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BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global L'Être caché “ Pseudo : L'être caché Pronoms : n/a Faceclaim : n/a Dialogue : / Crédits : (av) hel (icon) hel Messagi : 24284 Fragments : 74261 Multicomptes : / Specchio : Palabres : « Partout où j'ai passé
J'ai trouvé mon absence
Je ne suis nulle part
Excepté le néant » Pierre Reverdy Pseudo : L'être caché Pronoms : n/a Faceclaim : n/a Dialogue : / Crédits : (av) hel (icon) hel Messagi : 24284 Fragments : 74261 Multicomptes : / Specchio : Palabres : « Partout où j'ai passé
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Excepté le néant » Pierre Reverdy
| (#) BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Lun 15 Juil - 17:27
| Bal des Ardent‧e‧xs⠨⠃⠁⠇ ⠙⠑⠎ ⠨⠁⠗⠙⠑⠝⠞‧⠑‧⠭⠎IRP Comme chaque année, les Jardins suspendus bruissent des festivités du Bal des Ardent‧e‧xs, apogée du festival de l'Ararat, parenthèse presque dissonante dans l'enfer de ces derniers mois. Les lampions tranchent l'obscurité naissante, chatoyants de flammèches discrètes, et partout entre les oliviers, les orangers et les parterres de fleurs estivales, des autels pour les disparu‧e‧xs brûlent de dizaines de petites chandelles. La tiédeur de la nuit se réchauffe dans les danses et les amourettes secrètes et éphémères que cette nuit fera naître avant que le jour ne les dissipe. Melancolia, toujours sur scène, adoucit les peines de sa voix d'or, reprenant des musiques d'autrefois.
L'espace d'une nuit, les allégeances s'estompent, les valeurs s'accordent et les conspirations s'oublient. Ne demeure plus que la joie teintée de mélancolie d'être encore vivant‧e‧xs et de danser sur des airs à la fois gais et navrants. Une sorte de tendresse qui ne cache pas sa nostalgie s'empare des cœurs et dissipe les trahisons, les faux-semblants et les vengeances. Les factions n'existent plus à la lumière des lampions colorés, et sous les masques que chacun‧e‧x porte – préservant l'anonymat de celleux qui le souhaitent – ennemi‧e‧xs, allié‧e‧xs, amant‧e‧xs et traître‧sse‧xs se rencontrent.
Pour cette nuit, et jusqu'au lever du jour, la musique et les chants occupent les esprits ; une danse pour la vie et pour les vivant‧e‧xs.
HRP Le Bal des Ardent‧e‧xs se déroule le 4 août à la tombée de la nuit, le deuxième jour du Festival de l'Ararat. Tous‧te‧xs peuvent s’y rendre pour danser jusqu’au lever du jour. La trève se respecte et chacun‧e‧x tente d'oublier le passé pour la nuit. Une playlist participative du Bal des Ardent‧e‧xs est ouverte à tous‧te‧xs, n'hésitez pas à y ajouter vos musiques, mélancoliques comme entraînantes. Chaque post rapporte 10 Ͷ. Il n’y aura pas de relance de ce sujet, amusez-vous sans crainte.
Nel Vespero Migrar |
| | | Kafka S. Lindbergh “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7689 Fragments : 2421 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7689 Fragments : 2421 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 17 Juil - 10:14
| Tu quittes la Nef des fous lorsque le soleil se couche, rupture avec le cours des choses. Ton métier commence d’ordinaire à la nuit tombée, mais ce soir déroge à toutes les règles, franchit tous les interdits. Alors que tu remontes les escaliers aériens jusqu’à la Montée des Alcôves, ton regard se perd sur les rebords des fenêtres, les pas des portes, les pierres des fontaines, où ont fleurit des centaines d’origamis en forme d’oiseaux, reposant comme des reliques près d’une multitude de bougies dont la cire glisse entre les pavés des rues, en l’hommage aux disparu·es. Sur les placettes, les camélias sont en fleurs et les branches des arbousiers sont lourdes de fruits orangés. L’atmosphère immémoriale du festival de l’Ararat s’est emparée de toutes les rues, de tous les escaliers. La trêve estivale a quelque chose d’irréel, comme si le monde suspendait sa course, et dans les bras de la cité des cimes, un calme en anicroche se dépose, effaçant l’espace d’une poignée de jours les faux-semblants et les traîtrises – tout du moins en apparence.
Tu montes jusqu’à la Ville Haute, mais arrivé à la frontière, une hésitation te fait ralentir, comme à chaque fois qu’il te faut t’aventurer dans les hauteurs. Tu fais un pas comme un funambule. Les souvenirs de ton enfance collés au corps comme des vapeurs d’essence, tu as l’impression soudain d’avoir du mal à marcher, à respirer. La Ville Haute est pour toi comme une zone sinistrée, un champ de ruines de souvenirs. Les premières marches de la Montée des Alcôves ont quelque chose de douloureux, mais après quelques minutes, alors que la musique du bal te parvient lointainement, l’appréhension se disperse. S’il y a un soir où tu ne veux plus penser à ton passé, c’est celui-ci. Tu enfiles ton masque en approchant des jardins suspendus, un masque sobre, bicolore noir et blanc, en espérant qu’il suffira à dissimuler ton identité aux fantômes de ton passé. Nicholas sait à quoi tu ressembles, il saura te retrouver.
Dans les jardins, les arbres sont lourds d’agrumes et de mirabelles. Les lampions ont fleuri sur les branches et jettent sur les visages masqués des couloirs chatoyantes. Des musicien·nes se sont installé·es sous un grand caoutchoutier dont les feuilles ont été investies de lumières clignotantes et jouent des partitions à la fois entraînantes et un peu mélancoliques. Les noénautes ont quitté leurs péniches et leurs chalands, les solmènes leurs tours et les zutiques leurs sous-sols scabreux. Sous les masques, les appartenances se sont effacées, les silhouettes se rassemblent sans égards pour les allégeances. Les un·es raillent la maladresse des autres sur la piste de danse, tandis que les autres partent dans de grands éclats de rire, comme si les drames récents n’avaient jamais eu lieu. Pas un ion ne semble pas résonner en synergie avec tous les autres, dans cette soirée hors du temps.
Les oripeaux et les robes sont renversants de couleurs et de gaieté. Toi, tu as l’air d’un épouvantail à côté des tenues flamboyantes. Tu n’as pas de quoi troquer de beaux habits, alors tu es très sobrement vêtu de noir, et dans un coin des jardins, un peu excentré de la musique et des danses, tu attends d’apercevoir Nicholas. Tu l’avises finalement avec Carine, boîtant dans les escaliers, et tu viens à leur rencontre. Il n’est pas dans ta nature de t’épancher, mais tu ne peux te retenir de t’accroupir pour venir prendre la caracal dans tes bras, en essayant de ne pas lui faire mal. Tu caresses longuement son pelage avant de te relever pour regarder Nicholas. « Je suis heureux de vous voir. » Et sur ses mots, tu soulèves ton masque pour venir l’embrasser.
✹ Une aube affaiblie Verse par les champs La m é l a n c o l i e Des soleils couchants (verlaine)
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| | | Ainsley Marzano “ Pseudo : Sedna Pronoms : Elle Faceclaim : Jessie Mei Li Dialogue : #4F6D7A Crédits : Heidi Messagi : 312 Fragments : 275 Multicomptes : Nell Covenant Triggers : - Spoiler:
triggers
Pronomi : elle, ielle Specchio : Specie : alchimiste (electricité/foudre) Età : 30 ans Lavoro : Milicienne, combattante à la Nef, colleuse. Fazione : Solmène vacillante Capacità : Alchimie electrique (niveau V) Mondo : gazzi Cuore : prise Personnage : Classique Pseudo : Sedna Pronoms : Elle Faceclaim : Jessie Mei Li Dialogue : #4F6D7A Crédits : Heidi Messagi : 312 Fragments : 275 Multicomptes : Nell Covenant Triggers : - Spoiler:
triggers Pronomi : elle, ielle Specchio : Specie : alchimiste (electricité/foudre) Età : 30 ans Lavoro : Milicienne, combattante à la Nef, colleuse. Fazione : Solmène vacillante Capacità : Alchimie electrique (niveau V) Mondo : gazzi Cuore : prise Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 17 Juil - 12:22
| L’Ararat est définitivement l’une des périodes de l’année de Sin préfère : l’effervescence, la légèreté, la chaleur, les odeurs. C’est un prétexte agréable à un lâcher prise qu’elle ne s’autorisé que rarement d’ordinaire. Le bal des Ardent·exs, comme toutes les traditions, apporte son lot de joie et de réconfort : malgré tout, il y a des choses immuables dans la vie, des repères rassurants. Alors, chaque pas qu’elle fait depuis la Basse Ville pour rejoindre les jardins suspendus vont de paire avec un sentiment de joie et de sérénité. C’est presque étrange de le ressentir dans son corps et son âme, comme de faire céder des digues d’ordinaires présentes en permanence. Pas de faux-semblant ce soir, pour personne, les souvenirs de la ville sinistrée et malmenée ces dernières années sont relégués dans un coin le temps d’une soirée-parenthèse, une soirée d’oublie et de trêve. Tout le monde sort en ville vêtu de ses plus beaux oripeaux, clinquants, propres, chatoyants, parfois démodés mais toujours splendide. Railler la foule ce soir n’aurait aucun sens. Sa tenue d’apparat, un magnifique kaftan bleu profond orné de riches broderies ne détonne pas vraiment dans l’ambiance du festival. Les arabesques se déploient depuis ses épaules jusqu’à sa poitrine, plonge le long de l’ourlet, des manches et les bords du manteau, en motifs complexes et sophistiqués La milice n’a jamais lésiné sur la qualité des uniformes de cérémonie, bien que les occasions de les porter manquent cruellement. C’est d’ailleurs l’une des rares choses que Sin aime vraiment dans son métier de milicienne : ce manteau somptueux. Elle ne peut qu’imaginer les heures de travail qu’il a fallu pour produire d’un tel chef d’œuvre aux milles détails subtiles. Dans la lumière, les motifs captent chacun des rayons de lumières et scintillent avec élégance : Sin rayonne littéralement. Le tissus, riche, reste léger malgré les apparences. L’ensemble tient fermé grâce à une ceinture dont la boucle attrape aussi tous les rayons de lumière. Dessous, elle ne porte qu’un simple pantalon et ses bottes, cirées pour l’occasion avec soin. Ainsley ne prête que rarement attention à son apparence, privilégie des sapes confortables quand elle peut se le permettre (qui lui donnent bien souvent des allures d’ épouvantail mal luné), mais cette fois, elle a anticipé son masque. Celui-ci, aux couleurs de son uniforme, ne cache qu’une partie de son visage et laisse deviner une bouche maquillée d’un rouge à lèvre éclatant. Elle a reconnu le masque en premier et n’a pas retenu le sourire qui a pris place sur ses lèvres tandis que les souvenirs agréables affluent : elle n’a pas uniquement soif de cette eau de vie à la mirabelle, ni uniquement faim des mets qu’on trouve ici et là, mais l’envie d’ épancher un appétit immémorial bien plus primaire, nourri et ravivé par de plaisantes réminiscences. D’un pas décidé, elle fend la foule de chalands attroupés autour des échoppes et des pistes de danses improvisées, et se retrouve à côté de cette belle silhouette dont elle ne sait rien d’autre que les sensations gisant à la fois dans ses souvenirs et ses entrailles. « Bonsoir. » elle dit simplement en se glissant à ses côtés, son épaule pour frôler celle du jeune homme, une décharge qui lui parcourt déjà le bas-ventre, ion surchargé d’énergie. « Je suis ravie de te retrouver. », elle dit alors qu’il n’y a pas de surprise : ils se trouvent exactement au même endroit, à la même heure, avec seulement quelques centaines de jours entre leur précédente rencontre torride. @Zaher Sem'an “ Electricity is a lot like you, actually; it's always mad. And being mad is what lets electricity do its job. |
| | | Nell Covenant “ Pseudo : Nell Pronoms : elle Faceclaim : zoïa mossour Dialogue : #E2725B Crédits : the wicked games Messagi : 727 Fragments : 55 Multicomptes : être singulier. Triggers : RAS.
