Les champs regorgent de plantes nouvelles et d'espoir pour l'avenir. Mirra y a contribué autant que les autres, portant les lourdes charges de bois récoltées jusqu'à la ville, jusqu'aux habitations qui se multiplient, s'émerveillant de cet espace si vite repris aux spectres.

La peau bronzée par le soleil qui les accompagne, que ce soit sur les jardins flottants ou cette nouvelle terre promise, ses yeux pétillent d'être prise dans cet élan humain si encourageant. De ses adelphes sorcier‧ère‧xs, peu de trace, tous‧te‧xs n'ont pas la mentalité nécessaire à la culture des champs, trop oublieux‧se‧xs sans doute du temps qui passe et de l'entretien attentif qui doit en découler.

Ce jour là, elle ne sait pas pourquoi, elle s'est posée en lisière de forêt pour récolter quelques baies. Aux premières loges de l'attaque, Mirra abandonne son panier rempli et s'avance rapidement vers une inkumboli. Celle-ci sous-estime son apparence, et lorsqu'elle tente de l'attaquer, Mirra lui révèle toute cette force brute et la frappe au plexus solaire. Le souffle coupé, l'attaquante s'écroule, et derrière elle, un‧e‧x de ses allié‧e‧xs la vise d'une flèche.

L'esquive lui semble évidente, le temps s'étire et elle roule derrière un mur récent, tombant sur de jeunes humain‧e‧xs bien amoché‧e‧xs. Elle ne reconnait de visage que la petite Covenant, dont elle ne se souvient pas du prénom. "Sa blessure est profonde, pouvez-vous me couvrir ? Je peux la transporter à l'abri." Sans attendre la réponse de @Lucca Verratore, elle s'agenouille et murmure des paroles encourageantes pour la noénaute, afin qu'elle prenne place sur son dos.

résumé Mirra s'occupe d'une ennemie avant de rejoindre Lucca, Luz et Kassandra (dsl, elle casse le trouple), et propose son aide et sa force surhumaine pour évacuer Kassandra.
objectif : capturer les ennemis

succès : elle parvient à bander la plaie de @Kassandra Covenant
échec : elle la réconforte uniquement et la fait grimper sur son dos pour chercher à s'enfuir

X

monte analogo

(tw) blessures physiques, violence

Les flammes réchauffaient son dos alors qu’elle s’éloignait du cœur des troupes ennemis, attaque organisée contre une société qui aimait se disloquer. Du coin de l’œil, Astrid observait les mouvements des inkumbolis telle une armée alors même que les survivants se battaient pour conserver leurs subsistances. Et c’est sans doute l’une des principales raisons qui la poussa à s’arrêter pour regarder les pertes déjà engendrées. « Pourquoi Orion ? Vaincre au risque de détruire quand la situation est si désespérée ? ». La rubis entendait les justifications et les raisons derrière chacune des actions mais elle ne les comprenait pas, profondément attachée à l’idée de survivre malgré le nombre de fois où elle voudrait abandonner. « Parce que le gagnant remporte tout ».

Reprenant sa course, elle sentait Orion qui serrait son corps serpentuant plus fort pour l’embrasser. ils étaient ensemble, c’était le plus important. Profitant du passage d’Oe, elle suivit au pas de cours pour profiter de l’espace ouvert pour retrouver les rangs alliés. Au moins momentanément au regard des circonstances. Elle se mit à genoux pour faire partir une vague de flammes pour repousser les ennemis, l’alchimie qui prenait sans conteste dans ses forces. « On va dire que les flammes sont un bon fertilisant ».

Objectif :

