CHAOSMOGONIA ❝intrigue globale

Lorsque tu quittes de la chapelle, mille questions te viennent à l’esprit. Pourquoi une telle phrase ? Un langage codé est supposé recélé des réponses, c’est la raison pour laquelle on le rend indéchiffrable. Mais cette réponse-ci n’en est pas vraiment une, et à part te provoquer des nœuds au cerveau, tu ne saisis pas l’importance et la gravité qu’une telle phrase implique. Pour t’aider à réfléchir, tu décides de continuer d’explorer la ville en espérant découvrir un indice, une trace, quelque chose pouvant t’avancer dans ta réflexion ou te permettre de comprendre pourquoi la vie semble s’être tout à coup suspendue dans la cité. Au fond de toi grandit la peur qu’un grand malheur se soit abattu sur Cittàspide et que les habitant·es aient du fuir – ou subir un plus funeste destin. Mais une ville entière disparaissant si vite, à en juger par les traces de vie récente, te semble relever du mirage. Quelque chose t’échappe, et tu détestes ne pas comprendre. Cette réponse cryptique au code de la chapelle couplé à cette mystérieuse disparition font naître en toi un profond vertige, comme si tout t’avait échappé depuis longtemps, comme si tu ne maîtrisais rien. Tu parcoures la ville dans une errance chargée d’espoir, traînant tes questions avec toi en un fardeau que tu peines toi-même à porter. Tu cherches un éclat, un indice.

Plongé dans tes pensées, tu ne remarques pas que tu t’es sensiblement éloigné de la tour jusqu’à arriver sur une grande place en plein cœur de la ville, comme un immense théâtre antique, de ceux qui ont pu t’être racontés à la cité des cimes. Bouche bée devant ce lieu improbable et sublime, tu remarques quelques cittadini arriver par diverses ruelles, comme si tous les chemins menaient ici. En parcourant des yeux cet étrange escalier, tu devines la silhouette de Dot, que tu avais perdue en arrivant à la cité des serpents. « Dot ! » tu cries pour attirer son attention, avant de te mettre en route pour la retrouver, inquiet à l’idée qu’elle ait exploré seule cette ville, elle qui n’était jamais sortie auparavant de Coatlinchàn. Tu la pensais avec les autres analogues. Tu accélères le pas pour ne pas la laisser – encore – filer, même si tu es de celleux qui préfèreraient qu’elle puisse aller et venir où elle veut. Elle n’est plus une enfant, et sa vie lui appartient. Lorsque tu la rejoins, la voilà qui se dirige déjà vers le théâtre en bas de la place, et tu lui emboîtes le pas, curieux de découvrir quels étranges découvertes vous pourriez faire ici.

En pénétrant dans le théâtre, tu es saisi par cet endroit laissé subitement à l’abandon, comme si une représentation était sur le point de se jouer. Les costumes, les masques, les accessoires ont été délaissés çà et là, pris dans l’affolement d’un départ précipité. « C’est étrange, on jurerait qu’il y a encore des gens ici. » Mais aucun signe de vie. Mais le temps que tu aies prononcé ces mots, Dot a déjà disparue et tu dois faire tout le tour du théâtre pour parvenir à la retrouver, appelant son nom pour essayer de la localiser. Tu l’aperçois soudain en train d’escalader des escaliers dérobés. Tu ignores comment elle a pu les dénicher et t’empresses de lui emboîter le pas. Bientôt, vous parvenez tout en haut du théâtre, à plusieurs étages de hauteur, avec une vue imprenable sur le Théâtre-Monde. Et sur le sol, les étranges géoglyphes prennent brusquement forme. « Regarde ! » tu t’exclames en découvrant les animaux fantastiques représentés par les pierres de la place. Parmi eux, au centre du théâtre antique, une immense lance de basalte rose et noir est représentée. « Je n’ai jamais vu cette arme auparavant. » tu songes à haute voix.
résumé Nil se pose mille questions en explorant la cité, jusqu'à tomber sur le Théâtre-Monde, où il aperçoit @Dot Belley. Il la rejoint et la suit dans le théâtre, où les traces de vie le questionnent. Iels arrivent en haut du théâtre par un escalier dérobé et découvrent un symbole de lance sur la place.

11/12

“

Je n'avais cessé
de me sentir
médiocre, contingent
mortel. (proust)

“ Invité

Il ne pensait pas être du voyage vers le mythe de Cittàspide qui n’en était finalement plus un. Ce n’est qu’en comprenant que Dot ferait partie de ce long périple, des plus qu’elle aurait entrepris jusqu’à présent, qu’il change d’avis. Plus que d’écouter ceux qui partageraient ces découvertes : il en ferait partie. La route est dangereuse, les spectres ne sont jamais loin mais ils les éloignent quand ils le peuvent dans ces moments ou d’être loup semble plus facile à gérer pour celui qui n’a pas cette envie d’échanger, d’être plus souvent avec les autres que cela. Solitaire sans l’être, sociable sans l’être non plus, avec certain.e.s du moins. Le but du voyage n’est pas inconnu de Jehan plus que l’envie de se réapproprier les terres de Cittàspide, il y a cette crainte que d’autres se réapproprient ce poignard subtil, signe d’un monde au futur chamboulé plus encore que depuis ces derniers temps, l’arrivée de ces ombres suivant les humain.e.s, derniers arrivants en date sur cette terre de deux peuples originels. Deux peuples qui parièrent sur la destruction plutôt que la paix qui ne semble jamais présente en ces lieux. Il craint comme les analogues l’arrivée d’autres peuples, plongeant ce monde déjà si fragile dans un chaos de cultures mélangées, jamais comprises.

