Les miracles ne sont jamais sans concession, tu en es persuadée. Pour qu’ils adviennent, il faut que l’équilibre des choses soit rétabli autre part. Le principe de l’échange équivalent est extérieur à la foi, pourtant la Poussière qui sous-tend le monde est la preuve que toute forme de magie a son pendant. Découvrir celui des miracles de la Cattedrale Sant’Ambroggio t’anime autant que cela t’effraie. Tu as peur de ce que les pandémoniques pourraient mettre au jour en comprenant l’origine des miracles de la Sainte éplorée et de l’orgue automatique. Comme pour tous les grands mystères qui jalonnent ton existence, tu choisis de t’y confronter en personne, sans l’intermédiaire de qui que ce soit. Ton rôle de Cardinal ne te dispense pas de chercher toi aussi les réponses aux grandes questions que soulève la faction. Comprendre comment la Poussière interagit avec les aveux de l’Autorité est essentiel pour appréhender votre foi à tous·tes.

Tu es accompagnée aujourd’hui par une gardienne canonique, Beatriz Egelja, que tu ne connais que de nom. Lae chef·fe de la garde ne t’a pas laissé t’enfuir seule cette fois-ci, pas avec l’influence grandissante des Embrasé·e·xs et les complots qui ont cours. Tu lui as donné rendez-vous dans ton atelier, derrière une petite porte cachée derrière la nef. C’est ici que tu réalises tes vitraux, et la poussière de verre recouvre les quelques meubles. Des débris jonchent le sol, depuis que tu provoques des visions toutes les nuits. Lorsque tu entends frapper à la porte, tu lances un « Entrez. » avant de découvrir le visage de la gardienne. Tu lui adresses un sourire reconnaissant et doux – cette douceur qui te caractérise tellement. « Bonjour, merci de m’accompagner aujourd’hui. » Tu mets la main sur une cape pourvue d’une capuche, que tu endosses quand tu cherches à quitter la Cattedrale discrètement. Vous en aurez besoin aujourd’hui. Tu ne portes pas l’aube pourpre qu’induit ton rang ; tu es habillée d’une façon parfaitement banale.

« Nous devrions commencer par aller inspecter la Statue éplorée. » tu proposes finalement en quittant l’atelier, fermant la porte à clé derrière vous. Vous prenez la direction de ladite statue, et tu vêts la cape et rabats la capuche sur ta tête. « Désolé, ce sont des précautions nécessaires. » tu indiques à l’attention de la gardienne canonique. Te faire remarquer serait un réel obstacle à vos recherches. Aujourd’hui, tu n’es pas la Cardinale, tu es la professeure de théologie que tu as toujours été, et tu cherches à résoudre un mystère. Vous commencez à faire la queue pour récupérer une larme de la Statue éplorée. « Depuis quand êtes-vous gardienne au sein de la Garde canonique ? » tu demandes finalement, curieuse d’en apprendre davantage sur celle qui t’accompagne.

réussite Annule un échec aux dés.