TW violence

Tout s’accélère. Eliseo t’abandonne bientôt pour rejoindre l’estrade et essayer de secourir les conseiller·es noénautes et pandémoniques, et tu demeures un peu interdite. Tu aimerais avoir son courage et sa force pour pouvoir agir, tenter ne serait-ce que quelque chose pour aider les tien·nes et tes allié·es. Mais tu ne peux rien, et tu te sens soudainement profondément inutile. Alors à voix basse, tu égrènes une prière, le 90e psaume, en espérant que l’Autorité l’entendra et qu’elle vous protègera tous·tes : « Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour, ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi. Qu'il en tombe mille à tes côtés, qu'il en tombe dix mille à ta droite, toi, tu restes hors d'atteinte. Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant. Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta for– » Mais tu n’as pas le temps de terminer qu’une puissante onde de choc ravage toute l’estrade, soutirant Skye à ta vue. Tu hurles son prénom, alors que des corps inertes se sont amoncelés, que seule Fureur et quelques sans-factions demeurent debout. Tu ne le vois pas mais tu peux déjà imaginer l’odeur du sang, et l’idée que les conseiller·es soient déjà mort·es te glace le sang et te fige. Comment tout a-t-il pu déraper si vite ? Tes jambes vacillent.

Le rire de Fureur finit de te tétaniser. Tu aperçois une silhouette familière se précipiter sur l’estrade, celle de l’organiste, ainsi que d’autres inconnu·es venir en aide aux blessé·es. Tu te demandes à cet instant si l’Autorité avait toujours su que tu libèrerais Simurgh pour cet instant précis où iel sauverait Skye. Et soudain, tu croises les yeux de Fureur. Ses mots sont comme un coup de pistolet en pleine poitrine, alors qu’autour de toi, des visages déjà se retournent et que des sans-factions fendent la foule dans ta direction. « Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure : il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins… » sont les seuls mots qui franchissent tes lèvres, alors que tu fermes les yeux, déjà résolue à mourir. Mais un doute persiste en toi ; la vision, celle de ta mort, n’est pas advenue. Ton heure a-t-elle vraiment sonnée ? Tu n’as pas vraiment le temps d’y penser davantage qu’un sorcier qui s’était envolé vient te percuter de plein fouet, t’éclatant plusieurs côtes sous la violence du choc. Tu heurtes le sol, ton crâne cogne violemment contre les pavés, et des taches sombres commencent à embrouiller ta vue. Tu n’arrives plus à penser à quoi que ce soit si ce n’est à ce poing que tu distingues et qui s’apprête à s’abattre sur toi. Et ce secret espoir qui t’alourdit le cœur. Vanja.

résumé Eluard prie pour la survie de tout le monde, avant que Fureur n'en appelle à sa mort. Il est percuté par un sorcier, se pète plusieurs côtes et son crâne heurte les pavés. Le sorcier s'apprête à le tabasser. Mauvaise posture comme on dit.

Exil


Tout dérape, tout vous échappe. Mais avez-vous vraiment eu le contrôle à un moment ? A chaque geste, chaque mouvement, chaque tentative ; Fureur semble avoir les clés pour tout démêler, tout défaire. Est-ce que vous n'êtes que des marionnettes sous ses doigts et ses mots ? Est-ce que c'est ça la véritable puissance d'un‧e haruspice ?

Tu trembles dans l'estrade vacille sous une onde de choc, mais tu trembles plus fort encore quand Sienna se précipite, se jette au centre de l'arène, là où le danger réside au plus fort au milieu des corps à terre. Tu voudrais l'arrêter mais tu as promis, tu as dit les mots qui jurent de ne jamais l'empêcher d'être lui. Alors tu le suis, les coudes te frayent un chemin à travers la foule. « Sienna ! » Tu cries son nom alors que la foule compacte et paniquée cherche à vous séparer. Et soudain il s'arrête pour aider un‧e conseiller‧ière‧x que tu reconnais. Tu le laisses faire, t'assurant que personne ne l'approche avec une intention hostile.

