présente-t-elle. Il fait un signe de tête à l'humaine ainsi qu'à son daemon. @Danie Harden |
| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Lun 23 Aoû - 22:11
| Le yack ne proteste pas lorsque la chouette s'installe sur sa tête et elle se met à décrire ce qu'elle voit à l'autre daemon, pour le meilleur et pour le pire des oreilles de ce dernier. « Honte parce que tu es vu avec moi dans cet accoutrement. » se moque-t-elle un peu. Tant mieux si ce n'est pas le cas... surtout qu'au final c'est d'être vu avec une Noénaute qui pourrait lui causer des problèmes. Peut-être pas aujourd'hui, mais plus tard. Un instant plus tard, une jeune femme salut Sando qui se mettent à parler des bouteilles. Se balader avec une bouteille doit être plus encombrant songe-t-elle et doit augmenter le risque d'accident. Incorruptibles ou pas, c'est plus pratique. « Vous avez eu beaucoup d'escaliers ? » Il n'y a pas besoin de demander de quels escaliers dont il est question, elle a l'impression que toute la ville a été faire un tour dans la grotte. Comme quoi empêcher les gens de passer n'a pas servi à grand-chose et a causé de malheureuses conséquences pour rien. Un verre lui est tendu, « Merci. » fait-elle, prenant le verre. « Isle. » se présente-t-elle ensuite, d'un hochement de tête. « Sláinte. » Elle ne se rappelle plus grand-chose de l'irlandais qu'elle a appris comme ça en allant chez ses grands-parents, mais cela lui est assez facile à se rappeler. Du haut de Oe, Sif remarque le daemon de la demoiselle et va voler à ses côtés. « J'suis Sif ! Vient te mettre à côté de moi, y'a plein de place ! » Est-ce que Oenomaus veut ? Elle ne sait pas, il n'a qu'à secouer la tête et le message va être compris. En attendant, pas de non veut dire qu'elle peut faire ce qu'elle veut. Elle a un peu de mal parfois avec la notion de consentement. @Faust Lindbergh @Sandro Scorta |
| | | Invité | (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Dim 12 Sep - 3:10
| Il y avait quelque chose chez Gabija qui l'impressionnait - ou l'intimidait? c'était deux sentiments similaires - d'où le rougissement aux joues à l'invitation de danser. Quelque chose dans l'aura de Gabi était spéciale. Elle accepta néanmoins l'invitation et fit une révérence, comme les hommes qui invitent les jolies dames à danser. Sa compagne de danse n'avait pas semblé comprendre la référence, car elle imita les gestes de Danie, mais sans rire ni sourire. Danie se sentit aussitôt stupide. Gabi devait bien se demander ce que Danie venait de faire là! Mais Gabija ne lui en prit pas rigueur et elles dansèrent pendant que Ramiz boudait pas trop loin. Déjà qu'il n'avait pas trop envie de venir à ce bal, il fallait danser en plus? Non merci! Cela faisait quelques minutes que les deux femmes dansèrent avec la musique ensorcelante de Melancolia lorsqu'une grande ombre passa et un magnifique cygne se posa aux côtés de Gabija. Ramiz se mit aussitôt en mode défensive et se planta devant Danie, les crocs sortis. Danie ne comprit pas aussitôt ce qui se passait. Gabi présenta son daemon comme si de rien n'était. Mais elle ne l'avait pas vue dans les parages! Il ne devait certainement pas être à quelques mètres, c'était impossible de rater un aussi gros daemon! Puis elle comprit. Gabija était une sorcière. Son corps se figea. Elle venait de danser avec une sorcière. Une sorcière l'avait non seulement abordée, mais touchée. Allait-elle mourir? Allait-elle avoir la peste? Pour l'instant, elle ne ressentait rien. Tout était normal autour d'elle - pour l'instant. Mais Danie devait s'éloigner de la sorcière, au plus vite, d'un coup que l'ensorcellement prenne plus de temps de proximité avant de faire effet. Toutefois, elle devait quitter sans que la sorcière se rende compte et ne lui jette un mauvais sort. L'alchimiste recula de quelques pas et sourit à pleines dents - mais on pouvait tout de même percevoir ses lèvres trembler légèrement. "Enchantée, Kasparas. Ma mami a besoin de moi, merci pour la danse!" Danie continua de reculer, par peur de tourner le dos à la sorcière. Ramiz se permit de tourner le dos pour marcher, mais non sans se retourner de temps à autre pour grogner. Lorsqu'elle se sentit à une distance suffisante, Danie fit un dernier signe de tête à Gabija - ne pas être impolie, surtout, ne pas être impolie - et se tourna pour marcher d'un pas rapide vers ses parents, qui parlaient avec des amis de la famille. C'était plus barbant, certes, mais ô combien plus sécuritaire que de danser avec la réincarnation du mal. @Gabija Zemaitis |
| | | Nicholas C. Covenant “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : tom holland Dialogue : <noe> Crédits : darkdreams Messagi : 2725 Fragments : 1948 Multicomptes : Mirra & Juste & Makeda & Asmar & Dragon & Zaher Pronomi : il Specchio : Specie : HUMAIN. Età : 30 ANS Lavoro : Garde de la Cupolo del Duomo (et de ton coeur tmtc) Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice. Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir. Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : tom holland Dialogue : <noe> Crédits : darkdreams Messagi : 2725 Fragments : 1948 Multicomptes : Mirra & Juste & Makeda & Asmar & Dragon & Zaher Pronomi : il Specchio : Specie : HUMAIN. Età : 30 ANS Lavoro : Garde de la Cupolo del Duomo (et de ton coeur tmtc) Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice. Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir.
