C'est le chaos dans la ville. T'as réussi à rentrer dans la Torre, t'as compris un peu mieux ce qu'il se passait. Les spectres sont là et ils ne cesseront de vous pourchasser tant que la brèche sera ouverte. Petit à petit, tu te fais à l'idée qu'il faut que tu trouves cette brèche. Il faut que tu aides le plus grand nombre. Vous ne pourrez pas vous cacher éternellement. Cittàgazze ne survivra pas à cette attaque. Tu en as la certitude. T'es plutôt pessimiste, oui. Tu te dis déjà que l'humanité n'y survivra pas. Sauf si tu agis et que tu trouves cette brèche. T'es sûræ que tu pourras aider à la sceller. Alors lorsque l'idée d'envoyer des alchimistes à sa recherche est proposée, tu te portes volontaire sans plus tarder. Zola te regarde, tu sens qu'æl est d'accord avec toi. Pas le temps de se poser de question, tu ressors de la Torre et tu cours. Il faut que tu rejoignes la Terre Brûlée. Tous les spectres viennent de là. La brèche est forcément là-bas. Tu te montres prudentæ, parce qu'i fantasmi rode. Tu pourrais tomber nez à nez avec ta mort au coin de la rue. Tous tes sens sont en alerte. Il faut que tu arrives jusqu'à la Terre Brûlée et pour ça, tu dois traverser une bonne partie de la ville. Tu ne te soucies pas trop des autres alchimistes et solmènes avec toi. Tu te dis qu'iels sont capables de faire attention à elleux-même. C'est pas chacun pour soi non plus, t'as compris que tu ne pourrais rien faire seulæ. T'as l'impression que plus vous vous rapprochez de la Terre Brûlée, plus il y a de spectres. C'est que tu vas dans la bonne direction. La barrière a tenu pendant toutes ces années, et pourtant vous n'êtes plus en sécurité nulle part. Maintenant, n'importe qui pourrait être victime des spectres. Tu as d'ailleurs vu plusieurs carcasses sans vie avant d'arriver où tu es. T'espère que tu ne seras pas de celleux-là.

Sauver des vies n’est jamais une cause perdue, mais même Mirra sait qu’à souquer l’eau avec un seau percé, la fuite ne se comblera jamais. Bientôt les efforts des cittadini s’essoufleront, la faim viendra, les pertes seront trop effroyables, et Cittàgazze tombera. Il faut combler la brèche : il faut empêcher l’entrée de plus de fantasmi. Les sorcier.ère‧xs connaissent le moyen, Mirra en porte le sacrifice dans sa chair.

Après s’être assurée que ses charges et ses proches tiennent et vivent, la cantatrice a mis à bon escient sa force et son endurance, courant pour le moment plus vite que les spectres pouvant la poursuivre. Elle reconnaît les daemons de nombreux‧ses sorcier.ère‧xs, prenant la direction de la Terre Brulée, et les suit afin de retrouver les sien‧ne‧xs. Si elle ne peut pas participer au rituel une seconde fois, elle peut être là pour les épauler et assurer leurs arrières.

« A la brèche ! » crie-t-elle à un groupe réfugié sur un toit lui demandant son chemin. Des chuchotis se multiplient en ville et les habitant‧e‧xs barricadé‧e‧xs dans leurs locali se renvoient mille rumeurs, les derniers emplacements de spectre, les lieux surs et les bâtiments à éviter. L’information circule de toit à toit, par cris et daemons, et Mirra, avant de rejoindre la Terre Brulée, finit par retrouver une partie de la milice, menée par Astrid Lindbergh, bien reconnaissable à ses cheveux de feu.

« Je viens avec vous. Ma voix porte et je pourrais vous servir d’éclaireuse. » Peu importe qu'iels la connaissent comme une zutique importante, qu'en temps normal elle ne s'approcherait jamais volontairement des solmènes. Les enjeux les dépassent tous‧te‧xs.

résumé Mirra rejoint @Astrid Lindbergh en périphérie de la ville et démarre une trève zutique / solmène.

