Après avoir repris ton souffle. Tu as exposé ton envie de chercher le fragment à Alma. Tu te disais que vous pourriez avoir deux objectifs, trouver le fragment et trouver d'autres Lucioles. Tu ne pouvais plus rester cacher sans rien faire. Alors il fallait bouger. Une fois prêt, tu es parti en serrant la main d'Alma dans la tienne. Tu ne pouvais pas la laisser derrière toi, tu aurais trop peur qu'il lui arrive quelque chose. A deux, c'est moins dangereux. Vous pourrez vous couvrir l'un l'autre. Orion court devant toi et observe toujours les alentours. Il y a des spectres un peu partout et ils profiteraient de la moindre erreur pour vous dévorer. Alors il faut être prudent. "On va vers la nef des fous, c'est peut-être pas le meilleur endroit pour trouver les Lucioles, mais peut-être que quelqu'un‧e les aura vues."

Ta destination en tête, tu guides Alma vers celle-ci. Une fois arrivé, tu t'engouffres dans les couloirs en demandant des indications à toutes personnes que tu croises. Et sans faire attention, vous descendez de plus en plus jusqu'à vous retrouvez au troisième sous-sol. T'avais entendu une rumeur que le fragment pourrait peut-être si trouver et sans hésiter tu commences donc à fouiller un peu. L'objectif n'est pas de s'attarder, mais si tu peux trouver le poignard, ça sera tout aussi bien.

Résumé Djinn fouille la Nef des fous (2/3) avec Alma à la recherche du fragment, mais aussi des Lucioles. Il demande à plusieurs personnes si iels ne les ont pas vu.

La dernière ligne droite laisse le chemin libre de tout spectre et, enfin, Nino rejoint les abords de la centrale ambarique. A quelques mètres des escaliers qui descendent vers l'entrée du souterrain, il s'arrête pour reprendre forme humaine. Il n'y a pas de temps à perdre en présentations, iels ont déjà bien trop de préoccupations pour cela. Il dévale les quelques marches et se heurte presque à @Isle Mayfair qui se tient devant la porte entrouverte. Son esprit tourné vers le fragment se perd quelques instants dans le soulagement de voir la doyenne en vie. Il ne l'avait pas croisée jusqu'alors, ni au phare ni au port, et il ne peut qu'être heureux de la retrouver. Une étreinte de quelques fractions de secondes est échangée et le recors lui offre un sourire sincère mais crispé par les circonstances.
"C'est bon de te voir. Tu cherches toi aussi le fragment ?"

Un des gardiens de la centrale ambarique, celui qui retient la porte, ne laisse pas à la noénaute le temps de répondre, le faisant lui-même pour la question posée précédemment.
"Pas de coupure d'ambarie, non. Juste des bruits bizarres vers les machines du fond. Les autres sont allé‧e‧xs voir."
Rien de très étonnant. Nino se souvient encore de l'exploration menée de concert avec Aimé durant laquelle leurs trouvailles les ont menés d'étonnements en craintes. Le rétablissement d'une production d'ambarie stable et fiable ayant été leur priorité, il est normal que les étranges machines n'aient pas encore été identifiées, mais normal aussi que celles-ci réagissent à la brèche. Le recors n'y connaît pas grand chose, mais il sait qu'il doit y avoir dans les deux une histoire de Poussière. Il ne peut s'attarder à ces divagations et son esprit s'en éloigne pour revenir, encore et toujours, au fragment.
"C'est déjà ça si l'ambarie n'a pas sauté. On peut entrer ? Des espion‧ne‧xs m'ont dit qu'un fragment du Poignard se trouverait peut-être ici, on voudrait chercher un peu."
Pas de raison qu'il refuse, iels poursuivent tous‧te‧xs le même but : survivre, envers et contre tout. Survivre et faire survivre les leurs. Il n'y a plus que cela qui compte, même si les survivances d'espoir se délitent à chaque pas.

hrp Nino atteint la centrale ambarique où il retrouve @Isle Mayfair. Il demande s'iels peuvent entrer pour fouiller un peu à la recherche du fragment, même s'il a de plus en plus l'impression de chercher une aiguille dans une botte de foin.
objectif : interroger le gardien de la centrale ambarique (2/3)

Les escaliers sont branlants et des bris de bois tombent des paliers supérieurs mais rien de tout cela ne ralentit leur course. Rien ne peut les arrêter dans cette course folle contre la mort. Si hier on avait dit à Loup qu'il fuirait ainsi la faucheuse le lendemain, il aurait ri de son rire de Melmoth. Et pourtant... Pourtant il est là, à monter les marches quatre à quatre, le souffle court malgré son habitude des exercices de voltige.