| (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Dim 3 Oct - 19:43
| Leur cœur bat à tout rompre, et les premiers mots de Kafka le fissure, leurs yeux se remplissant alors d’une douleur passagère. Passagère, car bien vite, le jeune homme s’explique, s’agenouille, et Nicholas se serait voulu à son tour félin, pour recevoir cette caresse qui le fait frissonner également, flatterie qu’il ressent au plus profond de son être, un poignard entre ses côtes qu’il accueille avec volupté. Carine tremble d’un ronronnement sonore et peu discret, et tous‧tes deux le suivent à pas feutrés à travers la Nef, peau à peau, emporté‧es dans ses entrailles sans peur aucune.
La piaule de Kafka est miteuse, et Nicholas note dans un coin de sa tête les futurs larcins qu’il lui offrira, s’attardant assez peu sur l’ambiance et le décor alors que le grand brun se déshabille et, arrachant ses vêtements, lui ôte à son tour toute pensée. Il garde ses mains pour lui, qui se seraient rêvées baladeuses, bien conscient que son amant joue avec lui, l’adorant plus encore pour ces moments passionnés qui font monter le sang à ses joues. Et ailleurs. Son pantalon de cuir ne laisse pas de place à l’imagination, mais iels n’ont jamais eu honte de leurs désirs.
Ses yeux brulants accrochent ceux du prostitué, qui ce soir se donne au-delà du travail, lui faisant espérer être plus qu’une passade ou une parenthèse. Ses doigts s’enlacent aux siens et de son pouce il caresse sa main, ramenant son masque sur ses yeux, prêt à plonger dans la folie de cette nuit des ardent‧es. Arrivé‧es au Bal, son corps brûle de sentir celui de Kafka contre lui, et sa confession réveille en lui ce possessif qui tente de bien se comporter.
Un rire rauque le prend, alors qu’il avale une salive qu’il a retenu, la gorge sèche. S’il ne porte guère d’intérêt aux premières fois, celle-ci a quelque chose de spécial, et c’est en félin qu’il s’approche, Carine gardant leurs alentours d’un pas guerrier. « Il te suffit de suivre mes pas, et tout le monde n'y verra que du feu. » Iel ont la musique dans le sang, la danse dans le corps. Ce n’est peut-être pas la valse mesurée, à trois temps, qu’iels maitrisent, mais une danse primaire qu’iels peuvent lui enseigner. Entourant de ses pouces sa taille, pressant ses mains contre ses hanches, pressés l’un contre l’autre des cuisses jusqu’au torse, Nicholas murmure à son oreille : « Merci d’être là. »
Glissant une jambe entre les siennes, il esquisse un pas en arrière, puis sur le coté, s’assurant par sa poigne que son amant garde l’équilibre. Leurs pas sont hésitants, mais autour d’eux, c’est Carine qui esquisse des chassés, son nœud de satin flottant dans son sillage, bondissant auprès d’eux, se faufilant entre leurs jambes croisées, danseuse étoile de leur ballet fou.
