S'il y a bien une chose sur laquelle Makeda et ses adelphes colleur‧euse‧xs sont tous‧te‧xs d'accord, c'est que Melancolia est la plus belle femme de Cittàgazze. Véritable fan-club, iels discutent toujours de ses dernières apparitions, ses performances, ce qu'elle a porté ou dit, n'y cherchant pas une faille mais bien le message codé d'un rôle plus important qu'elle ne dit avoir.

Déja plus jeune, l'ancienne solmène avait été foudroyée par sa voix, sa nonchalance qui lui valait ce nom, sa capacité à mettre de l'espace entre elle et ses soupirant‧e‧xs par un simple geste. Il était difficile de savoir à l'avance où et comment elle se produirait, aussi le bal des ardent‧e‧xs était l'évènement annuel à ne pas louper, et Makeda et ses ami‧e‧xs avaient enfilé, fébriles, leurs tenues du soir pour se rendre collectivement dans les Jardins suspendus.

Bien entendu, il n'était pas question de passer la soirée en lourdingues à baver sur la chanteuse, c'était aussi une occasion de se détendre, de faire des rencontres et de prospecter : un sac plein d'affiches était caché un peu plus loin sous les arbres, en cas de possibilité d'happening.

Dans son corset rose et sa jupe blanche fendue, la Cardo jouait son rôle, reconnaissable malgré son léger masque de flamant rose, ce qui permettait aux cittadini de se détendre à son passage. Glissant jusqu'à l'avant de la scène, pour mieux y observer Melancolia et apprécier son chant, elle soupira, complice avec sa voisine qui semblait partager son état, "Je ne sais pas si je veux sa robe ou si je veux la lui enlever, elle est vraiment trop belle."

Rien de mieux pour briser la glace que de casser tout passing hétérosexuel.

résumé Makeda crush fort sur Melancolia, la chanteuse du bal, et vient donc en tenue appropriée pour espérer en vain attirer son attention. Au passage, elle fangirl avec un autre personnage assigné femme (hésitez pas!).

Outfit & mask

Sous les vapeurs chaudes des brises estivales, Luz zigzague entre les oliviers jusqu'au bord de la scène. Même Lolita est venue, cachée derrière un des orangers à regarder les uns danser avec les autres, silencieuse comme à son habitude, ne perdant pas une miette des diverses rencontres qui se déroulent sous ses yeux aguerris. Les mouvement des tissus colorés de la jupe de Luz, création de Elenor dont elle retrouvera la compagnie dans la soirée à n'en point douter, accompagne les mouvements de trots dans lesquels elle s'est lancée, en tirant derrière elle Liviana. C'est sa cavalière, Liviana. Elle avait accepté de l'accompagner, accepter de lui offrir une ou deux danses, de suivre ses pas, et laisser la légèreté de l'Ararat les enivrer, juste un peu. Le sourire collé aux lèvres, seule partie de son visage que l'on décèle réellement sous le masque à plume qu'elle arbore avec fierté, elles se rapprochent jusqu'à ce que leurs oreilles se remplissent de toutes les belles notes de la chanteuse Melancolia.

En arrivant au pied de la scène, phalanges agrippées dans celles de Liv, Luz se tourne en reconnaissant la voix de Makeda. Léger malaise, dissipé rapidement sous l'amusement de sa remarque à laquelle elle répond avant de tirer Liv un peu plus loin, por si acaso. « Oh, tu te poses vraiment la question ? Moi je connais la réponse. », un clin d'œil et disparaît pour écouter la musique un peu plus loin. Et quand une fois arrêtée de leur côté, Luz se rapproche à l'oreille de Liviana, elle lui murmure, ponctué d'un petit rire : « Je suis vraiment contente que tu sois là avec moi. ».

résumé Luz débarque avec @Liviana Mazzati, sur qui elle crush et avec qui elle flirte en pensant qu'elle est réceptive (spoiler : she's not), habillée avec une des créations de @Elenor Covenant qu'elle croisera plus tard avec plaisir, pis elle répond à @Makeda Carducci avant d'aller continuer à crush sur Liv, clueless.

Eleonor s’était surpassée, il n’y avait pas de doute sur la question. Lorsqu’elle avait enfilé la toilette que lui avait confectionnée son acolyte, Liviana avait tout de suite eu l’impression de grimper dans l’échelle sociale. Dans ce tissu volant aux détails fascinants, elle s’amusait à pirouetter devant la glace en un gloussement cristallin. Batavia, fidèle critique, ne trouvait rien à reprocher à la tenue, même ; la lapine observait sa moitié s’extasier dans sa tulle les yeux brillants.
Elle avait rejoint Luz en gambadant, ses pieds sautillant dans les chaussons beige qu’elle gardait pour les grandes occasions. Sa robe légère se prenait au vent alors qu’elle rejoignait son amie, et elle la salua d’une vague de compliments sincères. « Oh là là, mais regardes-toi ! Qu’est-ce que tu es jolie ! Et, oh, quelles belles plumes tu portes à ton masque ! Woah ! » Elle attrapa le bras de sa cavalière en un rire joyeux, et elles gagnèrent le lieu de réception sous plusieurs conversations légères.

Mais une fois sur place, la confiance de Liviana tomba d’un coup. Intimidée par toustes les autres aux tenues encore plus charmantes que la sienne, elle se glissa derrière Luz, presque honteuse. Ainsi, elle ne porta pas attention à la conversation entre sa cavalière et sa voisine (Makeda). Subjuguée par la beauté débordante de la chanteuse, ses épaules retombèrent sous le poids des complexes qui s'additionnèrent soudainement. Heureusement, son amie la tira bientôt de sa torpeur, et elle retrouva le sourire sous ses paroles. « Oh, moi aussi ! Je n’aurais jamais osé venir toute seule, alors je suis ravie que tu m’ai invitée ! Je suis certaine que l’on va passer une soirée mémorable ! » Et mémorable elle le serait, certainement.

tenue & masque

Les lueurs mouvantes de l’Ararat s’écaillent dans la nuit, rouge dansant, vert mystérieux, or aux maints éclats. Tu remontes les rues colorées sans relever les yeux, fermement prisonniers des pavés inégaux. Tu n’avais plus remis les pieds dans la Ville Haute depuis des temps dont personne ne se souvient ; tu étais mort. Ton corps encore faible s’appuie à demi sur celui de Nino, qui a longuement insisté pour t’arracher à cette torpeur mélancolique qui ne t’a plus quitté depuis ton retour de l’Isola Fiamata. Tu n’en es jamais réellement revenu, fantôme à chair humaine dépourvu des élans que la vie fait éclater dans les êtres. Un silence morbide s’est installé en toi, et si l’envie de disparaître te laisse parfois quelque répit, une douleur sourde continue de résonner infiniment dans ton crâne.