Et pour un temps, tu crois que ça va aller.
Mais le rire de Fureur te glace le sang. « Sienna, on peut déplacer lae conseiller‧ère‧x ? demandes-tu alors que la cheffe de la guilde des haruspices pointe de nouvelles cibles, dont ta cousine, parmi la foule : Il faut qu'on file. » Tes mains claquent l'une contre l'autre, tirant l'électricité menaçante et crépitante en avertissement à la foule menaçante dont l'attention est, pour l'instant, tournée vers sa cousine.

RESUME. Antonina rejoint Sienna pour le protéger ainsi que lae conseiller‧e‧x (parce qu'elle sait que son mec voudra pas l'abandonner)

exil

Sous tes doigts, tu sens le pouls prendre de la vigueur, de la force alors que l'hémorragie s'apaise, que le sang coagule. Et tu souffles, soulagée, de sentir la chaleur de la vie et pas une froideur morbide contre ta paume. « Ca va bien se passer. » A ce stade, tu le répètes pour toi plus que pour iel, mais tout te semble bon pour calmer le cœur qui s'agite entre tes côtes, menace de te monter aux lèvres. Que faire maintenant ? A mesure que tu cherches une réponse à cette infernale question, tu sens ton calme t'échapper, ton anxiété te gagner.

« Dada ! » Tu appelles à l'aide quand tu lae vois, plus loin, aider Isle - parce qu'au fond, tu es encore une petite fille qui a besoin de saon Dada. Mais soudain, Fureur parle et avant que ses mots te percutent, il y a cet instinct qu'on veut te retirer une part précieuse de ta vie, il y a un froid qui te glace jusqu'aux os. Tu es sur le point de te précipiter vers taon parent‧e pour l'aider (et tu te maudis si fort de ne pas l'avoir écouté‧e quand iel te disait que telle quelle, tu ne saurais pas protéger ce qui t'est cher‧e et précieu‧se‧x). Mais une foule de Sans Factions se tient entre toi et iel, menace lae conseiller‧e‧x. Lirong tente de s'interposer entre vous à coups de bec et de pattes mais ce n'est pas suffisant alors que tu protèges lae blessé‧e de ton corps, vous réfugiant précipitamment sous un Parapluie bleu. Puis, fouillant maladroitement dans ton sac, tu manques d'en faire tomber un livre de contes. T'obligeant à débloquer ta respiration, tu te dépêches d'en lire d'une voix tremblante le premier conte sur lequel tu tombes, espérant endormir au moins quelques personnes autour de vous.

RESUME. Odalys et Lirong ne peuvent pas s'enfuir sans abandonner lae conseiller‧e alors la Covenant se réfugie sous un parapluie bleu qui la rend invisible et elle commence à lire un livre de contes pour endormir les Sans Factions qui les entourent.

PARAPLUIE BLEUUn parapluie ensorcelé pour rendre invisible son·a porteur·euse et toute personne s’aventurant en-dessous.

LIVRE DE CONTESUn ouvrage pour enfants permettant d'endormir quiconque en entend le récit.

tw : sang, blessures

Les liens s'effacent, la liberté est à portée de main. Et pourtant.
Tout s'accélère, se retourne contre elle ; ô, comme elle s'en veut. Et Skye a tout juste le réflexe de monter ses bras autour de son visage alors que les corbeaux qu'elle a appelé avec sa potion se retournent contre elle. Les oiseaux picorent son visage, griffent ses avant-bras, et la tête baissé à se débattre elle distingue à peine, rassurée, Cornelius être protégé par la petite gargouille qui a réussi à le coincer dans un angle de l'estrade.
Tout s'accélère, et dans une onde de choc imprévue, elle sent son corps se faire porter par les tressautements du sol, être jetée à terre. Les oiseaux disparaissent et presque plus personne ne tient debout sur ce piédestal de fortune. Sa tête se heurte, ses bras aussi, la douleur de sa vieille blessure de la Terre Brûlée la relance dans son dos et sa cuisse, et le sang coule jusqu'à ses mains depuis ses coudes éraflés. Son crane résonne, se remplit d'une douleur lancinante et vive, laissant croire qu'on le compresse entre deux murs sans arrêter de ramener les deux parois pour qu'elles se retrouvent. Une pression qui ne disparait pas. Comme si quelque chose à l'intérieur ne tournait plus vraiment rond.
Tout s'accélère, mais enfin, dans la lumière de halo qui entoure le visage salvateur qui vient à elle, Skye perçoit les traits de Simurgh. Iel apparaît avec la tendresse d'un ange, et la Pandémonique lui sourit en réponse avant de susurrer, d'une voix déjà un peu ailleurs : « J'ai toujours su que tu étais mon Paradis. ».