Il laisse Makeda se présenter, restant en retrait, vigilant. Il faut assurer leurs arrières, iels ne sont sûrement pas les premier‧e‧xs à avoir eu l'idée de venir ici, et s'il s'agit des membres d'une autre faction... Peut-être le cataclysme a fait disparaître les frontières de la politique, mais Loup doute que ce soit entièrement le cas. On n'est jamais trop prudent‧e‧x. Son attention exacerbée ne repère aucun danger et il se permet de légèrement baisser la garde, assez pour entrer et commencer à fouiller la pièce qui semble vide alors que Makeda et Téméraire cherchent la rédactrice.

Iels ne trouvent rien sinon ce qu'iels perçoivent comme un daemon (Loup ne saurait pas faire la distinction) bien caché dans l'obscurité, inaccessible. Malgré les questions et les avances de Téméraire, le moineau reste enfermé dans un mutisme déterminé ou incertain. Le peintre opte pour la seconde option lors qu'il finit par pépier à leur encontre, option qui l'irrite quelque peu en sachant que le temps joue contre elleux. C'est dans un chant que ses mots prennent forme.
"La terre promise montrera le chemin
Vers tous les dangers et toutes les fins
Car dans la mort se trouvera la vie
Aux avants des semeurs s'arrêteront les cris.
Le calme et le sang-froid dont fait preuve Loup depuis le début de cet apocalypse sont dévastés par la colère qui frappe comme un éclair au milieu d'un ciel bleu.
"Il y a des gens qui sont en train de crever et lui il nous sort des devinettes ? C'est quoi votre problème ?"
Le loup grogne et attaque, son poing percutant le mur à côté de lui. Il ne regarde pas la difficulté à trouver la réponse, seulement l'indécence de ces paroles. Ce qu'iels vivent n'est pas un jeu.

hrp Loup fouille parmi les papiers du local du Décadent jusqu'à ce que @Makeda Carducci trouve le daemon de la rédactrice en chef. Celui-ci finit par leur répondre en chanson dans des paroles voilées, ce qui a le don d'énerver le zutique. (3/3)

Leurs cris ne donnent rien : si leurs adelphes se trouvaient ici, iels ont fui, car il n’y aucun fantôme aux yeux accusateurs pour les confronter au pire. Il n’y a personne d’ailleurs, l’Arbre abandonné aux milles souhaits flottant dans le vent. Combien ne pourront désormais plus être exaucés, émanant d’une personne décédée ? Nicholas se détourne à grands peines de ces messages et, en s’excusant par avance auprès de sa sœur, pénètre dans l’antre des Lucioles pour en fouiller les recoins qui lui semblent prometteurs.

Rien n’en sort, et alors qu’il confirme avec Mercurio et Pelagia n’avoir rien de plus, il se retourne vers l’Arbre une dernière fois. Même si celui-ci contient un indice, lire tous ces messages va leur prendre des heures, et il n’est pas sûr de les avoir. « Si on ne trouve rien bientôt, il faut qu’on aille s’abriter. On a pris beaucoup de risques, et plus on bouge plus on augmente les chances de croiser un spectre. » Il est probable également que leurs adelphes les cherchent aussi, qu’iels se manquent dans un ballet incessant, et il faut que cela cesse, il faut qu’iels se retrouvent.