Lorsque les senteurs capiteuses des Jardins Suspendus te parviennent, tu relèves enfin les yeux, découvrant des lumières chatoyantes jouant avec les feuilles des citronniers et des alocasias. La voix mystérieuse de Melancolia rythme quelques danses où s’éprouvent pourtant les inquiétudes de ces temps brumeux. Hors du monde, tu n’as été qu’à demi affecté par l’existence des nahualli ayant surgi des ténèbres. Davantage préoccupé par Nino, ayant récemment effectué le rituel, tu es extérieur aux angoisses qui se mélangent aux parures et aux chants ; tu as déjà suffisamment de pensées noires avec lesquelles composer.

Alors que les Jardins Suspendus s’offrent à vous, tes mains se resserrent contre le bras de Nino. Autant de monde rassemblé t’intrigue autant que t’effraie. « S’il te plaît, ne me laisse pas. » tu confies à Nino malgré la musique et les éclats de voix ambiants. Le gardien de phare est ton seul repère dans ce monde que tu as quitté il y a bien longtemps et dont les codes t’apparaissent désormais furieusement abscons. Tu ignores si les autres Covenant se sont elleux aussi joint·es à la fête, et tes yeux épient la foule à leur recherche.

résumé Arthur vient au bal avec Nino mais il est un peu terrorisé par la foule. Il cherche les autres Covenant pour se rassurer.

tenue & masque

Sitôt le pied posé parmi la végétation suspendue quelques mètres au-dessus du sol, il grimace malgré lui, ses yeux aveuglés par les lumières incandescentes installées ici et là, dans un heureux chaos. Sa main posée sur son front en guise de visière, il observe la foule compacte rassemblée en l’honneur du deuxième jour du festival. Ce soir, les jeux politiques sont relégués au second plan, tout ce qui compte, c’est de passer du bon temps. Du moins, en apparence. Car pour Zen et beaucoup d’autres, impossible d’oublier la bataille qui a ravagé la Terre Brûlée il n’y a pas si longtemps. La bataille. Et ses conséquences, parmi lesquelles figure l’entrée en scène d’une nouvelle faction. Un retournement de situation que tout le monde semble avoir oublié ce soir, les esprits exaltés à l’idée de pouvoir faire la fête pendant des heures et des heures.

D’une main, il replace son masque sur son visage et échange un regard avec Momo comme à son habitude cramponné à ses épaules : fidèle à sa lenteur légendaire, le jeune homme a mis des heures à choisir le masque parfait, son désir de mettre en valeur sa spécialité alchimique triomphant de son sens des priorités. Résultat? Il arrive un peu en retard à la soirée, mais tant pis, ça en aura valu la peine. Lentement mais sûrement, il joue des coudes et parvient à se frayer un chemin sur la piste de danse parmi les corps trempés de sueur, comme subjugués par la voix de Melancolia. L’idée de se joindre à la frénésie collective ne lui traverse même pas l’esprit; danser, c’est bouger, et Zen ne bouge pas sans une bonne raison. En plus, la chanson est beaucoup trop rapide pour lui. Son dæmon couine son approbation dans le creux de son oreille.

En chemin, il attrape un verre de limoncello parmi ceux posés sur une longue table et va s’adosser contre le mur du fond pour le siroter en paix, le plus loin possible de l’agitation nocturne. Il ferme les yeux un instant, essaie de chasser les horreurs qui ont pénétré son esprit malgré lui lors du combat contre les nahualli.

Résumé Zen a mis tellement de temps à se préparer qu'il arrive en retard à la soirée. Adossé à un mur, il sirote son verre de limoncello. Il est seul et ne dirait pas non à un peu de compagnie.

tenue & masque

Un dernier coup d'oeil dans ce qui devait pouvoir autrefois s'apparenté à un miroir, je viens nouer les rubans de mon masque autour de ma tête. J'ai toujours du mal à me faire à son utilité première, mais je continue de jouer le jeu en me disant que cela fait partie de la tradition Certaines avaient déjà été chamboulées pour s'adapter à l'histoire qu'avait connu Cittàgazze ces derniers mois. Quatre mondes désormais réunis dans la cité des pies, quatre jours de célébrations. Comme chaque année, j'avais également pris du temps pour faire quelques origamis. Certains offerts à l'être aimé, d'autres éparpillés dans toute la cité avec l'aide de Saorsa, et puis un, arborant une forme différente des autres, déposé sur les flots de l'océan, espérant qu'il puisse trouver son chemin sur qu'à une vieille maison niché en haut des falaises du Pays de Galles. En espérant que cette maison se souvienne toujours de moi. Cela fait, j'avais marqué un arrêt à la péniche des Covenant, invitant Valentine au bal de ce soir. Si l'année dernière notre rencontre avait été fortuite, bien que délicieuse, cette année, c'était avec elle à mon bras que je voulais m'y présenter. Cittàgazze n'était pas la seule à avoir changé, et il me semblait évident de profiter de cette occasion pour montrer à Valentine tout ce qu'elle m'inspirait.

Les plumes de mon masque lissées une dernière fois, je quitte le locali en direction du port. Un petit détour nécessaire pour rejoindre la belle avant de prendre le chemin des jardins suspendus. Des jardins dans lesquels nous aurions pu nous rejoindre, mais il me semblait peu galant de ma part de la laisser faire ce trajet seul, alors que la nuit prenait toujours un peu plus le dessus sur les derniers rayons du soleil. Certes la paix semblait revenue depuis que des accords avec les Nahualli avaient été convenus, mais à Cittàgazze, personne n'était jamais trop prudent. Arrivé à la péniche des Covenant, j'ai la surprise de voir que Valentine et Impeta m'attendent déjà à l'extérieur. La jeune femme déborde d'une élégance que je lui connaissais déjà, mais à laquelle je restais peu habitué. Doucement, j'attrape la main de la jeune femme pour la porter à mes lèvres avec une légère révérence. « Tu es vraiment sublime. » Je me redresse et lui tends mon bras pour qu'elle puisse le saisir. « Nous y allons ? » Un sourire tendre et charmeur se dessine sur mon visage, comme pour la convaincre de se décider. Ensemble, nous remontons la ville jusqu'aux Jardins Suspendus où ont lieu les festivités, Impeta et Saorsa nous accompagnant plus ou moins silencieusement.

résumé Neven a invité Valentine à être sa cavalière pour la soirée. Il vient la chercher à la péniche pour se rendre ensemble aux Jardins Suspendus.

Tenue & Masque

Cela fait des jours que Mario aimerait inviter  @Ohanzee Zamen au Bal. Enhardis, à la vue des récents évènements entre les deux, il s'est dit que possiblement il obtiendrait une réponse favorable. Il avait demandé à  @Kay Fleming  de lui apprendre quelques pas, passant une magnifique soirée avec la demoiselle en passant. Puis il avait subit - et il insiste sur le mot - les remarque de son neveu/cousin/onsaitpastrop  @Sandro Scorta  pour lui trouver une tenue. Mario avait d'emblée refuser toute couleur sauf son masque. Et c'était pris une salve de remarques qui, cette fois, lui passait au-dessus. Il était un Scorta certes, mais aucune envie d'avoir l'impression d'être déguiser. Sobre et élégant etait le mot d'ordre. Il avait chaleureusement remercié le PlusScortamaisScortaQuandMême, lui offrant même à un service à lui demander. Aurore avait opté pour une plume de couleur argentée et c'était posée sur l'épaule du plombier. Il avait écrit à l'Oiseau, lui disant qu'il l'attendait devant un bazar à l'entrée des festivités. Profitant tout de même pour y croiser quelques membres de sa famille, il croire  @Zen de Luca  lui assurant de revenir le voir plus tard pour traquer avec lui. Puis il esquiva touxes les autres gente.xs, faisant les cent pas devant l'endroit indiqué. - Ils viendront ne t'en fais pas tente de rassurer sa moitié. Elle était mitigée entre les voir venir et ravir le cœur de son humain et ne pas les voir pour cesser cette romance allant droit dans le mur selon elle. Mais l'heure est à l'apaisement alors elle remplie son rôle.

Ses paupières un peu lourdes n’empêchaient pas Elenor de sentir son cœur battre à tout rompre d’excitation. Les jours à rallonge de ces dernières semaines ne pouvaient masquer la fierté qu’elle ressentait à l’idée de voir tant de personnes arborer ses créations ce soir-là. Elle-même n’avait eu le temps que d’associer deux lambeaux de tissus oubliés, qui ne lui demandaient pas trop de travail. Une robe blanche à l’allure romantique, réhaussée d’un ornement joaillier offert, en échange d’une jolie robe de bal, par Liviana. Elle était toujours ravie de voir que leurs esthétiques mutuelles se complétaient si bien, et formaient sans effort des tenues élégantes qui faisaient se tourner à coups sûrs tous les regards qu’elle croisait.

Pourtant, Elenor n’avait que faire qu’on la remarque. Bien sûr, elle n’était pas contre quelques coups d’oeil séducteurs, mais ce qu’elle voulait par dessus tout, c’était que les regards se braquent sur Melancolia. Par un concours de circonstances, impliquant la couturière habituelle de la chanteuse, et une bactérie malvenue, Elenor s’était vue attribuée le rôle d’habilleuse de dernière minute. C’était plus qu’un honneur pour la couturière noénaute, dont la réputation peinait à s’élever vers la ville haute. Si le travail acharné qu’elle avait du fournir dernièrement l’avaient sortie de sa spirale d’inquiétude pour Arthur, elle espérait qu’il serait également le tremplin d’une nouvelle popularité.

A peine arrivée, elle pu déjà entendre derrière elle les exclamations ravies des admiratrices de la chanteuse, et Elenor rougit alors qu’elle échangeait un regard complice avec Al. Ce dernier, ravi d’un peu d’animation dans le rythme de vie ascétique qu'était le leur, regarda autour de lui avec l’espoir d’apercevoir une tête connue. Il miaula lorsqu’il reconnu Arthur et Nino, qui arrivaient ensemble. Elenor sourit instinctivement à la vue de son frère et de son ami. Même si elle n’était pas tout à fait rassurée à l’idée de savoir Arthur au milieu d’une foule festive, elle se sentait heureuse et fière de le voir se remettre sur pieds petit à petit. Après avoir traversé le rassemblement au devant de la scène, Elenor enlaça son frère, et pinça affectueusement l’épaule de Nino. « Alors, comment trouvez-vous Melancolia ? » Etant donné qu’elle avait passé la majorité des trois derniers mois en leur compagnie, ils étaient bien entendu au courant de l'événement.


Résumé Elenor a travaillé avec acharnement ces dernières semaines pour habiller tout Cittàgazze pour le bal. Elle est particulièrement fière d’entendre des remarques admiratives de la tenue qu’elle a confectionné pour Melancolia. Elle finit par rejoindre  @Arthur L. Covenant et  @Nino Costa qui viennent d’arriver.

TENUE & MASQUE

De la couleur, de la couleur et de la couleur. C'est tout que je voulais mettre pour ce bal. Il était important. La famille au complet et je répète complet. Mais également Neven depuis des mois dans mon quotidien. Alors ne devions fêter encore plus que l'an dernier. Certes, nous avons subi mais là maintenant, festoyer plus que jamais. Je m'y étais pris trop tard pour demander à Elenor une robe et surtout economiser pour la payer pour son talent alors j'avais cherché dans des anciennes que j'avais pu récolté - des cadeaux pour ma beauté soit disant et se prendre un non cuisant en retour. J'avais passé mon après-midi à aller voir touxes les présent.e.xs dans la péniche pour avoir leur avis, beaucoup trop de fois diront-iels mais qu'importe, je me devais d'être parfaite. En à force de gesticuler, que c'était serré, j'avais réussi à enfiler ma robe. Le temps défile et c'est l'heure de retrouver l'Amoureux. Enfin, il est surnommé ainsi mais j'en sais rien de comment je dois l'appeler au final. Le monde savait notre lien mais moi .. ?  Enfin bref, c'était pas le moment. J'allais boire manger et danser avec lui et toutes les personnes le voulant. Pressée de le voir, et d'y aller, je l'attendais dehors. Et le sourire nait quand on les aperçoit. Sa galanterie me fait de plus en plus fondre. - Tu es tout en sobriété mais tu es très classe. On dira que tu seras l'équilibre entre nous. Je complimente quand même Saorsa même s'il n'est pas habillé comme Impeta appréciant ce genre de moment pour également se distinguer. Neven donne le feu vert pour y aller. Alors c'est dans l'euphorie que nous marchons. Je chante, je danse, joue avec les volants de ma robe jusqu'à arriver à destination. Et fidèle à moi-même, direction de quoi se remplir la panse. Et avant même de pouvoir tout dévaliser, nous tombons sur  @Arthur L. Covenant  et  @Nino Costa.  Chaque fois que je le vois, j'ai envie de l'assaillir de questions mais ce n'est pas respectueux, parce que je ne sais pas ce qu'il avait subit et je ne voulais pas le faire souffrir ; me taire etait plus judicieux pour autant, lui raconter tout et n'importe quoi pour juste le voir mais surtout lui dire à quel point, j'étais heureuse de le voir. Lui dire chaque jour, chaque seconde. Et non qu'il ait cette image de moi en retrait, que je regrette profondément. Mais la pudeur le voyant est toujours présente. - Vous êtes très beaux, l'élégance porte vos noms sans nulle doute. Avez vous gouté ce qui a été préparé ? Elle se tourne également vers sa soeur  @Elenor Covenant  pour la noyer de compliments. - Tu rayonnes, personne ne peut être plus sublime que toi .. Même pas Melancolia dis-je tout bas.

