Il y avait encore du temps avant que les spectres n’atteignent le port. Il y avait du temps. La panique ne viendrait pas enserrer mon cou alors que je triait, dans le calme, mes filets et mes sacs pour charger ma barque. Il y avait du temps pour permettre aux Greco et aux autres Noénautes du monde aquatique de prendre une grande inspiration et sortir les plus gros navires pour larguer les amarres et se tenir à portée suffisante de la ville pour observer, riposter, sans se faire attaquer.

Pourtant, l’intérieur de ma bouche avait ce goût rance et ferreux, car à me forcer de prendre mon temps, je n’arrivais plus à retenir mes dents de trembler et venir mordre mes joues. Sur mon visage, je ne laissais rien paraître et maintenais la tête haute, écoutant les consignes de ma hiérarchie. Faites les aller-retours entre la côte et les navires. Sauvez un maximum de personnes. La poitrine gonflée de cette confiance qu’on m'accordait, enfin, je ne cessais de crier à voix haute et forte « Toutes et tous aux bateaux ! Vite, venez, prenez le strict minimum, je vous emmène ! ».

Ce n’est que flottant sur l’eau, alors que mes bras actionnaient les rames dans de grands gestes vifs que je commençai à remarquer Tomas, face à moi, en train d’attirer quelques personnes à La Planche. Puis Nino, du côté du Phare. Dans un effort qu’on ne soupçonnerait pas pour ma petite carrure, je finis mon premier aller vers l’un des grands navires, amarrai ma barque pour laisser embarquer la première salve de personnes saines et sauves pour le moment.
Pour le retour, je serrais les rames jusqu’à m’en brûler l’intérieur des mains contre le bois humide. Je ne devais pas dévier de cette mission de rapatriement. Je ne devais pas courir derrière toutes ces personnes que je connaissais pour les emmener de force avec moi, ne devais pas succomber devant ma peur : non, ces instants furtifs où iels s’en allaient pour s’enfermer en intérieur ne seraient pas les derniers où je pourrais voir leurs visages.

Porto Vecchio · Pelagia suit les consignes qu’on lui donne : faire la navette entre la cité et les plus gros bateaux que les Noénautes commencent à sortir du port pour les éloigner de le rive et rester ainsi inatteignables pour les spectres. Elle a peur pour celleux qu’elle connaît et voit se réfugier sur la côte, l’eau lui semble bien plus safe.

Depuis les hauteurs de l’Oliveraie, c’est d’abord une sorte de poussière qui est apparue. Dense, grimpant dans les cieux, venant droit des Terres Brûlées et des récoltes… Le genre de fumée qui n’est pas digne d’un feu, mais d’une furie. Tu n’as pas eu besoin de beaucoup de temps pour comprendre et sentir dans les courants telluriques que quelque chose était en train d’éveiller la nature et les plantes. Tu as couru, à t’en couper le souffle, pour rejoindre la Torre et voir déjà les ruelles de Cittàgazze se remplir de ces ombres dentelées cauchemardesques.

La Milice s’occupe de Barricader la Tour, créer un point de repli pour les cittadini. Il faudrait que tu y ailles. Tu es comme un oisillon tombé d’un nid, pas tout à fait apte à voler, capable uniquement de se laisser nourrir par les siens : on te l’a suffisamment répété pour que tu commences à y croire. Il faudrait que tu y ailles. Seulement, en plongeant la main dans ton sac, sans réellement savoir pourquoi ni comment, c’est sur cette flûte silencieuse que tes doigts se posent. Une histoire de place de marché, un conte, un bruit inaudible que seuls ces fantasmi entendraient. Alors l’oisillon commence à déployer ses ailes.

Poussée par un élan, une pulsion, tu souffles dans la flûte et vois que les spectres autour des milicien·ne·s se tournent alors tous dans ta direction. En marchant à reculons, courant presque pour mieux t’enfuir à présent que la panique te saisit, tu continues toutefois de souffler et d’attirer jusqu’à toi les ténèbres, laissant le champ libre aux soldat·e·s pour sauver un maximum d’habitant·e·s de la Ville Haute.