La décision est prise et embrase tes veines ; rien ne pourra plus t’en détourner. Les spectres se déversent dans la ville et la fin de tout pèse sur vous comme un orage dans ce ciel pourtant désespérément clair. En cet instant, tu ne sais plus croire en aucun dieu. Il n’y a que vous, des humain·e·xs abandonné·e·xs par le ciel, retournant à ce noir destin qui vous était prédit avec l’effondrement. C’est comme s’il se rejouait, encore et encore, à chaque spectre croisé au hasard d’une ruelle, à chaque âme égarée à jamais dans les limbes. Tes yeux horrifiés parcourent ce monde de ruines, tes mains se perdent en tremblements. La ville te semble un long et lancinant requiem, et tu crois entendre les notes funestes de l’orgue de la Cattedrale résonner dans le lointain de ce malheur.

Quelque chose en toi pourtant se bat encore. Un minuscule éclat, un reste de foi qui brûle toujours entre tes os. Quelque chose est peut-être encore à sauver dans ce monde vil et perdu. Alors à la suite de cette solmène milicienne et de quelques alchimistes, tu t’engages dans les rues menant aux remparts de la ville jusqu’à la Terre Brûlée. Chaque pas est un écho sinistre, chaque angle dissimule peut-être un spectre qui vous emportera. Mais la persistance et un étrange courage guident vos pas à travers la cité. Un courage que tu ne te connaissais qu’en prière, pour éconduire les âmes jusqu’au dernier repos. Alors tu te reposes sur cette brèche, celle-ci dans la peur qui malmène ton ventre et ton cœur, pour partir à la recherche de l’autre, quelque part dans l’inconnu. Tu ignores quel chemin emprunter, suivant mécaniquement le petit groupe de téméraires ayant décidé de braver l’inconcevable pour tenter de découvrir l’origine de ce malheur et sauver peut-être les dernières âmes de la ville.

A la lisière de la cité des pies et du monde qui est véritablement le mien, la Terre décharnée se découvre. Le souffle coupé, je bondis de rue en rue pour rejoindre cet extérieur que j'aurai voulu salvateur, que j'aurais voulu être le but à atteindre pour la libération ; mais c'est ici que la fête semble avoir commencée. Les spectres se multiplient, apparaissent comme des écrans sombres de magie qui réveillent les mort·e·s.
Je pensais pouvoir contourner la petite réunion, jouer l'animal fier de cet instinct de survie pour ne pas rester là une seconde de plus et fuir, comme je l'ai toujours si bien fait. Fuir pour retrouver mon village, fuir pour retrouver mon amant, fuir pour me trouver moi et me sauver de ce courroux qui n'a jamais tout à fait cesser de me guetter.

Mais en voyant les combats qui s'agitent, les alchimistes et les sorcier·e·s qui se jettent à l'eau, il y a une douleur qui grésille en moi et pousse mes pattes à se cabrer, suivre le chemin de la brèche.
En passant devant un spectre qui s'approche dangereusement d'une des personne présente dans la cohue, je fais distraction, grogne, aboie comme un chien enragé, pour laisser le temps à la jeune fille de trouver une solution pour se défendre. Car je n'ai que ma forme pour me sauver, rien pour attaquer. Et lorsque je tourne la tête une dernière fois, en prenant le temps alors de ne plus me laisser juste aller à la pulsion du sauvetage que je n'aurais jamais cru possible, je réalise que celle que j'aide n'est personne d'autre que l'alchimiste de feu qui a tant menacé les mien·ne·s il y a encore quelques semaines.

Pour la première fois, je n'ai plus vu les factions, mais le simple être humain en danger. Même en connaissance de cause, mes pattes ne fuient plus pour chercher à survivre : elles restent à ses côtés pour l'aider à vivre.

Résumé · Attilio débarque à la brèche, a prévu de ne pas s'y attarder mais s'étonne lui même en restant pour combattre aux côtés des autres, peu importe les factions. Il essaye de détourner l'attention du spectre qui s'en prend à @Astrid Lindbergh alors même qu'il reconnait celle qui a attaqué la Torre où se trouvaient les analogues emprisonnés quelques semaines plus tôt.

Et voilà que t'es sortiæ de la ville. T'es déjà à bout de souffle, mais il faut continuer à avancer. Il faut que tu trouves la brèche et que tu fasses ce qu'il faut pour la refermer. Tu n'as pas le choix. Tu n'es pas seulæ, il y a les alchimistes avec qui tu es partiæ de la Torre, il y a Astrid aussi que tu as vu au loin et il y a d'autres personnes qui se joignent petit à petit à vous. T'es chanceusæ, t'as réussi à pas trop croiser de spectres, mais maintenant, tu es sur leur territoire. T'es certainæ qu'ils seront bien plus nombreux ici que dans les murs de Cittàgazze et peut-être qu'en cherchant d'où ils viennent parviendras-tu à trouver la brèche. Ils doivent tous venir de là-bas. Un regard pour Zola toujours derrière toi et tu continues d'avancer. Æl observe les alentours, cherche à repérer le moindre mouvement suspect. Tout devient de plus en plus dangereux. Tu vois les champs et la cathédrale en construction laissés à l'abandon. Touxtes celleux qui ont pu ont pris la fuite, les autres ne sont plus qu'une carcasse vide. Les spectres ont aspiré leur âme, iels sont comme mort·e·xs.

Tu ralentis un peu. Peut-être qu'il est mieux de faire des groupes pour chercher. Et il faut aussi que les informations puissent circuler. Il vous faudrait des messagers peut-être ? Tu ne sais pas qu'elle pourrait être la meilleure organisation et tu vois qu'il y a tout de même plusieurs personnes. Tout le monde ne va pas au même endroit, il y a plusieurs groupes. Tu te dis qu'il n'y a pas de temps de faire un plan d'attaque. Il faut trouver au plus vite la brèche pour empêcher plus de spectres de pénétrer dans les murs de la ville. C'est une course contre la montre. Alors tu ne t'arrêtes pas et tu cherches de ton côté. Tu fais au mieux pour ne pas rester seulæ, ça serait trop dangereux. Tu restes avec d'autres solmènes et vous cherchez touxtes au même endroit. Il faut que vous trouviez cette fissure dans la protection contre les spectres.

Résumé Itha cherche la brèche accompagnæ d'autres solmènes et alchimistes. Æl juge qu'il faut aller au plus vite.

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Avec tout le courage d’un faux Parangon, tu t’écoules dans le dédale de ruelles à la vitesse d’un torrent. En arrivant à ce qui semble être le point de rendez-vous vers où se situerait cette brèche, tu n’as même pas le temps d’avoir peur, toute crainte étant balayée sous une soudaine confiance envers ta force et tes capacités. Tu t’approches alors de ta soeur, d’Itha, des alchimistes qui sont venu·e·s jusqu’ici, des sorcièr·e·s qui les accompagnent et de toustes les autres qui se soutiennent dans ce moment étrange, si proche pourtant d’une sorte d’énorme rituel sacrificiel. Car qui sait réellement ce qu’iels vont trouver lorsque la brèche apparaîtra sous leurs yeux ? Quels monstres pire encore que les spectres pourraient s’engouffrer dans la cité ?

Alors tu réfléchis à un moyen d’utiliser tes fleurs, naïves et colorées, pour trouver cette brèche. Tu t’approches vers l’un des endroits pas encore observé par les autres alchimistes et en dessinant un cercle sur le sol, tu canalises tes compétences pour qu’une pluie de pétales multicolore viennent s’amonceler à l’endroit où se trouve la protection, permettant à vos yeux de la déceler plus facilement. « Si la brèche était ici, les pétales tomberaient et passeraient à travers… Il faut chercher ailleurs. ». Et tu continues, encore et encore, suivant les autres pour trouver la parfaite balance entre agir en équipe et se séparer suffisamment pour couvrir assez de terrain dans vos recherches.

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Résumé · Faust est sous l’effet d’un Parangon et cherche la brèche avec tout le monde en utilisant son alchimie, avec des pluies de pétales colorés partout.

Ce n'est guère le moment de faire connaissance et de badiner, mais Mirra se permet toutefois de saluer les sorcier.ère‧xs qui les rejoignent, d'essayer d'apporter un peu de courage aux troupes et d'éviter toute zizanie. Les solmènes sont un bloc de marbre avec un seul focus, mais pour une fois elle ne peut leur reprocher leur esprit de groupe et leur volonté à toute épreuve, qui sans doute les aideront à sauver Cittàgazze.

Une arrivée tardive la fait se dérider davantage, et elle se rapproche de Faust en quelques foulées, ravie de retrouver une connaissance. "Ma petite, je suis bien contente de te trouver là." Son idée de chercher la brèche avec des fleurs est un délice, une touche de poésie dans un monde en perdition, qu'elle ne peut qu'approuver. "Il faut vérifier les lieux en hauteur également. Les spectres ne volent pas mais si un arbre ou un rocher est à la bonne hauteur, ils pourront passer."

Ses yeux ne sont plus aussi perçants que dans sa jeunesse, mais elle sait, confusément, où trouver la brèche : là où le plus de spectres grouillent. Mais comment déterminer, dans un espace si vaste, la plus grande activité malfaisante ? Les spectres ne s'y attarderont de plus jamais assez longtemps pour conglomérer, pas avec le buffet de Cittàgazze pour les attirer.

"Il nous faut un‧e‧x alchimiste spécialisée en géométrie. Les spectres ont du suivre une ligne presque droite vers la ville, si nous en trouvons quelques uns pour trianguler notre position..." Elle se basait sur ce qu'elle avait pu entendre, en trente ans de vie dans ce monde, sur les discussions des marins parlant des étoiles comme celles de ses adelphes reconnaissant un vent passé au travers de montagnes. Tout avait une trajectoire, leurs vies y compris.

Il fallait uniquement en trouver la règle.

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résumé Mirra accueille avec plaisir @Faust Lindbergh et essaie de proposer des moyens de repérer la brèche.

T'as l'impression que trouver la brèche vous prendra des heures. La Terre Brûlée est bien plus vaste que ce que tu pensais. De plus, tu n'es que rarement venu ici. Tu ne sais pas où chercher, la brèche pourrait être n'importe où. Tu observés Faust et Mirra qui explorent une zone et tu te mets un peu plus loin pour chercher aussi. Peut-être qu'en trouvant la plus grande concentration de spectres tu réussiras à t'approcher de ce que vous cherchez. Tu prends le temps de regarder autour de toi. T'essaies de repérer le chemin que pourrait prendre les spectres pour aller en ville. C'est là-bas qu'ils sont tous attirés. Zola scrute également les alentours. Peut-être qu'avec ses yeux æl sera capable de trouver quelque chose.

Faust continue de faire pleuvoir les pétales sans pourtant trouver la brèche. Toi tu restes plutôt statique. Un peu en amont, il y a l'air d'y avoir plus de spectres. Tu les observes. Et tu cherches aussi à trouver les coquilles vides, les gazzi mort•e•xs. Il y a l'air d'en avoir un peu plus devant toi. Oui, peut-être que les spectres sont passés par là. Il est facile d'accéder à la ville comme ça. "Il y a plus de victimes ici, ça fait presque un chemin jusqu'à la ville. La brèche doit être dans le coin.", que tu cris aux autres. Vous touchez peut-être au but.

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résumé Itha observe les alentours et repères qu'il y a plus de victimes des spectres dans l'un des champs et que ça fait comme un chemin jusqu'à la ville.Æl indique que la brèche devrait être dans ce coin.