Il a du mal à comprendre en essayant, se méfie alors s’il sait que son envie première est de comprendre ce qu’il s’est passé, comment une vie semble possible là où ils ont fuit des années plus tôt. Il y a cette envie aussi d’empêcher la reconstitution d’un poignard qui restait dans l’imaginaire des réalités possibles tant qu’il était impossible de remonter sur les traces de ce dernier porteur. Il est dans ses pensées quand ils font la route, surveille Dot du coin de l’œil en sachant qu’elle aurait pu s’en sortir sans sa présence. Elle est débrouillarde, inventive là ou il manque cruellement parfois d’imagination. Elle saurait se débrouiller et d’une façon ou d’une autre elle s’en sort toujours. Comme d’autres qui les accompagnent, il est surpris de voir des signes de vie, une ville similaire à celle dont il se méfie, Cittagaze. Ils sont dans l’antre des débats anciens, de ce qu’il a pu entendre, ce que conteurs analogues ont pu leur dire dans ces moments d’histoire à partager. C’est assez curieux alors de ce retrouver ici, cette mozaïque au sol dont il ne comprendra le sens qu’en rejoignant Dot et Nil dans les hauteurs. Il semble impressionné par ce lieu, ces bâtisses toutes autour de cette place, comme si elle était le centre d’un tout qu’ils ne saisissent pas encore. C’est aux côté de Dot qu'il regarde ces bâtiments plutôt que l’arme aussi curieuse soit-elle. « Je ne m’imaginais pas Cittàspide ainsi. » Il faisait partie des croyants septiques, qui ne croyaient qu’en voyant, qui croyait comprendre en voyant ce passé qu’ils avaient perdu avec le temps. Qui ne comprenait plus rien du tout s’il devait être honnête, avec cette ville quelque part si moderne sous les yeux, tout devenait beaucoup plus complexe qu’il ne l’aurait imaginé.

Résumé: Jehan a hésité avant d'entreprendre ce voyage par curiosité, pour protéger Dot aussi. Il se rend compte qu'elle se débrouille probablement mieux que lui, est vraiment surpris de l'apparence que leur renvoie Cittàspide, est mitigé face à cette découverte qu'il peut y avoir une sorte de ville vivante, ici. Il rejoint Nil et Dot et partage sa surprise à la découverte d'un tel endroit. L'arme attire moyennement son attention à côté de la ville en elle-même.

Pierre-mémoire

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Juste avant que le renard ne disparaisse, la pierre-mémoire se met à miroiter.

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Indice

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Il semble impossible d'ouvrir la porte. En grattant légèrement la peinture, vous découvrez du fer de ciel.

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@Taron L. Harding

Porto Nuovo

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▸❙❙
Port de caravelles sur le vaste lac de Cittàspide, le lac de la Question, le Porto Nuovo est le lieu de l'exploration et des sciences. Ville des grandes découvertes, la cité des serpents avait cartographié une multitude de mondes à travers les failles, dont on dit qu'elles s'ouvraient sur le lac et étaient traversées par de grands navires en quête d'aventure. Au bord du port, sur les quais de pierre, se trouve l'Academia de Cittàspide, palais des sciences et de la recherche, faisant aussi office d'université. Les quais sont parsemés de grandes lunettes astronomiques auxquelles tous‧tes peuvent avoir accès, rassemblant les spidi la nuit dans le port pour observer le ciel. Depuis sa ruine, les anciens navires de Cittàspide hantent étrangement le Porto Nuovo, carcasses vides et abîmées par le temps.

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“ Invité

Passant de toits en toits, Isle découvre tout simplement les lieux de Cittàspide. Aussi curieuse que lorsqu'elle est arrivée à Cittàgazze, mais moins apeurée. Plus expérimentée aussi au niveau de comment bouger de toits en toits. Elle est partie du début. Ce genre d'activité n'étant pas incluse dans comment devenir une future femme à marier. Tout semble indiquer que la ville a été quittée il y a peu. Que cela ne fait pas longtemps qu'elle a été abandonnée. Pour quelle raison ? Elle jette un oeil à son collier : aucune indication comme quoi il y a des spectres. « Tu entends quelque chose Sif ? » qu'elle demande à sa daemon, cette dernière étant mieux pourvu niveau ouïe. Techniquement niveau vision aussi, mais c'est la journée. C'est plus compliqué pour sa chouette parfois. « Non ! » Elle est aussi ravie de voir de nouveaux lieux, de pouvoir voler autour de nouvelles bâtisses. Enthousiasme, elle met à mal parfois le lien qui les relie, mais la noénaute ne peut pas vraiment lui en vouloir. Plus bas, elle voit des silhouettes qui parcourent aussi la ville dans plusieurs directions. Quelques connues, d'autres inconnues.

Probablement par habitude, c'est vers l'eau qu'elles se dirigent. Elle descend peu à peu pour retourner sur le sol et se promener près de l'eau et évaluer les diverses embarcations qu'il y a. Elles semblent vides. Inutilisées depuis un certain moment aussi si elle se fit aux bris divers qu'elles arborent. « Nessy ! » se met à chantonner sa chouette, survolant l'étendue d'eau. Leur rencontre avec Nessy ne s'est pas très bien passée, mais Sif l'a surmonté assez bien et ne compte pas abandonner. Elle doit juste trouver comment l'aborder. Une assez grande bâtisse semble faire partie du port et elle s'en approche, curieuse de voir ce que cela peut être. Un bruit attire son attention venant vers l'arrière et elle se tourne rapidement, prête à réagir au besoin.

Spoiler:

1/15

CHAOSMOGONIA
‟ intrigue global „

«Oh merde...Rune qu'est-ce qu'on a fait ?»

Le sorcier, debout derrière une vitre du dirigeable, observe la cité des pies rapetisser à l'horizon. C'est la première fois qu'il quitte Cittàgazze. S'il ne l'a jamais quitté avant, c'est par manque de courage, mais aussi parce qu'il s'y croyait en sécurité, une croyance qui, au vu des derniers évènements, a considérablement déchanté.

«Tu ne peux plus retourner en arrière maintenant, ça ne sert à rien de rester planter ici.»
Jacasse le toucan, agacé.
«Si tu veux on peut aller voir Gabija ? Je crois l'avoir aperçu dans le coin..»

Les deux yeux du Lovelace s'écarquillent, il tourne son visage vers le volatile, qu'il observe comme si elle était sa providence.

«C'est vrai ?!»

Pour confirmer ses dires, l'oiseau fait basculer son bec de haut en bas. Whisper, rassuré par la présence de celle qu'il considère comme sa deuxième mère, se décide enfin à s'aventurer un peu plus loin dans l'aéronef.

[...]

Les quatre jours de navigation se sont écoulés sans qu'il ne quitte Gabija, son expérience et son sang-froid ont le don de le rassurer, de le maintenir à flot. Il l'a assisté durant tout le voyage, de sorte à ne pas lui être complètement inutile. Malgré tout, lorsque le dirigeable touche terre, la sorcière ne perd pas un instant et s'envole vers les hauteurs de la cité serpent.

«À tout les coups, elle te fuit parce que tu as été trop collant !»
S'exclame Rune, sur un ton critique.