Spoiler:

tenue & masque

La chanson se termine, aussitôt oubliée pour une autre, on dirait que Melancolia est en forme ce soir. Zen ne lui prête pas vraiment attention, il regarde plutôt les danseur·euse·xs sans vraiment les regarder, des dizaines de corps inconnus qui se trémoussent au rythme de la musique endiablée. Le spectacle est risible d’un œil extérieur, mais il suppose que l’important, c’est que tout le monde s’amuse et puisse oublier les dernières péripéties ayant secoué Cittàgaze. Lui-même essaie de passer du bon temps malgré son humeur maussade qui assombrit son esprit. Ce n’est pas dans ses habitudes de se laisser aller à la morosité, mais comment peut-il prétendre que tout va bien quand son monde vient de basculer?

(tw) deuil Il n’y pense pas souvent, mais ce soir, il y pense. Il pense à cette femme qu’il n’a pas vraiment eue la chance de connaître, malgré le lien indélébile qui les unit. Les unissait, devrait-il dire. S’il existe un groupe de personnes ayant survécu pendant toutes ces années en-dehors du périmètre de la ville, serait-il possible qu’elle aussi…? Mais non. C’est impossible. Elle n’était pas une inkumboli. Mais qu’est-ce qu’il en sait? Rien du tout. Il ne sait absolument rien d’elle. C’est peut-être mieux comme ça. Il secoue la tête. Ça l’agace d’y penser. Ça l’agace de l’espérer. Il n’a que trop l’habitude des espoirs à sens unique, qui ne vont jamais nulle part.

Une silhouette familière émerge de la foule compressée de tous côtés et il reconnaît le visage de Mario. Les deux échangent quelques mots au-dessus du boucan général et se quittent aussi vite qu’ils se sont approchés. L’air anxieux, le zutique ne semble pas vouloir rester discuter avec lui. Tant pis. Zen avale une gorgée de sa boisson, ça lui brûle la gorge même s’il a déjà consommé bien pire.

À sa grande surprise, une personne qu’il ne lui semble n’avoir jamais vu·e·x de sa vie s’approche de lui, sa bonne humeur irradiant de sa peau. À première vue, elle ne semble pas avoir de dæmon, il se demande si elle ne serait pas une traversée… à moins d’être une nahualli infiltrée au cœur de Cittàgaze? Momo grogne dans son oreille, mécontent de la tournure de ses pensées un peu trop méfiantes à son goût. Ce serait beaucoup trop fatigant, finit-il par rétorquer, une main sur la tête de son dæmon. Moi, voir tout ce monde en train de danser, ça me donne juste envie de faire une sieste.

Résumé C'est peut-être à cause de l'alcool, mais Zen se sent un peu triste. Heureusement que y'a Kay qui vient le rejoindre pour lui changer les idées.

Outfit & mask

Ses joues sont roses, gonflées sous ses pommettes. Les compliments de Liviana ne cessent de réveiller les papillons dans son ventre depuis qu'elle a accepté de l'accompagner. Tous ces sentiments qui se chevauchent, dernièrement, vienne perturber ses habitudes et ses racines. Femme qui plait et qui séduit, elle l'a toujours été ; mais femme qui se laisse attirer en tombant sa garde est une nouveauté qu'elle déguste, à petit pas. Moments croquants d'électricité qui donne une décharge et rappelle pourquoi on se lève le matin, en ces temps troublés.
Luz laisse alors les yeux de Makeda, ne voit même plus l'incroyable tenue de Melancolia, et ne prête pas plus attention à Elenor alors pourtant qu'elle vient juste d'arriver. Elle n'a d'yeux que pour Liviana ; ressent presque un peu de jalousie au simple salut lointain d'une brunette (Kay). Elle en resserre le poing contre son coude, emprise tendre qu'elle accompagne de quelques caresses du pouce, anodines.

Et les mots doux virevoltent, la mettent en transe alors qu'elle commence à danser et tourner. Elle se rapproche pour venir déposer sa tête dans le creux du cou de Liv, venir respirer sa clavicule et allonger sa joue sur les tulles de ses manches cotonneuses. Petite princesse dorée. « Arrête, tu vas me faire rougir... Et un baiser se dépose, léger comme un nuage, sur le bas de la joue, le haut du cou, les plumes du masque venant chatouiller le reste de la peau. Merci plutôt à toi d'avoir accepté d'être ma cavalière. ». Les doigts viennent sceller la douceur, agripper les phalanges vers lesquelles ils glissent.
Tout est parfait. Idéal. Un début d'affection idyllique que seul un coup de tonnerre pourrait venir fissurer ; celui d'une réalité que Luz avait décidé de ne pas voir.

résumé Luz drague @Liviana Mazzati. A fond. Oups.

La main s’envola pour saluer Kay au loin, d’un geste bref qui se figea dans les airs. Le temps comme mis sur pause quelques secondes, alors qu’elle distinguait le curieux habillement de sa cliente ; était-ce donc cela, l'accoutrement de ballerine ? Dans lequel cas, pourquoi ne portait-elle pas le diadème conçu spécialement pour l’occasion ? Une déception s’installa sur le visage de Liviana entre deux engouements ; petite girouette émotionnelle qu’elle était, ce soir. Elle s’efforça tout de même de lui sourire, excitée à l’idée de peut-être enfin découvrir ce type particulier de chorégraphie. Au passage, elle croisa aussi le regard d’Elenor, presque aussi brillant que les joyaux contre sa robe. Malgré la distance, elle mima une légère révérence dans la toilette que lui avait confectionné la couturière, avant de redonner en un gloussement son attention à Luz.