Peut-être était-il trop tôt. Peut-être l’oisillon aurait-il mieux fait d’apprendre à voler avant de se jeter dans le vide.

Torre degli Angeli · Faust accourt depuis l’Oliveraie pour découvrir la Milice qui essaye de barricader la Torre. Alors que ses capacités n’aideront pas et qu’elle est désarmée, elle devrait s’y réfugier, mais à la place elle attire les spectres grâce à une FLÛTE À SILENCES, la mettant en danger. #oups

#staff ça fait 2 posts pour la Torre !

flûte à silences Une flûte ne produisant aucun son, mais en jouer attire les spectres. Ils ne peuvent toutefois pas pénétrer en ville.

réussiteAssure la réussite de votre action ou de votre sort, quel que soit le résultat des dés.

Quand la rumeur de l’invasion a commencé à circuler, tous mes sens se sont éveillés pour ne commencer qu’à courir en direction de Cittàgazze. Nil aurait pu m’arrêter. A voulu m’arrêter. Mais dans ses mots de réconfort, fraternels, ces adieux brûlants, j’y ai trouvé la chaleur qui m’a donné l’ultime force dont j’avais besoin pour lutter contre la peur de retrouver Sejin, au beau milieu de la Montée des Alcôves, errant sans but. Sans âme. C’est grâce à Nil que je n’ai plus eu peur.

Je m’élance ainsi sur la Terre Brûlée sous ma forme animale, n’attirant pas les spectres alors pourtant que je les suis à la trace, les contourne, tente vainement de les bloquer pour les ralentir. Les remparts de la cité se dessinent et la brêche me semble immense lorsque je la traverse et continue de galoper pour retrouver mon chemin dans les ruelles où la panique hurle plus fort que tout.
Je monte les escaliers, frôle le début de la Ville Haute pour rejoindre la montée des alcôves. Beaucoup de cittadini sont en train de se protéger les un·e·s les autres, se réfugier, mais aucun des visages que je perçois ne m’est réellement familier. Aucune alchimie de soin. La route de l’Hôpital me semble vide, juste assez pour que tout le long du parcours mille et uns scénarios me laissent croire à ce qu’il soit déjà disparu. Aveuglé par ma quête, je finis par m’arrêter net devant le parvis de l’édifice médical, croulant sous les spectres qui s’y accumulent. Dans un de ces cris reconnaissables, entre hurlement et ricanement que l’on pourrait croire à demi humains, je détourne leur attention jusqu’à ce qu’ils tournent leurs visages d’ombres vides vers moi, semblent avancer dans ma direction, mais sans me voir. Une pauvre hyène sur leur chemin ne leur fait pas envie, ainsi ils ne me suivent pas davantage quand je les contourne discrètement pour entrer enfin dans l’Hôpital de nouveau accessible.

Ce n’est qu’une fois à l’intérieur que je redeviens humain et commence à appeler, aveuglé par ma quête et sans cesser mes cris, le prénom de mon amant.

Montée des Alcôves · Attilio part du village pour rejoindre la cité afin de chercher et sauver Sejin. Il arrive dans la Montée des Alcôves, puis à l’Hôpital où il détourne l’attention des spectres qui en bloquent l’entrée - qui s’en foutent de lui en tant que hyène, tho - et finit par s’y engouffrer en cherchant Sejin.

#staff ça fait 2 posts pour la Montée des Alcoves !

La bibliothèque est entre de bonnes mains avec Oya ; voilà ce que Skye ne cesse de se répéter dans sa course folle qui lui fait descendre les hauteurs de Cité des pies. Il est impératif pour elle de ressasser cette rengaine pour ne pas avoir cette impression dévorante d’abandonner son fief et les sien·ne·s, même si sa place au Consiglio désormais la rapproche de toustes les cittadini, Pandémoniques ou non. D’ailleurs, après tout, cellui vers qui elle court dans un espoir fou de le·a retrouver sauf·ve fait parti·e des sien·ne·s, ainsi la culpabilité s’envole en même temps que le singe capricieux fait entendre sa voix du fond de son sac habituel. « Tu devrais pas y aller, Skye ! On va mourir sur le chemin. Tu vas mourir, et iel va mourir aussi parce que tu vas le·a faire sortir d’où iel doit probablement se cacher. Puis pire, JE vais mourir ! Alors arrête et planque-toi quelque part, par pit- - Non ! Tais-toi ! ».

