tw : violence, feu

Avant de rejoindre Nino, les frissons dans le dos de l’Evêque se transmettent jusque dans celui du singe, qui se cache alors que la milicienne pourtant coupable les fustige et retourne la situation. De victimes iels passent coupables, de colère iels ne sont plus que responsabilité et Skye se met à regretter ce geste partit trop tôt, cette violence interdite à laquelle le recours n’aura pas dû être. Les bras ramassés jusqu’à elle, dans des gestes d’enfermement, elle continue son chemin pour rejoindre Nino dans un air renfrogné et déçue d’elle-même. Du coin de l’œil, tout juste, elle remarque celui qui prend sa défense, venge son acte et frappe à son tour la milice solmène en plein visage : de ses mots, Skye ne retient que la prétendue autorité. Le terme sonne si violent, sous la voix d’un autre. L’Autorité. Une courte demi-seconde, la Divinité semble agressive, et la foi s’effrite, toujours plus.

Elle finit par rejoindre le gardien de phare, sourit tendrement dans cette ambiance pourtant d’une tension qui raidit ses lèvres, et vient serrer le coude de Nino entre ses doigts. « Merci… Oui, ne t’en fais pas, mais il faut que- ». Ce sont les flammes, la douleur et les cris qui coupent sa parole. Les yeux tournés vers les milien·ne·s qui affluent, sortant de son sac et donné par les petites mains de Cees, Skye saisit son couteau d’ivoire ; ce sont les hurlements de Nino qui la font tressaillir. « Skye ! Skye ! ». Du sac ressort la tête de Cornelius avec une fiole entre les doigts, sur laquelle se dessine une petite flamme barrée, la Salamandra. La Pandémonique l’attrappe et la tend au garçon. « Chhh, Nino, prends ça. Elles ne reviendront plus jamais après cela, c’est une promesse. ».

Elle tend la potion, et alors qu’elle est accroupie, Cees se saisit de la lame et court vers un·e milicien·ne pour donner un coup sur son talon d'Achille.

Résumé :Skye est toute heurtée par les propos de Dragon, sourit dans son coin devant l'acte vengeur de Loup et finit par rejoindre Nino. Sous les flammes, elle lui donne une potion Salamandra pour qu'il soit immunisé et Cees utilise le Couteau d'ivoire pour tataner un·e milicien·ne.

couteau d’ivoireCouteau d'une lame d'un blanc nacré, une arme ne laissant aucune trace en infligeant des blessures, rendant impossible de déterminer la cause d'un meurtre.

SalamandraPotion vous immunisant pour toujours au feu.

réussiteAssure la réussite de votre action ou de votre sort, quel que soit le résultat des dés.

tw insultes, menaces
Ce n'est pas le premier coup de poing que Dragon se prend dans sa carrière, mais cette hargne venant d'un‧e‧x inconnu‧e‧x, sans fondement, est nouvelle, cette violence contagieuse des foules qui s'emballent par effet de mimétisme. Il n'est plus l'heure de raisonner avec ces gens, pas alors qu'autour d'elleux les attaques contre des milicien‧ne‧xs se multiplient.

Crachant un peu de sang, Dragon claque des mains pour activer un pentacle, sans succès : cet inconnu est venu préparer à affronter des alchimistes, ce qui le fait passer de nuisible à danger. "Tu vas le regretter, stronzo." Il n'est pas question de reculer et elle se penche, s'élance de tout son poids contre le jeune homme maigrelet qui lui fait face pour le percuter de l'épaule, en profitant au passage pour lui enfoncer la garde de sa rapière dans le ventre.

Son geste suffit à le déséquilibrer : s'attaquer à une milicienne bien nourrie quand on survit dans les bas fonds n'est jamais que l'acte de désespéré‧e‧xs, et bien vite elle taquine sa gorge de la pointe de sa rapière de vent. "Un seul mouvement et ta mort sera là pour toi. T'es nimrodien non ?" Elle ne l'a encore jamais vu et pourtant elle a fait le tour de ce que la Ville Basse peut proposer.

Autour d'elleux la situation ne fait qu'empirer et à tout moment elle peut être prise à partie par d'autres manifestant‧e‧xs, vulnérable sans alchimie. Balayant la foule du regard, elle soupçonne enfin le pire vis à vis de la Tour de l'Est et interpelle des milicien‧ne‧xs proches : "Sécurisez la Tour et le périmètre, on va les prendre en tenaille. Arrêtez tous‧te‧xs celleux qui resteront."