Les mouvements de sa camarade étirèrent son sourire. En bonne joueuse, elle tapa dans ses mains sous le rythme de la danse, et lâcha un petit rire lorsque Luz serra son bras. Persuadée de participer à une valse exagérée par la plaisanterie, elle se laissa tirer contre le corps de sa partenaire éphémère. Mais bientôt, le nez de la Nimrodienne vint frôler sa joue alors que ses lèvres s’approchèrent de sa peau. Le baiser fut déposé sur une Liviana raidie. Les plumes du masque lui arrachèrent un frisson alors qu’elle lâcha, en une inspiration tranchante : « Ooookay… » Rire nerveux qui s’échappa, alors qu’elle se dégagea en une ondulation d’épaules vers la droite. « Oh, tu sais, ça m’a fait bien plaisir ! qu’elle répondit aux remerciements, le regard fuyant. Enfin, après tout, je ne pouvais pas penser à une meilleure amie avec qui passer ma soirée ! » Elle souria –tenta, du moins, de ne pas simplement présenter ses dents en une vilaine grimace–, mais sursauta au contact des doigts qui semblaient chercher les siens. Par réflexe, Liviana recula d’un pas en enfonçant ses mains entre deux plis de son imposante jupe. « Haha, désolée ! J’ai les mains bien moites ! Hm. Hum. As-tu soif ? J’ai très soif. Je vais nous chercher des boissons, d’accord ? Qu’est-ce que tu aimerais ? Non, ne me le dis pas ! Je vais tenter de deviner ! J’irai d’instinct, ha ha ! Quelque chose qui me fait penser à toi ; mais pas trop ! Après tout, je suis certaine que j’ai encore beaucoup à apprendre à ton sujet, n’est-ce pas ! Tu dois avoir d’autres personnes bien plus proches, hm. Bon, dans tous les cas, je ferai au mieux ! Hum, attends-moi, d’accord ? » Nouveau sourire, accompagné de hochements de tête frénétiques, avant de se dégager à petits rapides vers la table de rafraîchissements.

Batavia, qui avait observé la scène à distance, bondit vers elle d’un air perplexe. « Liv, c’était quoi, ça ? » Les paumes pressées contre ses joues écarlates, la blonde ne contrôlait plus sa respiration. « Je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas, je sais pas… »

outfit

Tu ne sais pas réellement quel obscur cheminement de pensées fait naître en toi ce brillant élan à l’arrière-goût de très, très mauvais plan. Du haut de la Cattedrale Sant’Ambroggio, tu peux apercevoir les lumières chatoyantes du Bal des Ardent·e·xs, parant les Jardins suspendus de lueurs grandioses. Tu espères secrètement y retrouver Silence, lae bibliothécaire semant des poèmes à travers tout Cittàgazze ; peut-être en a-t-iel dispersé quelques-uns dans les faux-semblants du bal ? Et puis, il y a la sorcière Gabija, qu’il te tarde de revoir depuis votre dernière escape parmi les cieux – lui offrir un verre serait la moindre des choses. Mais à dire vrai, ce n’est pas pour rencontrer une quelconque personne que tu te préoccupes tant de cet évènement singulier ; on aurait du mal à retrouver la plupart de tes fréquentations dans les joyeusetés bourgeoises d’un tel lieu. Et puis ta solitude, fermement chevillée au corps, ne s’encombre pas du besoin pulsionnel de traverser la vie d’autres que toi.

Non, ce qui te fait vibrer, ce ne sont pas les danses, les masques, les costumes, les chants et les lampions iridescents. Ce qui te fait vibrer, c’est le challenge d’atterrir pile au milieu du bal avec ta paravoile – en évitant si possible les dommages collatéraux, mais soyons clair·es, personne n’a jamais fait d’omelette sans casser des cittadini. Tu enfiles les lanières de ta voile, un sourire mi-enfantin mi-mesquin sur les lèvres, alors que la nuit a enfin dispersé les derniers souvenirs de jour. Tu as customisé ta paravoile pour l’occasion, assemblage de tissus colorés rappelant les festivités de l’Ararat. Patiemment, tu attends qu’un vent ascendant souffle sur les flancs de la Cattedrale pour t’élancer enfin. Celui-ci n’est pas tardif, étant donné les chaleurs estivales, et en l’espace de quelques secondes, tes pieds s’arrachent des tuiles du toit pour t’élancer dans le vide.

Quoique tu sois habitué à manier ta paravoile de nuit, tu n’es pas spécialement familier des hautes tours de la Ville Haute, que tu tentes tant bien que mal d’esquiver pour parvenir jusqu’aux Jardins Suspendus. Les vents sont avec toi, et ce sont bientôt les lumières bigarrées du bal qui accrochent tes regards dans l’obscurité. Tu les survoleras bientôt, la question est désormais : comment redescendre. Tu n’avais pas spécialement pensé à cela avant de t’élancer, plutôt familier des dégringolades dans la mer. Et tu n’as jamais tenté d’atterrir sur une si petite surface, avec tant de monde alentour. Le très, très mauvais plan prend ici toute son onctuosité. Il ne te faut pas longtemps pour en prendre pleinement conscience, alors que les secousses de l’atterrissage malmènent tes bras.

Dans un grand fracas de branches et de toiles, tu percutes la cime d’un olivier et dégringoles entre les branches, à demi enchevêtré dans les lanières de ta paravoile. Les musicien·nes s’interrompent une seconde pour contempler ce pitoyable spectacle, avant de reprendre timidement leurs ballades. Miró, qui avait savamment parié sur ton échec, se racle légèrement la gorge avant d’aborder lae premier·ère badaud·e venue : « Est-ce que vous pourriez m’aider à dépêtrer cet imbécile ? »

résumé : Grimm a eu la merveilleuse idée d'atterrir au milieu du bal avec sa paravoile Il se prend un olivier et son daemon cherche quelqu'un‧e pour l'aider à se dépêtrer jpp.

Les bruits, les musiques, les lumières, les chatoiements, les masques nappés de pierreries, les danses, tout te semble étranger et fascinant à la fois, comme un paria découvrant le monde de ses semblables après l’avoir quitté il y a longtemps. Tes yeux ne savent plus sur quelle lueur ou quel cittadini s’arrêter, tant les valses et les langueurs des cuivres brouillent tes sens. Tu te sens perdu, livré à la plus immense des incompréhensions, et tes doigts se resserrent sur le bras de Nino. L’impression que cette foule pourrait te happer sans jamais te laisser t’enfuir, dans un éternel mélange de lampions et de faux-semblants. Tu t’arrêtes à bonne distance du gros de la foule, loin des danses et des cris de joie.