Whisper secoue la tête, comme pour chasser l'idée que son daemon essaye de faire germer dans son esprit.

«Je pense surtout que sa venue ici n'est pas anodine...elle est sûrement à la recherche de...quelque chose..»

Ne souhaitant pas tergiverser trop longtemps sur la question, le messager balaye les environs du regard, à la recherche d'une connaissance ou d'un proche qu'il peut accaparer de sa présence. Non loin de là, il aperçoit justement Nicholas et Kassandra qui se précipitent vers les dédales de la ville. Le zutique amorce un premier pas vers eux et il s'apprête à les interpeler, mais il se stop net dans la manoeuvre, en proie à sa plus proche amie ; le doute.

«Ça n'est peut-être pas une bonne idée..»

Il n'a pas envie de s'imposer comme il le fait déjà assez souvent sur la péniche du Porto Vecchio. Tiraillé, le Lovelace passe une main sur son front qu'il frotte doucement.

“Qu-”

Soudain, une voix féminine résonne à quelques mètres derrière lui.

«Je voudrais aller vers le lac, je me sentirais plus à l'aise là-bas que dans les ruelles d'ici. Quelqu'un·e veut m'accompagner ?»

La suggestion, offerte sur un plateau d'argent, lui fait faire volte-face comme s'il était monté sur ressort.

«Moi je veux bien venir avec vous !»
S'exclame t-il rapidement.

Le sorcier se hâte à rejoindre l'inconnue, une fois à proximité, il retrouve un peu de sa pudeur, ses joues rosissent tandis qu'il la salue d'un mouvement de tête.

«Whisper Lovelace et...»

Il indique son daemon du bout de l'index, perchée sur une branche, celle-ci se gratte l'aile gauche à l'aide de son long bec.

«Rune.»

RÉSUMÉ : Whisper monte à bord du dirigeable zutique malgré ses craintes. Durant les quatre jours de navigation, il ne quitte pas @Gabija Zemaitis d'une semelle, rassurée par sa présence. Arrivé à cittàspide, la sorcière ne perd pas de temps et s'envole vers la cité, laissant Whisper derrière elle. Le messager aperçoit @Kassandra Covenant et @Nicholas C. Covenant, il veut d'abord les rejoindre, mais de peur de s'imposer, il préfère les laisser tout les deux. Finalement, il s'invite aux côtés de @Pelagia Greco, sans se douter que sa suggestion n'était en réalité qu'une forme de courtoisie.

design ϟ vocivus // icons ϟ kaotika

“ Invité

Sur la plus haute des tours, Gabija observe la ville de haute. Elle essaie de la sentir, de l'apprivoiser de cette façon. Est-ce qu'elle perçoit une humeur particulière de Cittàspide ? Une menace ? Quelque chose dans l'air, peu importe quoi. Kasparas fait de même, mais il vole autour des différentes tours, regardant autant que possible à l'intérieur. Si sa sorcière est dans le ressenti, lui il est plus dans le visuel et le physique. Est-ce qu'il y a une menace quelque part ? Des habitant•es de cette ville qui va les attaquer ? Ou bien comme elle est vide, est-ce que se sont leurs attaquant•es qui va s'en prendre à elleux ? Pour l'instant, son daemon ne voit rien de particulier, mais il reste tout de même sur ses gardes. Des silhouettes plus bas se font voir, fouillant un peu partout elles aussi. Ont-elles plus de chance au niveau des réponses face à cette ville vide ? Après quelques minutes, elle se remet à bouger, volant jusqu'au point d'eau le plus près. Elle salue quelques voyageur•ses lorsqu'elle passe près d'elleux. « Des découvertes intéressantes ? » leur demande-t-elle. Puis, elle sort de son sac un petit chaudron, vide son contenu où elle y a rangé tout ce qui pouvait rentrer dedans par économie de place (idée de son cygne, naturellement). Elle emplie d'eau le chaudron, fait un feu avec quelques pierres et des bouts de papier divers qu'elle traine au cas où pour cette raison. Dès que l'eau est prête, elle y met ses galets de basaltes. Elle attend ensuite qu'elles produisent de la fumée pour y avoir l'avenir.

3/15

Résumé Gabi quitte les toits, parle avec quelques personnes, puis fait chauffer de l'eau et attend de savoir ce que la fumée compte dire sur le futur.

Galets de basalte:

#staff

Galets de basalte

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Dans les fumées des galets, vous apercevez confusément une silhouette brandissant une lance au bout de laquelle se trouve une pointe en fer de ciel.

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@Gabija Zemaitis

“ Invité

Je regarde un peu partout dans le théâtre, observant les dessins, me demandant s'ils ont un sens, une histoire ou s'ils sont juste là pour faire beau. Les divers accessoires sont aussi superbes et j'en essaie quelques uns, les regarde pour pouvoir essayer de les reproduire à la maison. Puis, j'entends mon nom et je tourne ma tête rapidement, un air ravi au visage. C'est Nil et pas Asmar. Nil qui me comprend et pas Asmar qui me dirait de pas faire n'importe quoi. Je me dirige vers lui, sautillant dans les escaliers. « Sont peut-être invisibles. » que je réponds. « Esprits, es-tu là ? » Je ne sais pas si ça fonctionne, je l'ai juste lu dans quelques livres. Parfois, ça ne me finit pas très bien. Ce qui ne me dérange pas, je n'ai peur de rien ! Et, pendant que je tournais la tête pour chercher les dits esprits, je vois un escalier que j'avais pas remarqué avant. Je me dépêche donc d'aller voir où il mène. « Ouuuhhh. » que je fais, pour conduire Nil, en restant dans mon idée de fantôme. Cela monte, monte et monte encore. On voit ensuite le théâtre de haut et il y a une autre sorte de dessin. « Oh, une lance ! Iels ont dû se battre contre des ennemi•es... » que je fais. La lance doit être leur arme principal si elle est aussi grosse. « Pourquoi la cacher comme ça ici ? Iels veulent pas qu'on sache qu'iels ont combattu ? » Puis, je vois Jehan en bas. « Hey oh ! Jehan ! » que je me mets à crier. Je ne sais pas s'il m'entend vu la hauteur à laquelle nous sommes, mais il bouge tout de même et réussie à trouver les escaliers. « C'est vrai qu'elle manque de serpents. » que je réponds à mon frère, essayant de garder mon sérieux le plus longtemps possible. Ce qui fonctionne un bon trois secondes, avant que je ne mette à pouffer de rire.

