(mission) lumière bleue

lumière bleue

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PREMIER TOUR La pandémonique qui vous ouvre les portes est nerveuse, peu encline à s'avancer davantage dans cette aile condamnée de l'hôpital. Il y flotte une odeur de poussière et d'abandon, la plupart des volets sont fermés et on y voit mal, même si de vieilles lumières ambariques subsistent ça et là, pour nimber le tout d'une lueur blafarde.

"Ce sont les enfants qui se sont plaint‧e‧xs en premier. Nous avons cru à un canular, et puis deux infirmier.ère‧xs ont du quitter le service de nuit. A partir de là, tout a empiré." A l'en croire, c'était toute une horde de fantômes qui avaient paradé dans l'hopital, un ballet des horreurs dont tous‧te‧xs n'avaient réchappé qu'avec l'aide de l'Autorité.

A quelques pas de l'entrée, elle vous remet un double des clés et le journal de bord des internes, qui est sensé vous aider à mettre fin au mystère. Sa première page raconte :

Mardi. 17h. Mme Corrigua se plaint d'une douleur à la jambe. Thrombose ? (Plus de médicaments dans sa chambre, vérifier si n'en consomme pas en cachette)

18h. Mme Corrigua emmenée au bloc opératoire. [quelque chose a été effacé]

19h. Sortie de Mme Corri, suivi à prévoir dans 2 semaines.

20h. Distribution des repas. Trois patient‧e‧xs se plaignent d'un nouvel infirmier désagréable. Patient qui se balade dans les couloirs ? Interroger équipe de jour.

21h. Quelque chose dans cette chambre. Dr [effacé] a versé de l'eau bénite sur le pas de porte. L'interne a été renvoyée chez elle.

Cette fameuse chambre, vous y arrivez vite : c'est celle marquée d'un X rouge sur la porte.

hrp Nous vous déconseillons de vous séparer pour cette mission. Lors de ce premier tour, vous pouvez explorer la chambre X, dans laquelle se trouvent : un lit, une armoire, une petite salle de bain, et une table de chevet. La fenêtre ne s'ouvre pas. Chaque dé succès vous mettra sur la piste. Chaque dé échec fera planer un danger plus grand. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance)

@Yiwài Sian, @Anouk Lewis

Nel Vespero Migrar

Pourquoi diable est-elle là ? C'est ce que Anouk se demande alors qu'elle regarde la porte marquée d'un X rouge. Porte marquée d'un X rouge qui est terrifiante, menaçante, avec ce qu'il y a derrière elle. Ce qu'il y a qui doit être découvert. L'inconnu. Ce dont elle n'est pas particulièrement fan. C'est vraiment à se demander ce qu'elle fait là. On lui a demandé, elle n'a pas pu dire non. Histoire classique avec elle. Comme bien souvent, elle regrette. Surtout qu'avec ce qu'elle est en train de lire, son imagination va à toute allure. Des histoires d'horreurs faisant des liens là où il y en a pas. Corrigua. Ce qui ressemble assez à Corriveau pour que cela lui donne des idées épeurantes en tête. Légende racontée par sa mère. Une nouvelle à chaque année à l'Halloween. Son esprit s'emporte un peu trop avec une ressemblance hasardeuse. Heureusement, elle n'est pas seule. Elle est accompagnée d'un Yiwài Sian, elle ne se rappelle pas déjà l'avoir vu, mais cela ne lui dérange pas. Il est haruspice, c'est ce qu'elle peut voir avec son aura. Peut-être qu'il a une capacité plus utile et connue que la sienne qui pourrait aider dans ce genre de situation. Naturellement, elle ne le lui dit pas et ne lui demande pas. « Anouk Lewis, je suis aide-soignante ici. Et Bottine. » Bottine la mouffette plus que prêt•e à affronter le danger ou le non danger de ce qui va se passer derrière la porte. Porte qui s'ouvre quelques secondes plus tard. Retarder son ouverture ne sert à rien, iels sont là pour ça après tout.

Une chambre individuelle assez normale (tout aussi normale par sa rareté, elles ne sont pas communes les chambres seules). À première vue, il n'y a rien d'étrange. Elle ressemble à toutes les autres chambres individuelles qu'elle a pu voir pendant sa carrière. À part que la fenêtre ne s'ouvre pas. Elle s'est dirigée vers celle-ci pour essayer de changer l'air puisque la porte semble avoir été fermée depuis un moment. Faire aérer le tout ne peu pas faire de mal. « Vous pouvez m'aider ? » demande-t-elle (vouvoiement, par habitude, politesse, même s'il est plus jeune qu'elle). Peut-être qu'elle n'est juste pas assez forte pour, elle est peut-être coincée (autant la fenêtre qu'elle, mais c'est un autre sujet), alors elle préfère demander au cas où qu'il soit plus fort ou qu'à deux iels puissent y arriver.