Bientôt, c’est pourtant un visage connu qui vient jusqu’à toi. Elenor vous salue, t’arrachant un faible sourire, qui n’en est pas moins tendre. Tu lui rends son étreinte avec chaleur, prenant conscience du même coup que beaucoup de chemin a été parcouru depuis ton retour à Cittàgazze, quoique de nombreux troubles persistent et persisteront sans doute pour toujours. Retrouver la tendresse des tien·nes est redevenu une évidence, un refuge, et auprès de Nino et Elenor, tu te sens un peu plus rassuré, même si tes lèvres se pincent d’appréhension à chaque cittadini vous approchant de trop près. Tes yeux s’accrochent sur Melancolia, et sa voix envoûtante qui semble faire se mouvoir la foule comme un serpent qui danse, à la manière du joueur de flûte de Hamelin. « Elle est intrigante. » tu souffles timidement, ne sachant comment qualifier cette artiste aux mille facettes. « De mystères envoutants elle semble être parée. » ajoute Aragon, installé sur ton épaule, dans un parfait alexandrin, comme toujours.

L’arrivée de Valentine parachève ton sourire, et tes épaules se détendent légèrement ; te voilà entouré des tien·nes, rien de mal ne peut plus t’arriver. Ton bras timidement vient entourer les épaules de ta jeune sœur, dans une ombre affectueuse que tu peines encore à exprimer mais qui se lit pourtant dans chacune de tes maladresses. « Non, pas encore. Acceptes-tu que nous t’accompagnions ? » tu réponds d’une voix douce, te sentant prêt à braver la foule avec tes adelphes et ton ami.

résumé : Arthur est flippé mais heureux de retrouver @Elenor Covenant et @Valentine Covenant, qu'il propose d'accompagner au buffet.

Bal des ardent·e·xs. Le deuxième que tu passes sans elle, sans Daphnée. L'an dernier, ça n'avait été qu'un prétexte pour t'enivrer, t'oublier. T'étais restée dans un coin un verre à la main, tu te rappelles plus bien de tout. T'avais été incapable d'apprécier la moindre chose. Tout te rappelait Daphnée. Là c'était différent. Tu en avais fait du chemin depuis l'an dernier. Tu avais fait la paix avec la mort de ton amour. Tu avais arrêté de boire. Tu avais parlé à Elenor. Tu n'étais plus la même. Et Arthur était de retour. Habillée d'une robe noire laissant apparaître ton dos, tu portes un masque rosé à plumes. Ta tenue n'est certainement pas la plus jolie de toute, tu as dû faire les fonds de placards pour te trouver ce qu'il fallait. Elenor n'a pas pu vous habiller, occupée qu'elle était à confectionner les tenues des autres gazzis.

Tu t'inquiète, Kassandra. Trop de souvenirs remontent en ce jour. Les rires de Daphnée alors que vous dansiez toutes deux. Son sourire. Ta gorge se serre. Tu ne sais comment gérer ce trop plein d'émotion. Elle te manque. Cette époque révolue te manque. Tu aimerais ne plus être ce fardeau pour tout le monde. Tristesse t'éprend. Tu repenses à tout ce que tu n'as plus. Et pourtant tu t'avances au milieu de la foule, la tête haute. Tu arrives un peu tard. Tu n'étais pas sûre de venir, la peur de craquer en plein milieu des célébrations t'en empêcher. Mais tu es là. Tu aperçois Valentine, Elenor, Arthur et Nino au buffet et tu te joins à elleux brièvement. "Vous êtes tous·tes sublimes." Tu es heureuse de les voir ici. Leur présence t'es rassurante et Arthur semble aller mieux. Tu te saisis d'un verre de jus, pas d'alcool pour toi, que tu portes aussitôt à tes lèvres. Ton regard parcourt la foule. Mélancolia sur la scène dont la voix t'envoute. Moult jeunes gens heureux·ses d'être ici. Et toi fébrile, à fleur de peau. Tu te sens trop fragile pour être ici.

Un signe pour tes adelphes et tu t'éloignes pour rejoindre l'avant de la scène. La voix de la chanteuse t'apaise, elle te sort de ta tête. Les souvenirs et la mélancolie se retrouvent au fond de ta conscience. Seuls subsistent le parfum des fleurs, la voix de Mélancolia et les couleurs des jardins. Tu respires, tu voudrais tout oublier. Larmes te montent aux yeux. Elle n'est pas là, Daphnée. Elle ne le sera jamais plus. Mercurio toujours près de toi te chuchote que tout ira bien. Et tu aperçois Makeda à peine à quelques mètres de toi. Tu t'approches d'elle. Sourire fatiguée prenant place sur tes lippes abîmées à force de les avoir trop mordillée. Tu l'observes un temps, elle aussi est magnifique. Tu as besoin de parler. Tu ne veux pas être seule, mais pas non plus trop entourée. "Je ne pensais pas te croiser ici. Tu veux danser ?" La musique est douce. Tu ne veux pas rester immobile. Tu veux te créer de nouveaux souvenirs qui calmeront ta tristesse. Tu veux revivre.

Résumé :Kassandra arrive au bal tardivement à force d'avoir trop hésité à y venir. Elle se rapproche de @Valentine Covenant, @Elenor Covenant et @Arthur L. Covenant au buffet et échange quelques mots avec elleux. Pourtant, elle se sent à fleur de peau et s'éloigne pour s'approcher de la scène. Elle aperçoit ensuite @Makeda Carducci et lui propose de danser.

masque, tenue, bonus

Le Bal des Ardent‧e‧xs brille ce soir d’un bien étrange éclat que même les lampions les plus colorés ne peuvent effacer. Sous les masques les regards se font méfiants, arrachant à cette nuit de festivité sa légèreté habituelle. Étrange retour que celui d’Ohanzee parmi la ville dansante et pourtant creusée par la crainte d’un avenir menacé. Cela fait maintenant quelques années qu’il n’a plus valsé dans ce bal enflammé par la voix de Melancolia, un temps en transparence avec celui passé sans la chaleur de Mario à ses côtés. Oh, bien sûr qu’il est venu observer du haut de divers perchoirs la fête et les partenaires enlacé‧e‧xs, mais bien loin de la foule est resté l’Oiseau esseulé. Épier pour sentir son coeur vibrer contre ses côtes quand l’Absent se révélait à demi sous ses masques changeants.