Pronomi : elle Specchio : Specie : haruspice Età : 24 ans Lavoro : espionne Daemon : Wul, une hirondelle rustique Fazione : Noénaute Capacità : Prescience Mondo : Née à Cittàgazze Cuore : Célibataire Personnage : Classique Pseudo : Nell Pronoms : elle Faceclaim : zoïa mossour Dialogue : #E2725B Crédits : the wicked games Messagi : 727 Fragments : 55 Multicomptes : être singulier. Triggers : RAS.
Pronomi : elle Specchio : Specie : haruspice Età : 24 ans Lavoro : espionne Daemon : Wul, une hirondelle rustique Fazione : Noénaute Capacità : Prescience Mondo : Née à Cittàgazze Cuore : Célibataire Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 17 Juil - 17:37
| L'œillade appréciatrice scrute dans les moindres détails la tenue qu’elle porte pour le bal, outrageuse et provocante. Le body composé de dentelles fines lui sied comme une seconde peau, met en valeur courbes et corps, laisse son dos entièrement nu. Sa robe n’en a que le nom, un assemblage de tulle transparent délicatement décoré de broderies. Dans tout ce noir très sobre, les seules pointes de couleurs sont son masque, ses lèvres couvertes de dorée, un collier au pendentif de libellule et deux boucles d’oreilles en esperluettes. Ses longs cheveux bruns tombent en boucle faussement négligées sur ses épaules. Quintessence de luxure et appel à la débauche à peine masqué, mais Nell compte bien profiter de la soirée pour s’amuser : elle en a eu si peu l’occasion récemment. Un sourire s’étale et éclaire son visage quand elle anticipe les réactions de ses aînés : Nico sera outré, Arthur surpris (peut-être ? Elle n’en sait rien et peine encore et toujours à décrypter le premier-né Covenant. Viendra-t-il seulement ?), Kassandra admirative elle espère. Ce soir, la princesse Covenant sort le grand-jeu. Nell est prête pour toutes les amours éphémères que la soirée mènera sur son chemin, prête pour s’enivrer, danser, baiser, profiter. C’est une soirée comme il n’en existe qu’une dans l’année dans la ville, et elle compte bien prendre et profiter de tout ce qu’elle a à offrir. Avec une nonchalance qui flirte avec langueur et insouciance, Nell avance dans les jardins, un verre à la main. Et de repérer Kafka et Nico qui se retrouvent vraisemblablement - les masques ne sont que du décorum, si l’on veut reconnaître quelqu’un c’est facile, elle connaît trop bien son frère et Carine pour se tromper. Gamine, l’esprit aiguisé par la soirée, elle avance comme une poupée funambule, perchée sur ses talons, et les rejoint s’affale sur le dos de Kafka sans aucune pudeur et lui dit à l’oreille. « Tu sais, un jour, j’espère quand même que tu m’accorderas ta première danse. Je ne désespère pas. » Rien de vrai là dedans (même si elle ne le repousserait pas), le simple plaisir de jouer sur le malaise qu’elle sait qu’elle va provoquer chez lui, le rougissement de ses joues et un rire peut-être crispé. Elle glisse une œillade à l' étincelle canaille à Nico et poursuit pour le Solmène, prend la pose et demande. « Tu me trouves comment ? » |
| | | Azur R. Parisi “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue
Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Ramy Moharam Fouad Dialogue : #566E85 Crédits : a devious route Messagi : 439 Fragments : 2500 Multicomptes : Kassandra, Itha, Ori, Djinn, Jade, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
violence, misère, drogue Pronomi : Il hésitant et déprécié Specchio : Palabres : #566e85 | Azur &
#6a819d | Maia Specie : Alchimiste Età : 26 ans Lavoro : Combattant à la Nef des Fous, Pianiste et Distributeur de tracts au Munstrum Théâtre Daemon : Maia, une panthère nébuleuse Fazione : Zutique Capacità : Alchimie de l'air plus particulièrement sur le son Mondo : Mi-altérien, mi-analogue Cuore : Pansexuel, polyamoureux Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 17 Juil - 21:50
| Cette nuit sera différente des autres. Pas de combats à la Nef des fous, il n'y en a pas eu depuis plusieurs mois et pas de nuit à errer dans le théâtre. Tu seras préserver des cauchemars et des terreurs nocturnes. La mort ne te hantera pas. Cette nuit est pour les vivant‧es. Alors aussi éphémère que ce soit, tu comptes profiter du calme que t'offrira le bal. Maia a du te convaincre de mettre autre chose qu'un t-shirt troué et tu es parvenu à trouver un débardeur intacte, et un pantalon en relativement bon état. Pas de traces de sangs ou de déchirure, il est presque comme neuf. Tu n'as que quelques maigres possessions et la vie est dure, tu finis souvent par les abîmer à force de te battre et de t'éclater les mains sur la gueule des autres. Seulement ta mort te retient, tu ne cherches plus des noises comme avant. Tu te sens l'âme d'un funambule, toujours sur le fil. La mort ne t'a pas prise, mais tu pourrais basculer entre ses dents à tout moment.
Tu regardes ton visage dans le miroir, comme tu ne le fais plus depuis que tu es mort. Tu te trouves le teint blafard, l'aspect d'une poupée désarticulée, cassée. T'as l'air d'un cadavre. Tu ne vois que ça, des yeux vides, un teint cireux et des cernes sous tes yeux parce que tu ne trouves plus le sommeil. Un jour, tout ira mieux, mais pour l'heure la mort te hante et tu ne sais pas t'en remettre. T'es perdu cette étincelle dans tes yeux, ce petit quelque chose qui te pousser à te battre encore et toujours. Tu n'as pas abandonné loin de là, mais tu te donnes l'impression d'être un chien abandonné, abattu. La musique et le théâtre te maintiennent à flot. Tu ne laisses plus vagabonder tes pensées lorsque tu es derrière un piano ou en train de répéter un texte. Ca te dévore de l'intérieur, ça te prend aux tripes et te redonne contenance. M. et les Chiens sont ta corde de sauvetage et tu t'accroches à elleux comme un forcené.
Un masque en bois sculpté par Simurgh ceint le haut de ton visage. Il camoufle tes yeux et te donne un faux air de nonchalance. Tu n'es pas sûr de te sentir à l'aise dans la foule. Depuis l'émeute sur la place de la Torre, elles te font paniquer. Et si une autre bagarre de cette ampleur commençaient ? Et si, de nouveau, l'on te plantait une lame dans le dos ? Tu ne préfères pas t'aventurer là-dessus, ça pourrait te faire partir dans une crise d'angoisse comme tu en as depuis ce jour. Maia te pousse vers l'extérieur. Le chemin jusqu'à la Ville Haute n'est pas bien long et tu sais que tu atteindras vite les jardins. Si tu veux reculer, c'est maintenant. Les Monstres font aussi leur soirée au théâtre, tu as décidé de participer aux deux. Tu as besoin de te sortir de ces quatre murs. Tu te crois devenir fou à regarder à chaque instant par-dessus ton épaule que la mort ne te saisisse pas.
Observant une libellule alors que Maia joue avec une musaraigne, tu commences à entendre la voix envoutante de Mélancholia. Tu as envie de mettre les doigts sur un piano et de jouer des morceaux légers, mais aussi mélancoliques. Peut-être que tu feras une courte prestation, puis tu t'éclipseras. Tu sais d'avance que tu ne resteras pas longtemps. Te faufilant parmi les badaud‧es, tu rejoins tout de suite le bar pour récupérer de l'alcool. Il te faut bien ça pour te sentir un peu moins sur les nerfs. Tu te laisses porter par le rythme, observes les autres, mais tu restes dans un coin. Il y a des formes éthérées qui ressemblent à des esperluettes. C'est la lumière des lampions qui se reflète sur chaque surface brillante qui te donne cette impression. Tu te sens presque planer. Les couleurs sont magnifiques, elles te sortent de ta tête et enfin tu ne penses plus à la mort. Tu ne penses plus à cette cicatrice qui te fait toujours un peu mal. Ne reste que la quintessence de la musique et la voix de Mélancholia.
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| | | Kassandra Covenant “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Tashi Rodriguez Dialogue : #A63A79 Crédits : balaclava Messagi : 1211 Fragments : 3171 Multicomptes : Itha, Ori, Djinn, Jade, Azur, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
Alcoolisme, dépression, pensées suicidaires, deuil
Pronomi : Elle Specchio : Palabres : #A63A79 | Kassandra &
#AC760C | Mercurio
Ostréicultrice | Exploratrice pour les Noénautes | A vu son amour mourir devant ses yeux emportée par i fantasmi | Essaie d'avancer et de vivre heureuse en la mémoire de son amour perdue | N'arrive plus à parler lorsqu'elle est en colère, son daemon prend le relais | Parfois mieux de parler à Mercurio pour avoir une réponse Specie : Humaine Età : 27 ans, 18 juin de l'an 7 Lavoro : Ostréicultrice Daemon : Mercurio, cormoran Fazione : Noénaute Capacità : // Mondo : Altérienne Cuore : Pansexuelle Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Tashi Rodriguez Dialogue : #A63A79 Crédits : balaclava Messagi : 1211 Fragments : 3171 Multicomptes : Itha, Ori, Djinn, Jade, Azur, Zuko, Pelléas & Nikandros Triggers : - Spoiler:
Alcoolisme, dépression, pensées suicidaires, deuil Pronomi : Elle Specchio : Palabres : #A63A79 | Kassandra &
#AC760C | Mercurio
Ostréicultrice | Exploratrice pour les Noénautes | A vu son amour mourir devant ses yeux emportée par i fantasmi | Essaie d'avancer et de vivre heureuse en la mémoire de son amour perdue | N'arrive plus à parler lorsqu'elle est en colère, son daemon prend le relais | Parfois mieux de parler à Mercurio pour avoir une réponse Specie : Humaine Età : 27 ans, 18 juin de l'an 7 Lavoro : Ostréicultrice Daemon : Mercurio, cormoran Fazione : Noénaute Capacità : // Mondo : Altérienne Cuore : Pansexuelle
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 18 Juil - 13:39
| Tu quittes le port après avoir rentré tes bourriches d'huîtres. T'es en plein dans la saison, t'en as même fourni au bal des Ardent‧e‧xs. Les affaires sont bonnes, mais tu n'as du coup pas beaucoup de temps pour toi. Tu te sens fatiguée, peut-être que tu devrais embaucher l'un‧e de tes adelphes. Histoire qu'iels t'aident au moins à décharger. Tu aimes passer tes journées en mer à prendre soin de tes huîtres, mais tu as l'impression de ne pas avoir un instant pour toi. Heureusement, le bal est la pour lâcher prise. Tu as hâte de danser toute la nuit durant. Même si tu ne seras pas avec Makeda, tu pourras la voir et c'est suffisant pour toi. Vous avez déjà passé la soirée de la veille ensemble au coin du brasier installer sur la Terre Brûlée. Ces quelques jours de festival te font un bien fou. T'observes une dernière fois les chalands se découper sur le coucher du soleil. Les marins sont tous‧tes en train de rentrer. Et tu remontes jusqu'à la péniche Covenant dans laquelle tu veux te préparer.