@Yiwài Sian

Réussite:

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'succès/échec' :
(mission) lumière bleue Z9gp

Lumière bleue

Lorsqu'Eluard était venu le trouver pour réaliser cette mission, il n'avait pas vraiment été ravi, mais il comprenait la nécessité de son déplacement. Certes, il était simple sympathisant, mais qui de mieux que lui pour déceler des traces de fantômes et communiquer avec les manifestations de l'au delà ? De plus, son inclination à l'égard du cardinal n'était plus à prouver. Deux camarades pandémonique sont là elles aussi, comme le lui avait indiqué la missive. Ils se sont retrouvés devant l'aile condamné de l'hôpital, on a peine partagé un regard et de brève salutations que déjà, leurs attentions est capturé par celle qui d'un tour de clé leur libère l'accès. À ce moment-là, il comprend que la blonde sera seule à l'accompagner. C'est de manière assidue qu'il amasse les infos, tout de suite dans la réflexion : Les enfants ont tendance à être plus sensible que les adultes aux manifestations, mais également à l'imagination. Avec ses longs doigts gracile, il attrape le document qu'on lui tend et se met en marche. Lors de la lecture, il tient le registre assez loin de son visage pour permettre à sa partenaire de s'informer elle aussi. Les parties effacés frustre le jeune homme, mais il retient un détail, on parle d'une interne qui a été renvoyé chez elle, pourquoi ? Son témoignage aurait pu les aider. Quand il relève les yeux, ils sont déjà face à la porte semblables à toutes les autres, mais effrayante de par sa croix rouge. Il s'éclaircit la gorge, ferme consciencieusement les écrits et le fourre dans son sac. La voix de sa collègue apaise immédiatement l'atmosphère et il ne se fait pas prier pour lui répondre. ''Yiwài Sian, copiste illustrateur à la bibliothèque des quatre mondes et..'' les billes de charbon se tourne vers le renard qui s'empresse d'ajouter ''Iméros !'' qui pour une fois, n'est pas contrarié d'être sur le coup. Il offre un large sourire à la soignante et continu ''Enchanté Anouk Lewis.'' Les gonds de la porte grince aussi fort que l'orgue de la cathédrale, un frisson parcoure son échine et il reste plus longtemps que sa consœur sur le pas de la porte. Le musicien observe de loin la chambre avant d'aller offrir son aide à la plus âgée pour ouvrir la fenêtre, qui malheureusement.. ne cèdera pas. ''Elle a peut-être été condamné ?'' Il s'en détourne rapidement, bien que déçu de ne pouvoir faire circuler les mauvaises ondes autant que renouveler l'air. L'armoire scellée dans un coin de la pièce attise sa curiosité depuis qu'il est entré dans la pièce et il attrape la poignée avec précaution puis tire sur celle-ci d'un coup sec.

@Anouk Lewis

#staff

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“C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.”

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'succès/échec' :
(mission) lumière bleue Aqz6

lumière bleue

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DEUXIEME TOUR Si la pièce est miteuse de premier abord, c'est tout de même une chambre individuelle. On remarque assez bien sur le sol recouvert d'un vieux plancher les marques d'un deuxième lit depuis longtemps retiré. Et là où se trouvait avant la tête de lit, en y regardant de plus près, il semble que le mur ait été repeint très récemment.

Alors que les deux pandémoniques s'échinent contre la fenêtre, Iméros sent soudain une main invisible le caresser, lui faisant pousser un glapissement. Au même moment, la porte de la chambre se referme, les plongeant dans la pénombre, et iels ne peuvent plus l'ouvrir, malgré leurs efforts. Aucun bruit derrière celle-ci, comme si l'hopital s'était soudainement vidé.

Si la fenêtre et la porte ne donnent rien, le placard s'ouvre avec fracas, révélant derrière des cintres vides une ouverture, juste de quoi passer en se tenant de profil. Vous ne voyez pas ce qu'il y a au bout, mais tout vaut mieux que de rester ici : par la fenêtre, une étrange lumière bleue se concentre, comme si une silhouette s'approchait.