Ce soir, tout est différent. Si l’atmosphère est lourde, le sourire qui ourle les lèvres du funambule n’est cousu d’aucun masque. Le seul qu’il arbore est celui noué de grelots dans ses longs cheveux, la joie de l’invitation supplantant toutes les mascarades. Il a fait un effort, a troqué ses tenues rapiécées et confortables pour des étoffes plus nobles et échangé une précieuse relique contre un masque sans fioritures. Ce n’est pourtant pas quelque chose qui l’intéresse, à l’Oiseau. Rien de tout cela n’est fait pour voler et il espère que l’Aimé se rendra compte des efforts qu’il lui offre, pour être ce soir à ses côtés. Des efforts qui le récompensent d’un retard de quelques minutes, assez pour qu’il doive presser le pas sur les tuiles de la Ville Haute, se laissant guider par les bruits de la fête. Le timbre du chant de Melancholia se fait de plus en plus poignant, jusqu’à rendre son pas dansant au rythme des accords.

- Tu as l’air franchement niais, siffle d’un air mi-moqueur mi-attendri sa moitié perchée sur son épaule.

L’acrobate ne se froisse pas pour autant, trop occupé à se frayer un passage entre la foule amassée. Il faut dire que ce soir, peu de choses pourraient rompre le charme de la fête et le sourire sous son masque. Pressé de retrouver celui qu’il fait attendre, il ne fait qu’un signe à @Zen de Luca, occupé à boire, pour lui signifier qu’il reviendra plus tard dans la soirée, avant de zigzaguer entre les quelques groupes qui le séparent de @Mario Scorta. Ses yeux s’illuminent derrière la céramique, alors que ses mains tremblent un peu sous le coup de l’émotion. Seul l’Aimé est capable de susciter en lui un tel émoi, lui qui sait habituellement si bien masquer ce qu’il ressent. Un peu gêné, il ne sait trop comment agir. S’ils se sont beaucoup rapprochés, rien n’a encore été officialisé et même s’il a terriblement envie de l’embrasser, l’Oiseau ne sait pas s’il en a le droit. Il se contente alors de le saluer d’un signe de la main avant de laisser ses mains danser quelques gestes.

- Je suis désolé pour le retard. Cette tenue te va très bien, tu es très beau.

Pas très doué pour les compliments et les mots doux, sa gêne est interrompue par un grand fracas de bois et de toile. À peine a-t-il le temps de se retourner qu’il sait déjà qui s’agite sous la voile. Il reconnaîtrait les paravoiles de son ami entre mille, mais avant même qu’il n’ait pu lui porter son aide, d’autres cittadini s’en vont l’aider à se dépêtrer de ce fatras de cordes et de noeuds.

Résumé:

tenue et masque

Les soirs habités de fantômes informes s’étirent et se prélassent dans les brumes de silences de mort, rejouant dans le phare les désastres de l’Isola Fiamata. Le temps n’est plus rythmé que par l’attente des crises, la peur d’une nouvelle rechute qui serait la dernière, car riment dans les gestes d’Arthur de sordides présages que même les plus sourdes tendresses ne parviennent à conjurer. Les amours infinies ne semblent qu’insignifiantes au chevet du naufragé, tant l’île résonne encore dans chacun de ses sursauts. Chacun‧e tente de le tirer de ces ombres déformées qui surgissent sans crier gare, mais rien n’y fait. Elles finissent toujours par revenir ronger la carne abîmée pour se repaître des dernières chairs épargnées. Et pourtant, Nino ne peut se résigner à cette terrible condamnation. L’espoir vibre encore dans son être avec la même évidence qui l’a étreint dans le Cirque de la Solitude. Peut-être n’est-ce qu’une pure croyance sauvée de trop de naufrages, mais elle permet de continuer à avancer, lui et les adelphes Covenant.

Une amère culpabilité ravage encore les veines du gardien de phare, celle d’avoir laissé son Amour dans le repos du phare pour aller poursuivre ses propres appels cosmiques. Une voix lui assène qu’il aurait pu attendre et même ne jamais y aller, mais l’aspiration était trop forte. Il y a eu trop de nuits passées à résister à ce qui pulsait à chacun de ses pas. La lumière des évidences a supplanté la terrifiante appréhension de ne jamais revenir. C’était à lui de se laisser guider par le phare, éclairé de la présence d’Arthur en ses murs. Depuis, il tente de rattraper les heures de solitude dans lesquelles il a laissé le rescapé, essayant de le sortir de la torpeur maladive dans laquelle le plongent les ombres changeantes d’un autre rivage. Tout entier concentré sur la silhouette appuyée sur lui, il reste sourd aux rumeurs agitant le Bal des Ardent‧e‧xs. Il aura bien d’autres occasions de se préoccuper de ce qui court ce soir parmi les cittadini, cette angoisse mêlée d’une maladive curiosité.

Lui-même peu habitué à de telles cérémonies, c’est d’un pas hésitant qu’il arpente les Jardins Suspendus, guidé par la voix de Melancolia. Le masque sur ses yeux se dessine en négatif de celui d’@Arthur L. Covenant, miroir de ce qui se cache derrière les gestes et les sourires.

« Je ne te laisserai plus, je te le promets. »

Ses doigts se resserrent autour de l’épaule qu’il soutient pour tenter de le rassurer alors que ses iris s’égarent sur la foule, marqués par l’incertitude de la conduite à suivre. Il n’est pas familier de ce bal, qu’il observe habituellement de loin, et s’il est à l’aise pour aider les autres, il l’est beaucoup moins pour les politesses et courtoisies vides de sens. @Elenor Covenant vient heureusement le tirer de cette gêne maladroite, bien vite suivie par @Valentine Covenant et Neven, parfaitement assortis pour l’occasion. C’est d’un sourire qu’il les salue, heureux de sentir Arthur se détendre contre lui alors que ses adelphes l’entourent peu à peu, armure protectrice contre la foule dansante de cette nuit d’été.

« Bravo pour toutes ces belles tenues Ele, ton travail est magnifique. »

Lui-même vêtu d’une simple chemise blanche, la seule de sa garde-robe qui ne présente ni tache ni trou, a la sensation de faire pâle figure à côté des chatoyants costumes que revêtent les convives. Melancolia et Elenor sont sans doute les plus lumineuses d’entre tous‧te‧xs, leurs robes accrochant la lumière des lampions au moindre de leurs mouvements. Après l’avoir vu travailler avec acharnement durant toutes ces semaines, il fait bon de voir son amie enfin apaisée du poids de ce travail colossal.