Puis elle sent l'affection, la douceur, et la bloosmoss qui fait doucement effet. Les douleurs s'estompent, ne reste que celle de cette tête lourde et compressée sur laquelle Skye porte sa main alors qu'elle se relève doucement, aidé par l'organiste. L'étreinte douloureuse qui suit ne l'est pas vraiment, elle est de celle qui redonne vie, un souffle nouveau ; et la Primat glisse ses doigts sur le visage de saon amant·e en lui disant, encore et encore, « Tu m'as sauvée. ».
Un baiser plus tard, elle regarde Simurgh aller secourir un·e autre conseiller·ère avant qu'iels ne s'écartent toustes de l'estrade ; en passant non loin d'un sans-faction à terre, elle y retrouve ses affaires et notamment son sac rempli de mille trésors, ainsi qu'un long bâton, et s'en saisit.

Eloignée, sauve, Skye se retourne vivement aux derniers mots de Fureur, comprenant bien vite que désormais c'est Eluard qui se trouve en danger. Elle fouille dans son sac pour engloutir une potion Angenora, faire disparaître toute douleur physique et gagner ainsi suffisamment de courage pour aider sa tendre amie. De leur côté, Cees et la petite gargouille se sont enfuis et le singe n'a pas manqué de venir serrer dans ses bras l'une des jambes de Simurgh, une fois tout le beau monde éloigné du danger.

« Je ne peux pas rester sans rien faire, je vais aider Eluard, restez là. ». Elle le voit être projeté au sol, heurter sa tête plus violemment qu'elle n'a heurté la sienne, et lorsqu'elle arrive en courant, elle se tourne vers Vanja. « Soigne-là ! », elle crie, avant de plonger son bras dans son sac où se trouve par chance l'Aube d'Ezéchias. Troquant sa cape rougeâtre pour la robe bleutée, en quelques secondes seulement Skye arrive à percevoir le futur proche, les mouvements prévus par les sans-factions qui sont juste là, menaçant Eluard. C'est comme une vision instantanée d'haruspice, ce qui a la chance de ne peut la destabiliser.
Par anticipation et pour sa protection, Skye brandit alors son Bâton de Salomon avant de le frapper contre le sol en prononçant un Psaume (22 (23), 4) : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. ».

Brièvement, après que son bâton ait vraisemblablement pu terrasser les ennemi·e·s avant qu'iels ne s'en prennent trop à Eluard, elle se retourne vers lui, les joues honteuses de rouge : « Je suis désolée... C'est de ma faute... Nous devons fuir. Tu n'es pas en sécurité ici, il est hors de question qu'il t'arrive quelque chose aujourd'hui. ».

Résumé · Skye est sonnée par les corbeaux et l'onde de choc passée mais est sur un petit nuage quand @Simurgh M. Pavese vient la sauver ; elle prend une potion pour être encore en meilleure forme - et dans le déni des bobos.
Une fois hors de l'estrade, elle craint pour la vie d'@Eluard I. Pizzaro et demande à @Vanja Anckarswärd de prendre soin d'elle, alors qu'elle utilise l'Aube d'Ezéchias, artefact pandémonique, et son bâton de Salomon pour neutraliser au mieux les sans-factions qui s'en prennent à son Cardinal. Elle se sent ultra coupable de comment la situation à escaladé.