Vous en êtes sur‧e‧xs : vous ne voulez pas attendre son arrivée.

hrp Jouez au dé succès / échec votre capacité à fuir par l'ouverture. Un succès vous permettra de débarquer dans une petite pièce sans issue apparente, mais en cas d'échec, vous vous grifferez la peau contre les murs, jusqu'au sang. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance)

@Yiwài Sian, @Anouk Lewis

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Le jeune homme se présente, Yiwài. Anouk fait un sourire, opine de la tête. Sourire un peu plus grand lorsqu'elle entend le métier qu'il fait. « C'est un chouette métier. » dit-elle. Livres, dessins, idéal. Peut-être pour elle pour un changement de carrière. Si elle apprenait un peu mieux à dessiner et à mettre son énergie ailleurs que dans des dessins de mouffette d'origine Bottine. Elle change parfois, mais iel reste saon sujet préféré. « Enchantée. » ajoute-t-elle ensuite et saon daemon fait un léger mouvement de tête question de. Iel se fiche bien des politesses. Iel va savoir s'iel est enchanté•e après leur intervention, si cela a été un enchantement ou non. Iels entrent touxes ensuite. L'aide-soignante se dirige vers la fenêtre qu'elle n'arrive pas à ouvrir. Elle demande de l'aide et l'autre pandémonique n'y arrive pas plus. « Peut-être... » C'est probable dans un hôpital pour éviter que certaines personnes s'enfuient, mais elle ne considère pas cela prudent pour les risques d'incendie si on ne peut pas s'enfuir par là malgré tout. Il est vrai que les normes ne sont pas les mêmes à Cittàgazze de ce qu'elle peut se rappeler de Montréal. Elle regarde par la fenêtre pendant quelques secondes, examine ensuite le reste de la pièce. Elle commence à s'avancer doucement vers la salle de bains lorsque Imeros pousse un glapissement et que la porte de la chambre se referme d'un seul coup. Bottine montre ses dents, retroussant ses babines, sur ses gardes, prêt•e à protéger Anouk au besoin. Il n'y a plus aucun bruit, ce qui est assez rare dans un hôpital, même quand on ferme les portes des chambres. L'insonorisation, ce n'est pas vraiment ça. Bien qu'il fasse noir, elle réussie à retourner vers l'entrée. « Elle ne veut pas s'ouvrir. » fait-elle, la secouant, tournant la poignée dans tous les sens, vérifiant qu'il n'y ait pas un verrou quelconque. Les portes d'un placard s'ouvre d'un seul coup, montrant un trou dans ce dernier (Nardia ?) tandis qu'une lumière bleue qui n'était pas là il y a quelques secondes fait son apparition par la fenêtre. « Est-ce que vous avez besoin d'aide ? » demande-t-elle, d'une toute petite voix. Toute petite voix indiquant à quel point elle a peur, mais on ne sait jamais. Peut-être que cette lumière bleue a seulement besoin de parler. Ce qui ne l'empêche pas non plus de se diriger vers le placard avec cette ouverture. Elle est capable de parler et de fuir en même temps, vraiment très pratique. Bien que contradictoire aussi, que va penser cette lumière bleue ? M'enfin, elle ne sait même pas si elle pense.

@Yiwài Sian

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'succès/échec' :
(mission) lumière bleue Z9gp