C’est avec surprise que sa contemplation des précieuses étoffes est interrompue par la demande d’Arthur. Heureux étonnement que celui de le voir prendre à nouveau des initiatives, même celles qui pourraient sembler insignifiantes. Un doux sourire ourle ses lèvres et plisse ses yeux derrière le masque, tendre émotion sur le visage buriné par le soleil et les embruns salés. Il se contente de suivre le mouvement sans un mot, tenant sa promesse passée de ne jamais plus le laisser seul. @Kassandra Covenant les rejoint quelques instants et Nino reste en retrait de la conversation entre adelphes qui se déroulent autour de lui, soutenant simplement Arthur d’une main dans le bas de son dos, prêt à le retenir à tout signe de faiblesse. Ses yeux se perdent sur la piste, suivant du regard les couples dansant au gré des modulations de la voix de Melancolia. Une étrange solitude étreint son coeur comme la houle vient prendre les corps, violente douceur qui coupe la chair des larmes trop longtemps retenues. Il y a les mots qui brûlent les lèvres mais restent prisonniers de sa gorge nouée, ceux qui changeraient tout et rien à la fois. Tout ce qu’il n’a jamais su dire, la force des sentiments qui ne peut être formulée, tant tout échappe à la parole quand on en a le plus besoin. Il voudrait l’emporter dans une valse tendre, lui chuchoter au creux de l’oreille ce je t’aime qui le hante depuis tant d’années. Pourtant ses lèvres restent scellées sous le poids des disparus, à jamais étouffées par le carcan des jours sans fin.

résumé : Nino a poussé Arthur à venir avec lui au bal, même si lui-même n'y est pas très à l'aise. Il est sauvé par l'arrivée des adelphes Covenant qui les guident vers le buffet et félicite Elenor pour tout le travail fourni. Il voudrait inviter Arthur à danser mais n'ose pas, retenu par la pudeur de ses sentiments cachés et par les années d'amitié.

Outfit & mask

Elle avait toujours été douée pour percevoir, lire et comprendre ; que ce soit les regards, les mots ou les sourires. Toujours douée pour déceler la trahison des âmes dans les fausses vérités. Voir les vrais mensonges. Il n'y avait aucune raison pour que Liviana, pour seule raison d'être femme, soit différente de ces hommes qui avaient accompagné quelques jours et beaucoup de nuits. Pourtant, elle l'était, différente. En ressentant le corps fuir l'étreinte, s'échapper avec délicatesse, Luz demeure les yeux ouverts, fixés dans ceux, fuyants, de la petite blonde. Meilleure amie résonne, brûle un peu à l'intérieur. Elle tente de la récupérer, mais le simple frôlement de doigts semble douleur ; et sans que Luz n'ait le temps de répondre autre chose que quelques Pero... No..., marmonnés, Liviana disparaît jusqu'au buffet. Laissée seule, Luz regarde autour d'elle, cherche l'ombre compatissante de Lolita, au loin, juste à côté d'une paravoile échouée-là. Elle fait non de la tête, des grands gestes formant des croix de ses bras. Mais Luz n'écoute pas.

En serrant ses phalanges sur elles-mêmes, elle s'avance en trombe. « Liv, Liv ! Attends ! ». Au loin, Lolita roule sûrement des yeux en levant les bras au ciel, tant pour sa Luci qui court à sa perte que pour l'homme bloqué dans l'olivier dont elle se moque dans un petit rire, sans pour autant venir l'aider. Car en effet, elles courent, les petites jambes dans des pas frénétiques, cherchent sur la pointe des pieds à retrouver le masque doré, les cheveux blonds et les tulles sur lesquelles elle s'endormait bien volontiers quelques secondes plus tôt. Les coups d'épaules fusent pour se frayer un chemin entre les corps qui la séparent d'elle, de ses explications, de sa honte alors pourtant qu'elle refuse de la fuir. C'est aussi pour cela qu'elle est différente : que les alarmes se soient allumées aux mauvais moments est une chose, qu'elles en causent la perte d'une amie chère en est une autre bien distincte. No. Espera.

Elle pousse et force pour avancer, finit par glisser contre la chaussure d'un·e inconnu·e et se rattrape, brusquement, en tombant contre le dos de celui qu'elle reconnaît comme le frère d'Elenor (Arthur). Dans un dédale de dominos, sa chute a poussé le pauvre Arthur contre l'homme aux bouclettes d'or (Nino) qui se tenait à côté de lui. Elle se relève des courbures forcées de ses genoux, déposant une main sur une épaule de chaque homme. « Oh, désolée ! », mais elle ne l'est pas tant, en découvrant la main sur le dos, le contact existant déjà entre les deux êtres, et juste une seconde, elle sourit en réalisant qu'elle n'a rien perdu de ses perceptions de vérités. Elle sourit, lâche l'épaule de Nino pour poser ses deux mains sur Arthur et exercer une pression sur le corps de l'homme pour le décaler, légèrement, vers l'amant. Derrière lui se révèle les yeux d'Elenor, à qui elle sourit et articule silencieusement à son encontre Je viens te voir plus tard, garde moi une danse. Puis tous les contacts disparaissent, mots et mains, alors qu'en retournant à sa course folle, elle se demande si les non-dits avec la Covenant sont, comme pour Liv, que de simples fantasmes.

En quelques longues secondes, enfin, Luz retrouve Liviana au comptoir. Elle s'approche en faisant, cette fois, bien attention à ne pas s'approcher de trop près. « Liv, je... Je suis désolée. La voix, haletante de s'être pressée, est d'abord calme et posée, malgré la douleur étrange. J'ai mal interprété des mots... des gestes. ». Mais les syllabes font mal, en glissant contre ses lèvres. A mesure qu'elle rend compte de la réalité, elle la heurte de plein fouet. La tête s'abaisse, séduction vaincue pour la première fois qui vient peser sur son cœur qui n'est pas habitué au rejet. « Je, euhm. Pardon, vraiment, je me sens mal. J'aurais pas dû forcer, m'assurer que c'est ce que tu voulais aussi. On peut... On peut s'en reparler demain ? Ou plus tard. Finir la soirée chacune de notre côté, pour apaiser un peu. Hm. Je crois qu'elle est d'ores et déjà mémorable, de toute façon. ». Le petit rire jaune traverse les parois de la bouche, triste, attendant de s'assurer, juste pour un instant, qu'il n'y ait pas de rancœur. Elle sait que demain ça ira mieux, demain elle sera capable d'en rire et de revenir à la normale. Mais d'ici là, il y a quelque chose qui serre à l'intérieur, qui se tord. Une douleur soudaine qui pèse lourd.
Pues, eso es rechazo.

résumé Luz est triste que @Liviana Mazzati la repousse, mais no way de laisser ça comme ça. Elle lui courre après, tombe sur @Arthur L. Covenant et le pousse sur @Nino Costa (call me cupid) ; fais un ptit sourire à @Elenor Covenant et présente ses excuses à Liv, le cœur serré.
Au loin, son ombre, Lolita, se moque de @Kretschmar Grimm parce que c'est une p'tite bitch.