Carine le pousse du museau et Nicholas reprend du courage. Tout n’est pas perdu. Kafka, Eco et Isabella sont à l’abri. Arthur est avec Nino, qui ne laissera rien lui arriver. Il manque des personnes à cette liste, trop, mais iels les protégeront en retrouvant ce fragment au plus vite. « Si on trouve un indice sur le poignard ici et que Siren ne l’a pas remarqué, elle ne va jamais s’en remettre. » Allez Nicholas, soit le Covenant rieur que l’on connaît, ta sœur te regarde.

résumé Nicholas continue la chasse au poignard à l'Arbre des voeux (3/3) !

Il faut trop de temps à Dragon pour réussir à rentrer chez elle après avoir lancé les barricades de la Torre, un temps qui lui enroue la gorge à force d'avoir crier aux cittadini qu'elle rencontre des ordres et des conseils. En hauteur. N'emportez rien avec vous. Les gens qu'elle croise sont affolé‧e‧xs, certain‧e‧xs en oublient tout bon sens, trainant derrière elleux des possessions qui ne les protégeront pas, comme si un exode nouveau se préparait. Aucune faille ne viendra les sauver, que croit-iels donc ?

"Bryce !" crie-t-elle en trouvant la porte de leur appartement ouverte, l'esprit déja empli de toutes les horreurs du monde. Elle n'a rien pour se protéger, mais si un spectre a tué la dernière famille qu'il lui restait, elle le brulera de ses mains quitte à flamber avec. Avant d'en arriver à ces extrèmes, un gémissement lui provient de la fenêtre ouverte, et Dragon n'hésite pas à enjamber la rambarde et se hisser sur les ardoises, y trouvant là, mal en point, son adelphe terrifié‧e. "Par Quetzal, j'ai cru- comment as-tu réussi à monter, tu vas bien ?" Elle l'enlace sans lui laisser le temps de parler, lae sécurise pour ne pas qu'iels tombent à leur mort, surveillant les alentours en cherchant un meilleur abri.

"Un spectre était en train de monter, j'ai paniqué. J'ai cru que tu ne viendrais pas."

Les ongles enfoncés dans ses bras, Bryce est tremblant‧e‧x, de la fièvre qui ne lae quitte pas et de l'adrénaline qui retombe. Même si tous les spectres venaient à disparaitre subitement, iel ne serait pas tiré‧e d'affaire, l'état de choc pouvant tout aussi bien lui être fatal. "Pardon, j'ai fait au plus vite, je te le promets. Il faut qu'on s'abrite, c'est trop dangereux ici. Tu peux marcher ?" Elle lae portera s'il le faut. "Je peux marcher un peu, j'ai pris mon talisman."

Des sottises, mais pas tout à fait. Tenant dans le creux de la main, il s'agit d'une petite effigie représentant un tableau de la Terre perdue, Saint Georges et le Dragon. On y discerne encore, malgré la patine du temps, la figure du chevalier à la lance, achevant la vouivre au sol, une créature maléfique à laquelle Dragon n'a jamais pu s'identifier sans malaise. L'iconographie se rapproche de la religion pandémonique, le dragon tué est une hérésie pour les solmènes : tout devrait avoir porté sa famille à renier cette image.

Mais voilà, Bryce s'en est entiché‧e jeune et n'a jamais voulu la brûler, voyant dans le dragon le mal qui lae ronge, et dans cette vierge en train de prier une forme de salut à venir. On lui a dit un jour qu'avoir un St Georges sur soi permet d'éviter les accidents, les maladies, et plus rien n'y a fait.  Et Dragon n'a pas le coeur de débattre, pas tant que ce placebo lae maintient debout, en vie, à ses cotés. "Si on s'en sort, je trouverais un peintre pour repeindre ce tableau." Une carotte pour aider son adelphe à tenir, dans la longue nuit spectrale qui les attends désormais, tout‧es les deux.

résumé Dragon retrouve son adelphe sur le toit de leur demeure et l'exhorte à tenir le temps de trouver un endroit plus safe : elle s'étend sur le talisman qu'iel porte, une représentation d'un Raphael - Saint Georges et le Dragon (3/3).