Lumière bleue

Iméros glapit, un frisson de gêne atroce parcours son corps et il lui lance un regard inquiet ; il est rare d'entendre son daemon se plaindre de la sorte, il s'agenouille automatiquement pour venir caresser son daemon, l'étouffer de la chaleur de ses bras, annihiler cette sensation étrange. ''Tout va bien Iméros ?'' Le museau humide se frotte contre les paumes de ses mains, cherchant réconfort, tandis qu'il chuchote. ''Je suis désolé, j'ai senti comme une caresse.. ça m'a surpris.'' L'illustrateur secoue la tête, les excuses ne sont pas nécessaire. Il est a peine redressé sur ses deux pieds quand la porte par laquelle ils sont entrés se ferme brusquement, attirant leurs attentions à tous. La pandémonique qui l'accompagne s'empresse d'essayer d'aller la réouvrir, mais rien ne se passe, elle est comme scellé au mur. Il lui fait suffisamment confiance pour ne pas essayer après elle, mais le silence de mort qui règne soudain, l'interpelle. ''Vous entendez ?'' Dit il doigt en l'air. ''...Rien.'' Il avait des souvenirs de l'hôpital lorsque son père y avait passé un long séjour et même la nuit, il y avait de l'animation. Les onyx inquiètent croisent les marrons de sa comparse qui brillent malgré la pénombre. Soudainement encore, la porte du placard a laquelle il s'intéressait tantôt s'ouvre dans un grand bruit, claquant contre le mur adjacent. Ce qui le fait sursauter, puis froncer les sourcils, frustré par les évènements qui ne s'arrangent pas. Une lueur bleue apparaît par la fenêtre, se précise dans une silhouette. Il n'aime pas ça, mais est curieux à la fois. S'il a l'habitude d'entendre les morts, il ne les voit jamais. La Lewis lui propose son aide, il attend naïvement une réponse qui le rassurait, mais celle-ci ne vient pas. ''Iel ne répond rien.. Je ne suis pas sûr que cette chose ou cette personne soit morte.'' Ça lui glace le sang et il pointe du doigt le petit passage dans le placard. ''Nous devons fuir !'' La blonde s'est déjà rendue prêt du passage, essayant de s'y glisser, il reste prêt d'elle, très prêt, d'appréhension. Leur voie de fuite est exigue et les murs qui l'entourent rèches, en s'y glissant leurs mains s'écorchent, ainsi que sa joue. Aucun son ne vient pourtant trahir son affliction, trop inquieté par cette traque dont ils sont la proie.

REUSSITE:

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'succès/échec' :
(mission) lumière bleue Z9gp

Une caresse... cela fait encore plus peur. Saon daemon se rapproche un peu, observant les lieux. Tout comme le silence qui se fait un peu trop présent et elle opine de la tête. Cela n'est pas normal. Aller ailleurs est une option comme une autre, Anouk est bien d'accord avec cela. Bottine passe en premier sans problème, indiquant quelques secondes plus tard qu'iel ne voit rien d'anormal de ce côté. Les deux pandémoniques se mettent donc en route vers ce côté. Ce bon ou ce mauvais choix ? Iels ne vont pas tarder à le savoir. Elle sent que cela passe assez serrée, elle est blessée, mais peu lui importe. Elle verra bien par la suite une fois toute cette situation arrangée. Un problème à la fois lui semble être la meilleure des idées. Une pièce se présente à elleux. Il y fait assez sombre. Elle se dirige vers là où devrait se trouver la fenêtre, sans savoir s'il y a vraiment une fenêtre avec un rideau bien sombre cachant le soleil... à moins que le temps n'aille vraiment passé très vite de l'autre côté et que ce soit rendu la nuit. Comment le savoir ? Depuis qu'elle est à Cittàgazze, elle a découvert bien des nouveautés qui ne s'appliquait pas à son monde d'origine. Bon, elle a passé plus de temps ici, et elle ne se souvient pas de grand-chose. Elle se rappelle tout de même des nombreuses bonnes surprises et des divers chocs subis par ses parents à l'époque. Une fois qu'iels sont touxes les deux de l'autre côté (point de Narnia), elle regarde dans le placard, voyant toujours cette lumière bleue qui semble s'être agrandie ou rapprochée. Elle ne pourrait pas dire ce qui est mieux. « Avez-vous besoin de quelque chose ? » tente-t-elle, une nouvelle fois. On ne sait jamais. Peut-être qu'il n'y a pas de sortie ici et qu'iel vont devoir faire demi tour. Autant partir sur des bases amicales si tel est le cas.

#staff

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lumière bleue

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TROISIEME TOUR La lumière s'intensifie derrière vous, visible à travers l'interstice du placard que vous venez de traverser. Un craquellement l'accompagne, un bruit que vous avez déja entendu sans arriver actuellement à le replacer - et alors qu'Anouk repose une question, un flash vous aveugle un moment, puis, l'obscurité et le silence.

Alors que vous hésitez sur la démarche à suivre, soudain, quelqu'un‧e‧x tousse à coté de vous, dans la même pièce. Avant que vous ayez le temps de crier, vous apercevez un visage blafard vous intimant, d'un doigt sur les lèvres, de vous taire. Une pré-adolescente, bien vivante, qui se faufile dans l'autre sens, à travers le placard, avant d'annoncer d'une petite voix à quelqu'un - ou quelque chose - d'autre "C'est bon, il n'y a personne."