Dragon utilise sa rapière de vent (nouvellement acquise) pour menacer @Loup Basilius et enjoint les autres milicien‧ne‧xs à se regrouper à la Tour de l'Est.

TW : mort, violence, ptsd

La rage et la peur dans mes doigts les font trembler dans des spasmes qui me rendent fou, empêchent le crochetage, jusqu'à ce qu'Ara vienne me sauver de cette passe et me libérer pour aller expulser la colère contre le·a milicien·ne qui finit au sol bien rapidement et permet à Ori de suivre les Analogues dans la Tour. A l'entrebâillure de la porte, je reste quelques secondes, tout au plus, semblant des heures. Un pied en dehors et un pied en dedans, à la frontière des Enfers. Un pied vivant et l'autre déjà mort.

Je reste immobile, incapable de suivre les mien·ne·s ; incapable de m'engouffrer dans la gueule du loup volontairement, cette fois-ci. Assiégé sous les souvenirs à oublier, ce n'est que le cri de Nil que je reconnais qui me réveille. La tête qui s'élève, voyant Ori à terre je laisse la bête sortir et saisit à la gorge cellui qui l'assène. Un regard rapide vers lui, sans mot, qui me confirme qu'il se relèvera, et au bout du couloir je vois les corps appartenant à Ara et Nil.
Un bond me rapproche d'eux, un murmure inaudible roule sous les canines de la hyène, J'aurais voulu être celui qui te sauve ; comme une cantate qui chante sa reconnaissance. Mais dans les yeux d'Ara, au-delà du déni, je me rappelle la mission et lui offre ma confiance. Je m'enfuis la tête baissée pour délivrer un·e nouvel·le analogue sous les remords.

Résumé : Attilio s'occupe de le·a milicen·ne à l'entrée, suit tout le groupe (même si ça le trigger fort, alors c'est pas facile facile) et s'occupe de délivrer un·e analogue après avoir aidé Ori et s'être retenu d'aller sauver Nil comme Ara s'en occuper.

Nino, à demi-prostré sur les pavés, est une cible facile pour quiconque voudrait le piétiner, mais il y a Skye, Skye étonnement forte et fière, Skye transformée par des silences que jamais elle n’avouera. Cornelius et elle apaisent le feu, mais devant ses yeux les vestiges des flammes continuent à flamber dans les restes de cette mort de laquelle il a réchappé. Les souvenirs s’en viennent et déforment tout, sa peau déformée par le feu semble ravaudée dans des proportions monstrueuses. Ses mâchoires se serrent pour tout retenir et ne pas exploser en une tornade auto-destructrice. Il n’a pas su protéger Arthur. Il n’a pas su protéger le phare. Tout ce qu’il a construit et connu est détruit et il ne reste que les cendres que coulent de ses mains. Ses mains qui se serrent sur son arc et puis il lui faut inspirer pour calmer sa respiration, se concentrer sur la peau de l’Evêque sur son bras, sur la chaleur qui n’a plus cours. Son visage se tourne vers celle qu’il considère maintenant comme son amie, le regard inquiet de potentielles blessures.

« ça va, toi ? Tu n’as rien ? Les milicien‧ne‧xs n’y vont jamais de main morte. »

C’est sur ce constat qu’il se relève, parce que s’il y a quelque chose qu’il n’oubliera jamais de Giovanni, c’est sa force à toujours, toujours, toujours se relever. Alors il se redresse, se rapproche du conflit pour avoir une cible en vue – non sans avoir fait un clin d’œil à Cees, petit mais efficace dans son soutien des manifestant‧e‧xs. L’arc est bandé, la flèche siffle et trouve sa cible dans la cuisse d’un‧e milicien‧ne‧x entourant la prisonnière. Espérons que ce soit suffisant pour lui donner la possibilité de se libérer. Mais au même moment, celle-ci s'enfuit en courant dans la foule enflammée, luttant à contre-sens pour se tirer de cette marée humaine. Elle est saine et sauve, ou du moins Nino espère qu'un‧e analogue sera là pour la guider jusqu'à leur village, où elle trouvera le calme et l'entraide dont elle doit avoir bien besoin.

résumé : Nino essaie de dealer avec ses PTSD alors que Skye l'aide avec la potion (thank you so so much). Lorsqu'il reprend le dessus, il fait un petit clin d'oeil à Cees et puis il vient tirer sur un‧e autre milicien‧ne‧x qui protège le convoi.

arc sagittaire Arc long d'une légèreté étonnante, on dit que chaque flèche tirée avec cet arc atteint systématiquement sa cible.

