CHAOSMOGONIA ❝deuxième partie

CHAOSMOGONIALe lyre faisait déjà effet, les notes gracieusement jouées dégagent les plis inquiets et énervés des fronts alors qu’elle rabaisse l’instrument pour dégager un sourire gracieux sur son visage. Le sourire en lippes discrètement relevé pour inciter à la confiance. D’un air gracieux, elle hoche la tête sur l’absence de confiance, c’était un préalable habituel mais nécessaire à les toutes négociations. Avant que les spidi ne se détournent, elle souffla quelques mots qui se mêlèrent à la bise légère pour parvenir jusqu’au petit groupe, « je comprends mais les fautes du passé ne portent pas nécessairement en elles les réalités de l’avenir. ». Dans un coin de son esprit, elle note le nom de Renard, la ressemblance des organisations de cités sœurs et antagonistes et la personne à qui s’adressait. Cependant, les mot d’un spidi détourne son attention, fracasse son masque dans un silence blafard. Derrière elle, elle sent Taron mais ne bouge pas droite et raide comme la justice. « Charon ? Qui est Charon ? L’alchimie fondamentale ? »

Le visage d’Astrid se défait, les mots tournent dans son esprit. Elle sait que les obligations en tant que pierre devrait la pousser à aller vers le Consiglio. Mais elle ne peut s’y résoudre, les mots rendent tangibles la réalité de ses rêves et espoirs les plus foux. « Trouvons Charon ! ». Entraînant Taron et Ennà dans son sillage, la solmène se précipite vers l’Academia jusqu’à trouver une personne qui lui semble être Charon. Le souffle court, elle ne prend même pas la peine pour tenter de formuler une phrase. Même jouer de la lyre lui semblait prendre trop de souffle et brûler ses poumons. « Nous vous cherchions. Je sais que la question va vous paraître effrontée mais nous avons trouver des traces d’une alchimie ancestrale que je ne comprends pas. Qu’est-ce que l’alchimie primordiale ? Pourquoi est-ce que vous n’en avons plus de traces ? ». Ses prunelles brillaient beaucoup trop, transpirante, elle serrait dans ces mains sa lyre, fort, très très fort.

CARTES JOUÉES:

[i]résumé :[/ia] : Après la réponse à la question de Taron, Astrid entraîne Taron et Ènna pour trouver Charon. Transpirante, surexcitée et stressée. Les questions s’enchaînent dans sa bouche, sans qu’elle ne puisse s’arrêter. « Qu’est-ce que l’alchimie primordiale ? Pourquoi est-ce que vous n’en avons plus de traces ?

@Ennà Castellanos @Taron L. Harding

~~don't~~ light

up my fire

CHAOSMOGONIA
‟ intrigue global „

Le principal intéressé ne fait pas attention aux excuses du sorcier, il ne semble même pas les entendre, bien trop tiraillé par le bref échange qu'il a entretenu plus tôt avec l'un des spidis. Le jaguar est d'abord figé, puis sa moue se décompose, il revêt une expression terriblement éloquente et des larmes coulent sur ses joues. Il repousse les avertissements du Rivale, et la main du zutique, visiblement chamboulé, il recule de quelques pas.

« Lâchez-moi ! Laissez moi ! Partez si vous le voulez, moi je reste ici ! »

Whisper est arraché à sa torpeur par l'attitude du jaguar, mais il n'en est pas moins confus. Il ne croit pas avoir déjà vu son ami avoir une réaction aussi vive, ou du moins pas de cette nature. D'ordinaire, Lior n'a pas les cartes pour exprimer ce qu'il éprouve. Était-ce ce qu'il venait chercher ici auprès des spidis ? Un remède ? Ou bien un peuple similaire auprès duquel il n'aurait aucune difficulté à se confondre ?

Avenante, sa petite soeur essaye de le résonner, le châtain lui, serre les dents. Il voudrait pouvoir agir calmement, être de ceux qui ne se font pas avaler tout entier par l'angoisse, il voudrait être assez serein pour convaincre le Greco de le suivre, mais il a en tête trop de fois où ses arguments n'ont pas atteints le pêcheur. L'affluence de spidis dans les rues à diminué, le Lovelace l'interprète comme un signe, celui que le danger est imminent. Ni lui, ni Tomas, ni même Pelagia n'aura le temps de convaincre Lior. Aucune de leurs voix ne pourra le persuader de suivre ceux qui ne l'abandonnent pas.