AngenoraPotion permettant de retirer toute douleur physique ressentie, pour une durée d'une heure.

Bâton de SalomonUn bâton en bois d'olivier, permettant de se protéger d'une attaque en rp en créant une onde de choc (utilisable une fois par rp).

aube d'Ézéchias

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Aube fragile d'un bleu cristallin, cet artefact permet d'entrapercevoir fugacement l'avenir proche avec une acuité jamais égalée par les plus grand‧e‧xs haruspices. Considéré comme le roi des sages, l'héritage d'Ézéchias a perduré dans les trésors du Magisterium avant d'être retrouvé dans les fouilles de la crypte. Son utilisation est toutefois très règlementée, afin de ne pas bousculer les desseins de l'Autorité. Seul‧e‧xs les primats et lae Cardinal‧e‧x y ont accès.

Nel Vespero Migrar

indiceObtention d’un indice sur la prochaine intrigue du forum. Carte à jouer par mp à l'Être caché.

réussiteAnnule un échec aux dés.

tw assassinat

Tu ne sais pas ce que tu attendais, espérais, mais certainement pas ça. Pas cette réponse énigmatique qui soulève bien plus de questions. Et tu voudrais interroger Fureur, comprendre ce qu’elle cherche à te dire, mais tu n’en as pas le temps. Les effets de la potion magique se font sentir et tu ne comprends pas bien ce que tu vois. Tu ne comprends plus rien de ce qu’il se passe. Silencieuse tu t’éloignes de l’estrade, reprend ta place d’anonyme dans la foule. Tu cherches quelqu’un‧e, une silhouette encapuchonée, mais tu ne trouves rien. T’es désorientée et tu te rends pas vraiment compte que les zutiques donnent un fragment du poignard aux sans-factions. T’as pas le temps de t’interroger. Pas l’espace mental. Qu’est-ce que Tomas a à voir avec tout ça ? Il est mort depuis près de 4 ans, depuis quand cette histoire se trame ? Depuis quand les sans-factions existent-iels ? Tu te doutes que tes questions ne trouveront pas réponses tout de suite. Tu devrais te mettre en sécurité, chercher à comprendre ce qu’il se passe ici et maintenant. Reforger le poignard, d’accord, tu n’es pas contre l’idée, mais maintenant il faut s’attacher à trouver un‧e porteur‧euse, il faut s’allier. Il faut agir et cesser de discuter.

Tu relèves la tête vers l’estrade. Tu repères Nicholas et Spriggan sous la statue. La sorcière interpelle Fureur et l’enjoint à libérer les otages. Ça ne fonctionne pas totalement, mais Isle est libre. Il y en a d’autres à sauver, mais vous réussirez bien à vous entendre, non ? Pourtant les paroles de l’haruspice t’interpellent. Elle vous dit de lui faire confiance, elle sait ce qu’il se passera à Cittàgazze si le poignard n’est pas reforgé. Si d’autres ne veulent pas s’allier, toi tu n’es pas prête à prendre le risque. Il faut vous prémunir du danger qui arrive. Il faut vous rassembler et lutter ensemble contre cette menace inconnue. Tu n’oses pas prendre la parole une nouvelle fois, tu ne sais pas vraiment ce que tu pourrais proposer, alors encore une fois tu préfères le silence.

Une conseillère parvient à se défaire de ses liens et laisse s’échapper une nuée de corbeaux. C’est le chaos et tu vois ton frère et Spriggan se faire attaquer par les oiseaux, toi tu n’as pas le temps d’agir qu’une onde de choc balaie l’estrade. Il y a des blessé‧es, des cris et tes oreilles sonnent. Tu ne sais pas quoi faire. Pourquoi faut-il que tout tourne au vinaigre comme ça ? T’aurais aimé que la situation puisse être résolue pacifiquement, mais il semblerait que ce soit maintenant impossible. Plusieurs personnes s’avancent vers les blessé‧es pour leur venir en aide et tu te dis que tu n’as pas besoin de t’en mêler. En réalité, tu ferais mieux de partir. La situation est en train de dégénérer et tu ne veux pas être présente lorsque ça tournera à la bagarre générale. T’as pas le temps de faire le moindre pas que Fureur ordonne à ses sbires de s’attaquer aux chef‧fes des factions. Elle veut briser le système de l’intérieur pour vous forcer à agir.