En arrivant près du Munstrum, Skye sort un Cierge Consacré et l’enflamme. Du haut de la minuscule bougie, le feu brûle et se consume, et dans les volutes de la fumée qui laisse une maigre trace derrière l’Evêque qui court aussi vite qu’elle le peut tout en protégeant la flamme de ses doigts, on peut l’entendre prier l’Autorité. La cire coule entre ses mains quand elle arrive devant la porte et y trouve un·e des acteur·rice. Tu cherches Maldoror ? Elle voudrait répondre que non, elle cherche Simurgh, mais se contente de hocher la tête en étant encore essoufflée. Le doigt de l’inconnu·e se tend vers la place du Marché des Ambrumes, et sans plus de réflexion, elle continue sa fuite en esquivant les endroits qui semblent déjà envahis par les ombres.

En arrivant, toutefois, ce n’est pas son·a Simurgh qu’elle voit en premier·e mais sa sœur en sueur, prise dans l’effort d’une barricade. Et au-delà de la crainte de la perdre, du bonheur de la voir en vie en cet instant, c’est aussi une immense fierté qui vient la combler, poussant Cornelius à sortir sa tête. « Jana ! Par Balthamos… prends soin de toi. Vous allez y arriver, je- En balayant des yeux les alentours du marché tandis qu’elle parle, elle distingue la silhouette de le·a professeur·e. Je ne peux pas rester avec toi, mais j’ai toute confiance. Faites attention à vous. - Et ne mourrez pas avec ta mouffette, on compte sur vous !  ».

Des spectres semblent en train d’arriver non loin de Simurgh. Bien qu’il le fasse à contre-coeur, Cees tend à l’humaine une fiole d’Ire de Pan qu’elle vient éclater au sol pour protéger son amant·e et repousser les fantasmi. C’est ainsi dans ses bras saufs qu’elle arrive, dans ses bras saufs qu’elle se jette sans se retenir et le·a serre aussi fort qu’elle le peut, cierge toujours entre les mains. « Oh, Simurgh ! Je ne pouvais pas rester là-haut, sans toi, sans savoir comment tu allais, je ne pouvais pas ! Elle embrasse ses lèvres en le·a saisissant par le cou, pressée par la situation et l’inquiétude, en chassant de ses yeux les larmes qui commencent à gonfler. Restons ensemble. Je t’en prie… Vite, le cierge se consume. Nous devons fuir. Ils vont revenir. ». Et elle le·a regarde sans s’empêcher de poser ses mains sur ses joues, ses épaules et ses bras, où les écailles brûlent elles aussi, le cœur battant de l’avoir retrouvé·e.

Marché des Ambrumes · Skye abandonne la Ville Haute pour aller à la recherche de Simurgh dans la Ville Basse. Elle passe par le Munstrum, allume un Cierge Consacré, finit au Marché des Ambrumes où elle est fière de voir sa sœur investie, et finit par retrouver Simurgh en écartant tous les spectres autour d’elleux avec un Ire de Pan.

#staff La potion fait un “RP compte double”, et le cierge un succès auto, donc je me permets de ne pas lancer de dé !

CIERGE CONSACRÉL'allumer vous offre une protection de 30 minutes contre i fantasmi.

IRE DE PANPotion à verser, créant une onde de choc sonore capable de projeter les ennemi‧e‧xs à terre, voire à plusieurs mètres.