Whisper a envie de prendre ses jambes à son cou et s'enfuir comme un lâche, il a envie de rejoindre la péniche Covenant et s'y cacher pendant les trois prochains mois. Il n'est pas brave, ni même vaillant. Il est craintif et on le connaît la plupart du temps pour être indécis, mais dans des situations comme celle-ci, il est impulsif. Une impulsivité qui s'avère dangereuse. Cette fois-ci, elle est dangereuse pour le Greco à qui il assène un rapide et puissant coup de poing. Avantagé par la force que lui confère son espèce, il assomme le félin sur le coup qui s'étale de tout son long sur le sol.

Le Lovelace grimace douloureusement et lance un regard désolé aux deux noénautes qui l'accompagnent, mais très vite la panique prend le dessus.

« Prenez ses jambes ! »
S'exclame t-il, en agrippant les épaules du marin avec précipitation.

Pour une fois, Whisper réussit à faire preuve d'autorité et il traîne, à l'aide de Pelagia et Tomas, la carcasse endormi de l'inkumboli hors de Cittaspide.

RÉSUMÉ : Whisper panique, il assome Lior et ils quittent la ville accompagné de Tomas et Pelagia.

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CHAOSMOGONIA

La réponse du spidis est satisfaisante, il hoche la tête, ne prend même pas la peine de le remercier. Si la tempête souffle sous sa carne, c'est un grand feu qui naît sous le derme de son rubis. Lorsqu'elle se tourne vers lui, plein d'entrain, le regard tremblant de cette soif de savoir, il est dans le même état, même s'il est plus contenu. Il est d'accord avec elle, il faut trouver Charon et ne perd pas une minute pour courir dans le sillage de la rousse. Arrivé prêt du lac et de leur université, ils regardent en tout sens, cette personne censé être tatoué de symbole alchimique des bras, au front. Lorsque l'astre flamboyant le déniche, elle l'accapare immédiatement, dans son dos la présence du chef de la milice et sa jeune mentorée. Elle pose des questions, lui analyse les symboles qui trône sur le corps du dénommé passeur, sans les comprendre, désireux de savoir les lires et les interpréter. Afanen se laisse glisser le long de sa manche et tire doucement le pan du masque qu'il avait fourré un peu plus tôt dans sa poche. ''Psst !'' Elle essaie d'attirer son attention, il l'ignore royalement. ''J'ai dit.. Pssst !'' Il lève les yeux aux ciel, prêt à la sermonner, mais le bout du masque qu'elle agite et tente de sortir de sa poche l'interpelle. ''Qu'y a t'il ?'' L'écureuil agite son doigt, le pointe un peu plus loin ou un échange est en court, un échange entre cittadini et spidi, qui démêlent les langues. Il attrape le masque et le tend au personnage. ''Voici un cadeau pour vous prouvez notre bonne foi. Répondez.'' La politesse est négligé, mais le ton n'est pas aussi sévère et rude qu'il l'est habituellement. L'alchimie primordiale peut-elle venir à bout du serpent-aîlé ? Qu'il demande à son tour.

résumé ; Taron & @Astrid Lindbergh veulent en savoir plus et partent en quête de Charon, entraînant @Ennà Castellanos dans leurs sillages. Lorsque la rousse le déniche, elle s'enquiert immédiatement auprès de lui. Afanen observe les alentours, remarque quelques échanges qui semble porter leurs fruits et conseil de faire de même à Taron. Il pose également une question. Les trois solmènes sont pendues aux lèvres de Charon.

CARTE JOUEE:

Indice

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Le spidi accueille la potion avec un sourire sincère mais triste. « Merci jeune homme, c'est une belle attention. » Il marque une pause avant de vous répondre : « Le tunnel mène de l'autre côté de la montagne. Il rejoint le sentier que vous avez emprunté pour venir jusqu'à nous. »

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@Aimé E. Lusignan

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Charon vous dévisage un‧e par un‧e, des livres plein les mains. « Qui êtes-vous ? » Vous semblez avoir piqué sa curiosité. « L'alchimie primordiale est l'alchimie aux fondements de toutes choses. Elle permet de manipuler la Materia Prima et de réaliser le Grand Œuvre. »

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@Astrid Lindbergh

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Charon échappe un mouvement de recul à votre question. « Le coût en vies humaines dépasserait l'imagination. »