"BIEN. RAMÈNE LA PATIENTE." Le son d'un corps que l'on traîne, un gémissement, puis à nouveau, cette lumière bleue. Accroupi‧es, vous pouvez apercevoir une dame âgée sur le lit, très pâle, mais l'angle vous empêche de voir les autres. Il n'y a que leur ombre qui s'éloigne, comme si iels disparaissaient dans un escalier souterrain.

hrp Vous avez le choix : vous précipitez dans la pièce et suivre à travers un escalier secret la jeune fille et saon accompagnant‧e‧x, ou soigner la grand-mère dont la vie ne tient qu'à un fil. Cartes indices dans le premier cas, et potions ou cartes de soin dans le deuxième vous seront utiles. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance)

@Yiwài Sian, @Anouk Lewis

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Lumière bleue

Les murs étroits ne se prolongent pas longtemps, ils finissent leurs échappés dans une pièce étrange, drappé dans la pénombre. Anouk s'éloigne presque immédiatement du passage qu'ils viennent d'emprunter et lui fait de même. Cette pièce ne fait aucun sens pour lui, Cittagazze est une ville pleine de mystère, pleine de galerie clandestine ; sauf quelles mènent toujours quelque part ou à quelque chose. Il pose sa main contre le mur tout en avançant prudemment, glissant son derme sur la surface, sans jamais y trouver d'anomalie. Ni porte, ni fenêtre. Il n'y a que le col étriqué par lequel ils sont arrivés et cette lueur bleue qui s'en échappe de plus en plus forte. Elle agresse les rétines et maintenant, mêmes les tympans. La voix de la blonde fait écho une dernière fois avant qu'ils ne soient aveuglés, puis laissé dans le noir et le silence le plus total. Sa respiration se coupe quelques secondes puis reprend mal-assuré. Il n'ose pas briser l'accalmie, son coeur tambourine dans sa poitrine. Heureusement, il y a la chaleur d'Iméros qui irradie contre ses mollets et le rassure dans cette situation effrayante, qu'il ne sait pas encore si elle est incongrue ou dangereuse. Il s'apprêtait à s'adresser à sa partenaire de mission, mais un toux sèche déployé d'une gorge inconnue le fait sursauter. Ses cordes vocals sont prêtent à vibrer plus fort que jamais, c'était sans compter sur l'interruption d'un visage d'une blancheur immaculé, qui semble flotter face à eux et scelle ses lèvres d'un doigt. Le message est clair : SILENCE. L'haruspice connait la voix des défunts pour s'en faire tirailler depuis la plus tendre enfance et si on lui avait dit d'en dessiner un, peut-être aurait-il eu ce même teint de craie. Il est complètement perdu, horrifié et lorsque l'enfant apparaît, il reste inerte un temps. Les voix se multiplient, suivit de gémissements et c'est à ce moment précis qu'il se met accroupis, se risque à une oeillade dans la très fine interstice. Il n'y voit pas grand chose, si ce n'est une patiente âgée et très mal en point. Plusieurs ombres d'abord gigantesque sur les murs s'éloignent, devenant de plus en plus filiformes. Le renard n'attend pas l'avis de son porteur pour s'extirper du fond étrange de l'armoire. Il s'en va renifler la vieille dame et Yiwài de rouspéter après lui. ''Iméros fait attention et s'ils étaient toujours là !'' Le daemon ignore la remarque du noiraud et s'articule. ''Yiwài, elle est mal en point. Il faut faire quelque chose.'' Les yeux charbonneux divague des escaliers à la silhouette de l'inconnue et finalement obtempère. Il prononce à l'intention de la blonde, dont il avait retenu la profession d'aide soignante. ''Est-ce qu'une potion pourrait l'aider dans son état ?'' Il ouvre sa sacoche et en extirpe une potion de subsistance, qu'il tend à l'autre pandémonique.

POTION:

