PREMIER TOUR Nicholas Flamel. Quelques lettres qui ont tracé la destinée de toute la Guilda della Torre degli Angeli, de tout Cittàgazze, de tout un monde, de bien nombreuses années avant l’effondrement. Un seul homme pour faire basculer le destin de l’alchimie elle-même. Toute la cité a maintes fois été explorée dans ses moindres dédales pour retrouver le laboratoire du célèbre alchimiste, un lieu mystérieux et mythique réputé pour renfermer les secrets de la Pierre philosophale. Etant donné les récents évènements à Cittàgazze, du retour de Quetzalcóatl aux rumeurs concernant des fragments du Poignard subtil, la secte a plus que jamais besoin d’affirmer son emprise sur la ville en transmutant la Pierre qui guida et contrôla tout un monde.

Vous êtes ainsi envoyé·es dans l’un des lieux les plus étranges de la cité des cimes, dont personne n’est encore parvenu à percer les secrets – ni même les alchimistes. Il se murmure que le laboratoire se trouverait caché dans ce dédale, mais les rumeurs sont parfois d’amères compagnes, et d’autres découvertes dérobées et funèbres vous attendent peut-être. Vous parvenez enfin à celui que l’on nomme le Chemin sans histoire.

Dans la rue, la lumière ne perce qu’à demi. D’étranges inconnu·e·xs vous frôlent et vous dépassent, des regards éteints ou suspicieux vous accrochent, des murmures qui ne semblent prononcés dans aucune langue connue vous parviennent. Des silhouettes encapuchonnées, d’autres étrangement vêtus, parcourent la rue dans une lenteur détonnant d’avec le monde réel. Tout dans cette rue s’apparente à un bal mystérieux ou, plus précisément, suspect. Rien ne semble s’agencer comme dans la réalité, de tout émane une aura dont personne n’aurait voulu connaître l’inquiétante étrangeté. Il vous faut pourtant vous mêler à ces gens pour espérer atteindre votre but.

hrp Lors de ce premier tour, vous êtes parvenu·es dans le Chemin sans histoire, qui porte vraisemblablement très mal son nom. D’étranges individus habitent cette allée coupée du monde, et une impression de mal-être impénétrable vous prend à la gorge. Lancez le dé succès-échec pour parvenir à interroger les passant·e·xs au sujet du laboratoire de Nicholas Flamel. À chaque succès, taguez le staff pour connaître la réponse. Au bout de deux échec, vous ne pourrez plus interroger personne. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance)

@Taron L. Harding, @Astrid Lindbergh & @Alistair Flores

PREMIER TOUR Nicholas Flamel. Des syllabes qu’elle avait prononcé presque avant de connaître le nom de ses propres parents, une présente écrasante sur l’ensemble de l’histoire des alchimistes de tous les mondes de tous les univers. Un génie parfaitement abouti dont les merveilleuses réalisations avaient littéralement transcendé les barrières entre les mondes. Une rupture telle que la perception même de la réalité avait totalement changé avec les limites totalement repoussées, un changement fondamental qu’on pourrait presque parler d’alchimie flamelienne, une abrogation des connaissances pour refonder une matière entière. Astrid avait rêvé d’en savoir plus sur lui, cherchant dans les nuits sans sommeil des traces qui auraient échappé aux regards les plus aguerris, le moindre indice était un miracle chéri dans l’une des plus grandes énigmes de l’alchimie.

Elle savait l’importance primordiale de cette mission, retrouver des informations et nécessairement recouvrer une partie de la puissance d’antan était l’occasion rêvée de reprendre la main sur la cité des anges. Ou plutôt des anges déchus dans le Chemin sans histoire qui grouillait de rumeurs multiples et dont les mensonges proliféraient camouflant sous leur bruissement les vérités oubliées. Dans les ombres de la rue, Astrid se sentait presque petite, entourée par des solmènes bien plus expérimentés qu’elle. D’un geste souple, la rubis camoufla ses cheveux roux bien trop visibles avant de regarder en silence les âmes qui se promenaient comme sans vie. Elle sentait lentement les battements de sa myocarde explosée, bien plus importants qu’en temps normal alors qu’Orion glissait sa tête sur sa main gauche, prêt à mordre la moindre présence périlleuse. « Il y a une impression étrange dans l’air comme si il était poisseux  ». La rubis avait l’habitude de vivre sous pression, c’était son état au repos mais elle sentait quand même sa respiration. « Bon, j’y vais ».

Prenant une profond inspiration, elle attira l’attention d’un passant d’une voix douce, revêtant le masque le plus doux possible, une innocence pour créer la confiance et attirer les réponses honnêtes vers elle. « Je vous prie de m’excuser mais que savez vous sur Nicholas Flamel ? Je suis tellement curieuse de ce personnage et surtout de ses travaux révolutionnaire  ». Elle ne savait pas si la formulation de la question était la bonne, elle maniait les mots avec la force de l’habitude mais elle n’avait aucun talent naturel dans ce champ d’expertise.