4/15

Spoiler:

TW risque de noyade, vertige.

Un dirigeable. Une ville perdue. Il n’en fallait pas davantage pour te porter vers Cittàspide. En parcourant les airs à bord de l’immense engin, tu cours partout, de hublot en hublot, un sourire immense sur les lèvres. Les quatre jours de traversée passent si vite, mais tu connais quelques visages, notamment Gabija, qui a embarquée dans le même aéronef que toi. ⠨⠟⠥⠁⠝⠙ ⠑⠎⠞⠤⠉⠑ ⠟⠥⠄⠕⠝ ⠁⠗⠗⠊⠧⠑ ⠢ tu demandes à de nombreuses reprises à qui veut bien l’entendre, épaulé par Miró pour traduire, tout aussi impatient que toi. Tu as évidemment emporté avec toi une paravoile, rouge cendrée, magnifique de simplicité et de complexité à la fois. Une de tes plus belles créations, à n’en point douter, que tu as longuement astiquée avant de partir. Lorsque vous parvenez enfin à la cité, tu te précipite hors du dirigeable, courant dans les ruelles en échappant des cris de joie. Tu te fiches du Poignard subtil, tout ce qui t’intéresse, ce sont la beauté et les mystères. Alors tu t’élances dans les ruelles vertigineuses en direction de la Torre delle Arpie. Constatant une fois arrivé que la tour sera impossible à escalader, tu te rabats sur une petite tour proche, et commences ton ascension, progressant de casetta en casetta avant d’escalader la torella, ta voile harnachée dans ton dos.

Une fois arrivé sur les toits de l’antique cité, tu demeures bouche bée face au spectacle qui s’offre à toi. Une ville perdue, une ville magique, toute de verticalité et d’aqueducs, grimpant vers le ciel comme du lierre sur les piliers d’un cloître. Un grand sourire, de ces sourires enfantins et sincères, vient s’arracher à tes lèvres, et tu te laisses happer de longues minutes par ce magnifique spectacle. Tu finis par secouer la tête pour reprendre tes esprits, déposant enfin ta paravoile sur le toit et commençant à l’assembler. Une ombre au-dessus de toi te fait relever les yeux, et tu aperçois Gabija voler en direction du port. « Oh hé, Gabija ! » tu cries pour attirer son attention, mais la sorcière est déjà trop loin. Tu hausses les épaules en te disant que tu finiras bien par la retrouver, étant donné que le port est ta prochaine halte. Oui, tu comptes voler jusqu’au lac. Alors tu t’actives, assemblant chaque partie avec une expertise équarrie par les années à construire des paravoile et à t’élancer vers le ciel. Celle-ci est ta dernière construction, et tu en es plutôt fier ; plus ergonomique, plus rapide, plus maniable, tu ne doutes pas que celle-ci, c’est la bonne.

Tu endosses enfin la voile, un grand sourire aux lèvres, et recules de quelques pas pour prendre ton élan. Tu coures quelques mètres et sautes dans le vide, alors que ta paravoile se déploie et que le vent vient ralentir ta chute. Enfin, tu voles. Tu échappes des hurlements de joie en dévorant des yeux la cité qui s’offre à toi. Ta voile effectue de belles courbes dans le ciel, t’amenant au gré des courants visiter de nouvelles contrées. Tu peux apercevoir une immense place ressemblant à s’y méprendre à un théâtre antique, et tes yeux s’écarquillent de bonheur en contemplant cette nouvelle prouesse architecturale. Depuis ta hauteur, tu peux lire les grand géoglyphes qui hantent la place : des animaux mythique, un serpent, un dragon, et surtout, une immense lance qui te laisse perplexe. Pourquoi une arme, pourquoi ici, au milieu de ce surprenant bestiaire ? S’agit-il d’un objet mythique, d’un objet quelconque représenté simplement pour sa beauté ? Mais tu n’as pas réellement le temps de te questionner davantage sur sa nature que déjà le vent t’emmène vers le port.

Il te faut une vingtaine de minutes pour survoler enfin le port, avec de nombreuses circonvolutions dans le ciel, te laissant porter par les courants chauds pour remonter vers les hauteurs et redescendre, encore et encore. Mais se pose déjà la question cruciale : l’atterrissage, une pratique qui n’est pas réellement ton domaine de prédilection. Tu voudrais te poser sur les larges quais, mais bientôt le vent t’emporte au loin et tu survoles le lac. « Merde. » tu jures. Et c’est en grand fracas que tu percutes la surface de l’eau dans une chute de plusieurs mètres, manquant de couler si la paravoile ne te permettait pas de flotter. Miró sent sa gorge brûler sous l'effet de l'eau remplissant ta bouche. Tu émerges après de longues et inquiétantes secondes, reprenant une grande respiration en tentant de te défaire de la voile pour pouvoir nager. La traînant derrière toi dans des brasses mal assurées, tu finis par regagner les quais, trempé et éprouvé jusqu’aux os, mais pourtant pas départi de ton sourire. Tu soupires de soulagement en reprenant peu à peu tes esprits. « Allez, on recommence ! » tu finis par t’exclamer en défaisant ta paravoile pour la ranger dans ton dos. Mais en remontant en direction des hauteurs, tu aperçois Pelagia se diriger vers le lac, flanquée d’un inconnu. ⠨⠑⠓⠂ ⠨⠏⠑⠇⠁⠛⠊⠁ ⠖ tu signes en grands gestes en trottinant vers elle. ⠨⠞⠥ ⠁⠎ ⠧⠥ ⠍⠕⠝ ⠎⠥⠏⠑⠗ ⠧⠕⠇ ⠢ tu ajoutes, et Miró traduit en échappant un petit rire, blasé par son humain. Ta silhouette trempée témoigne de ton crash. ⠨⠃⠕⠝⠚⠕⠥⠗⠂ ⠚⠑ ⠍⠄⠁⠏⠏⠑⠇⠇⠑ ⠨⠛⠗⠊⠍⠍⠲ ⠨⠑⠞ ⠧⠕⠊⠉⠊ ⠨⠍⠊⠗⠕⠲ tu finis par vous présenter auprès de l’inconnu avec une révérence, inconnu portant le nom de Whisper.

résumé Grimm est extrêmement impatient de découvrir la ville. Il escalade une torella avec sa paravoile et aperçoit @Gabija Zemaitis. Il s'élance dans le ciel depuis les hauteurs et finit par se crasher dans le lac. Il part tout joyeux pour recommencer avant de croiser @Pelagia Greco et @Whisper Lovelace.