TW - mort, métaphore évoquant implicitement le suicide

Sous ses pieds les pavés défilent à lui faire perdre haleine ; il court pour leurs vies, celles qui se souviennent les années dans la Torre les corps perdus errant dans la cité les destins déchirés ; et celles qui n'ont qu'entraperçu ou jamais connu cette réalité. Il court pour leurs vies, en oublie la sienne alors qu'il peine à réaliser ce qui est en train de se produire. Et pourtant il crie, il hurle à s'en déchirer la gorge à s'en couper le souffle et trembler les jambes qui dévalent la montée des alcôves, il s'époumone pour couvrir le bruit des cavalcades et des cris de terreur.
« Réfugiez-vous dans la bibliothèque ou la Torre, vous serez protégé‧e‧xs ! »
La ritournelle s'épuise sur sa langue alors que la déferlante s'épuise. Les cittàdini se font de plus en plus rares à mesure qu'il se rapproche des spectres et quand la rue est presque déserte, il les voit, tout proches.

Il y a leurs silhouettes noires et fantomatique à travers lesquelles on peut voir en transparence les corps qu'ils ont déjà pris. Il y a la mort qui s'approche et Alistair figé qui fixe ces apparitions que l'on pensait ne jamais revoir en ville. Il pense à la barrière protectrice : depuis combien de jours et de nuits menaçait-elle de voir le monde s'effondrer entre ses bras, combien de vies a-t-elle sauvées, combien de vies va-t-elle prendre. Il pourrait reculer monter à l'envers les escaliers, jusqu'à la bibliothèque, trouver refuge avec tous les autres en priant Quetzalcoatl pour que les spectres ne les trouvent pas, mais il y a ces quelques âmes dans la rue qu'il ne peut abandonner. Il y a cette personne qui tire par la main un enfant terrorisé qui ne comprend pas ce qu'il se passe, ne voyant autour de lui que de l'air.

Alors Alistair recommence à s'époumoner, les encourage pour qu'iels avancent plus vite, ses larmes asséchées brûlant sous l'effort. Sa main se referme sur la fiole qu'il pourra jeter au sol juste après elleux pour retarder i fantasmi et leur donner un peu d'avance, espérant que ce soit assez pour qu'iels puissent sauver leurs vies. Seulement, les deux s'essoufflent dans la montée, les spectres se rapprochant de plus en plus. L'inévitable arrive, la fumée noire se referme autour de l'adulte, aspire son âme jusqu'à la moelle et le laisse comme un simple pantin de bois, inanimé sur le pavé. Les mots se bloquent dans la bouche de l'alchimiste, son coeur remonte dans sa gorge quand l'enfant se met à pleurer sans comprendre ce qui est arrivé. Jamais le ciel ne lui a paru si dépourvu de mains pour soigner les blessures et il perd cet horizon qui lui servait d'espoir, la même sensation que de regarder l'eau au-dessus du pont juste avant de sauter.

Il voit au travers de la brume l'enfant qui s'éloigne et qui crie, trop loin pour qu'il puisse rattraper les spectres ; trop loin pour qu'il puisse le rejoindre et être épargné d'une vie avec son parent dépouillé de son âme dans des rues habitées par des adultes dépouillé‧e‧xs de leur âme. L'archiviste doit se résoudre à faire demi-tour quand i fantasmi deviennent dangereusement proches, remontant les marches en courant cette fois-ci pour sa vie. Les larmes au coin des yeux, les poumons embrasés et les jambes épuisées qui menacent à tout moment de lâcher. La montée lui semble interminable, les pas heurtent les pavés à s'en défoncer les talons et la bibliothèque ne lui a jamais paru aussi lointaine.

HRP montée des alcôves Alistair dévale la montée des alcôves en criant à la foule qui la monte de se réfugier à la bibliothèque ou la Torre. Il finit par atteindre la fin du cortège où les spectres arrivent et encourage un parent et son enfant à courir plus vite. L'adulte finit rattrapé‧e‧x par i fantasmi et Alistair doit se résoudre à les abandonner pour remonter jusqu'à la bibliothèque.

Réussite:

Tu t'étais levée au petit matin pour travailler. La journée te semblait banale, habituelle. Tu ne te doutais de rien à cet instant. Tu faisais mécaniquement ce que tu avais à faire. Mercurio te racontait quelques rumeurs qu'il avait entendu dans le port et sa voix t'apaisait. Tu étais bien et puis il y a eu du bruit. Des cris, la panique gagnait la ville. Tu ne comprends pas ce qu'il se passe. Tu ne vois rien d'anormal. Le port est toujours aussi animé qu'habituellement, mais il y a ce bruit venant de la Terre Brulée. Il se passe quelque chose, tu en es certaine. Un regard pour ton daemon et il s'envole pour voir un peu mieux. "Des spectres ! Des spectres sont entrés en ville !" Il hurle pour prévenir tout le monde et toi tu lâches la cagette que tu tenais. T'es totalement paralysée. Des spectres, en ville ? C'est impossible. Ils vont touxtes vous dévorer. Vous allez touxtes devenir des coquilles vides comme Daphnée. Son visage te revient en tête, cette soirée où tu l'as perdu pour toujours. Les spectres sont là et tu vas mourir aussi. Les secondes s'allongent et tu ne bouges toujours pas alors que la foule autour de toi s'éloigne en courant vers les bateaux.

Mercurio comprend qu'il faut qu'il fasse quelque chose. Tu risques de te faire avoir. La peur te paralyse et tu n'arrives plus à réfléchir. Tu restes tremblante, immobile alors qu'i fantasmi se rapprochent toujours. Mercurio revient sur ton épaule et te pince l'oreille fortement. "Kassandra, il faut bouger. Maintenant !" Les sons te reviennent, tout semble aller plus vite d'un coup et tu te retournes pour aller... pour aller où ? Il faut que tu retrouves tes adelphes. Iels ont besoin d'aide ! Mais où ? Celleux qui sont à la péniche s'en sortiront très bien. Arthur et Nino doivent être au phare. Il faut aider les gazzi aussi. Nino te tape sur l'épaule et te sort de ta torpeur. Il te dit qu'il amène les cittadini au phare et qu'Arthur va le barricader pour les garder en sécurité. Il te propose d'y aller et que tu restes là-bas. "Non. Je veux aider. Je vais faire des aller-retour, je peux prendre quelques personnes et passer par la mer si ça devient trop risquer de passer par la plage. Il y a une crique pas loin du phare on pourra remonter comme ça." Tu prends de l'assurance au fur et à mesure. Sans plus te laisser le temps de réfléchir, tu aides Nino à rassembler les cittadini pour les amener au phare. Tes adelphes iront bien, il faut que tu t'en convainques.

Résumé Porto Vecchio Mercurio voit les spectres arriver et prévient les personnes présentent sur le port. Kassandra est paralysée par la peur, mais son daemon et Nino réussisse à la faire réagir et elle aide Nino a rapatrier le plus de personnes possibles au phare. Elle propose aussi de mettre à disposition son bateau de pèche pour passer par la mer si la route à terre est bloquée.

Tu remontais lentement les escaliers te menant à la Torre lorsque les premiers cris de panique ont retenti. Tu te retournes, te demandant ce qu'il se passe. Tu n'arrives pas vraiment à entendre ce qu'il se dit, mais tu comprends qu'il se passe quelque chose. Une main dans la fourrure de Zola et tu te mets à courir pour arriver plus vite à la Torre Degli Angeli. Tu n'as toujours pas compris que c'était les spectres qui attaquaient la Cité des Pies. Tu n'as pas pu comprendre de mots dans les cris des gazzi. Alors tu cours sans te retourner, il faut que tu rejoignes la Torre. Là-bas t'aura certainement des informations et tu pourras te mettre en sécurité.