Le gardien de la centrale ambarique finit par leur entrouvrir un peu plus la porte, tout juste de quoi les faire entrer, avant de la refermer derrière elleux. Nino ne peut que comprendre. La peur des spectres ensevelit tout. Il lui donne une tendre tape d'encouragement sur l'épaule et un sourire qui se veut rassurant avant de se tourner vers le couloir qui s'enfonce dans des dédales immenses. Les cittadini réfugié‧e‧xs dans le souterrain ont passé des têtes craintives par l'embrasure des salles où iels se cachent, et il se force à enfouir l'angoisse qui l'étreint pour essayer de les rasséréner. Ou du moins ne pas les inquiéter davantage.

Isle offre quelques mots et sourires pour tenter d'apaiser les terreurs mais iels finissent tous‧te‧xs les deux par revenir à leur objectif principal : trouver le fragment. Se séparer dans ce labyrinthe n'était pas la meilleure des idées, il leur faut rester ensemble, mais donc réduire leurs chances de trouver le trésor, s'il se cache ici. Il faut qu'il se cache ici. Ce lieu est sa dernière piste, son dernier espoir.
Alors, la mâchoire serrée et les sourcils froncés par la détermination ou pour repousser l'envie de pleurer, qui sait, il fouille chaque salle avec un scrupule digne des milicien‧ne‧xs voulant débusquer une de leurs cibles. Il passe chaque pièce au peigne fin, défait les bottes de foin pour essayer d'y trouver l'aiguille. Les pièces s'enchaînent mais il continue, tête baissée, avec l'énergie du désespoir. Iels vont trouver.

Il sent Isle fatiguer et il devine ses pensées : iels ne le trouveront pas, du moins pas ici. Nino se dit, à chaque salle explorée, que celle-ci est la dernière, mais il y en a toujours une autre et une autre. Il se fixe la limite du bout du couloir, là il arrêtera. Là il perdra espoir.
Comme dans toutes les autres pièces, il retourne tous les objets, fouille les meubles, les caisses à outils. Passe ses mains sur les murs, du sol au plafond. Rien. Il n'y a rien. Il se mord la lèvre pour retenir les larmes qui gonflent et que personne ne doit voir. Il n'y a plus d'espoir.

Alors qu'il s'apprête à sortir de la salle, défait, l'ambarie grésille et la lumière vacille, les éclats diffractés crissant dans l'air. Envoyant sur des objets des éclats perçants. Un éclat puissant passe dans l'air, comme Nino n'en a jamais vu, et il s'arrête en fixant l'endroit d'où l'éclair a surgi. Au sol, entre deux pierres, une brisure de métal. Il la fait tourner dans sa main et ne parvient pas à y croire. Ca ne peut pas être un fragment. Ce doit juste être un morceau de métal découpé pour une construction ambarique. Il le porte pourtant cérémonieusement, ce bout de fer, jusqu'à la doyenne. Le temps semble comme arrêté, il en oublie de respirer.
"Isle, à ton avis, c'est...?"
La fin de la question s'éteint dans sa gorge, peut-être par peur de la réponse.

hrp Le gardien accepte de les laisser entrer et iels vont explorer les souterrains de la centrale. Iels fouillent beaucoup de salles et dans une des dernières du couloir, un éclat de lumière permet à Nino de repérer le fragment. Il a du mal à y croire et demande son avis à Isle.
objectif : interroger le gardien de la centrale ambarique (3/3)

Se cacher dans un hopital pendant une invasion de spectres n’est pas forcément la meilleure idée que Juste ait eu, mais en réalité il n’a pas vraiment eu le choix voyez vous : il était lui-même blessé,  venant faire vérifier une plaie obtenue en titillant d’un peu trop près une armoire à glace avec un couteau pour des informations.

Ce n’est donc pas au mieux de sa forme qu’il apprend la présence de spectres dans la ville, et s’il a pu prendre parfois le parti du journaliste d’investigation, allant sur le terrain en première ligne, un instinct de préservation tardif lui signifie que non, aujourd’hui, il ne peut pas juste (ah ah) compter sur la chance pour s’en sortir, ni sur sa langue. Les spectres ne le laisseront pas partir même s’il leur raconte des histoires.