L’avoir contre lui le rend dingue, et une fois son regard accroché, Nicholas ne le lâche plus. Cela lui va si bien, ce masque de mystère qui ne révèle que ses prunelles, rehaussant leur éclat. La musique autour d’eux laisse place aux pulsations du sang battant à ses oreilles, à la douceur de cette chemise sous ses doigts qui la froissent, à ceux de Kafka qu’il sent, hésitants, se frayer un sillage dans son dos. « Dis moi si tu préfères arrêter de danser, je ne veux pas te mettre mal à l’aise. Nous sommes à ton service ce soir, dis nous juste ce que tu souhaites faire… » Effleurant sa tempe d’un baiser. « Et où tu veux aller. »
Lui ne se sait bien, à cet instant, qu’entre ses cuisses. |
| | | Kafka S. Lindbergh “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7694 Fragments : 2456 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7694 Fragments : 2456 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
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TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
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» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
| (#) Re: LE BAL DES ARDENT·ES ❝topic global Mer 10 Nov - 23:15
| Le rire de Nicholas entre par effraction par tous les pores de ta peau, réveillant en toi des tendresses inavouées et inavouables. Le sourire qu’il t’arrache tranche d’un trait candide ton visage aux lignes si dures et si coupantes, radeau à contre-courant de ta froideur et de ta timidité. L’autre s’empare de tes mains et tu les lui abandonnes comme un naufragé n’ayant d’autres tendresses que celle du remous des vagues s’apprêtant à l’emporter. Tu lui abandonnerais tout, à cet instant ; tu ne vaux rien et que tu ne possèdes rien et pourtant, tu lui donnerais tout, même ce que tu n’as pas. À commencer par cette confiance dont il s’est si lestement emparé, et qui brûle dans ton ventre à chaque regard qu’il t’accorde. Vos yeux ne s’accrochent jamais bien longtemps, car tu les détournes, pris sur le fait des sentiments qu’il chamboule en toi.
À chaque instant, tu t’attends à ce qu’il s’évanouisse dans les flammes des lampions qui gravissent lentement le ciel. Comme un mirage, une faille ouverte juste pour toi et sitôt refermée. À chaque instant, ton cœur s’emballe de le voir encore ici, avec toi, contre toi, si réel que tu pourrais en pleurer. Tu échappes un sursaut lorsque ses mains impriment à tes hanches la rencontre avec les siennes, et que soudain la distance s’efface entre vos corps. Par peur de perdre l’équilibre, tes mains viennent précipitamment s’agripper à son dos, dans une sorte de demi-étreinte maladroite dont Nicholas ne semble pourtant pas vouloir se défaire. Au contraire, le noénaute savoure son empire nouveau en venant souffler un merci au creux de ton cou, murmure t’arrachant un violent frisson jusque dans ton bas-ventre – et plus bas encore. Tu t’agrippes un peu plus à son dos, savourant les muscles de son dos sous tes doigts, alors que les mots te montent aux lèvres sans te laisser le choix : « Merci d’être venu me chercher. »
Carine semble danser autour de vous, éloignant du même coup les autres duos qui pourraient manquer de vous percuter. Toi, tu ne sens plus rien du monde alentour, il n’y a plus que le corps de Nicholas contre le tien, son torse venu effleurer le tien et dessiner dans ton esprit les contours de ses muscles venus chambouler le prisme de ton imagination. Il te guide, et consciencieusement, tu t’appliques à le suivre, à reproduire ses pas, rougissant vivement à chaque mouvement raté, les yeux résolument fixés sur vos pieds pour ne pas manquer une passe – et parce que la tentation serait trop grande de plaquer tes lèvres sur les siennes. Ta tête vient s’enfouir dans son cou, que tu viens doucement mordiller, tout en serrant encore un peu plus ton corps contre le sien. Son odeur te rend fou, et dans un geste lent, tes lèvres remontent jusqu’à son oreille en effleurant à peine sa peau : « J’ai envie de toi. » Des mots que tu viens déposer avec une malice sans équivoque.
Nicholas continue d’étendre son empire sur toi, sa bouche effleurant ta tempe en t’arrachant un soupir de délice. La proposition de vous trouver un endroit loin des regards ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd : « Je connais un endroit. » tu hésites, songeant au secret qu’une telle entreprise risquerait de révéler. Après un silence, tu ajoutes, tes yeux joueurs rencontrant les siens : « Un endroit tranquille. » ✹ Une aube affaiblie Verse par les champs La m é l a n c o l i e Des soleils couchants (verlaine)
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