Ta tenue ne sera pas bien complexe, un costume rouge ample sur une brassière noire. Parfait pour danser et profiter de cette soirée. Tous‧tes revêtiront leurs plus beaux oripeaux, et tu ne fais pas exception. Tu as hésité avec une robe légère rose claire, mais tu t'es dit que le costume te tiendra un peu plus chaud lorsque la nuit sera tout à fait tombée. En ces quelques jours de trêves, tu profites de tous les instants pour te ressourcer, loin des faux-semblant et des coups bas. Pour une fois, chacun‧e oublie ses différences, et tous‧tes convergent en un même lieu.
Tu restes loin de la place de la Torre sinistrée, il y a quelques mois par les émeutes. Tu te rappelles de ton inquiétude de ne pas voir Nell et Cioran se sortir de là après votre action éclair contre les zutiques. Tu n'as rien pu faire pour elleux et tu t'es retrouvée à te rongé les sang. T'imaginant des silhouettes semblables à des épouvantails leur tombant dessus et les traînant dans de sombres repères. Nell en est ressortie plus ou moins indemne, tu ne sais pas ce qu'il en est de Cioran. Tu te laisses porter par la musique et les lueurs des lampions non loin. Il flotte une odeur de mirabelle et tu voudrais épancher ta soif d'un de ces jus de fruits sucrés. Tu rejoins les festivités, au loin repère Nicholas et Nell autour de Kafka. Tu n'as pas envie de les déranger pour l'heure. Tu bois ton jus de fruit et tu vas rejoindre les autres sur la piste de danse. Les musiques sont douces, elles ont le goût du soleil et ça te donne un sentiment immémorial. C'est peut-être ça l'humanité depuis la nuit des temps. Tous‧tes semblent en harmonie. Tout est oublié et tu ne peux que rester dans cette danse folle. Tu te sens plus vivante que jamais là, à rire, à railler les un‧e les autres. La plupart sont des inconnu‧es tout juste croisé‧es au port ou au détour d'une ruelle. Tout te semble à sa place, chaque ion est là où il devrait être.
Hang my head drown my fear till you all just disappear. Black hole sun won't you come and wash away the rain? (Soundgarden) |
| | | Pelléas Melville “ Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Gillian Anderson Dialogue : #44A1A0 Crédits : awonaa Messagi : 21 Fragments : 1232 Multicomptes : Kass, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Azur & Zuko Triggers : - Spoiler:
torture, deuil, ptsd, tentative de suicide, meurtre
Pronomi : elle Specchio : Palabres : #44A1A0 | Pelléas &
#73B9B8 | Morrígan Specie : sorcière Età : 200 ans Lavoro : joaillière Daemon : Morrígan, grand héron capricieux Fazione : sympathisante pandémonique Capacità : Force surhumaine Mondo : alterre Cuore : Mélisande à jamais, polya et pan Personnage : Éphémère Pseudo : Seung Pronoms : Elle Faceclaim : Gillian Anderson Dialogue : #44A1A0 Crédits : awonaa Messagi : 21 Fragments : 1232 Multicomptes : Kass, Itha, Ori, Djinn, Esther, Jade, Azur & Zuko Triggers : - Spoiler:
torture, deuil, ptsd, tentative de suicide, meurtre Pronomi : elle Specchio : Palabres : #44A1A0 | Pelléas &
#73B9B8 | Morrígan Specie : sorcière Età : 200 ans Lavoro : joaillière Daemon : Morrígan, grand héron capricieux Fazione : sympathisante pandémonique Capacità : Force surhumaine Mondo : alterre Cuore : Mélisande à jamais, polya et pan Personnage : Éphémère
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Lun 22 Juil - 16:11
| Tu n'avais pas nécessairement prévu de venir. Le bal des Ardent‧e‧xs n'est pas ce qui t'intéresse le plus à Cittàgazze. Pourtant, cette année, tu t'es dis que ça te ferait du bien de laisser de côté tes problèmes pour une soirée. Il te faut du calme, une parenthèse, un moment pour oublier. Alors tu as quitté ta vieille bicoque accompagnée de Mélisande et sur le chemin, vous avez retrouvez Mirra. Entre sorcières la fête sera forcément bonne. En plus de ça, Mirra est comme toi, elle aussi a donné sa magie pour les gazzi, Mélisande ne comprendra jamais le vide que ça a créé en toi. Elle est là dans les plus grandes crises de dissociation lorsque tu te crois encore aux mains du Magisterium, grâce à elle tu ne perds pas tout à fait pied avec la réalité.
Vous finissez toutes les trois par arriver aux jardins suspendus. Tu as revêtu une robe simple et un vieux masque rapporté de Nimrod pour camoufler à demi ton visage. Sur place, il y a déjà du monde et Mélancholia chante une chanson que tu connais bien. Tu l'as fredonnée plus jeune dans les montagnes. "Comment vas-tu, Mirra ? Toujours chez les zutiques ?" Tu as l'impression de ne pas l'avoir vu depuis un moment, ton changement de faction a changé quelques petites choses dans ta vie et tu es heureuse de renouer avec une autre sorcière. Plus loin, tu vois Kafka accompagné de quelques membres de la famille Covenant. Il y a Nicholas, peut-être que tu pourrais aller lui faire peur. Pas tout de suite, d'abord tu voudrais danser un peu et discuter avec Mirra.
résumé Pelléas est venue avec Mélisande et @Mirra d'Este qu'elles ont retrouvée sur le chemin. Elle repère @Kafka S. Lindbergh ainsi que deux Covenant et hésite à aller faire peur à @Nicholas C. Covenant, mais préfère discuter entre sorcières pour le moment.
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| | | Astrid Lindbergh “ Pseudo : Eligos Pronoms : elle Faceclaim : Madeleine Petsch Dialogue : #DAA520 #F4A460 Crédits : avatar" endlesslove // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr Messagi : 5030 Fragments : 596 Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon Pronomi : elle Specchio : Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle Pseudo : Eligos Pronoms : elle Faceclaim : Madeleine Petsch Dialogue : #DAA520 #F4A460 Crédits : avatar" endlesslove // signature "hel" cocorrina // icon "tumblr Messagi : 5030 Fragments : 596 Multicomptes : Hwangero Jill ; Levi Yoon Triggers : - Spoiler:
Pronomi : elle Specchio : Specie : {a l c h i s m i s t e} le prix à payer, cette équivalence dont elle connaît chaque détail de la balance qui retient et pousse sa main Età : {2 8} la jeunesse qui périt lentement sans ouvrir la porte à la sagesse que les expériences accumulées offrent Lavoro : {a i l e g a u c h e} la responsabilité qui l'étreint, ourobouros étouffé dont les traits se tirent Daemon : {o r i o n} taïpan du désert représentant le partenaire de sa vie, une moitié sans laquelle elle ne peut vivre Fazione : {s o l m è n e} fidèlité qui est ancrer, qui l'a fait évoluer et grandir à laquelle elle donnerait son essence vitale Capacità : {f l a m m e s et f o r g e s} le métal fondu qui se retrouve dans les veines, le brûlant bûcher qui est ardent contre l'épiderme Mondo : {g a z z i} malgré ces origines, c'est son monde et sa maison où ele se sent bien malgré les épreuves Cuore : {f i a n c é f a n t ô m e} la solitude, la disparition qui déchire son cœur sans qu'elle ne puisse rien faire, abandonnée à la recherche d'un second souffle
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mar 23 Juil - 1:32
| La trêve avait posé sa chape de calme et de paix sur la cité dérivant dans les mondes éteints pas l’Apocalypse. Les clameurs continuaient, presque indiscernables de celles qui montaient chaque jour empli de haine, de vengeance et de stratégie. La trêve n’arrêtait pas non plus les complots des affidés, qui ne connaissaient aucun repos ou halte. En apparence cependant, la quiétude s’était emparé dans la ville et le festival dansant de l’Ararat était le clou de ses ineffables moments loin des conflits et de l’odeur affre du sang et de la mort. Malgré tout, la trêve ne réussissait pas à totalement apaiser les tribulations incohérentes du palpitant de l’Aile gauche des solmènes. L’honneur et la parole étaient des caractéristiques variablement partagées entre les factions et même dans les factions. Alors Astrid restait méfiante même si elle lissait sa tenue alors que les bruits et les odeurs de la fête lui parvenaient sans réussir à résorber.
À ses côtés, la solmène était accompagnée de Dragon pour des raisons de sécurité alors que toutes les factions, même les analogues. La foule était éclectique, melting pot des factions, des richesses et des qui se battaient pour laisser place à une joie dévorante et aux éclats de rires qui rebondissaient jusqu’aux cieux. Alors que la rousse malgré une tenue fabuleuse accompagnée d’un masque doré, conservait un visage lisse et sans la moindre asprité alors qu’elle parcourt du regard la foule reconnaissant des silhouettes et des ombres sans pour autant s’approcher. Astrid n’étais pas en lice pour être la personne la plus expansive ou la plus aimable. Du coin de l’oeil, elle entrevoit Kafka et ce qui semble être Nicholas et se retient de les rejoindre en lissant sa robe une nouvelle fois et attrapant un verre pour s’assurer d’avoir une contenance. Elle était simplement heureuse de le voir en vie, un reflet de sourire sur les lèvres.
Sans être la négation d’elle-même, le fait de devenir Aile gauche la retenait bien plus que le rôle, -déjà pensant - de pierre parmi les solmènes. Le fait même de venir était une aumône aux figures historiques de la secte auxquels elle n’avait pas réussi à dire non. Ombre de sourire forcé qui dépassé de sous son masque serpent, la rousse glisse un mot à la milicienne qui l’accompagne. « Est-ce que tu m’accompagnes sur ton temps de travail ou est-ce qu’ils ont réussi à te contraindre à faire ça sur ton temps de plaisir ? À moins que ma compagnie ne soit vraiment un plaisir ? » Le sourcil haussé camouflé par son masque, l’aile aurait aimé se laisser aller malgré les responsabilités mais elle se contenta de sagement tremper les lèvres dans le breuvage alcoolisé qu’elle avait choisit.
@Dragon ap Siarl |
| | | Baba Hichkas “ Pseudo : Kichupa Pronoms : Elle Faceclaim : Joani Johnson Dialogue : / Crédits : angemorose Messagi : 34 Fragments : 371 Multicomptes : être singulier. Triggers : - Spoiler:
cw : J'évite les sujets délicats pour un premier rp, mais Baba reste un mercenaire de sang froid avec tout ce que ça implique : du sang, des larmes, des tripes.
tw : Tant que tu préviens avant de faire une dinguerie et que c'est fait sans complaisance, tout me va.