@Taron L. Harding, @Astrid Lindbergh & @Alistair Flores @L'être caché

Le passant vous jette un regard étrange, à la fois soupçonneux et effrayé. Il vous répond après de longues secondes :

« Vous ne devriez pas prononcer ce nom ici. Vous ne savez pas dans quoi vous êtes en train de mettre les pieds. Renoncez avant qu'iels ne vous trouvent. »

Apeuré, le passant ne peut rien contre l'effet de la broche ailée, et malgré sa lutte pour ne rien prononcer, les mots sortent d'eux-mêmes, malgré lui :

« Celleux qui feront tout pour que le Poignard ne soit pas reforgé. Les Traîtres. »

Bien que l'effet de la broche ailée ait pris fin, le passant vous jette un regard intrigué et ne se fait étrangement pas prié pour répondre, partant dans un grand rire cynique :

« Des solmènes ? Peut-on encore les qualifier de solmènes ?  »

DEUXIÈME TOUR Alors que le passant part dans un grand rire que vous ne comprenez pas, vous vous retrouvez distrait·es et ne remarquez pas la froide présence qui s’est glissée dans votre dos. Les inconnu·es alentour se sont pourtant arrêté·es et vous contemplent, un étrange sourire aux lèvres, et le temps semble s’être suspendu sur le vide. Sans que vous n’ayez eu le temps de vous retourner, un violent coup de matraque contre vos nuques vous fait perdre connaissance.

Lorsque vous revenez à vous, l’air est rance et la lumière ne filtre qu’à demi, laissant se dessiner autour de vous un décor glaçant de nudité : des pavés froids sous votre corps, des murs de pierres où ruissellent par endroit de fines rigoles d’eau grise, et face à vous, des barreaux en métal. Aucune fenêtre ne donne sur l’extérieur. Tapissant le sol, les murs, jusqu’aux barreaux de votre cellule, un immense pentacle est gravé, une alchimie puissante et ancienne annulant tous vos pouvoirs alchimiques.

Alors que vous rassemblez vos esprits et comprenez lentement que votre situation n’est pas des plus heureuses, une silhouette se dessine dans l’obscurité derrière les barreaux, avant de claquer des doigts et de faire jaillir une petite flamme au bout de son index, éclairant à demi son visage émacié, terni par les années, et pourtant tranché par un étrange sourire. « J’ai entendu dire que vous me cherchiez ? »

hrp Lors de ce deuxième tour, vous avez été fait·es prisonnier·ères par les Traîtres, un groupuscule secret cherchant à empêcher que le Poignard subtil ne soit un jour reforgé. Vous pouvoirs alchimiques sont entravés par un puissant pentacle. Dans votre geôle, vous faites la rencontre d’un homme prétendant être Nicholas Flamel. À chaque tour, au prix d’une carte Indice, vous pouvez poser une ou plusieurs questions à l’alchimiste – en espérant qu’il vous réponde. Taguez le staff pour obtenir ses réponses. Soyez malins et perspicaces dans la formulation de vos questions. Dans cinq posts, l’alchimiste vous abandonnera à vous-mêmes. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance)

@Taron L. Harding, @Astrid Lindbergh & @Alistair Flores

TROISIÈME TOUR et COMPLOT L’homme qui se prétend Nicolas Flamel vous regarde sans bouger, la flamme à son doigt vacillant dans la pénombre ambiante. Il accueille vos marques de déférence avec son imperturbable sourire. « Je vous remercie. Je suis toujours curieux de m’entretenir avec des alchimistes de votre acabit. » À la mention de l’alchimie primordiale, ses yeux se font perçants. « L’alchimie primordiale ? Comment connaissez-vous ce nom ? » Le sourire de Nicolas Flamel s’évanouit lentement, remplacé par une moue intriguée. Il semble déconcerté d’entendre ces mots ici. Son visage parcheminé témoigne de sa surprise, dans les deux billes bleues de ses yeux curieux. Il se racle la gorge avant de commencer : « Connaissez-vous le monde Primordial ? C’est là qu’est né le concept même d’alchimie. » Il fait quelques pas dans la prison, de l’autre côté des barreaux, comme si marcher lui permettait d’ordonner ses pensées. Il ne semble pas réfractaire à l’idée de vous dévoiler de plus amples connaissances sur l’alchimie primordiale, mais pouvez-vous lui faire confiance ? « Dans cette dimension, les êtres étaient immortel·les. Mais l’orgueil humain les a rattrapés, et iels ont perdu leur immortalité en traversant la première faille. » Il marque une pause, vous soupèse tous·tes les deux du regard. « La Pierre philosophale est la quête pour reconquérir cette immortalité.[/color] » Nicolas Flamel vient éclairer un flambeau sur l’un des murs, poursuivant : « Elle a conduit les alchimistes primordiaux jusqu’à Cittàgazze, il y a plus de mille ans. » Il vous fixe intensément avant d’ajouter : « Vous n’avez pas une forme anormale d’alchimie. Mais elle est limitée par l’échange équivalent. L’alchimie primordiale peut dépasser cette barrière en puisant dans l’énergie vitale. » Le vieil alchimiste vous révèle tout ceci d’une voix voilée par la réflexion. Vous comprenez à ses aveux qu’il ne compte pas  vous libérer. Il conclut enfin, en reportant son attention sur Taron : « Oui, j’appartiens aux Traîtres. Nous cherchons à enrayer la création de la Pierre philosophale. » Et son sourire malin renaît sur ses lèvres. « Sur ce, je suis navré mais étant donné les circonstances, je ne peux pas vous libérer. Vous allez devoir mourir ici. Ravi d’avoir fait votre connaissance. » Et sur ces mots, le flambeau s’éteint et l’alchimiste disparaît dans la pénombre du souterrain.

hrp Lors de ce troisième tour, vous avez obtenu des informations concernant l’alchimie primordiale et les Traîtres, mais Nicolas Flamel vous a abandonné à votre sort. Il vous faut trouver un moyen de sortir de votre prison. Utiliser une carte appropriée pour sortir de la cellule (clés, armes, objets magiques, etc.) et obtenez deux succès pour quitter le souterrain dans lequel vous êtes enfermé·es. L’endroit est désert, mais labyrinthique, et vous devez regagner la surface. (merci de tag le staff lorsque vous souhaitez une relance)

@Taron L. Harding & @Astrid Lindbergh