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Scène étrange qu'il y a de l'autre côté. Anouk ne sent pas vraiment ses blessures, trop surprise de voir ce qu'il y a. Et trop apeurée aussi. Oui, encore une fois, elle l'est. Encore plus lorsqu'une toux se fait entendre et un étrange visage. Bottine grimpe sur les jambes de la pandémonique pour aller dans ses bras, sachant qu'elle a besoin d'être rassurée. Une jeune demoiselle fait son apparition qui s'adresse à elle ne sait trop qui, on traine quelque chose par terre, un gémissement, la lumière bleue, des ombres qui partent. Une vieille femme est par terre, mal au point. Imeros est déjà près d'elle, indiquant qu'elle est mal au point. Le pandémonique sort une potion, lui demandant si cela va l'aider. Elle prend la potion et la regarde, semblant la reconnaitre. Elle regarde aussi l'aura de la dame afin de juger. Elle fronce des sourcils, quelque chose n'est pas nette. Sans détail et sans vraiment de temps (où de savoir quand est-ce que cette lumière bleue va apparaître) elle ne regarde pas trop longtemps. « On peut essayer. » fait-elle, se baissant doucement vers la vieille femme. « Bonjour madame, je suis Anouk. Je suis aide-soignante. » Elle allait dire ici, mais où est le ici en question, elle en doute. Sont-iels toujours à Cittàgazze ? Tout lui semble être possible. « Cette potion va vous aider, vous me permettez de la vous faire boire ? » qu'elle demande, doucement, attendant d'avoir sa réponse. Si réponse il y a, elle ne sait pas si elle est en état d'entendre ou bien de réagir. Dans tous les cas, elle préfère attendre un peu une éventuelle réponse. Elle semble avoir été amenée ici de force, elle ne voudrait pas lui faire vivre la même chose même avec un but différent et des intentions qui le sont encore plus. « Tu traines toujours ça avec toi ? » demande-t-elle à Yiwài par curiosité.

@Yiwài Sian #staff

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lumière bleue

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QUATRIEME TOUR L'escalier est en réalité un pan de mur grossièrement ouvert, comme arraché à l'hôpital, donnant vue sur un profond tunnel en colimaçon. Alors que vous vous occupez de la personne souffrante, la pierre commence à se reformer, d'une manière presque organique, jusqu'à ce que plus même un interstice ne subsiste pour preuve de votre trouvaille.

La dame âgée boit par petites gorgées la potion, retrouvant un filet de voix. "Louée soit l'Autorité, êtes-vous des anges, venu‧e‧xs pour me sauver ?" Sa poigne sur le bras de la soignante se crispe et, d'un regard laiteux, elle vous dévisage avec effroi. "Iels m'ont tout volé. Où est ma Phosphora ? Rendez la moi !" Vos daemons gémissent de concert, et l'évidence s'impose à vous : ces gens lui ont arraché son daemon.

Avant que vous puissiez l'interroger davantage, la porte du couloir s'ouvre enfin, deux médecins venus en renfort pour la défoncer. Bientôt la pièce grouille de soignant‧e‧xs cherchant à stabiliser la vieille femme, et on vous fait doucement sortir, assis sur deux sièges et enroulés dans des plaids contre le choc. Grâce à la potion et à vos réflexes, elle devrait s'en sortir, mais il lui faudra des semaines avant de pouvoir témoigner de façon cohérente sur ce qu'elle a traversé.

hrpFélicitations, vous avez terminé cette mission ! Vous pouvez réagir une dernière fois ou demander la clôture de ce rp (pour 50 fragments complémentaires). Vous recevez chacun‧e‧x 500 fragments + 1 carte solmène au choix + l'ingrédient FEUILLE DE CHRYSANTHÈME (pour la carte solmène, envoyez un dm à Lema).

@Yiwài Sian, @Anouk Lewis

Nel Vespero Migrar

Pendant que la dame est soignée, un étrange bruit se fait entendre et Anouk relève la tête un instant. Le mur... se refait seul ? « Tu vois ça Bottine ? » demande-t-elle, pas très certaine de ce qu'elle voit. Bottine hoche la tête, médusé•e ellui aussi. Son attention est bien vite ramenée par sa patiente improvisée et elle secoue doucement la tête. Non, elle n'est pas un ange. Elle n'en fait pas de cas, ce n'est pas la première fois qu'on la compare avec une. Par contre, le reste fait assez peur. Elle a des frissons, sae daemon se rapproche d'elle et elle lae caresse sur la tête, nerveusement. Elle a entendu des rumeurs comme quoi il y avait des enfants qui se faisaient enlever afin de servir de cobaye pour être séparé•es de leur daemon. Est-ce qu'iels en sont arrivé•es à tester sur d'autres sortes de personnes plus vulnérables au daemon fixé ? Cela lui fait froid dans le dos. « Où... » Elle n'a pas le temps de finir sa phrase, on entre dans la pièce. Elle reconnait des collègues qui prennent le tout en charge. Elle regarde le jeune homme. « Est-ce que tu penses que lumière bleue est sa daemon ? » fait-elle, en murmurant, n'osant pas entendre cette idée à haute voix.

@Yiwài Sian

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» Elle a déposé sur mes lèvres blessées, le papillon bleue de nuit aux ailes froissées — Aimé E. Lusignan
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» (mission) la fukai

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