Pronomi : Personnage genderfluid ; æl de préférence, iel, il et elle acceptés. Specchio : Età : 73 ans Lavoro : Mercenaire Fazione : Sympathisantæ Solmène Capacità : Transformation en python réticulé ; 8m de long, 140kg de rage léthale. Mondo : Gazzi Cuore : Omnivore sans attaches. Personnage : Classique Pseudo : Kichupa Pronoms : Elle Faceclaim : Joani Johnson Dialogue : / Crédits : angemorose Messagi : 34 Fragments : 371 Multicomptes : être singulier. Triggers : - Spoiler:
cw : J'évite les sujets délicats pour un premier rp, mais Baba reste un mercenaire de sang froid avec tout ce que ça implique : du sang, des larmes, des tripes.
tw : Tant que tu préviens avant de faire une dinguerie et que c'est fait sans complaisance, tout me va.
Pronomi : Personnage genderfluid ; æl de préférence, iel, il et elle acceptés. Specchio : Età : 73 ans Lavoro : Mercenaire Fazione : Sympathisantæ Solmène Capacità : Transformation en python réticulé ; 8m de long, 140kg de rage léthale. Mondo : Gazzi Cuore : Omnivore sans attaches. Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 24 Juil - 15:16
| Elle s’appelle reviens. Vieille tenue Scorta pour un vieil épouvantail ; c’était raccord. Les patins à roulettes de Rhi rencontrée quelques semaines plus tôt sur le marché serraient ses chevilles dans une étreinte étrangement réconfortante et son masque cachait son visage sans l’étouffer. Baba glissait sur le sol dans une fluidité conférée par son animal mémoire aussi bien que par les volants pourpres d’une robe qui ne l’identifiait à aucun genre. Sa jeunesse révolue se faisait oublier dans le roulement des roues. Cela faisait bizarre d’aller vite quand tous ses déplacements étaient d’ordinaires si lents, si pesants. Il lui avait fallu s’habituer à l’impressionnisme de son champ de vision, peinture à l’huile brouillée par le vent. La sensation était grisante, et si la mort l’attendait à chaque coin de rue, il fallait ce soir s’amuser de sa proximité même si c’était peut-être la dernière fois.
Sa main gantée de dentelle de métal se tendit en arrière pour attraper le bras de @Massimo Scorta. Faudrait quand même pas risquer une chute mortelle à peine les portes passées. Ca ferait mauvais genre.
Baba arrive sur les patins à roulettes de @Rhialea Luciel en mode influenceur·euse des Rhiquirolls sponsorisae par Scorta Fashion. Pour plus de fun, offrez-lui une petite danse. crédit photo : @leslegendesdazcor
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| | | Invité | (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 24 Juil - 15:53
| Massimo Scorta, même à l'échelle Scorta, était un original. Le genre à ne pas passer inaperçu. Cette fois encore, il avait apparemment décidé de satisfaire à sa réputation, et suivait Baba au bal des ardent‧es, pour lae surveiller – c'est qu'il lui avait prêté une pièce de COLLECTION Scorta et qu'il ne voulait pas risquer que ça s'abîme... Et étant donné que Baba avait insisté (pour une raison qui échappait férocement à Scorta) pour aller au bal montae sur des patins à roulettes, il avait estimé prudent de s'y pointer aussi. Le souci c'était qu'il fallait des vêtements pour le bal, et c'était le genre de trucs qui cassait la tête de Massimo. Oh il aurait pu fouiller son bazar il aurait bien fini par trouvé un costume queue-de-pie ou un nœud papillon ! … Non, trop d'efforts. Massimo avait attrapé quelques trucs dans sa salle de bain et avait suivi Baba. Bien obligé, ael arrêtait pas de lui attraper la main pour assurer sa position. « Je persiste à penser que t'as pas pris l'option la plus simple », fit-il avec beaucoup d'assurance, pour un mec en peignoir, pantoufles, avec un turban cotonneux sur la tête et un masque cosmétique sur la tête. L'avantage c'est que ça cachait son expression entre l'amusement et l'inquiétude. « Imagine on danse », fit-il, réprobateur. Felicia, sur son épaule, confondu avec le tissu doux de son peignoir, soupira ostensiblement et fit de sa voix aiguë : « Stupide sac à main ! » Massimo accompagne Baba pour éviter qu'ael se pète un truc et en gros pour sa dégaine imaginez vous ça mais en Louis Garrel. |
| | | Yiwài Sian “ Pseudo : Mahad Pronoms : SHE / HER Faceclaim : Cha Eunwoo Dialogue : Bold & #D8BFD8 / Bold & #FF7F50 Crédits : Avatar : rathmore Icon : awaregei Messagi : 1178 Fragments : 4528 Multicomptes : Taron L. Harding & Lior S. Greco & Andréas Naumenko Pronomi : He/Him Specchio : Specie : Haruspice Vulgar Età : 24 ans - 16 Juillet de l'an 8 Lavoro : Copiste expert illustrateur Daemon : Imeros - Renard roux Fazione : Pandémoniques - Foi émergente, doucement apprivoisé et conquise. Capacità : Enterré sous les cryptes, retourné à l'état de poussière, cendres cloitrées dans leurs jolies bocaux : Les voix des défunts, parole des enfers résonne et déraisonne à son tympan. Mondo : Géniteur : Gazzi / Génitrice : Altérienne Cuore : Demisexuel - Palpitant en proie à la balade d'un intrigant Pseudo : Mahad Pronoms : SHE / HER Faceclaim : Cha Eunwoo Dialogue : Bold & #D8BFD8 / Bold & #FF7F50 Crédits : Avatar : rathmore Icon : awaregei Messagi : 1178 Fragments : 4528 Multicomptes : Taron L. Harding & Lior S. Greco & Andréas Naumenko Pronomi : He/Him Specchio : Specie : Haruspice Vulgar Età : 24 ans - 16 Juillet de l'an 8 Lavoro : Copiste expert illustrateur Daemon : Imeros - Renard roux Fazione : Pandémoniques - Foi émergente, doucement apprivoisé et conquise. Capacità : Enterré sous les cryptes, retourné à l'état de poussière, cendres cloitrées dans leurs jolies bocaux : Les voix des défunts, parole des enfers résonne et déraisonne à son tympan. Mondo : Géniteur : Gazzi / Génitrice : Altérienne Cuore : Demisexuel - Palpitant en proie à la balade d'un intrigant
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Mer 24 Juil - 23:01
| Le bal des ardent‧e‧xsLe bal des ardent‧e‧xs, il s'agit sans doute du moment préféré de l'année pour bon nombre de cittadinis, c'était leur quintessence, le meilleur de ce dont ils étaient capable ; une trève. Qui était tout à fait essentielle au bon fonctionnement de la ville, car il est sûr qu'elle permet à toutes les tensions dissidentes de ne pas éclater. Il s'agissait là que d'un moment éphémère et les décorations, les origamis, les étincelles disparaîtront au matin du cinquième jours, laissant les complots et les machinations reprendrent bon train. La foule est déjà dense, les masques sont vissé sur toutes les têtes, donnant à certains des allures de poupées géantes qui lui font froid dans le dos. Il ne vagabonde pas, marche tout droit à travers l'attroupement, puisque comme pour un funambule, sa voie est toute tracée. En chemin, il manque de peu de froisser l'aile d'une libellule et de marcher sur la queue d'une musaraigne, il s'excuse platement derrière son masque, l'haruspice est constamment dans la lune depuis l'enfer marin. Il y a certaines pensées qui ne le lâche plus, lui dévore littéralement les nerfs. C'était donc tout indiquer de passer une bonne partie de la soirée face au piano emprunté à l'università. Un instrument dont Kimiko, sa mère, prend le plus grand soin depuis de nombreuses années. Il grimpe enfin sur la scène, prêt de lui Melancholia est parée a donner de la voix, elle se tient quasiment nonchalamment face au public, particulièrement sûr d'elle. Ça lui convient bien de l'accompagner, de ne pas être le personnage principal. La seule chose qui lui tient à coeur est de jouer. Lorsqu'il s'installe sur le tabouret, ses bras font presque le mouvement d'une esperluette pour dégager la traîne d'une queue de pie imaginaire et il remonte soigneusement les manches de sa chemise en défaisant quelques boutons. Doucement, timidement, il frôle d'abord les touches et dès lors que le silence précèdant un premier acte s'impose, il joue. Il joue avec une délicieuse frénésie, constate que Melancholia s'est transformée, comme lui. Parce qu'ils sont des artistes, des passionnés. Tant qu'il entretient cette relation avec la musique, avec son violon, avec ce piano, alors il pourra s'évader et tout faire disparaître. |
| | | Aimé E. Lusignan “ Pseudo : Kanaï Pronoms : she/her Faceclaim : Bangchan Dialogue : bold & #8b6c42 / bold & #8fbc8b Crédits : illmatic Messagi : 937 Fragments : 3779 Multicomptes : Whisper Lovelace & Nam Jae-Min Triggers : Personnellement, je n'ai aucun trigger.
TW : Tactile - Spoiler:
Mon personnage est naturellement tactile, il se peut qu'il touche votre personnage sans autorisation préalable, n'hésitez pas à me dire si cela pose problème pour vous.
Pronomi : he/him Specchio : Palabres : « Comment est votre soif d'aventure, Capitaine ? »
« Insatiable.. » Specie : alchimiste Lavoro : espion Daemon : sangha Fazione : noénaute Capacità : alchimie d'ingénierie/artisanat et alchimie médicale Mondo : gazzi et alterien Cuore : pansexuel - cœur espiègle cogne dans sa cage pour les yeux doux d’un inopiné Pseudo : Kanaï Pronoms : she/her Faceclaim : Bangchan Dialogue : bold & #8b6c42 / bold & #8fbc8b Crédits : illmatic Messagi : 937 Fragments : 3779 Multicomptes : Whisper Lovelace & Nam Jae-Min Triggers : Personnellement, je n'ai aucun trigger.