PS. passer la souris sur le braille pour découvrir le texte.

5/15

“

Je rêve d'une langue
dont les mots
comme des poings
fracasseraient les mâchoires. (e. m. cioran)

CHAOSMOGONIA
Quoi qu’on dise d’elle, Jill était une personne instinctive, ses impulsions tapaient dans son cortex préfrontal pour prendre le contrôle de son corps, induisant les décisions qu’elles pouvaient prendre sans que les raisons causales derrière ses choix et ses actions. Les choix lui venaient sans qu’elle ne puisse toujours formaliser la raison derrière ses choix, impulsive papillon qui battait des ailes, attirait par des lumières, sans forcément connaître la source et les motivations de la direction prise. Les codes sociaux ne fonctionnaient jamais sous la simple opération de l’instinct. Le reste de ces décisions étaient simples, évidentes, un mouvement incoercible vers l’évidence. Pourtant, elle achoppait sur les règles de bienséances, les infinies répétitions de la Spider Queen n’y changeait rien, ces stupides ordonnancements n’avaient aucune logique inhérentes. Pures constructions sociales, elle avait tout de culturel et rien d’une réminiscence d’une vie naturelle et purement astreinte aux contraintes inhérentes de son existence même. Les heures de leçons lui revenaient sans cesse, doux souvenirs dans le contenu n’avait pas autant imprimé que la tendre sensation. Jules avait toujours été la lumière de sa vie, mais ses enseignements ne marchaient pas, Jill était restée la même personne rogue et dure sans la moindre nescience au sujet sensible des matières sociales.

Sans même un hochement de tête, elle s’effaça du pandémonium qui explorait pour le compte des rouges, sans même un signe. Loin de la synode de Cttigazzi, c’était simplement une nouvelle assemblée où elle laissait le travail d’espionner et de retranscrire à la Spider Queen à Uriel. Il ne restait rien, pas la moindre odeur et sans aucun bruit alors qu’elle s’échappait, évanescente. Jill n’avait jamais prétendu spécialement aimé les gens, en général, en tant que groupe. Leur compagnie, les bruits qu’ils faisaient avec leurs corps l’agaçaient, préférant le bruit solitaire du vent et du soleil sur sa peau… Oui bon elle préférait le silence et la solitude. Avec agilité, elle monta sur le haut d’une maison vide pour observer les aléatoires, irrémédiablement attirée par le lac qui s’étendait, miroir trop calme, dans les contres-bas de la ville. Pourtant, du coin de l’œil une forme retient son attention, un mouvement léger mais presque imperceptible qui la fit ralentir avant de s’arrêter. Et de reprendre, soudainement. Dalsoon voleta au plus vite jusqu’à reconnaître la personne étendue. « C’est Yiwai ». Jill ne tenait pas à beaucoup de monde dans ce qu’il restait de place vivante et viable mais le jeune copiste. D’un seul saut, Jill se laissa tomber sur le sol dans un bruit sourd avant de tomber sur le sol avant de se précipiter jusqu’à lui. Même son absence de lecture des codes sociales su comprendre que quelque chose de grave s’était passé. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? ». L’empoisonneuse n’avait aucune idée de quoi faire, elle se tenait comme une idiote en attendant et écoutant la réponse de Yiwai. Rien n’était naturel pour elle, Jill gigotait sans savoir quoi faire de son corps, de ses mains et de ses lèvres alors qu’il finissait. Par l’Autorité, qu’est-ce qu’elle abhorrait cela. D’un air vide, presque éteint, elle passa une main sur son dos en tapotant maladroitement et priant pour que personne ne voit ça car elle n’avait pas prévu de se débarrasser de qui que ce soit et n’avait aucun poison sur elle. « J’allais explorer le lac. Accompagne moi ». La proposition ressemblait à un ordre, cela en était d’ailleurs un, mais elle venait du minimum espace encore battant dans sa poitrine.

résumé ; Jill fuit les gens avec qui elle, laissant la tpache de suivre le groupe à @Xiomara Nuriev est pour se diriger seule mais le lac quand elle aperçoit @Yiwài Sian . Elle se détourne, le rassure maladroitement et ils se dirigent ensemble vers le lac

CARTE JOUÉE:

6/15
#staff

CHAOSMOGONIA Astrid avait les prunelles diaprées d’une lumière étincelante venant de sa grande hâte, teintée d’une lumière impatiente comme le feu dévorant qui menace de se répandre, d’enfin réussir à rentrer dans la Torre. Les raisons se mêlaient dans son esprit, tournoyant sans qu’elle ne réussisse à savoir si c’était son attachement à sa faction, sa curiosité naturelle, son désir désespéré de satisfaire les attentes de ses parents ou son ambition dévorante qui la menait à avancer sans jamais s’arrêter au péril de sa vie. Astrid était jeune mais elle sentait déjà le poids du passé, de l’histoire et des responsabilités alors qu’elle observait Taron envoyer son daemon dans les airs. Comme elle était heureuse qu’il soit là, une décharge dont jamais elle n'avouera qu’il lui permettait de mieux respirer. Jetant un œil à Dragon, la rubis hocha sortant de son sac -surchargée- son verre de rubis spécifiquement conçu pour trouver des traces de magie et jeter un iris dedans. Son œil se déforma alors qu’elle observa la Torre et tout ce qu’il l’entourait à la recherche d’une trace ou d’un indice pour pénétrer et découvrir l’ensemble des secrets qu’elle pouvait regorger.