Plus haut, tu vois les silhouette sombre, inquiétante des spectres et tu n'en crois pas tes yeux. Tu n'as pas connu Cittàgazze avant la barrière qui vous protège d'i fantasmi. Comment ont-il pu rentrer. Tu n'as pas le temps de réfléchir plus que ça que tu vois Faust suivie par les spectres, elle semble jouer de la flute. Tu ne comprends pas bien ce qu'il se passe mais plus haut, encore plus près de la Torre, Dragon et d'autres milicien·ne·xs font de leur mieux pour monter une barricade et mettre les badaud·e·xs à l'abri. Sans plus réfléchir, tu t'approches de Faust en courant. Tu glisses ta main dans ton sac et tu parviens à en sortir une fiole. "Arrête de jouer, je vais les disperser !", que tu cries à Faust. Tu balances la fiole au sol en faisant attention d'éloigner les spectres de la Torre et de Faust. Il faut protéger les gazzi tant que tu peux. Zola se poste derrière toi et surveilles tes arrières. L'onde de choc vous permet de gagner du temps et tu attrapes le bras de Faust pour la tirer vers la Torre.

Résumé Torre Degli Angeli Itha arrive à la Torre comme tous les matins lorsqu'æl comprend que les spectres sont dans la ville. Æl repère @Faust Lindbergh, @Dragon ap Siarl et les milicien·ne·xs et décide d'aider Faust à disperser les spectres. Æl utilise une Ire de Pan et attrape Faust pour partir vers la Torre pendant que les spectres sont sonnés.

Ire de PanPotion à verser, créant une onde de choc sonore capable de projeter les ennemi‧e‧xs à terre, voire à plusieurs mètres.

Réussite:

T'étais à la Bibliothèque des Livres Brûlés lorsque les spectres sont passés à travers la brèche de la Terre Brûlée. T'as pas su tout de suite ce qu'il se passait, enfermé dans l'atelier à relier de vieux ouvrages. En fait, t'étais pas rentré hier soir, trop absorbé dans ton travail et aux aurores tu t'y étais remis. Travailler de tes mains t'aider à ne plus penser. Notamment à ce géniteur que tu avais rencontré dans des circonstances plus que défavorables. Qu'est-ce qu'on pensera de toi ? Comment pourras-tu te rapprocher de lui alors qu'il est tout ce contre quoi tu veux te battre ? T'aurais préféré ne jamais avoir ce don qui t'empoisonne. Sans lui, tu n'aurais jamais su que ton père n'était pas ton père. Tu serais resté ignorant et tout aurait été plus facile. Sauf que ce qui est fait est fait. Et maintenant, les spectres sont là.

T'as compris lorsque tu as entendu de l'agitation dans la bibliothèque habituellement silencieuse. Les bibliothécaires ont laissé rentrer les cittadini venu se réfugier et un brouhaha régnait. Toi t'as sorti la tête de ton atelier et t'as tenté de comprendre. Le mot spectre était sur toutes les lèvres. Tu n'as jamais connu cette époque où Cittàgazze était infestée de spectre. Tu ne sais pas comment y réagir. La ville dans laquelle tu te croyais en sécurité est attaquée. Le danger est maintenant partout. "Les Lucioles ! Il faut qu'on aille les chercher !" Orion a raison. Il faut bouger. Sans plus réfléchir, tu sors de la bibliothèque, prenant soin de fermer la porte et de remettre en place quelques barricades de fortune, à la recherche des Lucioles. Iels doivent être au port. Ou peut-être qu'iels te cherchent ? Pas le temps de se poser de question. T'es dehors alors que les spectres sont dans les rues, faut que tu restes en mouvement. Courant aussi vite que tu le peux avec ta jambe en vrac, tu cherches tes ami·e·xs croisant sur le chemin d'autres personnes en train de faire des barricades. Tu les préviens que la Bibliothèque des Livres Brûlés peut servir de refuge avant de reprendre ta route. Il faut que tu ailles au port, à la Planche peut-être. Tu rases les murs te cachant derrière les échoppes lorsqu'i fantasmi n'est pas loin. Tu cries les noms des Lucioles, inquiété de découvrir que l'un·e·x d'elleux aie succomber aux spectres.

Résumé Marché des ambrumes Djinn est à la Bibliothèque des Livres Brûlés lorsque les spectres attaquent. Il ne comprend pas tout de suite ce qu'il se passe et fini par partir à la recherche des Lucioles en direction du port. Il prévient toutes les personnes qu'il croise que la Bibliothèque peut être un refuge.