TW : Tactile - Spoiler:
Mon personnage est naturellement tactile, il se peut qu'il touche votre personnage sans autorisation préalable, n'hésitez pas à me dire si cela pose problème pour vous. Pronomi : he/him Specchio : Palabres : « Comment est votre soif d'aventure, Capitaine ? »
« Insatiable.. » Specie : alchimiste Lavoro : espion Daemon : sangha Fazione : noénaute Capacità : alchimie d'ingénierie/artisanat et alchimie médicale Mondo : gazzi et alterien Cuore : pansexuel - cœur espiègle cogne dans sa cage pour les yeux doux d’un inopiné
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 25 Juil - 1:54
| Chaque année, tu attends avec impatience qu'arrive le mois d'août, non pas pour ses très fortes chaleurs que tu supportes difficilemment, mais pour son merveilleux bal. Ce soir plus que jamais, tu as besoin de l'insouciance qu'apporte les festivités et du climat léger qu'impose la musette. Accompagné par Rhialea et Pelagia, ton humeur est déjà au beau fixe, plus d'une fois, ton rire s'élève en carillon jusqu'à l'empyrée. Blett et Sangha se sont lancé dans l'entreprise impossible de compter tout les origamis de la ville, ils ouvrent la marche et lorsque vous arrivez enfin jusqu'aux jardins, tu les entends pousser des exclamations médusées. Les arceaux de végétations luxuriantes, les décorations lumineuses et les masques sont presques toujours les mêmes, pourtant, l'onirisme qu'ils inspirent ne s'abaisse pas avec les années. Tu n'as pas envie d'attendre une seconde de plus, tu veux aller danser, entraîner les deux noénautes avec toi et oublier les dernières épreuves qui ont marqué plus ou moins profondémment ton esprit. Tu habilles ton visage d'un masque à l'effigie d'un petit diablotin rouge, d'après Rhialea, sa langue bien pendue est un rappel subtil de ta personnalité. Tu lies tes paumes à celles de tes deux comparses et tu t'enfonces avec elles dans la masse hétéroclite de cittadinis. Là, tu t'amuses au rythme de la musique, à tour de rôle, tu fais tournoyer ta soeur, puis la cadette Greco, jusqu'à ce qu'une silhouette gracieuse et distingué sollicite ton attention. Tu t'excuses auprès de tes deux cavalières et tu t'extirpes hors de la marée dansante. Entre toutes, tu reconnais l'apparence de celle qui a porté tes premiers émois et ton premier amour. Sans surprise, la haute figure solmène se tient à l'écart de l'agitation, Astrid a toujours été plus réservé que toi, moins attiré par les distractions, poussé par son ambition sans borne vers un chemin plus prestigieux. Tu sais qu'aller à sa rencontre n'est sans doute pas une bonne idée, des années séparent votre dernière conversation. Depuis ta trahison, vous n'avez eu l'occasion d'échanger rien d'autre que des regards, et les siens, la plupart du temps, brûlaient d'une vive rancoeur. Pourtant, tu dois aller la voir. Tu dois aller la remercier de s'être interposé entre toi et la mort. Vêtu d'un bonnet à grosse maille bleu, d'un bermuda en jean bicolore et d'un débardeur pelucheux, tu ressembles à une énorme tâche de couleur. L'Aile gauche, elle, dans sa robe à sequin, fait forte impression, mais tu ne t'embarrasses de ta tenue. Tu ne t'embarrasses d'ailleurs jamais pour des choses aussi frivole et c'est sans doute cette confiance qui t'aide à garder aussi bonne posture. Lorsque tu approches de la Lindbergh, tu repousses ton masque et le laisse pendre à ton cou, tu crains qu'elle ne soit pas aussi physionomiste que toi, qu'elle ait oublié comment te reconnaître, trop obnubilé par sa quête de pouvoir. “L'or et les paillettes te vont bien.. Tu es vraiment belle.”Affirmes-tu, sans détour. Emprunt de désinvolture, tu ne te soucies pas d'interrompre une conversation. Pour autant, loin d'être complètement grossier, tu salues d'un mouvement de tête la personne qui accompagne Astrid. |
| | | Nicholas C. Covenant “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : tom holland Dialogue : <noe> Crédits : darkdreams Messagi : 2725 Fragments : 1948 Multicomptes : Mirra & Juste & Makeda & Asmar & Dragon & Zaher Pronomi : il Specchio : Specie : HUMAIN. Età : 30 ANS Lavoro : Garde de la Cupolo del Duomo (et de ton coeur tmtc) Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice. Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir. Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : tom holland Dialogue : <noe> Crédits : darkdreams Messagi : 2725 Fragments : 1948 Multicomptes : Mirra & Juste & Makeda & Asmar & Dragon & Zaher Pronomi : il Specchio : Specie : HUMAIN. Età : 30 ANS Lavoro : Garde de la Cupolo del Duomo (et de ton coeur tmtc) Daemon : Carine, caracal ronronnante à la fourrure douce et tentatrice. Fazione : NOENAUTE, NON-SEDENTARI ; la loyauté à en mourir.
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 25 Juil - 14:02
| La montée des escaliers leur prend plus longtemps qu’à l’accoutumé, Carine claudiquant et devant s’arrêter régulièrement pour reprendre son souffle. Nicholas rechigne à prendre de l’avance et à mettre une quelconque distance entre elleux – les restes de l’émeute sont trop proches – et leur rythme est donc approximativement celui de l’escargot. Cela irait plus vite si elle acceptait de se laisser porter, mais la caracal a sa fierté et refuse de mettre des poils partout sur la chemise du Covenant. Iels doivent être présentables et sur son 31 pour leur cher Kafka.
Autour d’elleux, la foule rit et monte vers le bal, les masques réfléchissent les lampions alors que la nuit tombe. Iels prennent le temps d’une dernière pause avant d’arriver aux jardins suspendus, comme toujours superbes en soirée. La brise maritime aide à supporter la chaleur estivale et le buffet tente déjà Nicholas dont le ventre gargouille. De la foule s’extirpe leur amant, sobrement vêtu et qu’il reconnaît à la démarche. Il lui prend la main et accueille son baiser avec plaisir, ayant choisi pour masque une simple bande de soie rouge au motif d’écailles, dans lequel jaillissent ses yeux. Pas de fioritures, et pas de problèmes pour caresser de sa joue celle du Lindbergh, en déposant une bise dans sa nuque.
Carine ronronne des caresses qu’elle a reçu, qui apaise des douleurs fantômes. Son bandage est couvert de dessins d’enfants – dont, sur commande, celui d’une tortue rouge – et elle vient se caler à leurs pieds, appréciant les regards scandalisés des autres daemons qui les entourent à ces effusions amoureuses.
« Nous aussi. Ca te va si on danse près des arbres ? Carine pourra s’y reposer sans géner les autres. » La musique qui démarre est une jolie valse et Nicholas frôle tranquillement les hanches de Kafka de ses doigts, vient saisir sa taille pour le guider dans un slow qui les mène sous le couvert des citronniers et de leur parfum. « Comment vas-tu ? » La question paraît distante mais Nicholas sait capter dans les yeux de Kafka tous les non-dits qu’ils n’osent aborder dans leur quotidien. L’Ararat a aussi ce rôle de révélateur, d’hors du temps qui permet les confidences.
Avant qu’il n’ait pu lui répondre, Nell les interrompt et Nicholas lève faussement les yeux au ciel, lui faisant signe de déguerpir. Ce n’est que lorsqu’elle prend la pose qu’il gémit, se cachant les yeux. « Princeza, je n’ai pas besoin de voir tout ça ! » A ses pieds, Carine glousse de leur inconfort et partage ses commentaires à Wul. « Au moins, si vous trouvez un‧e amant‧e pour la soirée, ce ne sera pas difficile à enlever. »
L'intuition d'un regard insistant fait tourner Nicholas vers l'entrée, où il remarque un attroupement de sorcier‧ère‧xs, ce qui le fait tressaillir. « Kafka... ta mère nous observe. » Tout pour faire descendre une libido naissante.
résumé Nico et Carine dansent avec Kafka, et grognent de l'arrivée de Nell dans leur roucoulade.
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| | | Makeda Carducci “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : Laura Harrier Dialogue : / Crédits : andthesunrise Messagi : 397 Fragments : 547 Multicomptes : Nico, Thalès, Mirra, Juste, Asmar Pronomi : elle / she / her Specchio : Specie : humaine Età : 30 ans Lavoro : danseuse // colleuse du collectif LA MAIN COUPEE Daemon : Téméraire, quokka tout fluffy et mignon, qui insulte beaucoup les mamans. Fazione : zutique Capacità : misandre Mondo : gazzi & terrienne Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : Laura Harrier Dialogue : / Crédits : andthesunrise Messagi : 397 Fragments : 547 Multicomptes : Nico, Thalès, Mirra, Juste, Asmar Pronomi : elle / she / her Specchio : Specie : humaine Età : 30 ans Lavoro : danseuse // colleuse du collectif LA MAIN COUPEE Daemon : Téméraire, quokka tout fluffy et mignon, qui insulte beaucoup les mamans. Fazione : zutique Capacità : misandre Mondo : gazzi & terrienne
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 25 Juil - 15:42
| La soirée de la veille et ses conséquences agréables avec Kassandra l’ont apaisées d’une langueur dont Makeda a du mal à se départir. Heureusement, elle a pris sa journée, prétextant ne pas être disponible pour danser car elle se réserve pour le bal. C’est vrai, ce qui a le mérite de lui offrir en plus des vacances bien méritées après un début d’été endiablé. Les zutiques sont plus nombreux‧ses que jamais à faire appel à ses services, dans une envolée d’épicurisme précédant la fin annoncée des mondes. Elle préfère ne pas y penser : chaque jour est un sursis dans la ville basse et il y a longtemps que la danseuse a appris à vivre avec ce poids et à profiter des moments volés.
Ce repos lui permet de prendre le temps de se préparer, dans une robe aux reflets métalliques (dont le haut demande quelques ajustements précis pour éviter de flasher toute l’assemblée le soir venu) qu’elle espère bien faire attirer de nombreux regards. Elle se sent d’humeur frivole, a envie de passer une soirée d’oubli sans conséquence, de ne pas être Makeda mais une entité différente pour la nuit. Son masque reflète ce besoin d’anonymat, un masque d’or recouvrant l’intégralité de son visage, sa bouche y compris. Téméraire lui rappelle que cette envie d’être une autre risque de ne pas fonctionner en sa présence, et elle menace de l’enfermer dans une sacoche avant qu’iels n’arrivent à un compromis ; distance ce soir (et grattouilles demain, à l’abri des regards, pour ne pas qu’on s’imagine qu’iels s’apprécient).
Elle arrive tôt à la fête, afin de pouvoir boire et manger sans se faire reconnaître, et profiter des derniers rayons de soleil sur sa peau nue. Plusieurs personnes l’abordent et elle danse avec celleux qui attisent sa curiosité, refoulant les autres d’un gentil mot. Le bal n’est pas le lieu pour les menaces et les méchancetés, et si intérieurement elle juge les hommes qui lui parlent, le masque lui permet au moins de le faire sans être percée à jour.
Ce n’est qu’à l’arrivée de Kassandra que cet anonymat se fissure et qu’elle rompt son serment. Elle la rejoint un moment, admirant son corps si bien mis en valeur ce soir, la force tranquille qu’elle dégage. Attrapant une de ses boucles entre ses doigts, elle lui souffle « Tu es si belle. » avant de s’incliner au dessus de sa main dans un baiser aérien. « Je te réserve une danse, en fin de soirée ? N’hésite pas à venir me trouver si tu en as besoin, je ne serais jamais loin. » Avec les sans-factions et les regards, l’attaque de l’absent des Ambrumes et leurs rôles respectifs, la situation entre elles n’est pas des plus évidentes aujourd’hui, et Makeda ne veut pas attirer sur elles de complots ou de menaces, pas avant que l’alcool et l’esprit de la soirée aient bien pénétrés tous les esprits.