À travers le rubis, elle aperçut Aimé, l’abandon de son chemin lui revient dans le visage, laissant sa lippe inférieure frétiller alors qu’elle se tournait pour faire semblant de chercher pour des indices le temps que son expression se reconstitue. Une fois cet effort réussi, Astrid lui tourna ostensiblement le dos pour regarder les initiales sur la porte et les signe retrouvés. Laissant à Itha le soin de déchiffrer les symboles sur le sol, elle se pencha sur le sol pour allumer un lampion de Quetzal et tenter de trouver le chemin menant au fragment ou à des secrets. Astrid devait avoir confiance alors qu’elle se retourna vers Itha. « Neutraliser les inkumbolis serait un avantage crucial. Est-ce qu’il s’agit d’une alchimie que nous pouvons maîtriser ? ». Son attention fut détournée par le ton soudainement extrêmement haut de Taron sur sa nouvelle apprentie. Elle connaissait ses intonations, la colère absolument pas contenue et l'agressivité méprisante de chacun des mots. Elle se souvenait de la difficulté, en tant qu’apprentie, de contenir ses émotions jusqu’à se construire une carapace suffisante. Avec autorité, de celle que l’on n’a pas l’option de ne pas posséder lorsque l’on est une pierre, Astrid se rapproche pour reprendre la conversation. « A. S. E ? Pourquoi les initiales d’un auteur terrien se trouvent perdues ici ? Il me semble qu’il était porté disparu dans son monde est-ce qu’il aurait trouvé une faille ? Il me semble que ce n’est pas si vieux, certains anciens en parlaient à Cittigazzi ». Astrid pensait à autre voix pour obtenir un avis tout en effleurant la porte. La couche de peinture était légère mais elle voulait connaître la matière. Sortant de sa poche un couteau, elle gratta la peinture jusqu’à faire apparaître un métal si conne dont elle possédait des items inestimables. « Du fer de ciel ? Comment on passe ça ? J »

Résumé : Astrid utile un verre de rubis pour tenter de trouver des traces de magie avant de lancer un lampion de Quetzal pour trouver son chemin dans la cité. Avant de suivre le lampion, elle trouve la solution à l’énigme et essaye de détourner Taron avant de s’intéresser à la porte
( @Ennà Castellanos @Taron L. Harding @Itha Hichkas @Dragon ap Siarl @Faust Lindbergh )

CARTES JOUÉES:

7/15
#staff (carte compétence)

~~don't~~ light

up my fire

Indice

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Depuis les hauteurs, vous pouvez voir le lac. Vous apercevez une étrange et immense ombre sous la surface, immobile.

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Verre de rubis

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Vous ne détectez, surprenamment, aucune trace de magie.

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Lampion quetzal

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Le lampion se détourne de la Torre delle Arpie et conduit jusqu'à une petite chapelle blanche dans une rue en contre-bas, où se sont déjà rassemblé‧e‧xs des pandémoniques. Il s'arrête au-dessus de l'autel et s'éteint.

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@Hwangero Jill, @Astrid Lindbergh

Au début, t'as suivi les autres analogues. T'avais les yeux tournés vers les tours et la montagne. Tout te semble si haut. T'es restée un peu perdue dans ta contemplation que t'en as oublié pourquoi t'étais là. Pendant un instant, ta colère contre les gazzi s'est calmée. Tu voudrais leur prendre cette cité, qu'iels n'en foulent pas le sol, mais tu peux pas. Iels sont déjà là. Il vous faut maintenant être plus rapide pour en trouver les secrets. Tu ne voudrais pas qu'iels puissent récupérer le poignard subtil, mais cet objectif te semble bien dérisoire fasse à l'étendue de tout ce que vous pourriez découvrir. Avant tout, tu veux marcher dans les traces de l'histoire de ton peuple et tu veux comprendre ce qu'il s'est passé.

T'as perdu les autres analogues de vue, alors tu t'es décidée à aller vers le port. Tu trouveras peut-être quelque chose là-bas. La logique voudrait plutôt que tu ailles vers le cœur de la ville, mais tu as l'impression qu'il y a des gazzi partout. Et tu t'interroges sur la présence récente de vie dans la cité. Tu te demandes où sont passé les spidi. Iels étaient là, tu le sais, mais qu'est-ce qui les a fait fuir et où ce sont-iels réfugié‧e‧xs ? Peut-être qu'iels ont su que vous alliez arriver. Ou peut-être qu'il y a d'autres dangers dont tu n'as même pas conscience. Tu rentres dans certaines casetta. Et tu remarques tous les petits signes du quotidien. Tous ces petits détails qui montrent qu'il y avait des personnes ici, mais qu'iels ont dû partir précipitamment. Tu descends les rues, laissant la Torre delle Arpie et sa pointe qui troue les nuages derrière toi. Peut-être que c'est là-bas que tu aurais trouver des réponses, mais le lac et ses mystères t'attirent. Tu te balades donc dans le Porto Nuovo et tu regardes les bateaux. Il ne semble pas y avoir grand chose. En fait, l'endroit est plutôt paisible. Il y a là des lunettes astronomiques qui ne sont pas très utiles en plein jour et des carcasses de navire. Tu te demandes à quoi ressemble ce lieu avec de la vie, avec les spidi qui y déambulent. Et puis tu finis devant un grand bâtiment. L'Academia, tu laisses tes yeux parcourir sa façade. L'endroit t'intrigue et tu décides d'en pousser la porte pour en explorer tous les recoins.

Résumé : Ori se laisse distancer par les autres analogues. Elle décide d'aller vers le port et arrive devant l'Academia. Elle poursuit son exploration dans l'Academia à la recherche de réponses sur les habitudes des spidi et surtout où est-ce qu'iels se sont réfugié‧e‧xs.

8/15

“ Invité

T'es restée avec les autres pandémoniques. T'as écouté la remarque d'Eluard. Apparemment, il y aurait une fresque semblable à Cittàgazze. Tu ne crois pas l'avoir déjà vu. Mais la présence de sa jumelle à Cittàspide t'intrigue. Ces villes ont été séparées il y a de ça des années et pourtant, elles semblent être le reflet l'une de l'autre. Tout ça soulève de nombreuses questions auxquelles tu voudrais trouver des réponses. Tu suis le reste du groupe et tu finis par rentrer dans une petite chapelle. Dans celle-ci est entreposé un livre. Tu ne comprends rien de ce qui y est inscrit. Les lettres sont dans le désordre et aucun mot ne fait sens. Il y a une phrase qui retient ton attention, elle est incrustée d'or, mais elle reste indéchiffrable pour toi. Tu la notes tout de même dans un carnet, peut-être pourra tu y revenir plus tard. Le livre est signé par Blaise de V., tu comprends qu'il ne te manque plus que la clé pour décoder la phrase. Tu n'as pas le temps d'y réfléchir plus que tu décides de ressortir. Il faut que tu avances.