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@Taron L. Harding

CHAOSMOGONIA

La réponse de la spidi lui brise le coeur, mais l'interpelle également. L'arme reforgée, ça ne peut être qu'une seule chose. Il s'exclame. ''Le poignard ? Vous savez ou.. en trouver un morceau..?'' Les mots sont prononcés decrescendo. Aimé donne sa veste à Jill, qu'elle accepte, contrainte par son insistance. Jana s'exprime enfin et son visage se tourne vers elle, avec la candeur d'un enfant, heureux d'entendre sa voix, d'être visé par ses paroles. Sa mine se décompose progressivement, alors qu'il remarque le ton et les propos fermés, passif-agressif de la zutique. Il ne cherche pas à la retenir, n'ayant jamais eu les épaules pour lui faire face lorsqu'elle était en colère. Il se faisait la promesse de la retrouver à Cittagazze et d'échanger avec elle, réellement et honnêtement. Il ajoutait timidement. ''D'accord Jana..'' La blonde était déjà loin, s'éloignant d'un pas vif. La Hwangero et le Lusignan semble être d'accord pour prendre la fuite. Il pense à Skye, hésite, mais flanche face à l'avis du plus grand nombre. Il attrape les mains de la spidis, la remercie pour son aide précieuse et lui souhaite bon courage. Tous prennent la direction du dirigeable le plus proche. Ils se font aider par l'un des membres de l'adelphie Covenant. Nicholas, d'après l'exclamation de l'alchimiste dans son dos. Dans l'aéronef, il observe par la fenêtre, attrape son chapelet de corail et prie pour ceux qui ont pris par aux voyages et qui n'ont pas prit la décision de s'enfuir.

résumé ; Yiwài écoute l'avis général et monte dans un dirigeable pour prendre la fuite. Il fait des prières pour ceux qui auraient fait le choix de rester. Il garde en tête l'information concernant le poignard, qui pourrait décimer le ''dieu'' serpent.

CARTE JOUEE:

something wrong with me

“C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.”

CHAOSMOGONIA

Les bras du spidi débordent de livres divers qu'il ne croit pas avoir déjà lu, ceux-là concernent-ils l'alchimie ? Automatiquement, il se penche en avant, pousse sur ses pieds, essayant d'en décripter les titres, mais l'alchimiste consent à leurs répondres, même s'il semble perturber par leurs venues soudaines et les questions aussi osbcur que nombreuses. Il ne sait pas quoi penser de tout ce que Charon leurs réponds. Taron fait de l'alchimie depuis trente ans, trente années à parfaire ses compétences, ses capacités et il ne comprend rien au charabia de celui qui est face à eux, comme s'il ne maîtraisait pas le même art. Ça le révulse quelque peu, lui donne l'impression que l'académie d'alchimiste de Cittagazze est insulté. Il ravale son amertume, puisqu'ils ont affreusement besoin de réponse et pas d'un autre conflit. En tout cas pour le moment. ''De quoi s'agit-il ? La Materia Prima ? Et quel est le grand oeuvre dont vous parlez ?'' Pour convaincre l'inconnu, il poursuit. ''Si nous assemblions nos connaissances, nous pourrions certainement faire de grandes choses.'' Il en était convaincu, mais ça ne voulait pas dire qu'il était réglo.

résumé ; Les révélations de Charon soulèvent d'autres questions, que Taron pose.

CARTE JOUEE:

Indice

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« Alors c'est là la raison de votre venue ? Nous enlever le dernier fragment du Poignard subtil ? Seul le Consiglio sait où il se trouve. » La voix de la spidi est soudainement empreinte de chagrin.

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@Yiwài Sian

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Charon hausse un sourcil et vous renvoie un rire un peu moqueur. « Je pensais que des alchimistes comme vous auraient déjà ces réponses. Vous l'appelez Poussière. » Il vous fixe droit dans les yeux. « Quant au Grand Œuvre, il s'agit naturellement de la Pierre philosophale. »

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@Taron L. Harding

chaosmogonia

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Celleux qui ont fait le choix de rester à Cittàspide tentent de soutirer des informations aux spidi en gagnant leur confiance, mais les vieilles rengaines empoisonnent leurs démonstrations de bonne volonté. Les habitant‧e‧xs de la cité des serpents vous font quelques aveux, mais les énigmes sont encore nombreuses. Toutefois, les légendes disaient vrai : le dernier fragment du Poignard subtil se trouve bel et bien à Cittàspide. Une arme légendaire, la lance de Xolotl, aurait autrefois été sertie du fragment, qui est désormais protégé par le Consiglio de la ville. Vous vous apercevez bien vite que les spidi sont tout aussi désireux‧se‧xs que vous de reforger le Poignard subtil, mais iels ne vous font pas suffisamment confiance pour vous offrir le dernier fragment. Conscient‧e‧xs du jeu des factions qui déchire Cittàgazze, iels doutent que le Poignard puisse être reforgé par vos mains.