Il lui en coûte toutefois de la laisser à d’autres sur la piste de danse, réconfortée par leur soirée de la veille, et c’est en se balançant au rythme de la musique qu’elle rejoint une jolie femme blonde sur le bord de la piste, dont les regards se sont fait assez équivoques à plusieurs reprises. « Ce que tu vois te plaît ? Je peux t’offrir un verre ? » Elle est assez persuadée de ne pas avoir croiser récemment cette demoiselle, ce qui est fort dommage d’ailleurs, car même sans voir son visage, le reste de sa personne sait l’attiser rapidement.
résumé Makeda dit bonjour à @Kassandra Covenant puis rejoint @Faust Lindbergh pour une petite drague subtile
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| | | Dragon ap Siarl “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : morfydd clark Dialogue : sol Crédits : bangbang Messagi : 363 Fragments : 375 Multicomptes : nicholas, mirra, juste, makeda, asmar Pronomi : elle Specchio : Specie : alchimiste Età : 33 yo. Lavoro : milicienne, pompière ((illuministe)) Fazione : solmène Personnage : Classique Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle / she / her Faceclaim : morfydd clark Dialogue : sol Crédits : bangbang Messagi : 363 Fragments : 375 Multicomptes : nicholas, mirra, juste, makeda, asmar Triggers : - Spoiler:
Pronomi : elle Specchio : Specie : alchimiste Età : 33 yo. Lavoro : milicienne, pompière ((illuministe)) Fazione : solmène Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 25 Juil - 19:47
| Dragon n’est pas femme à danser ni à la drague, préférant de loin la course, le sport et les mouvements répétés pour frapper que les pas complexes de danses qu’elle ne maîtrise pas. Elle brûle plus qu’elle ne minaude et ce genre de soirée regroupe souvent les pires exemples de l’humanité que la milicienne a le plaisir de cotoyer – en général dans des contextes plus brutaux. Le crime ne s’arrête pas aux portes des jardins suspendus, ni lors des trèves : il se fait plus discret, plus insidieux, et l’Ararat n’est pas le moment de l’année où elle peut se reposer.
Sans parler des lampions. Des milliers de petites lampes de papier et de feu, s’envolant pour tomber sur un arbre, un toit en bois, une fenêtre. L’été est la saison des feux, des solmènes, et elle a déjà soupé des incendies qu’il a fallu éteindre depuis juin. Les sans-factions sont donc the cherry on top.
Si elle vient par obligation au bal, elle ne troque pas pour autant sa personnalité contre une robe qui l’étoufferait. Pantalon et veste en lin de couleur sombre, elle a choisi le pratique et le confortable pour se présenter auprès d’Astrid, un poil complexée d’être si pâle qu’elle en paraît effacée du décor. Bien entendu, l’aile est magnifique dans une tenue dorée et Dragon admire sa prestance évidente qui fait se retourner sur elles tous les regards. Son propre masque découvre ses yeux pour assurer la sécurité, mais le bas de son visage est contenu dans une sorte de muselière noire, s’évasant en écailles du nez au front pour finir en traîne accrochée à ses cheveux longs. Masque de papier, il est suffisamment souple pour ne pas la géner dans ses mouvements et ses paroles, et il a le mérite d’être une menace qui donne le ton de sa présence ici.
Alors que Astrid se sert, Dragon croise les bras dans son dos, note les personnes présentes qu’elle reconnaît, au garde à vous. Lorsqu’elle engage la discussion, la milicienne hésite, puis hausse les épaules. Ce n’est pas le lieu pour garder une parfaite soumission de facade. Et Astrid lui a parlé en premier. « Heures supp non payées. Tous‧tes les milicien‧ne‧xs présent‧e‧xs (car il ne faut pas s’imaginer que la sécurité n’est pas assez assurée, même sous couvert de déguisements) ont été fortement incité‧e‧xs à venir. Mais je me suis portée volontaire pour ta-votre sécurité. » Astrid et elle se connaissent depuis des années, et s’imposer les vouvoiements de la hiérarchie fatigue Dragon. C’est peut-être pour ça qu’elle ne progresse plus dans les rangs de la milice.
A l’approche d’un grand jeune homme, l’expression sobre de la blonde se crispe et elle a un mouvement pour s’interposer entre lui et Astrid, se retenant au dernier moment lorsqu’il la complimente. Son masque relevé, elle reconnaît un noénaute – dont la milice pense qu’il a participé à un assassinat récemment, sans connaître encore son rôle exact au sein de la faction. Elle lui retourne donc son salut tout en fixant son bonnet. Toute cette laine… il lui faudrait quelques secondes pour le faire brûler.
Le bruit d'un roulement lui fait tourner la tête et elle cligne les yeux devant l'arrivée de @Baba Hichkas et @Massimo Scorta. Cette famille ne devrait pourtant plus la surprendre, mais les chaussures-roues qu'æl porte lui font échapper une remarque : "Qu'est ce que c'est que cette sorcellerie ?"
résumé Dragon discute avec @Astrid Lindbergh et salue @Aimé E. Lusignan. Elle a des hésitations sur les choix vestimentaires de plusieurs personnes présentes.
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| | | Zaher Sem'an “ Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle Faceclaim : Ahmad Kontar Dialogue : alo Crédits : cosmic light Messagi : 301 Fragments : 801 Multicomptes : Nico, Dragon, Mirra, Juste, Makeda, Asmar Triggers : - Spoiler:
tw joué : ossements humains
Pronomi : il Specchio : Specie : HARUSPICE Età : 26 ANS Lavoro : ARCHEOLOGUE Daemon : NADE, sphénodon (sourde) Fazione : ANALOGUE, sympathisant Capacità : ASTRAGALOMANCIE, lecture des osselets Personnage : Classique Pseudo : tussanus postea Pronoms : elle Faceclaim : Ahmad Kontar Dialogue : alo Crédits : cosmic light Messagi : 301 Fragments : 801 Multicomptes : Nico, Dragon, Mirra, Juste, Makeda, Asmar Triggers : - Spoiler:
tw joué : ossements humains Pronomi : il Specchio : Specie : HARUSPICE Età : 26 ANS Lavoro : ARCHEOLOGUE Daemon : NADE, sphénodon (sourde) Fazione : ANALOGUE, sympathisant Capacità : ASTRAGALOMANCIE, lecture des osselets Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 25 Juil - 20:43
| La nervosité le fait trembler et il lui a fallu deux douches pour évacuer la sueur de ses mouvements erratiques dans sa chambre, enfermé malgré la chaleur toute l’après-midi : pour éviter la suspicion de ses adelphes et parents ainsi que réussir à se motiver à retourner au Bal, à afficher explicitement le même masque que l’année passée. Zaher a peur, peur de paraître malaisant ou désespéré, pourtant Nade le lui a fait remarqué plusieurs fois : il est désespéré. Désespéré de revoir celle qui avait parfumé son existence pendant des semaines du goût de sa peau, qui lui avait faire croire, le temps d’une nuit, qu’il était de celleux qui pouvaient aimer et être aimé‧es en retour.
Il hésite sur trois tenues, se change, a trop chaud, manque deux fois de revenir sur ses pas alors qu’il monte en ville avec deux de ses adelphes. Toute la famille ne va pas au bal ; uniquement les jeunes, et en devant promettre de se chaperonner mutuellement et de bien se comporter. Ce n’est évidemment jamais le cas et le mensonge était d’autant plus fort l’année dernière que Zaher n’était pas rentré de la nuit, prétextant une discussion théologique bafouillée.
Tout le monde n’avait pas été dupe et c’est donc humilié qu’il doit subir les remarques de ses proches jusqu’à ce que le bal se découvre à elleux et que chacun‧e‧x s’éclipse pour faire sa vie. Il a attendu d’être arrivé pour remettre son masque, du coté gauche représentant une gazelle avec sa corne et de l’autre un visage humain, une représentation artistique des inkumboli qu’il lui tient à coeur de mettre en avant, cette année comme les autres. Nade dort dans une pochette accrochée à son short large et fluide beige, et c’est avec beaucoup d’hésitation qu’il ouvre sa veste pour découvrir son torse nu. Les regards s’attardent et il rejoint rapidement un espace plus ouvert, prenant un verre pour se donner du courage.
La soirée progresse et il n’ose pas danser, se mettre en avant, tenu par un espoir vif. Lorsqu’il voit la milicienne approcher, son coeur se met à battre – même en tenue d’apparat, il reconnaît la milice, et promis, il n’a rien fait, il ne veut pas être arrêté, il n’y est pour rien – jusqu’à ce qu’elle lui parle et qu’il reconnaisse sa voix.
C’est elle. C’est bien elle et elle lui sourit, se souvient de lui. Le jeune homme ferme les lèvres pour ne pas rester bouche bée, dévore sa silhouette du regard pour cette fois ci la graver au fer dans sa mémoire et ne plus jamais la perdre. « Tu es revenue. » Il n’y croyait pas tout à fait, bien conscient que l’expérience qu’iels avaient partagé n’était peut-être inoubliable que pour lui. « J’espérais… » Il s’arrête, car le moment n’est pas à l’émotion pure de ce soulagement. Elle n’est pas revenue pour rien ; elle n’est pas revenue pour qu’il pleure sur son épaule ses fantasmes.
Sentant son trouble, Nade passe une tête par la pochette et l’observe, dardant sa langue avant de presser le poignet de Zaher. Il sait ce qu’elle pense, et ce qu’elle veut également, alors il prend son courage à deux mains, ouvre les doigts pour venir caresser du dos de la main la veste de son amante. Il ne la pensait pas milicienne mais cela ne l’arrête pas ; c’est l’Ararat. « Veux-tu danser ? J’ai toute ma soirée.. pour toi. »
Ses mots lui échappent, étranglé par sa timidité, qu’il essaie de camoufler dans ce discours suave. Il a envie de profiter de toute la soirée, mais à la fois d’en partir, avec elle, et de retrouver sa peau contre lui au plus vite… mais le bal reste le bal et il veut lui offrir cette expérience si elle le souhaite.
résumé Zaher retrouve sa belle inconnue @Ainsley Marzano et il est toute chose.