Les cibles sont données, pointées du doigt et tu voudrais protéger lae capitaine noénaute, mais iel est déjà bien entouré‧e par ses gardes et tu ne ferais que les gêner. Tu voudrais t’assurer que tes adelphes vont bien. Et puis tu te dis que vous pourriez profiter de ce chaos à votre avantage. Il y a peu, les noénautes ont grignoté des parts du marché des ambrumes et surtout vous avez maintenant la main sur le trafic d’ambrume. Depuis quelques temps, les autres espion‧nes et toi souhaitez tuer l’Absent‧e de l’ambrume. Ainsi vous aurez le monopole totale sur cette drogue ce qui vous permettra d’asseoir un peu plus votre influence sur le marché. Tu repères ta cible ainsi que tes comparses espion‧nes dans la foule à qui tu fais un signe discret de se rassembler. Dans la bataille, on ne vous verra pas prendre la vie de l’Absent‧e, iel ne sera qu’une victime de plus de ce chaos. "C’est l’occasion rêvée.", que tu chuchotes à l’intention des autres. Vous parvenez à fendre la foule jusqu’à l’Absent‧e, non sans devoir mettre hors d’état de nuire quelques personnes sur votre passage et vous finissez par encercler lae zutique. Tu surveilles que personne ne vienne vous déranger pendant que Nell et Aimé coincent votre victime. Il ne restera plus qu’à lui asséner le coupe de grâce.

Un‧e sans-faction arrive à ta hauteur et iel est plus violente que les autres. Iel te bouscule et te fait tomber. Ta cheville se tord dans ta chute et iel parvient à te faire une estafilade au bras avant que tu ne l'assommes avec la poignet de ta dague. Tu jettes un oeil derrière toi pour vérifier que les autres ne sont pas déranger avec l'Absent‧e et continue d'éloigner celleux qui pourraient mettre à mal votre conspiration.

résumé Complètement désorientée par les effets de la potion magique et les réponses de Fureur, Kassandra prend de la distance et recule dans la foule. Elle observe ce qu'il se passe sans savoir agir et c'est seulement lorsque Fureur ordonne d'attaquer les chef‧fes de faction qu'elle se rend compte qu'elle peut profiter du chaos. Faisant signe à @Nell Covenant, @Aimé E. Lusignan et @Cioran Tombeor dans la foule, iels se réunissent pour aller tuer l'Absent‧e de l'ambrume zutique pour gagner le monopole du trafic. Kassandra surveille que personne ne les dérangera dans leur complot et laisse ses comparses se charger du sale boulot.

complot Réussite de votre complot ou échec du complot de votre adversaire. Il s'agit d'une action de grande ampleur pouvant faire basculer une faction ou une intrigue (attaquer un lieu, obtenir des informations gardées secrètes, etc.). Un complot ne doit pas permettre de l'anti-jeu.

tw : assassinat, couteau, drogue
Il a l'esprit amoché, comme chaque fois qu'il consomme, des yeux rougis et un teint blafard. Sans le connaitre, on le prend facilement pour un haruspice détruit de visions, pour un sans-faction, et au vu de la gronde qui monte, c'est ce qui lui convient, pour se fondre dans la foule et patienter. Il n'a rien à gagner à se montrer ; lui c'est dans l'ombre qu'il agit, pas héroiquement, comme il voit le faire les Covenant et leurs petit.es copain.es.

Les mains moites, il évite Hyacinth comme la peste, de peur qu'il ne devine ce que cache son âme déstabilisée, et c'est en spectateur hébété que Cioran observe tous ces drames se faire : Fureur, les otages, la foule en crise. Il est là, sans être là. Mais son destin ne lui permet pas de prendre des vacances, de se retirer de l'Histoire en marche, et quand il croise le regard de @Kassandra Covenant, l'inkumboli sait qu'il est foutu.

Tuer ; oui, c'est aussi ça, l'espionnage. Faire les plus basses besognes. Jusqu'alors, il a su frapper, détruire, sans jamais se souiller à ce point, mais la lame est contre sa gorge, il a des preuves à faire, et une revanche à prendre. C'est à cause de cet.te.x absent.e.x, de gens comme iel, que Cioran, ses ami.e.xs, ses collègues, galèrent chaque jour après une dose d'ambrume. C'est à cause d'iel qu'il se vend : son corps, son âme... Il flotte, les nerfs vrillés par le manque qui arrive doucement, dans une lucidité parfaite, calme, distant. Oui. C'est bien à lui d'agir. Pour le bien de tous.te.xs.

Dans son dos, Kassandra occupe leurs ennemi.e.xs. Les visages de la foule sont flou.e.xs, mais cellui de l'Absent.e.x perce la peur et s'impose à l'espion. Poignard en main, il souffle à ce bourreau, la partie émergée de l'iceberg du trafic, un demi-sourire sur le visage "Que tes rêves soient éternels" avant de lui planter son arme dans le ventre. A ses cotés, la présence des autres espion.ne.xs a le gout de la camaraderie. Et celui du sang.

Il ne sait pas d'où est venu le coup : de sa victime, d'un.e.x zutique, de son propre camp. Laissant sa lame là où, bien au chaud, elle s'est tailladée une place, Cioran s'effondre dans les pieds de la foule en criant, appelant dans la douleur celui qu'il redoute et recherche plus que la souffrance : "Hyacinth !"

résumé Cioran continue le complot noénaute en attaquant l'Absent.e.x de l'Ambrume. Will they live ? Et comme il est blessé et shooté, il appelle @Hyacinth Brennan à la rescousse ~

Elle enrage, soudainement malmenée, sans réussir à se dégager. Celui qui la maintient se révèle être un analogue et Dragon a un frisson de dégout et de peur mélangée ; iels sont leurs pires ennemi.e.xs, celleux qui ne feront jamais un seul cadeau à la milice. Sa vie repose à ce moment dans les mains d'un inkumboli et l'idée la brule bien davantage que les huées de la foule qui les entoure. A la proposition d'échange, la blonde se tait, car elle pourrait ainsi s'approcher de Fureur et échapper à son agresseur actuel, mais l'haruspice ne bronche pas et cet espoir se détruit plus vite qu'il n'a jailli.

Entre les deux hommes qui se jaugent, aux traits si proches, elle a le temps d'une saillie amère : "Analogues comme zutiques, vous n'êtes que deux beaux traitres à Cittàgazze. Il y a des innocent.e.xs sur cette estrade, des gens qui n'ont à coeur que le bien des habitant.e.xs, laissez moi les sauver." Elle pense à @Isle Mayfair, au soin qu'elle donne indépendamment des factions, à tous.te.xs ces conseiller.ère.xs qui, par la politique qu'iels influencent, marque de leur sceau sa ville, leur survie.

Rien n'y fait toutefois, l'emprise aussi dure que du roc et Dragon faiblit à se débattre sans réussir, en sueur et rouge de colère. Ce n'est que lorsqu'à ses cotés résonne la voix de Taron qu'elle se laisse aller au soulagement, se dévissant la tête comme elle peut pour le voir menacer celui qui l'a prise en otage. "Tue-le, Taron, ne te soucie pas de moi !" le presse-t-elle, mais son attention est tournée vers Fureur et elle se retient de hurler de frustration. A quoi joue-t-il ??

Il faut attendre que la situation dégénère pour que, dans la confusion de l'onde de choc, celle des oiseaux et du funeste présage de l'haruspice, l'inkumboli desserre assez sa poigne pour qu'elle se libère, sans toutefois qu'elle ne soit blessée dans sa fuite. Affolée de la tournure des évènements, Dragon a peur, peur pour sa peau, pour celle de Taron que Fureur vise, et elle trace à la va vite, au sol, un pentacle de flammes qui viennent en forteresse les entourer tous.tes deux. "Il faut regagner la Torre ! Ta vie est en danger !!" Et si ses doigts sont blancs, comme son visage, qu'elle serre la main de Taron comme une ligne de survie, personne entre les feux ne pourra s'en rendre compte.

résumé Dragon se moque de @Azur R. Parisi et @Asmar Tahrir, puis encourage Taron au meurtre de son propre DC. Une fois libre, elle protège @Taron L. Harding par son alchimie, cherchant à se mettre tous.tes deux en sécurité.

Astrid sentait la situation qui lui échappait par des coups bien trop rapides, les esprits s’enflammaient sans que la moindre transmutation  n’est plus eu lieu. Perdue dans la foule, les ordres étaient distribués pour organiser au maximul le sauvetage des conseillers en général et surtout la protection de la foule. À aucun moment la rousse n’avait envisagé de donner les fragments du Poignard Subtil solmènes aux sans-faction, dans son regard fermé il n’y avait aucune hésitation même si elle devait sacrifier les conseillers. Elle connaissait les risques des secousses politiques d’avoir la mort des conseillers sur la conscience mais surtout la cité. Sauf que par rapport aux dommages potentiels que pouvaient faire les fragments de l’arme si attendue, elle se refusait de les laisser dans des mains autoritaires et potentiellement déséquilibrés.

L’aile gauche retient un soupir discret quand l’ensemble des membres du Consiglio furent libéré.e.s quand finalement la situation finit par leur échapper, signalé par l’éclat de rire cynique qui lui coupa le souffle. Quand les mots résonnèrent, elle sentit les membres de la milice présents se serraient autour d’elle pour la protéger. L e regard droit, ses feux mains claquèrent pour élever autour d’elle un mur de flammes pour se mettre momentanément à l’abri des sans factions, bien décidée à s’adresser à Fureur. D’un geste, elle sortit une lyre qui joua quelques notes apaisantes pour calmer les esprits et tenter de laisser de la concorde parmi les entrechocs explosifs. Se baissant d’un seul coup, l’alchimiste posa ses mains sur le sol pour faire apparaître un mégaphone qu’elle porta à ses lèvres pour s’adresser à Fureur. Ses yeux chocolat ne trahissaient aucune des émotions pêle-mêle qui renversaient son palpitant et la peur qui pouvait l’étreindre.

« Nous n’avons pas choisi la discorde, vous avez choisi la force. Aucun d’entre nous ne cherche la destruction de ce qu’il reste de l’humanité. Simplement, nous ne sommes pas nos marionnettes ». La rousse reprit son souffle, consciente des potentiels enjeux. « Nous sommes prêts à travailler avec vous si la fin attendue est l’extinction de l’ensemble des êtres vivants encore dans cette cité. Je suis ouverte à une discussion avec vous ». Les flammes s’éteignaient lentement après avoir écarté autour d’elle l’ensemble des personnes d’un coup sec. « Juste dites nous ce qui nous menace ». Le doute sur la menace l’étreignait, consciente que ce que les humains idolâtraient pouvaient être facilement la source de leur disparition, inquiète sur le risque existentiel auxquels les solmènes pouvaient volontairement se soumettre depuis l’expédition à Cittaspide. Mais elle n'avait pas le temps d'y réfléchir, voyant le danger et les sans factions se rapprochaient dangereusement d'elle. Peut-être que sa tentative de négociation n'était juste qu'une mise en danger inutile.

Lyre ensorceléeFaite d'acajou serti d'argent, cette lyre à treize cordes était l'instrument de la reine d'un clan sorcier. La mélodie de cellui qui en joue charme les personnes qui ressentent pour ellui de profonds sentiments d'affection.