Au moins l’hopital est-il bondé et… s’il faut que le corps des autres deviennent un bouclier, alors soit. Il fait pour le moment partie de celleux qui barricadent, retranché dans les derniers étages avec les autres patient‧e‧xs, les infirmier.ère‧xs, tout un peuple qui transpire et pleure de peur. De bons souvenirs de la fuite de Nimrod lui reviennent et non, ce n’est pas le moment de partir dans un flashback et de faire une attaque, bon sang. Autour de lui, certain‧e‧xs travaillent encore et il se retient de leur dire d’arrêter, de faire une pause, qu’être soignant‧e‧x ca ne les sauvera pas : mais en réalité il admire leur ténacité, leur sens du devoir, le flair qu’il y a derrière à maintenir une normalité perdue pour tenir la foule.

Alors qu’il patiente dans un couloir, se tenant les côtes d’une main (note à soi-même : tirer sur des points de suture n’est jamais une bonne idée), il entend une discussion dans une chambre, une discussion qui le fait se lever et clopiner jusqu’à la soignante choquée et son étrange patient. « Delamare, reporter sans frontières, je me permets, je vous ai entendu parler du poignard et je ne peux m’empêcher de penser que le monde entier aurait besoin de connaître votre histoire, Mx.. ? » C’est une posture complète, car un seul regard lui a suffit pour savoir que ce‧tte patient‧e n’est pas forcément totalement there. « Avez-vous un don de prémonition ? Une révélation à faire à nos lecteur‧rice‧xs ? » La fausse normalité revenue au galop pour extirper, dans les dernières heures de Cittàgazze, ce qui pourrait être l’objet qui les sauverait tous‧te‧xs.

résumé Juste est à l'hôpital et entend la conversation entre @Anouk Lewis et saon patient‧e. Afin de lui tirer les vers du nez, il se lance dans une grandiloquente interview. (Hopital 2/3)

La frustration est présente, et les bribes de paroles de ce moineau lui donnent soudainement envie d’abandonner son régime pescetarien pour l’agrément d’un petit blanc de poulet. A ses cotés, Loup porte bien son nom et dégomme un mur, ce que la danseuse ne peut pas franchement lui reprocher. « Ce que veut dire mon collègue, c’est que vous avez déjà joué le coup des devinettes dans le premier numéro du Décadent, et c’est très bien, ca a permis une saine compétition entre les zutiques et les autres factions, personne ne vous en veut, et vous avez du mettre du temps à retrouver des idées pour un deuxième numéro, mais là, tout de suite, si vous ne nous dites pas ce que vous savez, il n’y aura pas de nouveau numéro du Décadent. »

Makeda est anti-solmènes, ancienne juste, danseuse habituée à sourire, mais il semble que certain‧e‧xs oublient qu’à l’origine, elle se destinait à une carrière de porteuse de poignard option meurtre fanatique. Son sourire se fait un peu plus statique, elle relève les épaules, s’approche toujours plus du moineau. S’il faut briser le tabou, cela lui semble être un moment opportun.

Ce qu’elle veut dire, c’est que c’est pas des spectres qui vont vous zigouiller, intervient Téméraire, portant lui aussi cette bonne bouille un peu génante, sourire jusqu’aux oreilles.

L’oiseau pépie, pèse ses options et puis bredouille d’un coup, sans doute persuadé par la lueur dans les yeux de ses interlocuteur‧rice‧xs. « La terre brulée. Je veux dire, il y a des rumeurs sur l’avant-poste là bas, je n’en sais pas plus. »

« Merci pour votre coopération. » persifle Makeda, qui ne se donne pas plus de peine que ça, partant en jurant entre ses dents vers la sortie, prudente toutefois de vérifier qu’aucun spectre ne s’y trouve. « C’est à au moins trente minutes de course, et c’est sur, ca va être infecté de spectres ! Loup, tu en es ? » Pas le compagnon qu’elle imaginait pour mourir sur scène, mais l’adversité forge des amitiés inattendues.

résuméMakeda fait chanter l'oiseau qui leur indique l'avant-poste de la terre brulée, donc roule ma poule.