Les bruits de Cittàgazze ensevelissent tes pensées, alors que tu erres dans cet entre-deux étrange entre la Ville Haute et la Ville Basse, aux bâtisses hétéroclites et aux ruines désertées. Tu rejoins le théâtre du Munstrum sans même t’en apercevoir, pris·e dans ces lassitudes qui suivent tes redescentes d’ambrume. Tu ne sais plus bien ce que l’on attend de toi, dans ta misère comme dans tes éclats, au théâtre comme dans l’arène de la Nef des fous. Tu oscilles sur des douleurs d’entre-deux, et tout autour résonne le brouhaha de Cittàgazze, qui semble revivre depuis que les beaux jours ont définitivement évincé les souvenirs du blizzard. Les élans naïfs vers l’extérieur des murs sont loin de te laisser indifférent·e ; tu as eu l’occasion d’œuvrer en tant qu’éclaireur·se, et ce retour à cette forêt où tout a basculé a ravivé des déchirures que tu pensais refermées. Des sursauts d’entrailles traversés par des souvenirs esquintés. Ces années d’errance dans des montagnes silencieuses, à ne plus savoir quelle vie s’arrache encore de ton ventre pour faire se perdurer des élans dans tes tripes. Cette monstruosité écailleuse qui ne quitta plus ta carne des années durant, enfonçant dans l’oubli toutes traces de la personne que tu fus.

C’est étrangement la forêt qui occupe tes pensées alors qu’un mouvement fugitif semble monter dans la cité des cimes, comme un séisme gronde avant d’écarteler la terre. Des pas se précipitent vers les portes de la cité, des cris commencent à se faire entendre, alarmes se répondant comme une traînée de poudre, alors que l’ombre d’une jeune femme (@Kay Fleming) semble à l’origine du mouvement de panique, s’époumonant dans les rues. Durant de longues secondes, tu demeures tout simplement immobile, sidéré par ces cris et ces visages horrifiés, probablement encore prisonnier·ère de l’ataraxie de l’ambrume. Il ne te faut pourtant pas longtemps pour comprendre l’origine de la panique : la Terre Brûlée, d’où un brouhaha étrange semble parvenir, mélange de cris et de feu. Lorsque tes jambes se rappellent à toi, tu parviens à forcer ton corps à se hâter vers les portes de la ville, alors que des blessé·es affluent déjà depuis les remparts.

Tu cours, sans savoir vers quelle folie, sans savoir vers quelle fin, simplement guidé par ces instincts premiers que la forêt a aiguisé en toi. Lorsque tu parviens aux plantations, des flèches obscurcissent déjà le ciel, et d’imposants animaux ont transformé les champs en no man’s land où les blessé·es pleuvent. Les cittadini tentent tant bien que mal de résister à cet envahissement venu des profondeurs de la forêt, mais les forces semble douloureusement inégale, alors que la nature elle-même paraît se liguer contre vous. Il ne te faut que quelques secondes pour que le varan de Komodo prenne le dessus sur l’humain·e et que les écailles retrouvent le chemin de ta chair. Tu ne songes pas véritablement au danger, simplement à l’appel du sang qui bat à tes tempes comme des tambours de guerre. En un instant, tu te jettes dans la mêlée, vif comme une hyène et monstrueux·se comme la mort elle-même.

Spoiler:

Tu ne saurais plus dire depuis combien de jours tu n’as plus quitté les champs de la Terre Brûlée pour prêter main forte aux travaux de reconstruction et de renouveau. Des journées entières sous un soleil ras, à calculer des angles et dessiner des plans pour des silos et des nouvelles bâtisses, égayant peu à peu le paysage défriché aux abords de Cittàgazze. Cette tâche surprenante et inattendue t’obsèdes et te remplit de fierté, alors que tu sembles enfin pouvoir mettre à l’épreuve des connaissances pour le bien commun. Rien n’aurait pu présager de ce destin, plus familier des heures sombres dans le hangar du Porto Vecchio, mais le renouveau ayant égayé les rues de Cittàgazze n’a pas manqué d’atteindre ton cœur. Accepter de travailler avec des alchimistes n’a toutefois pas été une mince affaire, ravivant dans ton esprit les souvenirs de ton père et ses enseignements, ses inquiétudes et sa mort inexpliquée. Si tu méprises les solmènes, tu aimes cette ville qui t’a recueilli d’entre les mondes, et participer à sa grandeur estompe les rancœurs qui ne cessent pourtant de pourrir dans ton cœur.

