Le gamin arrive à éloigner les milicien·ne·xs, mais tu sais que ça ne durera qu’un temps. Iels ne restent jamais loin de leur tour. Tu comprends qu’il faut quand même faire la loi, mais t’as du mal avec la violence des solmènes. Iels ont tendance à en faire trop à ton goût. Comme beaucoup de personnes venant de la Ville Basse, tu ne les aimes pas. Iels t’ont toujours valu des ennuis et iels ne connaissent pas la réalité du Porto Vecchio. Iels restent dans leur jolie maison et c’est tout ce qu’iels savent faire. Sans tarder, tu suis Jana qui se hisse déjà là où vous devez compléter votre œuvre. Elle tente de faire la conversation et te fait remarquer que tu as un don avec les enfants. « En fait, je m’occupe de pas mal de gamin·e·xs du Porto Vecchio. Je suis un peu comme l’un de leur grand frère et je sais ce qui les intéresse. » T’aimes bien parler des Lucioles, mais t’as un peu de mal avec les inconnu·e·xs. Souvent, t’as l’impression qu’iels ne comprennent pas ce que vous faites. « On réalise pas mal de vœux dans la Ville Basse. T’as peut-être déjà vu l’arbre à vœux, c’est un grand saule pleureur sur le port. J’ai plus de famille de sang, mais si je devais choisir, je dirais qu’iels sont touxtes mes adelphes. »

Tu commences à peindre sur le pochoir et t’essaies de donner de rapide coup de pinceau. T’ouvres l’oreille, faudrait pas que les milicien·ne·xs vous surprennent ici. Sinon, vous vivrez un sale quart d’heure. « Je vais voir si les solmènes sont toujours derrière le gamin. » Tu poses pinceau et pot de peinture et tu te rapproches du bord. « Faut pas trainer, je crois qu’iels vont bientôt revenir. » Pour l’instant il n’y a personne, mais on est jamais trop prudent.

réussiteAnnule un échec aux dés.

Vous l’avez terminée cette putain de fresque. Ça aura pris du temps, mais vous avez réussi. Seulement, le zutique qui supervisait les travaux s’est barré, sans vous. La peinture n’est pas sèche, elle coule contre les murs et ça fait des gros pâtés. C’est pas un travail d’artiste, mais au vu des circonstances, tu te dis que c’est pas trop mal. « On fait un échange, soit on nous paie en nourriture, tissu, ou quoique ce soit dont on a besoin soit iels nous rejoignent pendant quelque temps et réalisent les vœux avec nous. » Tu continues de regarder en bas, pas de milicien·nes en vue pour le moment. Tu fais signe à Jana que vous pouvez descendre. « Je crois qu’on nous a laissé tomber. » Et puis t’entends le couinement du gamin. Il a dû lui arriver quelque chose. Sans hésiter tu t’élances. Tu cours pas bien vite avec ta jambe en vrac, mais Orion est déjà devant toi. Il cherche la piste du gosse. « Faut qu’on le sorte de là. Les milicien·nes sont pas tendres, je t’apprends rien. » T’es pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. En fait, t’as pas réfléchi, peut-être que tu cours droit vers la milice. Tu t’en fous, il y a ce gamin qui vous a bien rendu service, à votre tour de lui sauver la mise.

Succès : le gamin est tout seul, il est juste tombé
Echec : il y a des milicien·nes

T’es vraiment pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Alors que tu t’élances vers le bruit du gamin aux mains des solmènes, trois milicien·nes manquent de vous tomber dessus. Iels ont leurs armures rutilantes et leur alchimie dévastatrice. Toi, t’as tes jambes, et encore, l’une d’elle ne supporte pas bien ton poids. L’histoire s’annonce mal. Jana réagit plus vite que toi, elle t’attrape par le bras et te tire derrière elle. Elle est rapide et tu galères un peu à la suivre. Cavaler dans les rues sinueuses de la Ville Basse, c’est pas fait pour toi. Tu sens que l’air a de plus en plus de mal à rentrer dans tes poumons et il y a la douleur dans ta jambe qui se fait plus forte à chaque instant. Pourtant, t’as pas le choix, faut que tu t’éloignes des solmènes et que vous retrouviez le gamin qui a fait diversion.

Après des tours et des détour, Jana aperçoit le gamin au prise avec un garde. Elle lâche ton bras et s’élance pour le tacler. Toi, tu manques de trébucher en t’emmêlant les pieds. T’arrives à te rattraper à Orion et le garde est déjà au sol quand tu relèves la tête. « Tire-toi pendant qu’on l’assome, que tu dis à l’adresse du garçon qui détale sans demander son reste. » Pour ta part, tu te saisis de ta canne et tu profites que le garde est toujours au prise avec Jana pour tenter de l’assommer.

Succès : il assomme le garde et les deux zutiques peuvent repartir
Echec : c’est Jana qui se prend le coup de canne, elle lâche prise sur le garde et il se relève