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| | | Nam Jae-Min “ Pseudo : kanaï Pronoms : she/her Faceclaim : lee jun-ho Dialogue : bold & #F7F9F9 Crédits : anonyme Messagi : 104 Fragments : 942 Multicomptes : Aimé E. Lusignan & Whisper Lovelace Triggers : - Spoiler:
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Pronomi : he/him Specchio : Specie : haruspice Età : thirty one years old Lavoro : entraîneur de la milice / milicien Fazione : solmène Capacità : baiser divinatoire Mondo : gazzi Personnage : Classique Pseudo : kanaï Pronoms : she/her Faceclaim : lee jun-ho Dialogue : bold & #F7F9F9 Crédits : anonyme Messagi : 104 Fragments : 942 Multicomptes : Aimé E. Lusignan & Whisper Lovelace Triggers : - Spoiler:
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| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Jeu 25 Juil - 23:07
| Ce soir, le crépuscule accueille le bal des ardent‧e‧x auquel tu as le devoir de participer, sous couvert d'amusement bien sûr. La milice ne cesse jamais réellement de travailler, de veiller à ce que règne l'ordre, et cela, malgré la trève tacite qui déleste les esprits. L'évènement devrait sans doute t'égayer, mais ça n'est pas le cas, il ne fait que te rappeler ce que tu as perdu. Il y a quelques années en arrière, ça n'est pas les responsabilités qui t'attiraient jusqu'aux jardins suspendus, mais tes parents, qui insistaient lourdement pour que tu lâches tes livres et que tu te mêles à la foule animée. À chaque fois, tes protestations étaient les mêmes, mais en fin de soirée, tu étais heureux de les y avoir accompagné. C'est dans ce même objectif que tu te trouves actuellement face à la casette de Levi, parce que tes parents auraient voulu que tu lui transmettes un peu de cette joie et de cette frénésie, celle que tu étais capable de ressentir lorsque tu étais plus jeune. En tout cas, c'est l'histoire que tu te racontes et qui te pousse à toquer contre la porte de son habitation. Le convraincre ne sera pas facile, il va falloir te montrer persuasif, pour ça, tu comptes d'abord sur la méthode douce. Tu défroisses rapidement ton pantalon en soie, avant de déboutonner soigneusement ta chemise en lin, juste deux boutons, de sorte à dévoiler un peu de ton derme, tu remontes aussi tes manches jusqu'au trois quart pour exposer tes avants-bras. Lorsque le noiraud apparaît enfin, tu lui offres un sourire particulièrement amical et tu glisses discrètement l'un de tes pieds dans l'entrebaillement de la porte, de sorte à ce que la pointe de ta chaussure en retienne la fermeture s'il souhaite te la claquer au nez. — Tu n'as rien de prévu ce soir j'imagine ?[...] Dissimulé derrière ton masque, ton regard glisse sur les nombreux cittadini qui profitent de la douceur des jardins suspendus, et comme tu l'avais pressenti, ton petit numéro de charme n'a pas été suffisant pour appater l'alchimiste jusqu'au bal. S'il se trouve présentement à tes côtés, le visage revêche, c'est uniquement parce que tu l'as contraint par la force. D'ailleurs, ta main tient encore fermement l'un de ses poignets pour éviter qu'il ne te fausse compagnie. — Excuse-moi de t'imposer ça.. comme ça, mais tu ne m'as pas vraiment laissé le choix..Dis-tu, tandis que tu tournes ton visage dans sa direction. Le masque que tu lui as trouvé n'entrave son faciès qu'en diagonale, ce qui laisse tout le loisir de contempler ses lèvres et de deviner sa contrariété. Son attitude suscite ton agacement, mais tu refuses de lui montrer, tu dois faire preuve de patience. — Mes parents n'auraient pas voulu que tu restes seul ce soir.. Je ne veux pas que tu restes seul ce soir. Je suis sûr que tu vas finir par t'amuser.Affirmes-tu, en relâchant doucement ton emprise sur son poignet, jusqu'à entièrement le libérer. — Tu as faim ?Demandes-tu, comme si la situation était des plus banales. Tu te redresses et lève la tête, à la recherche de pitance pour ton cavalier (otage), jusqu'à ce que le silence du Yoon te fasse sourciller. Ta main retrouve la peau du jeune homme, mais cette fois beaucoup plus agréablement, tu glisses doucement tes doigts contre l'intérieur de son poignet et tu espères ainsi le faire réagir. — Tu as faim Levi ?Réitères-tu, mièvreusement. |
| | | Haakan Z. Miszczuk “ Pseudo : Echo Pronoms : Elle Faceclaim : Dylan O'Brien Dialogue : Haakan #336699 - Noarah #cc9933 Crédits : moi-même Messagi : 254 Fragments : 638 Multicomptes : Johanna. Triggers : - Spoiler:
triggers joués : violence, mort, addiction, anxiété, psychose
Pronomi : He/him Specchio : Specie : Haruspices vulgar. Età : 23 ans. Lavoro : Combattant de la Nef des Fous + Ange Déchu. Daemon : Noarah, une femelle mamba noir. Fazione : Zutique. Capacità : Présage funèbre, |r e s s e n t| la mort. Mondo : Possède du sang alterrien de part sa mère. Cuore : s o l i t a i r e Personnage : Classique Pseudo : Echo Pronoms : Elle Faceclaim : Dylan O'Brien Dialogue : Haakan #336699 - Noarah #cc9933 Crédits : moi-même Messagi : 254 Fragments : 638 Multicomptes : Johanna. Triggers : - Spoiler:
triggers joués : violence, mort, addiction, anxiété, psychose Pronomi : He/him Specchio : Specie : Haruspices vulgar. Età : 23 ans. Lavoro : Combattant de la Nef des Fous + Ange Déchu. Daemon : Noarah, une femelle mamba noir. Fazione : Zutique. Capacità : Présage funèbre, |r e s s e n t| la mort. Mondo : Possède du sang alterrien de part sa mère. Cuore : s o l i t a i r e Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Ven 26 Juil - 1:52
| Assis silencieusement sur les quelques marches le séparant encore de la Ville Haute, là, dans cet entre-deux-mondes d’escaliers tortueux, Haakan laissait encore son regard absent planer sur cette vaste étendue noire et chavirante. Celle du plus grand sépulcre que cette terre n’ait jamais connu. La mer, tombeau de tant d’âmes - même d’univers tout entiers. Elle tenait, dans ses innombrables vagues et cet horizon inaccessible, la mélancolie de Cittàgazze entre ses doigts. Et, probablement que le corps de sa mère voguait également à ses côtés, là, dans ses profondeurs insondées. C’était pour elle qu’il était là aujourd’hui. Pour elle également que gisait cet origami froissé dans la paume de sa main, et que, les sourcils froncés, Haakan scrutait la bestiole méconnaissable : ses antennes, ses pattes, ses ailes. Comme attendant que le papier bleu sans vie s’envole enfin. Sur le malentendu d’un coup de vent, peut-être. Il n’avait jamais été proche de sa mère. Pas qu’il lui en veuille particulièrement. Sa vie étant ce qu’elle était. Cependant, il y avait eu toujours ce soir-là pour redevenir son fils. Chaque année, sans faille. Le festival de l’Ararat était pour lui comme le seul testament qu’il lui restait de sa vie, le seul qui lui rappelait qui elle avait un jour été. Il se souvenait de sa main, agrippant la sienne tandis qu’iels grimpaient les ruelles illuminées de milles lucioles, semblant pulluler d’esprits ancestraux, les origamis éveillés à la vie par les flammes dansantes des bougies. Il se souvenait de la pression de ses doigts, tandis qu’elle ajustait le masque sur son nez. Il se souvenait de sa robe bleue et verte, de Khépri venant se loger sur la tête de Noarah, alors encore sous sa forme de chat, de chauve souris, de corbeau. Et comme par magie, cette parfaite inconnue devenait brusquement sa mère. Un miracle. Digne d’une nuit hors du temps, où les règles ne s’appliquaient plus. Où les morts n’étaient plus vraiment morts. Comme une constante, vers laquelle on retombait sans cesse, vers laquelle toutes les équations tendaient comme un chiffre infini ; chaque année, il se retrouvait là, un scarabée entre les mains. Était-ce pour lui faire honneur, à elle ? Pour éviter que ces instants tombent dans l’oubli ? Ou une simple habitude ? La première année après sa disparition, il avait attendu qu’elle lui revienne. En vain. Attendait-il toujours ? Il sentit un soupir se préparer, puiser l’air dans ses poumons, prêt à relâcher sa fatigue sur la nuit, pourtant, il se retint, la tension demeurant emprisonnée au fond de sa poitrine. Au lieu de cela il se redressa sur pieds et pivota sur ses talons, troquant le Grand Noir pour l’éblouissante Cité des Mondes, et son explosion de lumières et de musique. Laissant l’origami derrière lui, seul sur les marches, il abaissa son masque, pour finalement entreprendre la dernière ascension jusqu’au Bal des Ardent·e·s.
Il était l’heure de se fondre dans la masse. Pour le bien de tous·tes, il valait mieux que sa présence - c’est-à-dire la présence d’un combattant de la Nef - ne soit pas aussi flagrante. Il tendit donc la main vers Noarah, qui, silencieusement, se faufila le long de son bras pour se dissimuler sous son manteau-cape noir de jais. Son visage, quant à lui, était entièrement dissimulé par un autre, de bronze et de bleu, sur lequel trônaient quelques plumes couleur encre. Tout ça pour préserver la trêve de l’Ararat, que, croyez-le ou nous, il ne souhaitait pas particulièrement briser… Et pour s’oublier un peu soi-même. Lentement, il se glissa au coeur de la fête, néonautes, zutiques, solmènes et pandémoniques réunis autour des lyres et des chandelles, les arpèges mélancoliques résonnant dans leurs coeurs à tous·tes. Perchés sur le rebord d’une fenêtre à guillotine, des enfants faisaient pleuvoir des origamis sur eux et les jardins, certains terminant leur course dans les flammes des altars. Pourtant, Haakan ne pouvait empêcher son écoeurement d’assombrir ses traits. Il passa un·e alchimiste à binocles, donc le masque était incrusté de saphir ou je-ne-sais quelle pierre, un·e danseur·euse dont la robe en soie valait bien plus que tout ce qu’il avait un jour possédé…Un anonymat qui n’en était finalement pas réellement un… Il venait ici pour oublier - oublier le Poignard, oublier Hyacinth, oublier même l’Ambrume -, pourtant c’était comme si les factions ne voulaient pas réellement être effacées, même aujourd’hui. La maladie incurable de Cittàgazze et les vices abjects de ses habitants. D’humeur brusquement lugubre, il sombra à nouveau dans ses mauvaises habitudes, saisissant un verre d’un alcool quelconque, avant d’avaler cul sec le liquide trop sucré et trop peu…alcoolisé. À l’abri derrière son masque, Haakan entreprit donc d’observer la foule qui l’entourait, cherchant une âme acolyte avec laquelle faire passer cette soirée, quand son regard s’arrêta sur une silhouette. Un dos nu, de la dentelle, des cheveux bruns descendant en cascade…mais surtout un petit oiseau niché sur l’épaule. Le souvenir fulgurant assaillit sa mémoire… Celui du contact froid et répulsif de la gueule de Noarah sur la chair de Nell Covenant, en particulier, envoya un frisson glacial le long de ses nerfs. Mais, il y avait autre chose, sous le dégoût, qui venait gratter à la surface. Eveillé par la voix de la noénaute perçant le brouhaha jusqu’à lui. Le flash d’un sourire étira un coin de sa lèvre. Elle lui semblait étonnamment vivante pour une victime de Noarah. En général, celles-ci ne se réveillaient jamais. Haakan tenta de se détourner une fois, deux fois, trois fois, son regard inlassablement attiré vers la néonaute. Elle qui avait préféré mourir plutôt que parler. Ridicule, si on lui demandait son avis. Et puis, la curiosité, au contact de l’alcool, se cristallisa en envie. Abandonnant donc son verre, le zutique s’approcha du petit atroupement Covenant ainsi que…d’un inconnu aux airs étrangements familiers - enfin, peu importe. Sur le chemin, il attrapa quelques bribes de conversation au passage, avant de venir se poster à la droite de la jeune femme, la tête inclinée dans un salut respectueux. Il ne tarda pas ensuite à lui offrir sa main, une demande tout aussi silencieuse de lui accorder une danse. Silencieuse, car, après tout, il ne voudrait pas faire tomber le masque trop tôt, si ?