Tu remontes une rue et tu finis sur une place. Il y a des escaliers et une sorte de scène. Peut-être que les spidi se servaient de cet endroit comme d'un théâtre. Les marches ne sont pas toutes faites du même matériaux. Il y a là du marbre, du basalte noir et du granit rose. Peut-être que de plus haut, une mosaïque se forme. Tu montes quelques marches et tu finis par repérer un escalier à demi dissimulé. Sans plus tarder tu t'y engouffres, Atalyah sur les talons. Toutes deux, vous finissez par arriver au sommet du théâtre et c'est là que tu vois ce que représente la mosaïque. Une immense lance. Quel sens peut-elle bien avoir ? Tu ressort ton carnet et tu dessines rapidement la lance. Tu restes plutôt loin des autres personnes présentes et tu ne tardes pas trop à redescendre. Peut-être que la lance montre un endroit en particulier ou quelque chose de ce genre.

Résumé : Esther va dans la chapelle et voit le livre. Elle note la phrase mais ne peut la déchiffrer sans la clé. Elle s'aventure ensuite dans une rue jusqu'à rejoindre le Théâtre-Monde. Elle trouve les escaliers et voit la lance. Elle redescend et se demande si l'arme n'indiquerait pas quelque chose.

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9/15

Le daemon de Taron vous indique que des lettres sont gravées au sommet de la Torre delle Arpie. Elles ne t'évoquent rien d'abord, puis Astrid clarifie les choses. "Peut-être que plusieurs failles se sont ouvertes ici et qu'il est arrivé avec l'une d'entre elle. Il aurait pu partager ses connaissances en aviation avec les spidi. Par contre, je ne comprends pas pourquoi ses initiales sont gravées en haut de la Torre. Le bâtiment a l'air bien plus ancien que ça." Tu partages tes propres idées alors qu'Ennà se fait réprimander par son mentor. Tu trouves qu'il y va un peu fort, mais ce n'est pas ta place de dire quoique ce soit et tu n'es de toute façon pas beaucoup plus tendre que lui. Après avoir compris les symboles devant la tour, tu suis Zola et vous arrivez touxtes devant une porte bleue. Il n'y a rien d'autre ici qui pourrait vous indiquer ce qu'il faut faire. Simplement cette porte et quoique ce soit qu'ait suivi Zola. Vous ne parvenez pas à ouvrir la foutue porte et Astrid en grattant un peu la peinture trouve du fer de ciel.

Tu ne comprends rien. Il doit bien y avoir quelque chose derrière cette porte, mais rien pour l'ouvrir. "Cette porte doit marquer l'entrée de la Torre. Je ne pense pas qu'on serait arrivé là sinon." La rubis allume son lampion qui finit par se diriger vers une chapelle toute proche. Sans tarder, tu t'en approches et entre dans le bâtiment. Là-bas, tu trouves un livre. "C'est un message codé. Il nous faut la clé. Je sais comment fonctionne ce chiffrement, mais on ne peut pas réussir à trouver la réponse par force brute, ça prendrait bien trop de temps." Tout ça te donne l'impression qu'il te manque encore une pièce du puzzle. Si seulement tu connaissais la clé, tu pourrais décoder le message et alors peut-être pourriez vous rentrer dans la Torre. Tu décides de faire un résumé de tout ce que vous savez sur Cittàspide à haute voix. "Cittàspide et Cittàgazze ont beaucoup commercé par le passé jusqu'à ce que le fer de ciel soit découvert. De là, la guerre éclata et c'est ce qui sonne la fin de Cittàspide dans nos écrits. Quetzalcóatl se serait réveillé à ce moment-là, mais je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite. Comment a-t-il été vaincu ?" Tu tentes de décoder la phrase avec le mot Quetzalcóatl comme clé mais sans succès. Tu ne trouves pas la solution et tu aurais besoin de l'aide des autres.

Résumé : Itha fait quelques suppositions quand à la présence des initiales A. S. E. au sommet de la Torre. Æl s'avance jusqu'à la chapelle à la suite du lampion d'Astrid. Æl découvre à l'intérieur le livre signé Blaise de V. et sa mystérieuse phrase chiffrée. Æl connait ce chiffrement, mais sans la clé, æl n'a malheureusement pas la solution. Æl fait tout de même un essai avec le mot Quetzalcóatl sans succès. Peut-être qu'un autre membres du groupe aura une idée.

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10/15

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La lance pointe en direction des montagnes, plus précisément vers le chemin ayant mené les exilé‧e‧xs jusqu'au Mont Analogue ; et à Coatlinchàn.

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Sous le livre crypté, sur l'autel, se trouvent des gravures représentant en relief un masque de Commedia. Lancez le dé succès/échec pour peut-être découvrir le mécanisme caché.

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@Esther Kang, @Itha Hichkas

CHAOSMOGONIA

La pierre s'est mise à luire, il s'agissait bien d'un inkumboli. Celui-ci à malheureusement disparu et il ne pourra donc pas l'interroger, dommage. La mystérieuse porte bleue attire l'attention du plus grand nombre, la sienne également, c'est son rubis qui en dévoile le secret : du fer de ciel. Celle-ci a également utilisé un lampion de quetzal, pour les aider à y voir plus clair. La lueur s'éloigne et les entrainent tous vers une chapelle. À croire que cette apparition cherchait à semer le trouble et leur faire perdre un temps précieux. La haine tissent des conclusions hasardeuses dans son esprit. Ils passent un à un les larges portes du bâtiment, le châtain parcours des yeux l'endroit, s'attardant un peu sur ses voutes exiguës et ses bancs d'ébènes. La lumière du lampion s'éteint progressivement, à la manière de l'étincelle d'une luciole, juste au dessus d'un autel. Le groupe s'amoncelle tout autour de la pierre et Itha s'empare d'un livre codé qui trônait là, fait la lecture et réfléchit à voix haute. Le Harding n'a pas choisit une carrière de philosophe et n'a jamais été le plus dégourdit en matière d'énigme. Lui, possède une force brute et une grande intuition. Voilà pourquoi ses aspirations se sont plutôt tourné vers le commandement de la milice. Il cherche tout de même à réfléchir au problème et se faisant, ses yeux se perdent un peu plus loin, dans une vision flou, qu'on pourrait presque qualifier de rêveuse. Ses billes percent à travers le livre, plus précisément au dessous de celui-ci. Il remarque une forme étrange, taillé dans la pierre, comme une encoche. ''Qu'est-ce que c'est que ça ?'' Il s'approche et glisse une main curieuse contre la roche. À l'unisson, il prononce avec son daemon. ''On dirait un masque..'' Lorsqu'il emploit ce terme, le souvenir d'une réunion rapide avec lea prêtresse, juste avant son départ, lui revient en mémoire. La tête du serpent lui avait fournis un objet, un masque de commedia, semblable à ce qu'il voyait ici. Dans l'une des poches intérieur de sa veste, il cherche la façade, l'analyse rapidement en l'approchant de son visage, de sorte à ce que ses yeux se glissent dans ses fentes, mais avant de l'avoir enfilé entièrement, il le retire. Il ne lui faut pas plus de temps pour faire épouser l'objet dans la pierre.

résumé ; Taron suit le lampion de Quetzal avec le reste du groupe, il examine la chapelle et se creuse les méninges pour déchiffrer l'énigme, conscient qu'il ne s'agit pas de son point fort. Rien ne pourrait le lui faire prononcer à voix haute. Il remarque une gravure en relief dans l'autel et celle-ci lui rappelle le masque de commedia donné par lea prêtre.sse avant son départ. Il décide d'imbriquer le masque dans le socle, comme une clé et voir ce qu'il advient.