Leur proposition est donc la suivante : former une délégation pour vous accompagner à la cité des pies et s'assurer que les fragments soient rassemblés – par quelle faction, cela leur importe peu – et que l'arme légendaire renaisse. Celleux qui auront démontré leur sincérité et leur bonne foi se montreront dignes du dernier fragment du Poignard subtil. Parmi la délégation, Renard, un membre du Consiglio de Cittàspide, Charon, un alchimiste puissant directeur de l'Academia, Mebh, une espionne inkumboli étant rentrée en contact avec les analogues par le passé, et Flam, l'un des forgeron‧ne‧xs de la ville, spécialisé dans la refonte du Poignard subtil, vous accompagnent. Les autres spidi commencent à rentrer dans les souterrains et les dirigeables à décoller lorsqu'un tonnerre assourdissant vient déchirer le ciel. Vous avez à peine le temps de prendre de la hauteur qu'un terrible spectacle s'offre à vous.

À plusieurs endroits du ciel, quatre longs lambeaux de Quetzalcóatl se rejoignent au-dessus de Cittàspide. Formés de chair et d'écailles, de plumes et d'os, de griffes et de crocs, ces créatures semblent avoir été arrachées à un être autrefois complet, blessures jamais tout à fait guéries. Il est aisément possible de déterminer quel lambeau représente quelle partie du corps, quoique ces immenses monstres ne respectent aucune loi de l'anatomie. Echappant derrière eux des traînées de sang et de plumes, ils se rassemblent lentement au-dessus de la cité des serpents. Un étrange silence s'abat sur le monde juste avant la spectaculaire collision des quatre lambeaux, dont la déflagration atteint jusqu'aux montagnes environnantes, envoyant les dirigeables loin dans le ciel. Pas suffisamment loin cependant pour ne pas pouvoir contempler le destin tragique de Cittàspide.

Les amas de chair ne sont plus. À la place, un immense serpent recouvert de plumes émeraude, parachevé d'une crinière de plumes rougeoyantes et d'écailles dorées, se tient au-dessus de l'antique cité. Une multitude d'yeux d'un noir saisissant parsèment son long corps et dardent leurs pupilles miraculeuses sur la ville. Plus grand que le plus haut gratte-ciel, le monstre est griffé d'effroyables cicatrices, là où les lambeaux se sont resoudés. De sa gueule immense émane des foudres obscures, au milieu de crocs crénelés et luisants. Le cri qu'il pousse semble éteindre toute forme de vie à des kilomètres, tant il est glaçant et profond. Il se répercute sur les parois des montagnes, mais le silence n'a pas le temps de retomber qu'un grand fracas tonne au-dessus du lac de la Question : le Serpent-Ailé vient de se jeter sur le Miroir fumant. Fragilisée, l'arme mythique s'ébranle mais tient bon, jusqu'au second assaut, où des pans entiers du miroir tombent au fond du lac. Un troisième, et c'en est fini du miroir.

inrp Les spidi ont formé une délégation pour vous accompagner à Cittàgazze et s'assurer que le Subtle knife soit reforgé. Il vous faudra gagner leur confiance pour vous montrer dignes de recevoir le dernier fragment du Poignard subtil. Mais alors que les dirigeables quittent la cité des serpents, des coups de tonnerre retentissent aux quatre coins du ciel. Les lambeaux du Serpent-Ailé se rassemblent. Quetzalcóatl est réapparu. Le Miroir fumant est détruit. Vous avez tout juste le temps de fuir.

hrp Sur ces retrouvailles, l'intrigue Chaosmogonia prend fin Les pandémoniques ont remporté le plus de confiance auprès des spidi (15 rps postés + 4 œuvres d'art jouées) et partent avec un avantage pour la suite des évènements. Pour découvrir le post-intrigue, rendez-vous juste ici. Il est possible d'ouvrir des rps à Cittàspide, mais seulement si ces derniers ont lieu pendant la découverte de la ville. Merci à tous‧te‧xs pour votre participation et à très vite pour de nouvelles vespereries

Nel Vespero Migrar

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