Résumé Haakan débarque à la fête incognito, son masque recouvrant son visage intégralement et Noarah dissimulée sous sa cape. Il repère @Nell Covenant, évidemment elle lui fait son petit effet, et il décide de lui proposer une danse (en jouant au pantomime parce qu'il veut pas se trahir par la voix). |
| | | Rhialea Luciel “ Pseudo : Akyusa Pronoms : elle Faceclaim : Sadie Sink Dialogue : Rhi #FFA07A | Blett #CD5C5C Crédits : (signa) Hel & @atlantis-lost-tales Messagi : 441 Fragments : 743 Multicomptes : Rhi est la seule et l'unique ♥ Triggers : - TW:
piqure à la seringue trop détaillée
- CW:
mort d'un parent
Pronomi : Elle Specchio : Palabres : Rhi #FFA07A
Blett #CD5C5C Specie : Humaine Età : 24 ans Lavoro : Marchande ambulante (Bizza'Rhi) Daemon : Blett la belette Fazione : Noénaute Mondo : Terrienne Cuore : Pansexuelle Personnage : Classique Pseudo : Akyusa Pronoms : elle Faceclaim : Sadie Sink Dialogue : Rhi #FFA07A | Blett #CD5C5C Crédits : (signa) Hel & @atlantis-lost-tales Messagi : 441 Fragments : 743 Multicomptes : Rhi est la seule et l'unique ♥ Triggers : - TW:
piqure à la seringue trop détaillée
- CW:
mort d'un parent Pronomi : Elle Specchio : Palabres : Rhi #FFA07A
Blett #CD5C5C Specie : Humaine Età : 24 ans Lavoro : Marchande ambulante (Bizza'Rhi) Daemon : Blett la belette Fazione : Noénaute Mondo : Terrienne Cuore : Pansexuelle Personnage : Classique
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Ven 26 Juil - 17:13
| Bal des ardent‧e‧xs TW: Propos très suggestifs Je trépigne d’impatience tout le trajet jusqu’aux jardins suspendus. Le bal des Ardent‧e‧s est mon événement préféré de l’année ! J'aime à me laisser croire que c’est ma fête d’anniversaire personnelle ! Blett, dans son petit costume, et Sangha ouvrent la marche tandis que l’on déambule joyeusement Aimé, Pelagia et moi dans les rues décorées de centaine d’origamis pour l’occasion. Sur le chemin, je discute de mes projets pour ce soir avec la jeune Greco et mets un point d’honneur à taquiner mon frère sur son accoutrement. Si moi j’ai choisi la sobriété avec ma robe et mon masque dans les tons noir et doré, lui a choisi la couleur ! Au moins, il ne sera pas difficile à retrouver dans la foule. Aussitôt arrivés, l'alchimiste nous tire pour nous emmener danser. Je rie tandis que je tourbillonne sur moi même guidé par sa main. C’est exactement pour ça que j’aime ce bal. Une fois le seuil des jardins passé, toutes mes inquiétudes s'envolent pour ne laisser place qu’à l'allégresse et l’euphorie de cette soirée qui paraît suspendue dans le temps. On évolue un moment tous les trois sur la piste avant qu’Aimé, ainsi Blett par la même occasion, ne nous fausse compagnie. Mon lien n’est pas douloureux, donc où que mon daemon soit parti ça ne doit pas être très loin. Je décide de profiter de leur absence pour descendre un cocktail peut-être un peu trop chargé, avant de retourner bouger sur la musique. Après mon deuxième verre ma tête me tourne et j’ai chaud. Je m’éloigne de la piste, m’excusant auprès de Pelagia, en direction de la table où mon daemon s’est enfui. Il est en train de grignoter un morceau de mignardise pleine de crème entre ses adorables petites pattounes. “Pourquoi tu me regardes comme ça ? Tu as bu ?” s'inquiète Blett alors que je ris pour toute réponse. Je n’ai pas envie d’écouter ses remontrances sur ma non tolérance à l’alcool. Toute mon attention est plutôt tournée vers le pianiste, qui m’a l’air très mignon sous mon masque, venant de descendre de scène. Par chance il s’arrête à quelques pas, cherchant sûrement à manger ou boire quelque chose. Il me plaît bien… Si Aimé peut draguer facilement, pourquoi pas moi ? Il suffit de prendre exemple sur lui. Je comble la distance qui nous sépare tandis que ma belette me suit à la trace comme un chaperon. “Salut.” j'interpelle le beau musicien. Entamer la discussion c’est fait, maintenant il me faut une phrase aguicheuse. “Dis moi, tu as l’air d’avoir un bon doigté sur ton piano, ça te dirais de me faire monter dans les aiguës ?” je lui susurre, charmeuse. Splash. Blett vient de laisser tomber sa bouché qui s’est écrasée sur la table. Résumé Rhi arrive au bal avec @Aimé E. Lusignan et @Pelagia Greco. Après avoir dansé et bu, elle fait une pause. N’ayant pas une très grande tolérance à l'alcool, elle part en roue libre en essayant de draguer @Yiwài Sian qu’elle n’a pas reconnu.
Dernière édition par Rhialea Luciel le Ven 26 Juil - 18:49, édité 1 fois |
| | | Kafka S. Lindbergh “ Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7689 Fragments : 2421 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux
Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres Pseudo : solomonsuaire Pronoms : il/iel Faceclaim : Luke Powell Dialogue : #616c94 Crédits : ethereal (av) sign (hel) Messagi : 7689 Fragments : 2421 Multicomptes : simurgh, grimm, arthur, nil, eluard, tsoar, nobu Triggers : - Spoiler:
TW joués : sexualité, violence, drogue, suicide, deuil, déréalisation, viol, reptiles
TW évités : transphobie, couteaux Pronomi : ᴉᴌ Specchio : Palabres : kafka ▻ #616c94
inespérée ▻ #744454
» playlist Specie : HARUSPICE VULGAR, l'être aux songes annonciateurs et aux futurs innés. Tu aurais pu être PROPHÈTE si le destin ne t'avait pas pris à ton propre piège. Età : 28 YO, le sort impi de la jeunesse griffé sur ta gueule de chien triste. Meurtrier d'un autre temps, vestige par ta mélancolie, tu as de ces âmes vieillies que provoquent les pensées noires. Lavoro : Les possibles au bout des doigts, liseur de bonne aventure pour le compte des SOLMÈNES et prostitué de la NEF DES FOUS. Daemon : Le creux dans ton ventre et le typhon dans tes veines. INESPÉRÉE, tortue marine aux écailles rouges. Celle par qui tu es mort et revenu à la vie, cette part de toi inavouable et pourtant constante. Fazione : Ecailles sous la carne et servitude au flanc, tu n'es rien d'autre qu'un paria caché sous les dorures glaçantes des SOLMÈNES. Autrefois respecté, la vie joue de ces tours étrangleurs, et te voilà serviteur condamné aux bas larcins et aux fausses prédictions. Capacità : Lire l'avenir dans les écailles de serpents. SERPENT en filature, tu débusques les possibles dans le toucher tremblant des écailles, cherches dans le froissé des mues ce qui va prendre fin et ce qui s'apprête à être. Mondo : moitié gazzi, moitié alterrien. Cuore : attaché et détaché selon la volonté des autres
| (#) Re: BAL DES ARDENT·E·XS ❝topic global Ven 26 Juil - 18:35
| Le firmament et les lampions éclairent le visage souriant de @Nicholas C. Covenant de différentes couleurs chaudes, les traits pourtant encore tirés depuis l’émeute de la Torre degli Angeli. Vous vous rapprochez des arbres pour que Carine puisse reposer sa patte blessée, avant de commencer à danser. Dans une valse qui n’a rien d’un requiem, enjouée et limpide, le Covenant te demande comment tu te sens, et tu détournes le regard. Tu presses ton corps contre le sien et enfouis ton visage dans son coup pour cacher tes yeux, qui ne savent pas mentir. « Oui, ça va. » tu réponds d’une voix que tu veux le plus neutre possible, mais qui dérape un peu sur la fin. Tu détestes dissimuler la vérité à Nicholas, mais ce soir n’est pas le moment d’aborder les questions douloureuses. Tu ne lui as rien dit de ta résolution de te venger des solmènes qui t’ont torturé, ni des plans parfaitement insensés qui se déploient déjà dans ton esprit pour parvenir à tes fins. Tu ignores que l’unæ d’entre elleux se trouve au Bal des Ardent·e·xs. Ce soir, tu ne veux pas être une victime. Tu veux être son paladin – un rôle qui te sied définitivement très mal. « Et vous, comment allez-vous avez Carine ? Est-ce qu’elle se remet de l’émeute ? » tu demandes un peu distraitement. Depuis que tu as recommencé à travailler à la Nef des fous, Nicholas et toi ne vous voyez plus beaucoup.
La silhouette de @Nell Covenant se découpe bientôt parmi la foule, avant qu’elle ne vous rejoigne. Tu cherches un point auquel raccrocher ton regard dans l’assemblée, pour ne pas laisser tes yeux s’attarder trop longtemps sur la sœur Covenant, très peu vêtue. Tes yeux tombent sur le gargantuesque buffet qui rassemble, parmi les cacahuètes et autres fruits confis, des mets surprenants et exquis, ainsi que beaucoup d’alcool. Ses mots te font rougir vivement, alors que tu as fait un pas de côté. Nell prend la pose, et tu rougis de plus belle. « Je… tu es… » tu balbuties. « Tu es très belle. » Tu as toujours l’impression d’être un funambule marchant sur un fil étroit lorsque tu es avec la sœur Covenant, prêt à chuter d’un instant à l’autre. Tu viens trouver la main de Nicholas, discrète pirouette pour te donner un peu de contenance, avant d’aviser dans la foule @Pelléas Melville, et de lui adresser un petit signe de main. « Ne t’inquiète pas, elle s’assure juste que tout va bien. Elle nous protège. » tu rassures ton amant avant de venir l’embrasser. Tu es soulagé que ta mère soit présente ce soir ; tu sais qu’il te peut rien vous arriver. En jetant un regard circulaire à la foule, tes yeux croisent aussi ceux d’@Astrid Lindbergh, à qui tu adresses un timide sourire. Tu es heureux de la voir ici, mais voyant qu’elle discute avec quelqu’une, tu n’oses pas t’approcher.
Un nouvel individu vous rejoint, dont la silhouette te dit quelque chose sans que tu n’arrives à remettre le doigt sur son identité, et cette fois-ci tu attires un peu Nicholas à toi. « Viens. » tu lui intimes en prenant doucement tes distances avec le petit groupe qui s’était formé. Vous vous éloignez un peu dans les jardins, à la limite des lampions, là où le brouhaha s’amenuise. Tu ne te montres pas souvent tatillon en matière d’interactions sociales, mais ce soir-là, tu veux le réserver à Nicholas et Nicholas seulement. « Je suis désolé, de ne pas avoir été très présent, ces derniers jours… » tu murmures finalement. Tu aurais dû être là pour Carine et lui, mais avec tes obligations à la Nef des fous et ta capacité à fuir les situations de conflit, tu ne leur as pas accordé le temps qu’iels méritent. Car tu le sens, souterrains, que des non-dits traînent entre vous et qu’ils finiront par éclater. Que des mois de discussions avortées sont en passe de se déverser entre vous. Des mois de choses tues et cachées, pour ne pas dire de mensonges, quant à ta véritable vie. Des mois d’inquiétude inavouée et de rêves à réapprendre. « Mais cette soirée, elle est pour nous. » Tu tentes de t’en convaincre, enfouissant toutes tes incertitudes dans un déni mordant, comme si tu ne t’apercevais pas que quelque chose crisse dans cette apparente frivolité. résumé Kafka ment à @Nicholas C. Covenant sur son état, rougit lorsque @Nell Covenant les rejoint, reconnaît @Pelléas Melville et @Astrid Lindbergh dans la foule et finit par emmener son amant un peu plus à l'écart pour s'excuser de ne pas être assez présent pour lui.
✹ Une aube affaiblie Verse par les champs La m é l a n c o l i e Des soleils couchants (verlaine)
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