CARTES JOUEES :

11/15

Le membre 'Taron L. Harding' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'succès/échec' :
CHAOSMOGONIA ❝intrigue globale - Page 3 Aqz6

CHAOSMOGONIA

Le cauchemar semble l'avoir dépossédé de toute son énergie ; il est assis sur la pierre, les bras ballants, le dos rond et le regard dans le vide. Inerte. Iméros, lui, est tout prêt, diffusant sa chaleur sur ses côtes, sa queue à la pointe blanche caressant doucement son dos. Le quadripède laisse son double encaisser les machinations terrible de son esprit en silence. Peut-être bien qu'il serait resté là pour toujours, formant une unité avec la marche du théâtre-monde, si seulement la voix de la Hwangero ne s'était pas faite entendre, comme un caillou qui ricoche à la surface. Le pandémonique cligne des yeux, levant la tête vers celle qui lui apporte un second souffle. Parler lui fait du bien, se confier le rassure, même si Jill n'a jamais été la plus douée dans le domaine de la consolation. L'effort maladroit qu'elle effectue lui réchauffe la poitrine. L'approche lointaine et le jugement presque vexant de la professeure l'a toujours fait relativiser. Certains drames avaient moins de poids dans la vie des autres. Le noiraud se drape dans la logique de l'araignée et le mauvais rêve lui paraît être dérisoire à présent. ''J’allais explorer le lac. Accompagne moi." À ses côtés, il a l'habitude des ordres qui n'en ont pas l'air et des propositions qui se confondent en injonctions. Il hoche positivement la tête, ravi qu'elle veuille encore de lui à ses côté malgré ses aléas peu reluisant. Le copiste se relève et lui emboite le pas, faisant le bonheur de son daemon, rassuré.

Après quelques minutes de marche, le lac est plusieurs mètres sous leurs pieds, l'air est plus frais par ici, une brise caresse son visage. Il ferme les yeux et respire à pleins poumons, se galvanisant du calme alentours. C'est en ouvrant les yeux qu'il remarque la masse sombre qui est immergé, immobile. Plus il l'observe, plus elle lui semble énorme et menaçante. Il se tourne vers sa partenaire au visage marmoréen, qui ne transpire jamais le moindre doute et lui demande : ''À ton avis qu'est-ce que c'est ?'' Bien sûr, elle ne peut pas le savoir, par contre elle veut le découvrir. C'est comme ça qu'ils se retrouvent à descendre le long des quais de pierre, sa préférence va pour l'exploration du bâtiment qui s'y trouve, mais il n'ose pas contrer les volontés de sa meilleure amie et refuse de la laisser seule dans sa quête. Plusieurs vaisseaux flottent encore sur le lac, vestiges des souvenirs et d'aventures à conquérir. Il y a plusieurs lunettes astronomique ça et là et la curiosité grandissante le fait attraper un prototype, auquel il colle son visage pour observer dans le ciel. En même temps, il prononce : ''Tu penses qu'une barque est encore en état pour nous transporter ? Si c'est le cas qu'est-ce que tu proposes ?'' Iméros lance un regard inquiet en direction de sa moitié. ''Tu ne comptes quand même pas monter sur une barque ? Je te rappel que tu es un piètre nageur !'' Il décolle immédiatement son visage des loupes et lance un regard noir à son compagnon de toujours. ''Aimé m'a montrer quelques mouvements..'' l'animal réplique ''Qui ne sont pas suffisant.'' Le copiste se mord les lèvres, gêné d'être ainsi prit en étau face à son amie. ''Ils devront l'être.'' Sa décision était prise. Iméros ajouterait bien quelque chose, du style qu'ils ne seront pas toujours sauvés, mais il se retient. La Hwangero attirent leurs attentions, elle a trouvé une embarcation encore en état, avec deux rames plutôt décente. Tous deux grimpent à l'intérieur et le violoniste fait travailler les muscles de ses bras en ramant un peu plus loin. De son sac, la pandémonique sort deux fioles, elle lui explique se qu'elles contiennent. Au moins avec ça il ne mourra pas d'asphyxie. En attrapant le flacon, il lance sur un ton sarcastique. ''Géniale une potion, j'en rêvais..'' Il grimace en souvenir de la sogno terrificante, tchin avec son homologue et bois le tout d'une traite. Les deux contenants se retrouvent au fond de l'embarcation, le visage hagard, l'illustrateur demande. ''Et maintenant ?'' Il n'est pas sûr d'être capable de sauter dans l'eau. Au contraire de Jill qui se jette dans l'étendu bleu. Complètement surpris par sa témérité, il se presse contre le rebord droit de l'embarcation et penche son visage jusqu'à le plonger dans le lac, voulant s'assurer que tout va bien. C'était sans compter sur les lois de la physique qui font se retourner le canot.

résumé : @Hwangero Jill trouve Yiwài et le console après sa terrible expérience avec la SOGNO TERRIFICANTE. Elle lui ~~demande~~ ordonne de le suivre et il se joint à coeur joie à ses objectifs. Ils vont ensemble jusqu'au lac, trouve une barque de fortune et s'aventure sur le lac. Un peu plus loin sur l'eau, ils prennent une potion pour y respirer et Jill saute à l'eau. Suivi par Yiwài, par maladresse.

CARTES JOUEES:

12/15

something wrong with me

“C'est grâce aux astres nonpareils,
Qui tout au fond du ciel flamboient,
Que mes yeux consumés ne voient
Que des souvenirs de soleils.”

“

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