Dans sa bouche le goût d’acier de celleux qui ont tué et dans sa gorge le nœud de celleux qui n’étaient pas prêt‧e‧xs. Le serpent se transforme en homme, s’assure que Nil n’est pas gravement blessé, et le cœur qui palpite quand Attilio s’en vient. En dessous de la colère il y a toujours la tendresse et les mots, les promesses trop douces dans un avenir de cendres et de mort‧e‧xs. En dessous de la colère, il y a l’amour, mais la couche épaisse des remords empêche tous les beaux sentiments de voir le jour. Dans ces affreux tiraillements des sentiments, il sait cependant qu’il ne peut pas laisser le faune s’aventurer seul en ces lieux de torture et de souvenirs trucidés. Ara sait son ami capable de toutes les missions qui lui sont confiées ; ce n’est pas ici un manque de confiance que le chant de sa confiance à lui : Attilio n’est pas prêt à être à nouveau mis face aux tortures de cette Tour démente.

Dans le sifflement du boa, les écailles se lissent pour suivre la hyène dans les couloirs, le surveiller de loin en loin comme la promesse que malgré les remontrances et les colères intestines, il sera toujours là pour veiller sur lui. Il reconnaît les prisonnier‧e‧xs analogues à leur réaction face à son sifflement de serpent imposant, aux anneaux capables de tordre mille gorges. Les cittadini se terrent, les analogues se précipitent aux barreaux pour signaler leur présence.

Ara se transforme à nouveau pour crocheter le cadenas, qui grogne un peu sous les à-coup, il lui faut quelques longues secondes pour en venir à bout et enfin ouvrir la porte de la cellule, libérant cellui qui croupissait dans cette pièce insalubre depuis la Terre Brûlée. Sa mâchoire se serre mais il n'a pas le temps de plus de réflexions qu'un bloc de pierre arraché chambranle de la porte lui tombe sur la tête. La chute est inévitable avec ses jambes malades et il se retrouve par terre, étourdi, la nausée au lèvre et l'impression de ne plus trop savoir où il se trouve.

résumé : Ara suit Attilio de loin en loin parce qu'il est inquiet pour lui et sur le chemin délivre non sans mal un‧e nouvelleau analogue. Un gravât du chambranle de la porte se détache cependant et lui heurte la tête, le laissant un peu groggy au sol.

réussiteAssure la réussite de votre action ou de votre sort, quel que soit le résultat des dés.

Spoiler:

Réussite:

lame tartare:

Pronom : il

Manifestement, tu n'as pas de chance avec les milicien·e·xs aujourd'hui. Tu n'arrives pas à les mettre hors d'état de nuire suffisamment tôt et ça te donne l'impression de ralentir toute l'équipe. C'est frustrant alors que tu voulais les aider. T'aurais peut-être mieux fait de rester à Coatlinchàn pour les attendre. Tant pis, t'es là maintenant. Tu te relèves douloureusement et tu parviens à assommer lae garde avec soulagement. Tu avances un peu plus vite pour rejoindre les autres et les analogues qu'iels ont réussi à faire sortir. L'opération n'est pas un franc succès à ton avis. Tu aurais aimé faire plus et arrivé devant la porte de sortie, tu te rends compte qu'elle est fermée. Dehors, quelqu'un·e·x vous bloque le chemin. Tu tapes sur la porte, cherche à la pousser, mais rien n'y fait.

Tu regardes les autres, tu ne fuiras pas. Tu as décidé de repartir avec elleux et de ne laisser personne en arrière. Tu ne sais pourtant pas ce que tu peux faire. Les milicien·e·xs n'auront qu'à vous cueillir ici pendant que vous serez acculé·e·xs. "Il faut qu'on trouve un moyen de sortir, bientôt des gardes seront là." Tu ne dis rien qui ne soit pas évident. Tu ne sais pas quoi faire, tu n'as pas de plan magique qui pourrait touxtes vous sortir de là. Alors tu te retournes et tu sors ta sarbacane pour faire face à vos ennemi·e·xs qui seront sur vous sous peu.

Résumé : Ori se relève douloureusement après s'être fait piétiner par un·e·x garde qu'il rattrape puis assomme. Il rejoint ensuite les autres analogues et iels finissent bloqué·e·xs à la porte. Il ne sait pas quoi faire pour se sortir de là, mais il ne fuira pas sans les autres. Il se met dos à la porte pour faire face aux milicien·e·xs.

Succès : Il parvient à ralentir les gardes sans être blessé
Echec : Les gardes sont trop nombreux·ses et il est blessé (dé blessure)