Tu vérifiais les fondations d’un silo lorsque l’horreur a surgi d’entre les arbres comme une vague de feu. Les flèches ont fusé d’entre les branches, et c’est un instinct bienheureux qui a jeté ton corps contre le sol pour éviter les projectiles. Miró brava le danger pour prendre de la hauteur et comprendre d’où ce chaos pouvait provenir. Il s’époumona alors que les premiers cris fusaient autour de vous : « Des inkumboli surgissent de la forêt, on est attaqué ! » Des inkumboli ? Tu demeures quelques secondes hébété, face contre la terre fraîchement défrichée, le cœur battant à tout rompre dans ta cage thoracique. Qui étaient ces étranges assaillant·es surgi·es d’entre les songes ? « Il faut battre en retraite, nous ne sommes pas suffisamment nombreux·ses ! » Mais dans tes yeux déjà brûle une idée de l’ordre des folies pures, un instinct dépassant celui de la préservation, une rage dont tu ne te savais pas capable ; tu ne peux pas les laisser réduire à néant tout ce pour quoi vous vous êtes battu·es, tout ce pour quoi vous avez œuvré. Tu serres entre tes doigts le petit surin que tu gardes toujours sur toi, chaque seconde te giflant comme un glas. Une deuxième volée de flèches strie déjà le ciel, mais tu t’élances dans la mêlée sans savoir seulement te battre, animé seulement d’une parfaite indifférence pour la mort.

Spoiler:

X

Les rangs se trouèrent de corps vacillants et tombant, et les flèches cessèrent bientôt de pleuvoir en direction de la cité pour pouvoir permettre de battre en retraite. Si leur petit îlot d’invisibilité avait été épargné jusqu’à présent, ce ne serait pas le cas tout le long, y compris si une nouvelle vague venait à jaillir de la forêt. Et Clyde songea que ce ne pouvait pas être la dernière. Il se demanda si cette attaque avait avoir avec cette excursion pleine de magie et de mystères glauques qu’il avait exécutée quelques mois auparavant avec Sandro, mais se dit que ce n’était ni l’endroit ni le moment d’avoir ce genre de réflexions.

« Tu peux te lever ? » demanda-t-il à saon comparse resté·e au sol pour reprendre ses esprits.

Il se redressa et replia les arceaux de son immense parapluie magique. Le charme se rompit, faisant sursauter quelques congénères autour d’eux, et Clyde rangea l’objet dans les plis intérieurs de son trench-coat rapiécé. Lame de fer-de-ciel en main, il adressa un signe à  @Ohanzee Zamen en direction de la cité.
Il était temps de foutre le camp, et c’est ce que fit le voleur, sans autre formes de scrupules.

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Résumé : Clyde replie son parapluie, s'assure que Ohanzee peut marcher, et quitte le champ de bataille pour aller se faire une raclette.

Aux côtés d'un Ohanzee devenu plus blessée qu'elle, Skye panique. Bien incapable de savoir l'importance d'une plaie, définir si elle est infectée, grave, superficielle... C'est aussi en lançant quelques coups d'œil aux alentours que tout s'assombrit petit à petit sous les battements frénétiques dans sa poitrine. Caché sous un buisson, Cornelius ne dit rien, ne bouge plus. Il se concentre sur sa respiration, tente d'oublier le reste du monde juste un instant. Oublier la douleur. Cette même douleur qui revient, lancinante, dans le dos de la Pandémonique toujours à vif.

Et l'ombre du sauveur arrive, Clyde que la jeune femme reconnait de loin pour prendre grand soin et s'en tenir éloigné comme de la peste, de cette Nef des Fous. Pourtant, il fait preuve de clémence, presque de douceur, en prenant soin d'Ohanzee, permettant à la femme de se décaler, glisser vers le buisson pour retrouver le petit singe inquiet et bienheureux de se perdre sous les caresses qui arrivent. Ne devenir plus qu'accessoire, là, à écouter les mots réconfortants et s'assurer que la protection de celui qui l'a aidée soit intacte. Et l'adrénaline coule, sombre, disparait. Une seconde fois, elle se retrouve appuyée contre un arbre, le tronc picotant de ses aspérités la chair rougeoyante, à attendre que le chaos s'éteigne à la façon d'une flamme de bougie en manque de cire. Elle attend, patiemment, sans un bruit, et presque sans un souffle ; tombant de sommeil, de fatigue, de choc. Planquée dans un recoin suffisamment à l'abri pour qu'elle se fasse oublier et que le temps l'avale toute entière.

Résumé: